[Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
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[Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
Titre : Un dernier verre en Atlantide
Auteur : Jérôme Leroy
Editions : La Table Ronde
Nombre de pages : 125
Quatrième de couverture : il n’y en a pas
Date de parution : Février 2010
Genre : poésies
Mon avis :
D’abord quelques mots sur l’auteur : c’est un écrivain français né en 1964. Il a été professeur de français avant de se consacrer à la littérature : romans, nouvelles, poèmes. Son thème de prédilection est le monde futur qui se détruit à cause de la société de consommation mal gérée.
Un livre de poésies ne s’ouvre pas, pour moi, comme un roman. Un roman, je lis la fin, le début, je « butine » pour avoir la trame et après je lis tranquille.
Un recueil de poèmes entraîne une approche différente.
D’abord, le feuilleter pour le plaisir des yeux, regarder comment se présentent les textes (longs, courts, longueur des phrases, allure générale…)
Ensuite, jeter un œil par ci, par là, aux titres et voir si l’un d’eux accroche (c’est la que celui intitulé « Anaphore » m’a attirée… (La phrase « je veux écrire » suivie de quelques compléments et répétée à l’envi …Pour finir sur: Je. Veux. Ecrire.)
Après, lire quatre ou cinq poèmes qui se « détachent »…
Enfin, lire le recueil et laisser les mots, les émotions « monter en nous ».
Pour que la poésie soit « poésie », il faut qu’elle me «parle au cœur », que je me sente émue, concernée, voire bouleversée…
Les poèmes de Jérôme Leroy sont parfois des textes, il leur a donné la forme de poème en allant à la ligne pour chaque phrase et en ne mettant pas de ponctuation. Cela donne du rythme mais pas vraiment « un rythme poétique » (pas de pieds, pas de rimes…).
Certains poèmes tiennent quatre lignes, d’autres plusieurs pages….
Il y a d’autres poèmes, plus construits de façon « habituelle » avec des phrases courtes, rythmées et peu de verbes, cela ressemble plus à la poésie « classique »
Dans cet opuscule, beaucoup de poèmes font référence à l’Atlantide et indirectement à ce qui a été, pourrait encore être si… Parfois, les mots sont pessimistes, vibrants de révolte contenue ou non, cherchant à choquer…Des références à un passé dont on peut se demander s’il est autobiographique ou non (par exemple une rencontre avec Catherine Spaak en 63, alors qu’il est né en 1964, donc impossible…), un passé avec des excès (alcool….), des rencontres, des passions …Passé qui conditionne le présent ? Le futur ?
Maintenant, il faut conclure…Ai-je aimé ou pas ce que j’ai lu ?
Les éléments de réponse sont les suivants : ai-je envie de relire certains poèmes ? OUI
Ces textes m’ont'ils parlé au cœur ? OUI
Ai-je le souhait de découvrir d’autres titres de cet auteur ? OUI
Globalement, mon impression est bonne, je suis très heureuse d’avoir pu découvrir Jérôme Leroy qui, par certains aspects de son écriture, ressemble à Verlaine, le torturé, écartelé entre ses envies profondes et ce que lui dicte « la bonne conduite ».
La poésie n’est pas un exercice facile, on écrit pour soi mais aussi pour être lu…
PS : Je rappelle que l’Atlantide est peut être une île qui aurait été engloutie dans la Pré Antiquité et que Platon aurait mentionnée dans ses écrits… mais personne ne sait vraiment s’il s’agit d’un mythe ou d’une réalité… Certains pensent que c’est une allégorie écrite par Platon pour donner une leçon de civisme et de bonne conduite à ses concitoyens…
Jérôme Leroy a-t’il choisi d’y boire un dernier verre parce qu’il pense que « tout fout le camp » ?
PS2: Merci à Thot pour le partenariat et merci aux éditions de La Table Ronde pour cette belle découverte.
Auteur : Jérôme Leroy
Editions : La Table Ronde
Nombre de pages : 125
Quatrième de couverture : il n’y en a pas
Date de parution : Février 2010
Genre : poésies
Mon avis :
D’abord quelques mots sur l’auteur : c’est un écrivain français né en 1964. Il a été professeur de français avant de se consacrer à la littérature : romans, nouvelles, poèmes. Son thème de prédilection est le monde futur qui se détruit à cause de la société de consommation mal gérée.
Un livre de poésies ne s’ouvre pas, pour moi, comme un roman. Un roman, je lis la fin, le début, je « butine » pour avoir la trame et après je lis tranquille.
Un recueil de poèmes entraîne une approche différente.
D’abord, le feuilleter pour le plaisir des yeux, regarder comment se présentent les textes (longs, courts, longueur des phrases, allure générale…)
Ensuite, jeter un œil par ci, par là, aux titres et voir si l’un d’eux accroche (c’est la que celui intitulé « Anaphore » m’a attirée… (La phrase « je veux écrire » suivie de quelques compléments et répétée à l’envi …Pour finir sur: Je. Veux. Ecrire.)
Après, lire quatre ou cinq poèmes qui se « détachent »…
Enfin, lire le recueil et laisser les mots, les émotions « monter en nous ».
Pour que la poésie soit « poésie », il faut qu’elle me «parle au cœur », que je me sente émue, concernée, voire bouleversée…
Les poèmes de Jérôme Leroy sont parfois des textes, il leur a donné la forme de poème en allant à la ligne pour chaque phrase et en ne mettant pas de ponctuation. Cela donne du rythme mais pas vraiment « un rythme poétique » (pas de pieds, pas de rimes…).
Certains poèmes tiennent quatre lignes, d’autres plusieurs pages….
Il y a d’autres poèmes, plus construits de façon « habituelle » avec des phrases courtes, rythmées et peu de verbes, cela ressemble plus à la poésie « classique »
Dans cet opuscule, beaucoup de poèmes font référence à l’Atlantide et indirectement à ce qui a été, pourrait encore être si… Parfois, les mots sont pessimistes, vibrants de révolte contenue ou non, cherchant à choquer…Des références à un passé dont on peut se demander s’il est autobiographique ou non (par exemple une rencontre avec Catherine Spaak en 63, alors qu’il est né en 1964, donc impossible…), un passé avec des excès (alcool….), des rencontres, des passions …Passé qui conditionne le présent ? Le futur ?
Maintenant, il faut conclure…Ai-je aimé ou pas ce que j’ai lu ?
Les éléments de réponse sont les suivants : ai-je envie de relire certains poèmes ? OUI
Ces textes m’ont'ils parlé au cœur ? OUI
Ai-je le souhait de découvrir d’autres titres de cet auteur ? OUI
Globalement, mon impression est bonne, je suis très heureuse d’avoir pu découvrir Jérôme Leroy qui, par certains aspects de son écriture, ressemble à Verlaine, le torturé, écartelé entre ses envies profondes et ce que lui dicte « la bonne conduite ».
La poésie n’est pas un exercice facile, on écrit pour soi mais aussi pour être lu…
PS : Je rappelle que l’Atlantide est peut être une île qui aurait été engloutie dans la Pré Antiquité et que Platon aurait mentionnée dans ses écrits… mais personne ne sait vraiment s’il s’agit d’un mythe ou d’une réalité… Certains pensent que c’est une allégorie écrite par Platon pour donner une leçon de civisme et de bonne conduite à ses concitoyens…
Jérôme Leroy a-t’il choisi d’y boire un dernier verre parce qu’il pense que « tout fout le camp » ?
PS2: Merci à Thot pour le partenariat et merci aux éditions de La Table Ronde pour cette belle découverte.
Cassiopée- Admin
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
Mon avis
J'ai toujours aimé la poésie. Je trouve cela très beau, cela fait fait appel à nos sentiments les plus profonds, évoque en nous des sensations diverses, mais le plus souvent émouvantes. L'imagination est à son paroxysme. Le style d'écriture nous fait éprouver cela. On réfléchit différemment et les poèmes sont beaux, ils paraitraient même "simples".
Jérôme Leroy l'écrit d'ailleurs si justement dans l'un de ses poèmes, « Caresser » : « Rien n'est moins naturel ou spontané qu'un poème »
Ce recueil de poèmes m'a plu. Pourquoi? J'ai aimé globalement tous les poèmes mais surtout « Anaphore », « Camille, la Normandie et le Temps », « Du mardi et des morts ». L'auteur nous livre ses pensées sans faux-semblants.
Si je devais dire quel a été mon poème préféré, je dirais sans hésiter « Anaphore ». Ce qu'il écrit est tellement -et malheureusement- vrai.
Si un poème ne nous fait pas ressentir des émotions, il n'est pas réussi. Ce n'est pas le cas concernant Jérôme Leroy. Certains de ses poèmes sont empreints d'une certaine délicatesse. On sent, on devine cela. D'autres sont plus directs, on sent de la colère.
Ce livre m'a également donné envie de lire d'autres écrits de Jérôme Leroy.
Et merci aux Editions La Table Ronde et à Partage Lecture de m'avoir permis de découvrir cet auteur!
J'ai toujours aimé la poésie. Je trouve cela très beau, cela fait fait appel à nos sentiments les plus profonds, évoque en nous des sensations diverses, mais le plus souvent émouvantes. L'imagination est à son paroxysme. Le style d'écriture nous fait éprouver cela. On réfléchit différemment et les poèmes sont beaux, ils paraitraient même "simples".
Jérôme Leroy l'écrit d'ailleurs si justement dans l'un de ses poèmes, « Caresser » : « Rien n'est moins naturel ou spontané qu'un poème »
Ce recueil de poèmes m'a plu. Pourquoi? J'ai aimé globalement tous les poèmes mais surtout « Anaphore », « Camille, la Normandie et le Temps », « Du mardi et des morts ». L'auteur nous livre ses pensées sans faux-semblants.
Si je devais dire quel a été mon poème préféré, je dirais sans hésiter « Anaphore ». Ce qu'il écrit est tellement -et malheureusement- vrai.
Si un poème ne nous fait pas ressentir des émotions, il n'est pas réussi. Ce n'est pas le cas concernant Jérôme Leroy. Certains de ses poèmes sont empreints d'une certaine délicatesse. On sent, on devine cela. D'autres sont plus directs, on sent de la colère.
Ce livre m'a également donné envie de lire d'autres écrits de Jérôme Leroy.
Et merci aux Editions La Table Ronde et à Partage Lecture de m'avoir permis de découvrir cet auteur!
Invité- Invité
Re: [Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
La dernière fois que j'ai lu un poème c'était à l'âge de 12 ans, à l'école, et il était de Jacques Prévert. J'ai toujours aimé cela et cela continuera avec ce magnifique livre que j'ai dévoré lentement mais sûrement.
On y retrouve tous les sentiments qu'un poème doit nous procurer à travers notre imagination, notre perception de la vie, de l'homme et du temps qui passe. Voici les poèmes qui m'ont vraiment plu :
"Marie en théorie", poème très court, joliment écrit et terriblement parlant dans mon cas.
"Un chapelet pour Amy", ce poème moderne faisant référence à la chanteuse Amy Winehouse (comme dans le poème Bruxelles et d'autres) est magnifiquement bien écrit et drôle sur fond de religion.
A relever également, l'auteur se lâche dans "Avenue au soleil". Un message court, percutant, un choix efficace de mots "crus" mais terriblement expressifs où la vulgarité des mots s'efface par le talent de rédaction de Jérôme.
Un poème qui m'a touché est "Effet" : doux, court, touchant et d'une certaine manière réaliste.
Enfin, mon coup de cœur dans le livre est pour "Camille, la Normandie et le Temps". Un poème emprunt de beauté, de vrai, le style et l'émotion du poème "traditionnel", tout y est pour moi dans celui-ci !
Merci aux éditions de LA TABLE RONDE et à Partage Lecture pour ce moment d'évasion.
Ma note : 17/20
On y retrouve tous les sentiments qu'un poème doit nous procurer à travers notre imagination, notre perception de la vie, de l'homme et du temps qui passe. Voici les poèmes qui m'ont vraiment plu :
"Marie en théorie", poème très court, joliment écrit et terriblement parlant dans mon cas.
"Un chapelet pour Amy", ce poème moderne faisant référence à la chanteuse Amy Winehouse (comme dans le poème Bruxelles et d'autres) est magnifiquement bien écrit et drôle sur fond de religion.
A relever également, l'auteur se lâche dans "Avenue au soleil". Un message court, percutant, un choix efficace de mots "crus" mais terriblement expressifs où la vulgarité des mots s'efface par le talent de rédaction de Jérôme.
Un poème qui m'a touché est "Effet" : doux, court, touchant et d'une certaine manière réaliste.
Enfin, mon coup de cœur dans le livre est pour "Camille, la Normandie et le Temps". Un poème emprunt de beauté, de vrai, le style et l'émotion du poème "traditionnel", tout y est pour moi dans celui-ci !
Merci aux éditions de LA TABLE RONDE et à Partage Lecture pour ce moment d'évasion.
Ma note : 17/20
Invité- Invité
Re: [Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
Mon avis :
"Un dernier verre en atlantide"; En voyant ce titre je fus tout de suite intéressé par ce recueil de poésie. Au sein de l'œuvre, on constate prestement que l'Atlantide n'est pas ici celle dont Platon fait écho dans ses discours mais bel et bien la métaphore de l'idéologie communiste. Exprimer la force rouge au sein de vers se succédant était un défi de taille; autant dire qu'à mes yeux l'auteur a échoué dans ce denier.
Amoureux de la poésie classique passez votre chemin. Dans cette œuvre la rime se meurt, la rythmique est morte, l'émotion est enterrée. Le seul poème ayant retenu mon attention, sans pour autant être bouleversant, est l'éponyme de l'œuvre.
En lisant "un dernier verre en Atlantide" j'eus l'impression que l'auteur avait oublié qu'il écrivait de la poésie, pour ne se consacrer qu'à transmettre le message du communisme. Certains poèmes semblent être des définitions tirées telles quelles du dictionnaire tandis que d'autres paraissent avoir été créées pour choquer, pour briser les tabous mais d'une façon telle que plus aucun message ni émotion n'est délivré.
Bref un recueil que j'ai eu beaucoup de mal à finir, auquel je n'ai trouvé que très peu de forme et un fond qui se borne à disserter sur le communisme.
Ma note est peut-être sévère mais c'est ainsi que j'ai ressenti la lecture de cette œuvre : 4/20
Merci à Thot
Merci aux modérateurs
Merci aux éditions de LA TABLE RONDE
Pour m'avoir permis cette lecture.
"Un dernier verre en atlantide"; En voyant ce titre je fus tout de suite intéressé par ce recueil de poésie. Au sein de l'œuvre, on constate prestement que l'Atlantide n'est pas ici celle dont Platon fait écho dans ses discours mais bel et bien la métaphore de l'idéologie communiste. Exprimer la force rouge au sein de vers se succédant était un défi de taille; autant dire qu'à mes yeux l'auteur a échoué dans ce denier.
Amoureux de la poésie classique passez votre chemin. Dans cette œuvre la rime se meurt, la rythmique est morte, l'émotion est enterrée. Le seul poème ayant retenu mon attention, sans pour autant être bouleversant, est l'éponyme de l'œuvre.
En lisant "un dernier verre en Atlantide" j'eus l'impression que l'auteur avait oublié qu'il écrivait de la poésie, pour ne se consacrer qu'à transmettre le message du communisme. Certains poèmes semblent être des définitions tirées telles quelles du dictionnaire tandis que d'autres paraissent avoir été créées pour choquer, pour briser les tabous mais d'une façon telle que plus aucun message ni émotion n'est délivré.
Bref un recueil que j'ai eu beaucoup de mal à finir, auquel je n'ai trouvé que très peu de forme et un fond qui se borne à disserter sur le communisme.
Ma note est peut-être sévère mais c'est ainsi que j'ai ressenti la lecture de cette œuvre : 4/20
Merci à Thot
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Lorenzo- Membre assidu
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Re: [Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
Lorenzo a écrit:
Bref un recueil que j'ai eu beaucoup de mal à finir, auquel je n'ai trouvé que très peu de forme et un fond qui se borne à disserter sur le communisme.
.
Tu n'as ressenti aucune émotion à la lecture de ce recueil?
Invité- Invité
Re: [Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
Lorenzo a écrit:Mon avis :
"Un dernier verre en atlantide"; En voyant ce titre je fus tout de suite intéressé par ce recueil de poésie. Au sein de l'œuvre, on constate prestement que l'Atlantide n'est pas ici celle dont Platon fait écho dans ses discours mais bel et bien la métaphore de l'idéologie communiste. Exprimer la force rouge au sein de vers se succédant était un défi de taille; autant dire qu'à mes yeux l'auteur a échoué dans ce denier.
Amoureux de la poésie classique passez votre chemin. Dans cette œuvre la rime se meurt, la rythmique est morte, l'émotion est enterrée. Le seul poème ayant retenu mon attention, sans pour autant être bouleversant, est l'éponyme de l'œuvre.
En lisant "un dernier verre en Atlantide" j'eus l'impression que l'auteur avait oublié qu'il écrivait de la poésie, pour ne se consacrer qu'à transmettre le message du communisme. Certains poèmes semblent être des définitions tirées telles quelles du dictionnaire tandis que d'autres paraissent avoir été créées pour choquer, pour briser les tabous mais d'une façon telle que plus aucun message ni émotion n'est délivré.
Bref un recueil que j'ai eu beaucoup de mal à finir, auquel je n'ai trouvé que très peu de forme et un fond qui se borne à disserter sur le communisme.
Ma note est peut-être sévère mais c'est ainsi que j'ai ressenti la lecture de cette œuvre : 4/20
Merci à Thot
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Pour m'avoir permis cette lecture.
Oula 4 sur 20 c'est trés sévère mais respectable !! Quels sont les auteurs de poèsies que tu préfères ? Quels sont les poèmes qui t'ont marqué ?
Invité- Invité
Re: [Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
Bonjour
J'ai relu quelques uns des poèmes avant d'écrire ce message...Chacun son ressenti et loin de moi, l'idée de contester les émotions de chacun...mais... je ne vois pas, à travers ce que je lis "l'idéologie communiste". Que Jérôme Leroy exprime une révolte, un certain côté anarchiste, parfois avec des mots crus, pour choquer, je suis d'accord mais de là à penser qu'il a écrit pour "faire de la politique", cela m'interroge...Lorenzo, si tu veux bien m'éclairer....
J'ai relu quelques uns des poèmes avant d'écrire ce message...Chacun son ressenti et loin de moi, l'idée de contester les émotions de chacun...mais... je ne vois pas, à travers ce que je lis "l'idéologie communiste". Que Jérôme Leroy exprime une révolte, un certain côté anarchiste, parfois avec des mots crus, pour choquer, je suis d'accord mais de là à penser qu'il a écrit pour "faire de la politique", cela m'interroge...Lorenzo, si tu veux bien m'éclairer....
Cassiopée- Admin
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Re: [Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
Bonsoir,
Ayant reçu Un dernier verre en Atlantide avec un peu de retard, je vous donne donc mon avis avec un peu de retard .
Pour commencer, le titre avait captivé mon attention, c'est pourquoi j'ai décidé de participer à ce partenariat. D'ailleurs je remercie Partage Lecture et Les Editions de La Table Ronde au passage.
Sitôt reçu, j'ai feuilleté ce recueil en gros et je suis tombée par hasard sur le poème intitulé "Un chapelet pour Amy". Ce poème très cru m'a beaucoup fait sourire et m'a tout de suite donné envie de me plonger plus profondément dans les écrits de Leroy pour tenter de déchiffrer le message qu'il souhaite nous faire passer.
N'étant pas une fervente lectrice de poésie et n'ayant lu que certains "classiques" de ce genre littéraire, la première chose qui m'a frappée est le fait qu'il n'y ait pas de rimes.
Cela ne m'a pas du tout dérangée, au contraire, j'ai trouvé les poèmes bien moins artificiels que lorsque nous lisons un sonnet régulier par exemple. Le style d'écriture est simple, moderne et relativement plaisant à la lecture.
Concernant le contenu, j'ai aussi beaucoup apprécié. On y voit beaucoup de révolte, de passion et parfois de la tristesse. Tout ceci forme un tout qui m'a personnellement beaucoup touchée. Comme l'a souligné Cassiopée, l'impression que "tout fout le camp" est omniprésente dans ce recueil et nous pouvons y voir une critique de la société contemporaine faite par Leroy.
*En ce qui concerne l'éventuelle métaphore de l'idéologie communiste présente tout au long du roman, je ne l'ai pas remarquée. D'ailleurs, je veux bien moi aussi que Lorenzo nous donne quelques détails sur le sujet.
Pour terminer, je dirais que certes ; je n'ai sans doute pas tout compris des messages que souhaite nous faire passer l'auteur ou alors pas assez approfondi certains poèmes, mais j'ai tout de même passé un très bon moment en découvrant ce recueil. Il n'est d'ailleurs pas exclu que je m'y replonge prochainement pour y découvrir davantage.
Ayant reçu Un dernier verre en Atlantide avec un peu de retard, je vous donne donc mon avis avec un peu de retard .
Pour commencer, le titre avait captivé mon attention, c'est pourquoi j'ai décidé de participer à ce partenariat. D'ailleurs je remercie Partage Lecture et Les Editions de La Table Ronde au passage.
Sitôt reçu, j'ai feuilleté ce recueil en gros et je suis tombée par hasard sur le poème intitulé "Un chapelet pour Amy". Ce poème très cru m'a beaucoup fait sourire et m'a tout de suite donné envie de me plonger plus profondément dans les écrits de Leroy pour tenter de déchiffrer le message qu'il souhaite nous faire passer.
N'étant pas une fervente lectrice de poésie et n'ayant lu que certains "classiques" de ce genre littéraire, la première chose qui m'a frappée est le fait qu'il n'y ait pas de rimes.
Cela ne m'a pas du tout dérangée, au contraire, j'ai trouvé les poèmes bien moins artificiels que lorsque nous lisons un sonnet régulier par exemple. Le style d'écriture est simple, moderne et relativement plaisant à la lecture.
Concernant le contenu, j'ai aussi beaucoup apprécié. On y voit beaucoup de révolte, de passion et parfois de la tristesse. Tout ceci forme un tout qui m'a personnellement beaucoup touchée. Comme l'a souligné Cassiopée, l'impression que "tout fout le camp" est omniprésente dans ce recueil et nous pouvons y voir une critique de la société contemporaine faite par Leroy.
*En ce qui concerne l'éventuelle métaphore de l'idéologie communiste présente tout au long du roman, je ne l'ai pas remarquée. D'ailleurs, je veux bien moi aussi que Lorenzo nous donne quelques détails sur le sujet.
Pour terminer, je dirais que certes ; je n'ai sans doute pas tout compris des messages que souhaite nous faire passer l'auteur ou alors pas assez approfondi certains poèmes, mais j'ai tout de même passé un très bon moment en découvrant ce recueil. Il n'est d'ailleurs pas exclu que je m'y replonge prochainement pour y découvrir davantage.
Invité- Invité
Re: [Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
Merci Fahn de ta critique, je me retrouve dans ce que tu écris.
Je rajouterai simplement, pour faire écho à ton dernier paragraphe, que je pense qu'en poésie, il n'y a pas toujours à saisir des messages. Je crois que les poèmes sont là pour qu'on se laisse emporter par les mots, les émotions...parfois sans comprendre pourquoi telle ou telle phrase résonne en nous....
C'est ce qui fait le charme de ce type d'écrits...
Les premiers mots qui m'ont fait aimer la poésie sont ceux de Paul Eluard "la terre est bleue comme une orange". J'avais neuf ans et je détestais déjà ceux qui me disaient "ça ne veut rien dire"...
Je suis vraiment heureuse que Thot laisse de la place à la poésie dans les partenariats et je l'en remercie.
Je rajouterai simplement, pour faire écho à ton dernier paragraphe, que je pense qu'en poésie, il n'y a pas toujours à saisir des messages. Je crois que les poèmes sont là pour qu'on se laisse emporter par les mots, les émotions...parfois sans comprendre pourquoi telle ou telle phrase résonne en nous....
C'est ce qui fait le charme de ce type d'écrits...
Les premiers mots qui m'ont fait aimer la poésie sont ceux de Paul Eluard "la terre est bleue comme une orange". J'avais neuf ans et je détestais déjà ceux qui me disaient "ça ne veut rien dire"...
Je suis vraiment heureuse que Thot laisse de la place à la poésie dans les partenariats et je l'en remercie.
Cassiopée- Admin
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Re: [Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
Bonsoir
Desolé de cette réponse tardive à vos questions, réponse qui d'ailleurs va s'avérer incomplète.
Je vais répondre à vos questions dans l'ordre :
Ronnie, non je n'ai vraiment ressentis aucune émotion à la lecture de ce receuil. Les mots ne chantaient pas, je n'ai jamais saisi le rythme des divers poêmes et j'ai trouvé que le fond se bornait trop souvent au même sujet. Cela n'est que mon avis. Les goûts sont propres à chacun.
Jonathan, je suis plutôt classique dans mes goûts sur la poésie. Mon auteur préféré est Louis Aragon suivit de près par Paul Eluard dont le poême liberté est certainement mon poême préféré. J'ai également un petit faible pour les poêmes de Prevert que je trouve assez chantant et que j'eu beaucoup de plaisir à apprendre et à étudier. Dans un autre genre de poésie j'adore Brel. Voilà tu sais tout.
Cassiopée et Fahn je n'ai malheureusement pas le receuil avec moi actuellement. C'est pourquoi je vais attendre ce week-end (j'essayerais de ne pas oublier ^^) pour vous répondre en m'appuyant sur quelques citations du receuil pour illustrer mes propos si l'on m l'autorise.
Voilà tout. Toutes mes excuses d'avoir soulevé une polémique
Desolé de cette réponse tardive à vos questions, réponse qui d'ailleurs va s'avérer incomplète.
Je vais répondre à vos questions dans l'ordre :
Ronnie, non je n'ai vraiment ressentis aucune émotion à la lecture de ce receuil. Les mots ne chantaient pas, je n'ai jamais saisi le rythme des divers poêmes et j'ai trouvé que le fond se bornait trop souvent au même sujet. Cela n'est que mon avis. Les goûts sont propres à chacun.
Jonathan, je suis plutôt classique dans mes goûts sur la poésie. Mon auteur préféré est Louis Aragon suivit de près par Paul Eluard dont le poême liberté est certainement mon poême préféré. J'ai également un petit faible pour les poêmes de Prevert que je trouve assez chantant et que j'eu beaucoup de plaisir à apprendre et à étudier. Dans un autre genre de poésie j'adore Brel. Voilà tu sais tout.
Cassiopée et Fahn je n'ai malheureusement pas le receuil avec moi actuellement. C'est pourquoi je vais attendre ce week-end (j'essayerais de ne pas oublier ^^) pour vous répondre en m'appuyant sur quelques citations du receuil pour illustrer mes propos si l'on m l'autorise.
Voilà tout. Toutes mes excuses d'avoir soulevé une polémique
Lorenzo- Membre assidu
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Re: [Leroy, Jérôme] Un dernier verre en Atlantide
Bonsoir Lorenzo
Ce n'est pas une polémique mais un échange constructif. Merci de ta réponse. Je suis ravie de connaître tes poètes préférés qui sont aussi les miens. En ce qui concerne Brel, je trouve très beau "je vous souhaite des rêves". Je comprends ce que tu as voulu dire et je pense que si je n'avais pas le vécu que j'ai maintenant par rapport à la poésie, j'aurais pu réagir comme toi. J'ai découvert d'autres styles, d'autres formes...Et je me suis laissée "apprivoiser" par d'autres genres où les mots m'habitaient différemment. Mais il a fallu du temps...
Ce n'est pas une polémique mais un échange constructif. Merci de ta réponse. Je suis ravie de connaître tes poètes préférés qui sont aussi les miens. En ce qui concerne Brel, je trouve très beau "je vous souhaite des rêves". Je comprends ce que tu as voulu dire et je pense que si je n'avais pas le vécu que j'ai maintenant par rapport à la poésie, j'aurais pu réagir comme toi. J'ai découvert d'autres styles, d'autres formes...Et je me suis laissée "apprivoiser" par d'autres genres où les mots m'habitaient différemment. Mais il a fallu du temps...
Cassiopée- Admin
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