[Collectif] Des nouvelles du Celsa
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[Collectif] Des nouvelles du Celsa
[Collectif] Des nouvelles du Celsa
[Collectif]
Des nouvelles du Celsa
Kyklos septembre 2011
435 pages
Chronique
Quelle belle aventure pour ces jeunes étudiantes âgées d’une vingtaine d’années, elles vont se recueillir faisant naître plusieurs univers pour les lecteurs qui y discernent non seulement un élan talentueux mais aussi beaucoup de passion dans leurs écrits. Sept nouvelles dont je ne dévoilerai que les titres, de Pelure d’oignon à Salaud de Deacon, pauvre Bridget, ensuite d’Espoir et Spire, ou de L’éclipse à la Pomme de discorde et la septième, Démon du jeu...De beaux textes, une écriture mettant à nu les personnages, de belles constructions unissant la portée profonde de leurs nouvelles à la réalité. De l’émotion, de l’attendrissement, de la révolte et du dépit révèlent les sentiments des héros de ces textes savoureux, un peu de folie, de la sincérité, beaucoup d’imagination sans oublier la poésie qui transparait dans certains des textes font que c’est un vrai plaisir de savourer ce livre. Pour le lecteur c’est une surprise de la découverte du recueil de ces nouvelles ou l’inattendu et l’émotion sont des sentiments très forts qui conduisent à la réflexion. Des thèmes sont aussi présents dans ces histoires courtes, que ce soit le deuil, l’amitié, l’espoir, le racisme ou la misère, tous sont là pour nous rappeler que la vie est faite de réalité triste ou autre. On pourrait dire que la couverture du livre n’est pas attrayante et que le titre n’est pas explicite pour qui ne connaît pas le Celsa. Pour terminer je n’ai qu’un souhait, c’est que ces jeunes talents reprennent leur plume et gageons que nous retrouverons leur nom dans le monde de littérature
Merci à Kyklos Editions, à Thot et PartageLecture pour cette belle lecture
Des nouvelles du Celsa
Kyklos septembre 2011
435 pages
Chronique
Quelle belle aventure pour ces jeunes étudiantes âgées d’une vingtaine d’années, elles vont se recueillir faisant naître plusieurs univers pour les lecteurs qui y discernent non seulement un élan talentueux mais aussi beaucoup de passion dans leurs écrits. Sept nouvelles dont je ne dévoilerai que les titres, de Pelure d’oignon à Salaud de Deacon, pauvre Bridget, ensuite d’Espoir et Spire, ou de L’éclipse à la Pomme de discorde et la septième, Démon du jeu...De beaux textes, une écriture mettant à nu les personnages, de belles constructions unissant la portée profonde de leurs nouvelles à la réalité. De l’émotion, de l’attendrissement, de la révolte et du dépit révèlent les sentiments des héros de ces textes savoureux, un peu de folie, de la sincérité, beaucoup d’imagination sans oublier la poésie qui transparait dans certains des textes font que c’est un vrai plaisir de savourer ce livre. Pour le lecteur c’est une surprise de la découverte du recueil de ces nouvelles ou l’inattendu et l’émotion sont des sentiments très forts qui conduisent à la réflexion. Des thèmes sont aussi présents dans ces histoires courtes, que ce soit le deuil, l’amitié, l’espoir, le racisme ou la misère, tous sont là pour nous rappeler que la vie est faite de réalité triste ou autre. On pourrait dire que la couverture du livre n’est pas attrayante et que le titre n’est pas explicite pour qui ne connaît pas le Celsa. Pour terminer je n’ai qu’un souhait, c’est que ces jeunes talents reprennent leur plume et gageons que nous retrouverons leur nom dans le monde de littérature
Merci à Kyklos Editions, à Thot et PartageLecture pour cette belle lecture
Dernière édition par lalyre le Dim 13 Nov 2011 - 18:30, édité 1 fois
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Merci Lalyre, de quoi regretter de ne pas avoir postulé pour ce livre!!!
chocolette- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3756
Age : 73
Localisation : Hainaut.Belgique.
Emploi/loisirs : lecture,promenade,cinéma,mots fléchés.
Genre littéraire préféré : Policier et un peu de tout...pas de SF!
Date d'inscription : 13/05/2011
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Mon article de journal :
Hier soir, après plusieurs heures de délibérations d’un procès sans fin, les jurés au nombre d’un unique lecteur ont rendu leur verdict.
Mais rappelons les faits avant de pouvoir juger les condamnées. Alors qu’au Celsa, toutes et tous tendent à vouloir améliorer notre quotidien en formant des futurs scribouillards, un individu seul ou en groupe a eu la brillante idée d’organiser une chasse au trésor. La chasse étant l’écriture, le trésor, vous l’aurez compris, la reconnaissance de ses pairs. Mais on s’en fout. Dans une frénésie incontrôlée, beaucoup, que des jeunes –mais ce n’est pas de notre faute si les vieux sont (et sentent) mauvais-, se mirent à rendre des copies, illisibles pour la plupart fort heureusement. Quelques-unes, tout de même, sortirent du lot, et pas parce qu’elles sont les plus belles, faut pas croire les ragots. Vous pourrez noter qu’à aucun moment nous n’aurons fait cas de la misogynie perpétrée à l’encontre du sexe fort, mais vous l’aurez remarqué seules des jeunes femmes d’un âge indécent auront réussi, comme par hasard, à sortir leur épingle du jeu. Pourquoi, comment ? Malheureusement le procès n’aura pas éclairci ce point, mais à coup sûr, c’est une histoire de pistons.
Les auteurs des nouvelles ont du comparaître l’une derrière l’autre. Seule à la barre, elles faisaient moins les malignes, et c’est ainsi que furent détaillées chacune des histoires. L’avocat de la défense, et lecteur assidu, dans sa plaidoirie aura tenté d’amadouer la cour. Malgré ses arguments qui d’après les spécialistes furent suffisamment objectifs pour ne pas perturber le jugement de la cour. Ce lecteur passionné aura traitées ces nouvelles tantôt de fantastiques, tantôt de comiques, et parfois, même, pleines d’émotions.
Le verdict est tombé et sera, nous l’espérons tous, respecté scrupuleusement. L’auteur de Pelure d’oignon devra acheter une laisse pour le lapin, la survie de l’humanité en dépend, trop d’hommes sont morts, alors que la deuxième créatrice devra envoyer Christophe en cure, à cause de Gustave. La troisième devra investir un cercle et cultiver le navet, ça lui fera les pieds, na ! La quatrième devra chanter comme une pie pour séduire alors que la sixième –oui, la cinquième se doit de vivre et d’aimer à nouveau-, sera condamné à écrire des choses plus gaies. La dernière devra arrêter de jouer sur son ordinateur.
Le juge, à la lecture de ce verdict, a voulu dire quelques mots. Dans ce tribunal un peu fantasque, le juge et juré ne font qu’une seule et même personne. La justice se doit d’être impartiale. Ces mots furent à l’encontre des prévenues dures et difficiles à entendre. Leur retranscription n’est rien comparée au ton employé, et au regard pesant du juge. Il a, dans ces termes, fait l’éloge de l’ouvrage incriminé : « saisissant, hilarant, poignant, truculent, passionnant, désolé je n’ai plus de rime en hihan ! ».
Cet ersatz de justice nous aura paru être une grande farce où seul le lecteur goguenard y aura trouvé son compte. En attendant, je vous invite à vous procurer un exemplaire de cet ouvrage, Les nouvelles du Celsa, et de, vous aussi, tenter sans grande difficulté de rire, de pleurer, ou de crier de plaisir.
Nous tenons à remercier les Editions Kyklos et Partage Lecture sans qui ce reportage n’aurait pu être réalisé.
Hier soir, après plusieurs heures de délibérations d’un procès sans fin, les jurés au nombre d’un unique lecteur ont rendu leur verdict.
Mais rappelons les faits avant de pouvoir juger les condamnées. Alors qu’au Celsa, toutes et tous tendent à vouloir améliorer notre quotidien en formant des futurs scribouillards, un individu seul ou en groupe a eu la brillante idée d’organiser une chasse au trésor. La chasse étant l’écriture, le trésor, vous l’aurez compris, la reconnaissance de ses pairs. Mais on s’en fout. Dans une frénésie incontrôlée, beaucoup, que des jeunes –mais ce n’est pas de notre faute si les vieux sont (et sentent) mauvais-, se mirent à rendre des copies, illisibles pour la plupart fort heureusement. Quelques-unes, tout de même, sortirent du lot, et pas parce qu’elles sont les plus belles, faut pas croire les ragots. Vous pourrez noter qu’à aucun moment nous n’aurons fait cas de la misogynie perpétrée à l’encontre du sexe fort, mais vous l’aurez remarqué seules des jeunes femmes d’un âge indécent auront réussi, comme par hasard, à sortir leur épingle du jeu. Pourquoi, comment ? Malheureusement le procès n’aura pas éclairci ce point, mais à coup sûr, c’est une histoire de pistons.
Les auteurs des nouvelles ont du comparaître l’une derrière l’autre. Seule à la barre, elles faisaient moins les malignes, et c’est ainsi que furent détaillées chacune des histoires. L’avocat de la défense, et lecteur assidu, dans sa plaidoirie aura tenté d’amadouer la cour. Malgré ses arguments qui d’après les spécialistes furent suffisamment objectifs pour ne pas perturber le jugement de la cour. Ce lecteur passionné aura traitées ces nouvelles tantôt de fantastiques, tantôt de comiques, et parfois, même, pleines d’émotions.
Le verdict est tombé et sera, nous l’espérons tous, respecté scrupuleusement. L’auteur de Pelure d’oignon devra acheter une laisse pour le lapin, la survie de l’humanité en dépend, trop d’hommes sont morts, alors que la deuxième créatrice devra envoyer Christophe en cure, à cause de Gustave. La troisième devra investir un cercle et cultiver le navet, ça lui fera les pieds, na ! La quatrième devra chanter comme une pie pour séduire alors que la sixième –oui, la cinquième se doit de vivre et d’aimer à nouveau-, sera condamné à écrire des choses plus gaies. La dernière devra arrêter de jouer sur son ordinateur.
Le juge, à la lecture de ce verdict, a voulu dire quelques mots. Dans ce tribunal un peu fantasque, le juge et juré ne font qu’une seule et même personne. La justice se doit d’être impartiale. Ces mots furent à l’encontre des prévenues dures et difficiles à entendre. Leur retranscription n’est rien comparée au ton employé, et au regard pesant du juge. Il a, dans ces termes, fait l’éloge de l’ouvrage incriminé : « saisissant, hilarant, poignant, truculent, passionnant, désolé je n’ai plus de rime en hihan ! ».
Cet ersatz de justice nous aura paru être une grande farce où seul le lecteur goguenard y aura trouvé son compte. En attendant, je vous invite à vous procurer un exemplaire de cet ouvrage, Les nouvelles du Celsa, et de, vous aussi, tenter sans grande difficulté de rire, de pleurer, ou de crier de plaisir.
Nous tenons à remercier les Editions Kyklos et Partage Lecture sans qui ce reportage n’aurait pu être réalisé.
Invité- Invité
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Mon avis (plus sérieux) :
Avant de commencer ce partenariat, je remerci Partage Lecture et Kyklos pour cette lecture.
Des nouvelles du Celsa est un recueil de nouvelles des étudiantes du Celsa. Le principe est simple, chaque année le Celsa organise un concours et récompense les trois meilleures nouvelles. Quelques années plus tard, ils ont sélectionné sept nouvelles et en partenariat avec Kyklos les ont édité.
Sept nouvelles, sept auteurs différents, ou plutôt différentes, sept écritures, sept histoires. Ces récits sont d'une très grande qualité. Vous serez transportés dans des endroits différents à chacune de ces histoires, et vous parcourerez une panoplie de sentiments.
Pelure d'oignon raconte les péripéties d'un clochard pour retrouver son lapin qu'il a adopté. Salaud de Deacon, pauvre Bridget place l'action à la réunion dans les yeux d'un saint. Espoir et spire raconte l'enfoncement d'une famille de paysan dans leur terre, l'amour qu'ils ont pour elle en vieillissant et l'envie de s'enfuir qu'ils avaient jeunes. Les silences de Minh se déroule à Paris aux côtés d'un réfugié asiatique. L'éclipse conte la détresse d'une veuve. Pomme de Discorde nous raconte la vie d'un forain qui traverse les ans avec un fardeau sur la conscience. Enfin, Démon du jeu se déroule dans une famille où la femme ne communique plus que par post-it avec ses enfants.
Ces nouvelles vous feront sourire, rigoler parfois, ou réfléchir. Certaines sont touchantes et d'autres comiques. Dans tous les cas, elles sont écrites avec une grande fluidité, de la passion et surtout sans prétention. Chacune, différente, vous comblera de plaisir. Bien qu'elles soient toutes très originale, je dois avouer que pour moi, une des nouvelles sort indéniablement du lot et son auteur arrive avec des mots à nous raconter des sentiments impalpables, qui nous prennent aux tripes. Une nouvelle qui promet des romans de grande qualité pour cette toute jeune écrivain.
Je remercie Partage Lecture et Kyklos Editions pour ce partenariat.
Avant de commencer ce partenariat, je remerci Partage Lecture et Kyklos pour cette lecture.
Des nouvelles du Celsa est un recueil de nouvelles des étudiantes du Celsa. Le principe est simple, chaque année le Celsa organise un concours et récompense les trois meilleures nouvelles. Quelques années plus tard, ils ont sélectionné sept nouvelles et en partenariat avec Kyklos les ont édité.
Sept nouvelles, sept auteurs différents, ou plutôt différentes, sept écritures, sept histoires. Ces récits sont d'une très grande qualité. Vous serez transportés dans des endroits différents à chacune de ces histoires, et vous parcourerez une panoplie de sentiments.
Pelure d'oignon raconte les péripéties d'un clochard pour retrouver son lapin qu'il a adopté. Salaud de Deacon, pauvre Bridget place l'action à la réunion dans les yeux d'un saint. Espoir et spire raconte l'enfoncement d'une famille de paysan dans leur terre, l'amour qu'ils ont pour elle en vieillissant et l'envie de s'enfuir qu'ils avaient jeunes. Les silences de Minh se déroule à Paris aux côtés d'un réfugié asiatique. L'éclipse conte la détresse d'une veuve. Pomme de Discorde nous raconte la vie d'un forain qui traverse les ans avec un fardeau sur la conscience. Enfin, Démon du jeu se déroule dans une famille où la femme ne communique plus que par post-it avec ses enfants.
Ces nouvelles vous feront sourire, rigoler parfois, ou réfléchir. Certaines sont touchantes et d'autres comiques. Dans tous les cas, elles sont écrites avec une grande fluidité, de la passion et surtout sans prétention. Chacune, différente, vous comblera de plaisir. Bien qu'elles soient toutes très originale, je dois avouer que pour moi, une des nouvelles sort indéniablement du lot et son auteur arrive avec des mots à nous raconter des sentiments impalpables, qui nous prennent aux tripes. Une nouvelle qui promet des romans de grande qualité pour cette toute jeune écrivain.
Je remercie Partage Lecture et Kyklos Editions pour ce partenariat.
Invité- Invité
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Merci Thot et son équipe,
Merci aux éditions Kyklos
Des nouvelles du Celsa – Collectif
Elles sont excellentes !
Un concours lancé par le Celsa, plus d’une centaine de participants, sept lauréates et nous obtenons sept nouvelles dignes de ce nom.
Le Celsa peut être fière de ses élèves, les lauréates fières d’être publiées et nous lecteurs fiers et heureux d’avoir entre les mains ce recueil de nouvelles qui nous procure un bien fou.
Sept histoires ont donc pris vie, de façon différentes, à chacune son style et ses émotions.
Des histoires où les personnages sont bien en mal de communication. Les échanges sont font pourtant, à chacun sa manière.
Il y a des mots plein de douceur et de nostalgie. Certains prennent une telle dynamique que j’en suis arrivée au bout de l’histoire presque essoufflée. D’autres très percutants m’ont effrayée. Ces mots choisis donnent du relief à leurs personnages, donnent un rythme qui m’ont accroché à la lecture.
Ces talentueuses lauréates n’ont pas manquées d’imagination et il est à souhaiter qu’elles n’en restent pas là. Elles ont su atteindre la fantaisie et la rigueur qui leur était demandé.
Qui veut des nouvelles du Celsa ?
Le Celsa, Centre d’Etudes Littéraires et Scientifiques Appliquées de la Sorbonne organise depuis 2007 un concours d’écriture.
Merci aux éditions Kyklos
Des nouvelles du Celsa – Collectif
Elles sont excellentes !
Un concours lancé par le Celsa, plus d’une centaine de participants, sept lauréates et nous obtenons sept nouvelles dignes de ce nom.
Le Celsa peut être fière de ses élèves, les lauréates fières d’être publiées et nous lecteurs fiers et heureux d’avoir entre les mains ce recueil de nouvelles qui nous procure un bien fou.
Sept histoires ont donc pris vie, de façon différentes, à chacune son style et ses émotions.
Des histoires où les personnages sont bien en mal de communication. Les échanges sont font pourtant, à chacun sa manière.
Il y a des mots plein de douceur et de nostalgie. Certains prennent une telle dynamique que j’en suis arrivée au bout de l’histoire presque essoufflée. D’autres très percutants m’ont effrayée. Ces mots choisis donnent du relief à leurs personnages, donnent un rythme qui m’ont accroché à la lecture.
Ces talentueuses lauréates n’ont pas manquées d’imagination et il est à souhaiter qu’elles n’en restent pas là. Elles ont su atteindre la fantaisie et la rigueur qui leur était demandé.
Qui veut des nouvelles du Celsa ?
Le Celsa, Centre d’Etudes Littéraires et Scientifiques Appliquées de la Sorbonne organise depuis 2007 un concours d’écriture.
Invité- Invité
Des nouvelles pleines de talent
Des nouvelles pleines de talent
Le recueil d’histoires courtes sélectionné parmi les étudiants du Centre d’études Littéraires et Scientifiques Appliqués (CELSEA) tient ses promesses ! Cette grande école rattachée à la grande université Paris-Sorbonne, est spécialisée dans les sciences de l’information et de la communication. La directrice Véronique Richard a choisi les éditions Kyklos, éditeur indépendant, connu pour sa politique rigoureuse et éclectique. Sa voix dissonante nous offre toujours des œuvres originales poussant ses lecteurs à une réflexion poussée sur des sujets d’actualité ou sous traités par les médias.
Cette collaboration de talent et de rigueur ne pouvait nous offrir qu’un grand coup de cœur. Ces sept jeunes femmes ont su faire preuve d’humanité et de psychologie à travers leurs textes. En ouvrant la couverture sobre de ce livre, vous passerez d’une émotion à l’autre au côté des personnages hauts en couleurs. Compassion, tristesse, espoir… vous serez touché au plus profond de vous-même (j’avoue avoir versé ma petite larme) par leurs histoires. Les sujets traités sont criants d’actualité et une brillante analyse de notre société. La solitude des grandes villes, l’intégration des immigrés, les dangers des jeux vidéo, l’envie de sortir des sentiers battus y sont abordés avec sobriété. La façon de traité ces sujets sort des clichés pour nous proposer leurs visions modernes et pleine de fraicheur. Leurs écritures efficaces et fluides ne nous laissent par sur notre faim par ces courtes nouvelles. Tout y est dit, sans longueur et sans oubli.
Encore une fois, les éditions Kyklos ont réussi leur pari et nous ont offert un moment privilégié d’une lecture de haut niveau et sans censure. Vous pourrez rencontrer les auteurs lors du 9ème salon international des éditeurs indépendants qui ouvre ses portes du 18 au 20 novembre. Arrachez vous leurs dédicaces ! Nul doute qu’on retrouvera ces jeunes avec plaisir pour de prochaines œuvres.
Merci au forum partage lecture et à son équipe efficace pour cette belle découverte
Invité- Invité
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Skritt, ton premier billet est au top, j'ai vraiment adoré !!! tu mérites d'aller à Paris
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Superbe ensemble de critiques et avis, dur pour moi de passer après.. mais le challenge est tentant.
_________________
Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Je suis dans le même état d'esprit, dur, dur....LOUBHI 49 a écrit:Superbe ensemble de critiques et avis, dur pour moi de passer après.. mais le challenge est tentant.
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
zazy a écrit:Je suis dans le même état d'esprit, dur, dur....LOUBHI 49 a écrit:Superbe ensemble de critiques et avis, dur pour moi de passer après.. mais le challenge est tentant.
Je dirai même plus:
Dur, dur, dur...
Invité- Invité
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
zazy a écrit:Skritt, ton premier billet est au top, j'ai vraiment adoré !!! tu mérites d'aller à Paris
merci beaucoup
Invité- Invité
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
LIRENFETE : Numéro spécial de Novembre 2011
Un reportage de notre nouvelle recrue : Cassiopée
• * Kyklos, dont le siège social est à Paris, est une jeune maison d’éditions qui n’a pas, volontairement, créé de rubrique « collections » pour ne pas cataloguer les auteurs et éviter ainsi de leur coller une « étiquette », c'est une maison qui choisit ses titres minutieusement.
• ** Fabrice Berthet est le directeur éditorial des éditions Kyklos, Virignie Carbuccia en est l'éditrice (NDRL)
• *** Grande école rattachée à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV), le CELSA mène des recherches et dispense des formations professionnalisantes de haut niveau en journalisme, communication, marketing, publicité et ressources humaines.
Un reportage de notre nouvelle recrue : Cassiopée
« Kyklos * », ce nom ne vous dit rien ?
Et pourtant …. si vous avez les yeux sur cette rubrique c’est que vous lisez …. Alors, pour vos futures lectures, n’hésitez pas! Sortez des sentiers battus et retrouvez cette maison connue dans le monde de l’édition pour sa voix dissonante et son habitude de la prise de risque.
Auteurs méconnus, mal connus, peu connus, sujets qui dérangent, ou vus sous un autre angle, thèmes qui poussent le lecteur à la réflexion, à l’introspection, ne font pas peur à cette jeune entreprise qui fêtera ses trois ans en Janvier 2012.
Les responsables des éditions Kyklos vont à la recherche de textes porteurs d’un message, (quitte à faire traduire les écrits), pour donner la parole à ceux qui pourraient parfois être censurés ailleurs. Grâce à Fabrice Berthet ** et Virginie Carbuccia **, ils pourront s’exprimer et être écoutés, lus ….
La maison Kyklos choisit des sujets qui perdurent dans le temps, qui donnent aux lecteurs une représentation de la société qui ne leur est pas forcément familière, une approche et une vision différentes, qui transmettent des informations pour les obliger à réfléchir par eux-mêmes ou pour rebondir sur d’autres sujets et aller, de cette façon, plus loin qu’une lecture linéaire.
Les livres choisis sortent parfois en faible tirage et attendent le bouche à oreille pour être découverts mais ainsi, la fondatrice, le directeur éditorial et leur équipe se sentent libres dans leurs choix et proposent un catalogue divers, varié, éclectique, enrichissant, surprenant, « dissonant » …
Les couvertures, toutes identiques, sont là pour rappeler que seul le contenu est important (entretien du 29 Janvier 2011 entre Virginie Carbuccia et Dominique Bouchard) avec un logo qui montre que la lecture n’est pas figée, ni dans le temps, ni dans l’espace ….
Le contenu, la qualité, sont privilégiés sur l’apparence et la quantité. Les lecteurs le comprennent et les auteurs aussi.
Cette fois-ci, c’est à de jeunes étudiantes de l’école du CELSA*** (Centre d’Etudes Littéraires et Scientifiques et Appliquées), qui dépend de la Sorbonne, que la possibilité d’être publiées a été offerte.
Le CELSA, très connu au sein des grandes écoles, pour être le « top » en matière de communication, propose un concours de nouvelles chaque année (depuis 2007) à plus de cent vingt étudiants. Un jury composé d’auteurs, éditeurs, universitaires, journalistes, libraires récompensent annuellement les trois meilleurs textes.
C’est ainsi que sept jeunes filles ont eu le bonheur de voir leurs écrits édités et regroupés en un même livre sous le titre : « Des nouvelles du Celsa ».
Dans cet opus, sont rassemblées les sept nouvelles les plus marquantes écrites entre 2007 et 2011. Jean-Bernard Pouy, bien connu pour ses livres, a même "postfacé" le recueil.
Cinq des sept jeunes auteurs ont accepté de parler du projet (leurs interviews sont disponibles sur youtube, NDLR). Les questions étaient les mêmes : parler de la nouvelle en quelques mots, donner des indications sur la structure et l’écriture, préciser sa source d’inspiration et partager son ressenti en apprenant la publication sous forme de livre.
Ces jeunes filles s’expriment avec beaucoup d’humilité et les réponses sont variées.
Certaines ont été inspirées par une « tranche de vie» d’histoire personnelle (souvent rattachée au vécu familial) ou par un fait divers, d’autres ont laissé parler leur imaginaire à travers un lieu qui leur est cher. Elles expliquent que l’approche de la nouvelle a été parfois structurée, méthodique, (en trois parties, très « scolaires »), de façon plus originale « en cercles » ; appliquée, pensée, réfléchie ; avec une trame, des parties bien distinctes, ou composée « au fil de l’eau » ….
Mais toutes soulignent le bonheur d’avoir écrit d’abord pour soi, avant d’apprendre que leur « travail » allait être partagé, diffusé …. puis publié ….. et enfin mis entre les mains de lecteurs inconnus ….
Ces nouvelles, panachées dans leur contenu, leur écriture, leur approche de l’écrit, ont malgré tout un dénominateur commun : un élément extérieur va entraîner le(s) protagoniste(s) dans une direction à laquelle il(s) n’avai(en)t pas pensé. Etait-ce une consigne de départ pour le travail d’écriture de ces demoiselles ou les événements se sont-ils imposés d’eux-mêmes ?
Abordant des problèmes de société (solitude, influence des jeux vidéo, vie dans les grandes villes …) ces textes sont écrits avec finesse, doigté. Ces écrivains en herbe manient avec dextérité la langue française, le vocabulaire, la syntaxe et transmettent ainsi des émotions, toute une palette de sentiments et des scènes très visuelles qui viendront toucher le lecteur et l’obliger à se poser des questions … Leurs écrits ont la fraîcheur de la jeunesse et leur expression n’est pas « formatée » …. Elles ont une vingtaine d’années chacune et si elles restent fidèles à elles-mêmes, c’est avec grand plaisir que nous les relirons.
Souhaitons aux éditions Kyklos de rester, comme leur joli nom grec l’indique, dans la spirale de la réussite, en découvrant encore et encore des talents cachés pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs présents et à venir ….
Cassiopée
Lectrice régulière et journaliste occasionnelle
N.B. : Le lecteur pourra s’interroger sur le fait que seules des étudiantes ont été sélectionnées pour l’élaboration de cet ouvrage. Aussi la rédaction s’engage-t-elle à se renseigner sur ce fait auprès de l’éditeur et à transmettre la réponse dans un prochain reportage. Peut-être les hommes sont-ils moins nombreux à participer à ce concours ?
La rédaction de « Lirenfête » précise que sa journaliste, Cassiopée, remercie les différents partenaires ayant permis la lecture de cette œuvre.
Et pourtant …. si vous avez les yeux sur cette rubrique c’est que vous lisez …. Alors, pour vos futures lectures, n’hésitez pas! Sortez des sentiers battus et retrouvez cette maison connue dans le monde de l’édition pour sa voix dissonante et son habitude de la prise de risque.
Auteurs méconnus, mal connus, peu connus, sujets qui dérangent, ou vus sous un autre angle, thèmes qui poussent le lecteur à la réflexion, à l’introspection, ne font pas peur à cette jeune entreprise qui fêtera ses trois ans en Janvier 2012.
Les responsables des éditions Kyklos vont à la recherche de textes porteurs d’un message, (quitte à faire traduire les écrits), pour donner la parole à ceux qui pourraient parfois être censurés ailleurs. Grâce à Fabrice Berthet ** et Virginie Carbuccia **, ils pourront s’exprimer et être écoutés, lus ….
La maison Kyklos choisit des sujets qui perdurent dans le temps, qui donnent aux lecteurs une représentation de la société qui ne leur est pas forcément familière, une approche et une vision différentes, qui transmettent des informations pour les obliger à réfléchir par eux-mêmes ou pour rebondir sur d’autres sujets et aller, de cette façon, plus loin qu’une lecture linéaire.
Les livres choisis sortent parfois en faible tirage et attendent le bouche à oreille pour être découverts mais ainsi, la fondatrice, le directeur éditorial et leur équipe se sentent libres dans leurs choix et proposent un catalogue divers, varié, éclectique, enrichissant, surprenant, « dissonant » …
Les couvertures, toutes identiques, sont là pour rappeler que seul le contenu est important (entretien du 29 Janvier 2011 entre Virginie Carbuccia et Dominique Bouchard) avec un logo qui montre que la lecture n’est pas figée, ni dans le temps, ni dans l’espace ….
Le contenu, la qualité, sont privilégiés sur l’apparence et la quantité. Les lecteurs le comprennent et les auteurs aussi.
Cette fois-ci, c’est à de jeunes étudiantes de l’école du CELSA*** (Centre d’Etudes Littéraires et Scientifiques et Appliquées), qui dépend de la Sorbonne, que la possibilité d’être publiées a été offerte.
Le CELSA, très connu au sein des grandes écoles, pour être le « top » en matière de communication, propose un concours de nouvelles chaque année (depuis 2007) à plus de cent vingt étudiants. Un jury composé d’auteurs, éditeurs, universitaires, journalistes, libraires récompensent annuellement les trois meilleurs textes.
C’est ainsi que sept jeunes filles ont eu le bonheur de voir leurs écrits édités et regroupés en un même livre sous le titre : « Des nouvelles du Celsa ».
Dans cet opus, sont rassemblées les sept nouvelles les plus marquantes écrites entre 2007 et 2011. Jean-Bernard Pouy, bien connu pour ses livres, a même "postfacé" le recueil.
Cinq des sept jeunes auteurs ont accepté de parler du projet (leurs interviews sont disponibles sur youtube, NDLR). Les questions étaient les mêmes : parler de la nouvelle en quelques mots, donner des indications sur la structure et l’écriture, préciser sa source d’inspiration et partager son ressenti en apprenant la publication sous forme de livre.
Ces jeunes filles s’expriment avec beaucoup d’humilité et les réponses sont variées.
Certaines ont été inspirées par une « tranche de vie» d’histoire personnelle (souvent rattachée au vécu familial) ou par un fait divers, d’autres ont laissé parler leur imaginaire à travers un lieu qui leur est cher. Elles expliquent que l’approche de la nouvelle a été parfois structurée, méthodique, (en trois parties, très « scolaires »), de façon plus originale « en cercles » ; appliquée, pensée, réfléchie ; avec une trame, des parties bien distinctes, ou composée « au fil de l’eau » ….
Mais toutes soulignent le bonheur d’avoir écrit d’abord pour soi, avant d’apprendre que leur « travail » allait être partagé, diffusé …. puis publié ….. et enfin mis entre les mains de lecteurs inconnus ….
Ces nouvelles, panachées dans leur contenu, leur écriture, leur approche de l’écrit, ont malgré tout un dénominateur commun : un élément extérieur va entraîner le(s) protagoniste(s) dans une direction à laquelle il(s) n’avai(en)t pas pensé. Etait-ce une consigne de départ pour le travail d’écriture de ces demoiselles ou les événements se sont-ils imposés d’eux-mêmes ?
Abordant des problèmes de société (solitude, influence des jeux vidéo, vie dans les grandes villes …) ces textes sont écrits avec finesse, doigté. Ces écrivains en herbe manient avec dextérité la langue française, le vocabulaire, la syntaxe et transmettent ainsi des émotions, toute une palette de sentiments et des scènes très visuelles qui viendront toucher le lecteur et l’obliger à se poser des questions … Leurs écrits ont la fraîcheur de la jeunesse et leur expression n’est pas « formatée » …. Elles ont une vingtaine d’années chacune et si elles restent fidèles à elles-mêmes, c’est avec grand plaisir que nous les relirons.
Souhaitons aux éditions Kyklos de rester, comme leur joli nom grec l’indique, dans la spirale de la réussite, en découvrant encore et encore des talents cachés pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs présents et à venir ….
Cassiopée
Lectrice régulière et journaliste occasionnelle
N.B. : Le lecteur pourra s’interroger sur le fait que seules des étudiantes ont été sélectionnées pour l’élaboration de cet ouvrage. Aussi la rédaction s’engage-t-elle à se renseigner sur ce fait auprès de l’éditeur et à transmettre la réponse dans un prochain reportage. Peut-être les hommes sont-ils moins nombreux à participer à ce concours ?
La rédaction de « Lirenfête » précise que sa journaliste, Cassiopée, remercie les différents partenaires ayant permis la lecture de cette œuvre.
• * Kyklos, dont le siège social est à Paris, est une jeune maison d’éditions qui n’a pas, volontairement, créé de rubrique « collections » pour ne pas cataloguer les auteurs et éviter ainsi de leur coller une « étiquette », c'est une maison qui choisit ses titres minutieusement.
• ** Fabrice Berthet est le directeur éditorial des éditions Kyklos, Virignie Carbuccia en est l'éditrice (NDRL)
• *** Grande école rattachée à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV), le CELSA mène des recherches et dispense des formations professionnalisantes de haut niveau en journalisme, communication, marketing, publicité et ressources humaines.
Dernière édition par Cassiopée le Mer 16 Nov 2011 - 15:39, édité 1 fois (Raison : Correction d'une faute)
Cassiopée- Admin
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Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Cassiopée a écrit:LIRENFETE : Numéro spécial de Novembre 2011
Un reportage de notre nouvelle recrue : Cassiopée« Kyklos * », ce nom ne vous dit rien ?
Et pourtant …. si vous avez les yeux sur cette rubrique c’est que vous lisez …. Alors, pour vos futures lectures, n’hésitez pas! Sortez des sentiers battus et retrouvez cette maison connue dans le monde de l’édition pour sa voix dissonante et son habitude de la prise de risque.
Auteurs méconnus, mal connus, peu connus, sujets qui dérangent, ou vus sous un autre angle, thèmes qui poussent le lecteur à la réflexion, à l’introspection, ne font pas peur à cette jeune entreprise qui fêtera ses trois ans en Janvier 2012.
Les responsables des éditions Kyklos vont à la recherche de textes porteurs d’un message, (quitte à faire traduire les écrits), pour donner la parole à ceux qui pourraient parfois être censurés ailleurs. Grâce à Fabrice Berthet ** et Virginie Carbuccia **, ils pourront s’exprimer et être écoutés, lus ….
La maison Kyklos choisit des sujets qui perdurent dans le temps, qui donnent aux lecteurs une représentation de la société qui ne leur est pas forcément familière, une approche et une vision différentes, qui transmettent des informations pour les obliger à réfléchir par eux-mêmes ou pour rebondir sur d’autres sujets et aller, de cette façon, plus loin qu’une lecture linéaire.
Les livres choisis sortent parfois en faible tirage et attendent le bouche à oreille pour être découverts mais ainsi, la fondatrice, le directeur éditorial et leur équipe se sentent libres dans leurs choix et proposent un catalogue divers, varié, éclectique, enrichissant, surprenant, « dissonant » …
Les couvertures, toutes identiques, sont là pour rappeler que seul le contenu est important (entretien du 29 Janvier 2011 entre Virginie Carbuccia et Dominique Bouchard) avec un logo qui montre que la lecture n’est pas figée, ni dans le temps, ni dans l’espace ….
Le contenu, la qualité, sont privilégiés sur l’apparence et la quantité. Les lecteurs le comprennent et les auteurs aussi.
Cette fois-ci, c’est à de jeunes étudiantes de l’école du CELSA*** (Centre d’Etudes Littéraires et Scientifiques et Appliquées), qui dépend de la Sorbonne, que la possibilité d’être publiées a été offerte.
Le CELSA, très connu au sein des grandes écoles, pour être le « top » en matière de communication, propose un concours de nouvelles chaque année (depuis 2007) à plus de cent vingt étudiants. Un jury composé d’auteurs, éditeurs, universitaires, journalistes, libraires récompensent annuellement les trois meilleurs textes.
C’est ainsi que sept jeunes filles ont eu le bonheur de voir leurs écrits édités et regroupés en un même livre sous le titre : « Des nouvelles du Celsa ».
Dans cet opus, sont rassemblées les sept nouvelles les plus marquantes écrites entre 2007 et 2011. Jean-Bernard Pouy, bien connu pour ses livres, a même "postfacé" le recueil.
Cinq des sept jeunes auteurs ont accepté de parler du projet (leurs interviews sont disponibles sur youtube, NDLR). Les questions étaient les mêmes : parler de la nouvelle en quelques mots, donner des indications sur la structure et l’écriture, préciser sa source d’inspiration et partager son ressenti en apprenant la publication sous forme de livre.
Ces jeunes filles s’expriment avec beaucoup d’humilité et les réponses sont variées.
Certaines ont été inspirées par une « tranche de vie» d’histoire personnelle (souvent rattachée au vécu familial) ou par un fait divers, d’autres ont laissé parler leur imaginaire à travers un lieu qui leur est cher. Elles expliquent que l’approche de la nouvelle a été parfois structurée, méthodique, (en trois parties, très « scolaires »), de façon plus originale « en cercles » ; appliquée, pensée, réfléchie ; avec une trame, des parties bien distinctes, ou composée « au fil de l’eau » ….
Mais toutes soulignent le bonheur d’avoir écrit d’abord pour soi, avant d’apprendre que leur « travail » allait être partagé, diffusé …. puis publié ….. et enfin mis entre les mains de lecteurs inconnus ….
Ces nouvelles, panachées dans leur contenu, leur écriture, leur approche de l’écrit, ont malgré tout un dénominateur commun : un élément extérieur va entraîner le(s) protagoniste(s) dans une direction à laquelle il(s) n’avai(en)t pas pensé. Etait-ce une consigne de départ pour le travail d’écriture de ces demoiselles ou les événements se sont-ils imposés d’eux-mêmes ?
Abordant des problèmes de société (solitude, influence des jeux vidéo, vie dans les grandes villes …) ces textes sont écrits avec finesse, doigté. Ces écrivains en herbe manient avec dextérité la langue française, le vocabulaire, la syntaxe et transmettent ainsi des émotions, toute une palette de sentiments et des scènes très visuelles qui viendront toucher le lecteur et l’obliger à se poser des questions … Leurs écrits ont la fraîcheur de la jeunesse et leur expression n’est pas « formatée » …. Elles ont une vingtaine d’années chacune et si elles restent fidèles à elles-mêmes, c’est avec grand plaisir que nous les relirons.
Souhaitons aux éditions Kyklos de rester, comme leur joli nom grec l’indique, dans la spirale de la réussite, en découvrant encore et encore des talents cachés pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs présents et à venir ….
Cassiopée
Lectrice régulière et journaliste occasionnelle
N.B. : Le lecteur pourra s’interroger sur le fait que seules des étudiantes ont été sélectionnées pour l’élaboration de cet ouvrage. Aussi la rédaction s’engage-t-elle à se renseigner sur ce fait auprès de l’éditeur et à transmettre la réponse dans un prochain reportage. Peut-être les hommes sont-ils moins nombreux à participer à ce concours ?
La rédaction de « Lirenfête » précise que sa journaliste, Cassiopée, remercie les différents partenaires ayant permis la lecture de cette œuvre.
• * Kyklos, dont le siège social est à Paris, est une jeune maison d’éditions qui n’a pas, volontairement, créé de rubrique « collections » pour ne pas cataloguer les auteurs et éviter ainsi de leur coller une « étiquette », c'est une maison qui choisit ses titres minutieusement.
• ** Fabrice Berthet est le directeur éditorial des éditions Kyklos, Virignie Carbuccia en est la fondatrice (NDRL)
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excellent
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Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Super vos comptes-rendus!!!
chocolette- Grand sage du forum
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Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Superbes articles! Bravo!
Véronique M.- Grand sage du forum
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Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Bravo Cassiopée pour ce beau reportage, y a pas à dire tu es dans les plus forts......
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Je n'avais pas lu les avis avant d'écrire mon article pour pas me laisser influencer mais j'ai presque honte de poster ça derrière les merveilleux écrits qui me précédent
Merci aux Editions Kyklos et au forum PartageLecture pour ce partenariat original mais toujours plaisant
Des nouvelles du Celsa.
Ou comment des étudiants de la Sorbonne ont été publiés.
Il y a de là quelques semaines.
Dans une école prestigieuse, des étudiants se mêlent, fébriles en l’attente des résultats tant attendus. Le stress est palpable, les regards angoissés mais l’ambiance demeure joyeuse au milieu des petits fours et du champagne qui coule à flots. Les professeurs sont là, participant à cette soirée, un sourire un peu crispé aux lèvres ; ne tiennent-ils pas le plus mauvais rôle ?
Les résultats attendus ne sont pas ceux des partiels, étonnamment. Que se passe-t-il donc pour que plus d’une centaine d’étudiants se retrouvent anxieux au même endroit ?
Pour la quatrième année consécutive, le talent de ces jeunes étudiants est mis à l’épreuve dans un concours de nouvelles se déroulant dans la plus grande gaieté. Et pour la première fois, les Editions Kyklos se sont proposés pour publier les meilleurs textes. Le jeu en vaut la chandelle et tous se sont prêtés au jeu, faisant glisser leur plume au gré de leur imagination.
Bien évidemment, le plaisir d’écrire était présent avant même de savoir qu’ils allaient être récompensés et c’est pour de nombreuses autres raisons qu’ils ont ainsi noirci les pages. La publication est une surprise, un bonus mais chacun espère malgré tout qu’il a été choisi ; quelle meilleure récompense que de voir son travail ainsi dévoilé au grand jour, soumis aux yeux avides des lecteurs ?
Jean-Bernard Puy, écrivain, est là en cette occasion, ayant participé à la sélection des « meilleurs textes ». Sont-ils réellement meilleurs ?
Il n’empêche le concours demeure et le nom des lauréats est dévoilé : Sophie Dupin de Saint-Cyr, Laurence Gardella, Justine Richard, Sophie Peltier-Le Dinh, Marianne Barrett, Clara Melot, Noémie Fachan.
Félicitations à ces sept demoiselles !
Aujourd’hui.
Le recueil de nouvelles est sorti et de bonnes surprises se découvrent au fur et à mesure des pages qui se tournent. Les mots s’enchaînent, les pages se tournent et les décors changent au gré des péripéties que vivent différents « héros ».
De « Pelure d’oignon » au « Démon du jeu », des destins de vie se succèdent dans des univers différents qui reflètent tous une sorte de violence, parfois difficile à accepter par le lecteur. Violence de la guerre, de la rue, de la mort mais également du net. De « Salaud de Deacon, pauvre Bridget » à « La pomme de discorde », les lieux diffèrent, passant d’une île à une fête foraine, revenant à la ville de Paris avant de se perdre dans la vallée du Roundhwir. De « Espoir et Spire » à « L’éclipse » sans oublier « Le silence de Minh », des personnages attachants vont lutter dans un monde d’habitudes avant de plonger dans l’inconnu devant un élément déclenchant. De Lou perdue dans son cercle à Vincent derrière son stand de carabine, en passant par Sophie dans son bonheur quotidien, tous vont devoir relever des épreuves qu’ils n’étaient pas préparés à surmonter. Leur parcours se suit avidement, la lutte pour survivre se transmettant au fil des phrases qui défilent, impliquant celui qui les lit.
Les émotions sont là pour le lecteur qui passe de la révolte à la compassion, et qui ne peut, sûrement pas, retenir une larme menaçant de couler le long de sa joue.
La sobriété de la couverture contraste délicieusement avec un éventail de sentiments contenus dans ces nouvelles. Tous les éléments sont là pour en faire Le livre à lire en cette fin d’année.
Pour plus de plaisir, retrouvez les auteurs Des nouvelles du Celsa à Paris, le vendredi 18 novembre de 18h à 22h lors du 9e salon des éditeurs indépendants à l’espace des Blancs Manteaux, à Paris (4e arrondissement).
Elyuna R.
Merci aux Editions Kyklos et au forum PartageLecture pour ce partenariat original mais toujours plaisant
Des nouvelles du Celsa.
Ou comment des étudiants de la Sorbonne ont été publiés.
Il y a de là quelques semaines.
Dans une école prestigieuse, des étudiants se mêlent, fébriles en l’attente des résultats tant attendus. Le stress est palpable, les regards angoissés mais l’ambiance demeure joyeuse au milieu des petits fours et du champagne qui coule à flots. Les professeurs sont là, participant à cette soirée, un sourire un peu crispé aux lèvres ; ne tiennent-ils pas le plus mauvais rôle ?
Les résultats attendus ne sont pas ceux des partiels, étonnamment. Que se passe-t-il donc pour que plus d’une centaine d’étudiants se retrouvent anxieux au même endroit ?
Pour la quatrième année consécutive, le talent de ces jeunes étudiants est mis à l’épreuve dans un concours de nouvelles se déroulant dans la plus grande gaieté. Et pour la première fois, les Editions Kyklos se sont proposés pour publier les meilleurs textes. Le jeu en vaut la chandelle et tous se sont prêtés au jeu, faisant glisser leur plume au gré de leur imagination.
Bien évidemment, le plaisir d’écrire était présent avant même de savoir qu’ils allaient être récompensés et c’est pour de nombreuses autres raisons qu’ils ont ainsi noirci les pages. La publication est une surprise, un bonus mais chacun espère malgré tout qu’il a été choisi ; quelle meilleure récompense que de voir son travail ainsi dévoilé au grand jour, soumis aux yeux avides des lecteurs ?
Jean-Bernard Puy, écrivain, est là en cette occasion, ayant participé à la sélection des « meilleurs textes ». Sont-ils réellement meilleurs ?
Il n’empêche le concours demeure et le nom des lauréats est dévoilé : Sophie Dupin de Saint-Cyr, Laurence Gardella, Justine Richard, Sophie Peltier-Le Dinh, Marianne Barrett, Clara Melot, Noémie Fachan.
Félicitations à ces sept demoiselles !
Aujourd’hui.
Le recueil de nouvelles est sorti et de bonnes surprises se découvrent au fur et à mesure des pages qui se tournent. Les mots s’enchaînent, les pages se tournent et les décors changent au gré des péripéties que vivent différents « héros ».
De « Pelure d’oignon » au « Démon du jeu », des destins de vie se succèdent dans des univers différents qui reflètent tous une sorte de violence, parfois difficile à accepter par le lecteur. Violence de la guerre, de la rue, de la mort mais également du net. De « Salaud de Deacon, pauvre Bridget » à « La pomme de discorde », les lieux diffèrent, passant d’une île à une fête foraine, revenant à la ville de Paris avant de se perdre dans la vallée du Roundhwir. De « Espoir et Spire » à « L’éclipse » sans oublier « Le silence de Minh », des personnages attachants vont lutter dans un monde d’habitudes avant de plonger dans l’inconnu devant un élément déclenchant. De Lou perdue dans son cercle à Vincent derrière son stand de carabine, en passant par Sophie dans son bonheur quotidien, tous vont devoir relever des épreuves qu’ils n’étaient pas préparés à surmonter. Leur parcours se suit avidement, la lutte pour survivre se transmettant au fil des phrases qui défilent, impliquant celui qui les lit.
Les émotions sont là pour le lecteur qui passe de la révolte à la compassion, et qui ne peut, sûrement pas, retenir une larme menaçant de couler le long de sa joue.
La sobriété de la couverture contraste délicieusement avec un éventail de sentiments contenus dans ces nouvelles. Tous les éléments sont là pour en faire Le livre à lire en cette fin d’année.
Pour plus de plaisir, retrouvez les auteurs Des nouvelles du Celsa à Paris, le vendredi 18 novembre de 18h à 22h lors du 9e salon des éditeurs indépendants à l’espace des Blancs Manteaux, à Paris (4e arrondissement).
Elyuna R.
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Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Je me lance, et.... attention, sans filet, mais j'espère une baguette magique
Leur rêve le plus fou s’est réalisé…
Un petit lapin kidnappé, une gamine meurtrière, Saint Expedit qui sévit, un facteur troublant, des cercles, de la soupe aux choux, un exilé Vietnamien à Paris, mai 68, un accident mortel, le RER, une poupée aux cheveux bleus, une petite fille aveugle, un forain, des post-il, une adolescente en rupture et en souffrance, un jeu virtuel…. Mais, que signifie cet inventaire à la Prévert ???
C’est une jolie histoire, un conte merveilleux que je vais vous raconter. Plantons le décor :
Une maison d’édition : Les Editions KYKLOS http://www.kykloseditions.com/Accueil.html crée en 2009 par Virginie Carbuccia, Fabrice Berthet et Mathieu Hebras ont une politique éditoriale audacieuse. Virginie Carbuccia a donné sur le site Unwalkers http://www.unwalkers.com/kyklos-maison-deditions/ un interview où elle définit très bien « Kyklos ».
Une grande école française spécialisée dans le domaine de l'information et de la communication : le CELSA , http://www.celsa.fr/, propose chaque année, depuis 2007, à ces étudiants un concours de nouvelles, couronné par un Celsa d’or.
Ces 2 « marraines » se sont réunies et ont voulu rassembler dans un livre les 7 meilleures nouvelles. Après moult débats, ce qui fut dit, fut fait : « Des nouvelles du Celsa » est paru le 3 novembre dernier à la librairie PIPPA.
La vingtaine chacune, la tête bien faite, ces 7 « petites nouvelles » Sophie Dupin de Saint Cyr, Laurence Gardella, Justine Richard, Sophie Peltier-Le Dinh, Marianne Barrett, Clara Melot, Noémie Fachan ont vu leur rêve fou réalisé : être publié.
Leurs récits pleins de fougue ont pour marqueurs communs : la solitude et la difficulté de communiquer. C’est avec un vrai talent qu’elles nous prennent par la main et un réel plaisir que nous feuilletons et dévorons ce livre.
Je vais oser parodier notre Grand Ronsard : Mesdemoiselles, si m’en croyez, n’attendez à demain, écrivez dès aujourd’hui les mots de votre vie.
Si vous ne croyez pas à mon histoire, allez au salon des Editeurs Indépendants, vendredi 18 vers 18 heures….. Elles vous dédicaceront leur livre.
Cette jolie histoire vraie valait bien un article dans la rubrique : les fées divers à lire sur http://www.Toiledesfées.Reve
Juste une petite chose : Ce livre est en vente sur le site des Editions Kyklos
Un autre coup de baguette magique : Recommandez-le à toutes vos relations. Noël n'est pas loin, mon copain le Père Noël se fera un plaisir de le livrer....
Leur rêve le plus fou s’est réalisé…
Un petit lapin kidnappé, une gamine meurtrière, Saint Expedit qui sévit, un facteur troublant, des cercles, de la soupe aux choux, un exilé Vietnamien à Paris, mai 68, un accident mortel, le RER, une poupée aux cheveux bleus, une petite fille aveugle, un forain, des post-il, une adolescente en rupture et en souffrance, un jeu virtuel…. Mais, que signifie cet inventaire à la Prévert ???
C’est une jolie histoire, un conte merveilleux que je vais vous raconter. Plantons le décor :
Une maison d’édition : Les Editions KYKLOS http://www.kykloseditions.com/Accueil.html crée en 2009 par Virginie Carbuccia, Fabrice Berthet et Mathieu Hebras ont une politique éditoriale audacieuse. Virginie Carbuccia a donné sur le site Unwalkers http://www.unwalkers.com/kyklos-maison-deditions/ un interview où elle définit très bien « Kyklos ».
Une grande école française spécialisée dans le domaine de l'information et de la communication : le CELSA , http://www.celsa.fr/, propose chaque année, depuis 2007, à ces étudiants un concours de nouvelles, couronné par un Celsa d’or.
Ces 2 « marraines » se sont réunies et ont voulu rassembler dans un livre les 7 meilleures nouvelles. Après moult débats, ce qui fut dit, fut fait : « Des nouvelles du Celsa » est paru le 3 novembre dernier à la librairie PIPPA.
La vingtaine chacune, la tête bien faite, ces 7 « petites nouvelles » Sophie Dupin de Saint Cyr, Laurence Gardella, Justine Richard, Sophie Peltier-Le Dinh, Marianne Barrett, Clara Melot, Noémie Fachan ont vu leur rêve fou réalisé : être publié.
Leurs récits pleins de fougue ont pour marqueurs communs : la solitude et la difficulté de communiquer. C’est avec un vrai talent qu’elles nous prennent par la main et un réel plaisir que nous feuilletons et dévorons ce livre.
Je vais oser parodier notre Grand Ronsard : Mesdemoiselles, si m’en croyez, n’attendez à demain, écrivez dès aujourd’hui les mots de votre vie.
Si vous ne croyez pas à mon histoire, allez au salon des Editeurs Indépendants, vendredi 18 vers 18 heures….. Elles vous dédicaceront leur livre.
Zazy, Fée Minine
Cette jolie histoire vraie valait bien un article dans la rubrique : les fées divers à lire sur http://www.Toiledesfées.Reve
Juste une petite chose : Ce livre est en vente sur le site des Editions Kyklos
Un autre coup de baguette magique : Recommandez-le à toutes vos relations. Noël n'est pas loin, mon copain le Père Noël se fera un plaisir de le livrer....
Dernière édition par zazy le Jeu 17 Nov 2011 - 8:41, édité 2 fois (Raison : un pêtit oubli !!!)
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Maintenant que mon article est paru, Je voudrais remercier Partage-Lecture et les Editions Kykos qui m'ont fait un très grand plaisir en m'offrant ce délicieux bouquin.
Encore merci
Encore merci
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Super sympa vos chroniques journalistiques : c'est un plaisir de vous lire. Bravo à vous toutes
Invité- Invité
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Le CELSA, nouvelle unité dans le champ des nouvelles.
Recueil de 7 nouvelles par 7 jeunes talents ( tous féminins) : un voyage au travers 7 univers différents, grâce à 7 imaginations débordantes
Qui aurait pu relever le défi de publier de jeunes auteurs, connus ni d'Ève ni d'Adam ? Kyklos évidement. Cette Maison d'édition indépendante n'a pas peur de prendre des risques, et publie des histoires hors des sentiers battus, et parie finalement sur le talent. Et ça marche !!!
Les 7 heureuses éditées
Quel beau cadeau pour ces 7 jeunes femmes ! C' est un rêve probablement : se faire publier !!! Ces 7 Étudiantes du CELSA*, Grande école en journalisme, rattachée à la Sorbonne de Paris, ont été sélectionnées. Chaque année, depuis 2007, les candidats proposent leur création littéraire, et 3 sont sélectionnés. Dans ce recueil, on retrouve donc les histoires de 7 participantes.
7 histoires complètements différentes
La richesse de ce livre est de regrouper 7 histoires complètements différentes, mais qui sont toutes accessibles. Le style des participantes est, en effet, à la portée de chacun. Pas d’élitisme, comme je l’avais craint au début. Non, non., pas de cela ici.
Les auteures créent, chacune leur tour, un cadre particulier, et on s’imagine sans mal où se déroule leurs histoires.
Avec pelure d’Oignon de Sophie Dupin de Saint Cyr, vous vous retrouvez dans le Paris des sans-abris
Avec Salaud de Deacon, pauvre Bridget de Laurence Gardella vous êtes dans les îles ( à la Réunion, peut-être ?), dans la peau de Saint Expedit, saint que les femmes prient pour obtenir une faveur.
Avec Espoir et spire de Justine Richard, vous tournoyez comme dans « une cuvette », et vous suivez le cercle de la vie de la famille Brest.
Avec Le silence de Minh de Sophie Peltier Le Dinh, vous suivez cet homme arrivé à Paris avec rien, qui se construire sa vie.
Avec l’Eclipse de Marianne Barett, vous assistez au drame de perdre un être cher, et de se reconstruire.
Avec La pomme de la discorde de Clarat Melot vous vous retrouverez dans une fête foraine, à suivre une enfant muette, et un forain qui a un lourd passé.
Et enfin, avec Demon du jeu de Noémie Fachan, vous suivez une jeune ado, dont la mère n’assume pas du tout ses enfants, et qui mène à un bien un lourd Projet.
Voyage dépaysant garanti !!
Alors, êtes vous prêts à suivre les auteures, et à vous laisser entrainer dans leur univers romanesque ? Si oui, foncez acquérir ce recueil, car à coup sur, vous ne serez pas déçus. Prenez le pari de vous lancer sur les traces du lapin blanc, venez tournoyez avec la famille Brest, Souffrez avec Sophie ou Helga !!!!
Voyage dépaysant assuré, car en peu de pages, elles réussissent chacune à leur manière, à vous immerger là ou elles souhaitent vous emmener.
IP.
* Centre d Études Littéraires et Scientifiques Appliquées. (http://www.celsa.fr/ )
Pour en savoir plus : http://www.kykloseditions.com/des-nouvelles-du-celsa.html
Dernière édition par maily7 le Mer 23 Nov 2011 - 22:09, édité 1 fois
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Mon avis est publié ! et je dois dire que l'exercice n'a pas été facile !!!
Un grand merci aux éditions Kyklos, et à Partage Lecture, car ce livre vaut vraiment le détour !!!!
Maintenant, je vais aller lire les articles de mes camarades de forum
Un grand merci aux éditions Kyklos, et à Partage Lecture, car ce livre vaut vraiment le détour !!!!
Maintenant, je vais aller lire les articles de mes camarades de forum
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Tu peux dire tes camarades de peine, car certains ont placé la barre très haute !!!
Mais ce fut un exercice enrichissant. J'ai compris le stress de la page blanche. Imagine ce que ce dot être lorsqu'il s'agit d'un livre, j'en ai des frissons
Mais ce fut un exercice enrichissant. J'ai compris le stress de la page blanche. Imagine ce que ce dot être lorsqu'il s'agit d'un livre, j'en ai des frissons
Re: [Collectif] Des nouvelles du Celsa
Oui, tu as raison, camarades de peine
Et c est vrai que c est l un des avis les plus difficiles à écrire ( à cause de ce qu on nous demandait) mais ça doit être aussi l un des plus passionnant !!! Sortir de ce qu on a l habitude de faire est plus rigolo finalement
En tout cas, j ai bien aimé me prêter au jeu !!
Et c est vrai que c est l un des avis les plus difficiles à écrire ( à cause de ce qu on nous demandait) mais ça doit être aussi l un des plus passionnant !!! Sortir de ce qu on a l habitude de faire est plus rigolo finalement
En tout cas, j ai bien aimé me prêter au jeu !!
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