[Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
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rien ne s'oppose à la nuit
[Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Rien ne s'oppose à la nuit
Roman
436 pages édité chez JC Lattès en août 2011
Résumé
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »
Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
Mon ressenti
WaouOU….. c’est un livre qui me parle beaucoup, qui trouve écho ! Pleurs, joies parfois, rires, peurs, angoisses… voici quelques émotions vécues durant ma lecture de ce livre bouleversant.
Un livre intimiste et très courageux de la part de son auteur. Pas simple comme exercice : à 61 ans, sa mère se suicide, Delphine veut comprendre. Pour cela, elle part à la recherche de la petite fille, puis de la femme que fut sa mère avant qu’elle arrive au monde.
Elle va enquêter auprès de sa famille maternelle comme paternelle. Au travers de témoignages, de souvenirs, elle remonte le temps et met au grand jour, des souffrances enfouies.
C’est un livre courage, une interprétation de sa compréhension, une mise à nu de son enfance personnelle marquée par une mère qui sombre parfois de l’autre côté de la barrière mais aussi affrontée le regard, les paroles des vivants. Faire face et front aux difficultés, aux secrets, aux drames, à la violence… une histoire de famille qui commence par l’histoire des grands-parents de l’auteur.
Parallèlement à cette remontée dans le passé, le lecteur suit le lent accouchement et la douleur de l’auteur pendant l’écriture du livre : Un livre intense nécessaire pour se libérer et permettre de trouver la paix, la sérénité. C’est aussi un formidable cadeau qu’elle donne aux siens, que ce soit ses oncles et tantes, ses parents ou grands-parents mais aussi pour ses enfants, sa sœur… Si elle montre la souffrance et le processus de destruction, elle décrit aussi les nombreuses ressources qu’elle a acquises et qui lui ont été données.
Les histoires de famille sont toujours très fortes parce qu’il y a autant de familles qu’il y a d’individus. Parfois, même dans une même famille, nous n’avons pas les même visions des choses alors que nous avons vécu ensemble. La famille est toujours une cellule qui fait couler beaucoup d’encre et parler tout autant. Et pour cause, c’est là que nous faisons nos premières expériences, nous vivons nos premières émotions, c’est là que nous apprenons à aimer ou à détester, à se séparer…
Les histoires familiales ne sont pas toujours simples comme les histoires d’amour, mais elles nous sont nécessaires, quelles soient sereines, inexistantes, périlleuses, dramatiques, … C’est une histoire forte et intense, une leçon d’amour, un remerciement, une reconnaissance et une acceptation.
L’histoire de Lucile racontée par sa fille est aussi une belle leçon de vie, une relation entre une mère et sa fille, une histoire de filiation et de peur : que transmet-on à ses enfants quand on les aime ou quand on les déteste ? avons-nous le libre choix de la passation ? Au travers de chacun de nous, c’est toute une chaîne de construction qui passe… quelle est notre part ?
Oui, j’ai adoré ce livre souffrance et remède à la fois : un processus indispensable parfois pour s’ exonérer d’un passé pesant et prégnant.
A découvrir absolument
Roman
436 pages édité chez JC Lattès en août 2011
Résumé
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »
Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
Mon ressenti
WaouOU….. c’est un livre qui me parle beaucoup, qui trouve écho ! Pleurs, joies parfois, rires, peurs, angoisses… voici quelques émotions vécues durant ma lecture de ce livre bouleversant.
Un livre intimiste et très courageux de la part de son auteur. Pas simple comme exercice : à 61 ans, sa mère se suicide, Delphine veut comprendre. Pour cela, elle part à la recherche de la petite fille, puis de la femme que fut sa mère avant qu’elle arrive au monde.
Elle va enquêter auprès de sa famille maternelle comme paternelle. Au travers de témoignages, de souvenirs, elle remonte le temps et met au grand jour, des souffrances enfouies.
C’est un livre courage, une interprétation de sa compréhension, une mise à nu de son enfance personnelle marquée par une mère qui sombre parfois de l’autre côté de la barrière mais aussi affrontée le regard, les paroles des vivants. Faire face et front aux difficultés, aux secrets, aux drames, à la violence… une histoire de famille qui commence par l’histoire des grands-parents de l’auteur.
Parallèlement à cette remontée dans le passé, le lecteur suit le lent accouchement et la douleur de l’auteur pendant l’écriture du livre : Un livre intense nécessaire pour se libérer et permettre de trouver la paix, la sérénité. C’est aussi un formidable cadeau qu’elle donne aux siens, que ce soit ses oncles et tantes, ses parents ou grands-parents mais aussi pour ses enfants, sa sœur… Si elle montre la souffrance et le processus de destruction, elle décrit aussi les nombreuses ressources qu’elle a acquises et qui lui ont été données.
Les histoires de famille sont toujours très fortes parce qu’il y a autant de familles qu’il y a d’individus. Parfois, même dans une même famille, nous n’avons pas les même visions des choses alors que nous avons vécu ensemble. La famille est toujours une cellule qui fait couler beaucoup d’encre et parler tout autant. Et pour cause, c’est là que nous faisons nos premières expériences, nous vivons nos premières émotions, c’est là que nous apprenons à aimer ou à détester, à se séparer…
Les histoires familiales ne sont pas toujours simples comme les histoires d’amour, mais elles nous sont nécessaires, quelles soient sereines, inexistantes, périlleuses, dramatiques, … C’est une histoire forte et intense, une leçon d’amour, un remerciement, une reconnaissance et une acceptation.
L’histoire de Lucile racontée par sa fille est aussi une belle leçon de vie, une relation entre une mère et sa fille, une histoire de filiation et de peur : que transmet-on à ses enfants quand on les aime ou quand on les déteste ? avons-nous le libre choix de la passation ? Au travers de chacun de nous, c’est toute une chaîne de construction qui passe… quelle est notre part ?
Oui, j’ai adoré ce livre souffrance et remède à la fois : un processus indispensable parfois pour s’ exonérer d’un passé pesant et prégnant.
A découvrir absolument
Pinky- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Tu m'as convaincu Pinky ! je le rajoute dans ma LAL ! (j'avais beaucoup aimé l'écriture de cette auteure avec No et Moi).
BESMAR- Grand expert du forum
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Justement, moi c'est le contraire, je n'avais pas apprécié No et Moi. Mais la critique de Pinky me donne envie de lui donner une seconde chance
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
merci de votre passage Besmar et Natiora
j'espère Natiora que tu auras aussi un coup de cœur pour ce livre...
j'espère Natiora que tu auras aussi un coup de cœur pour ce livre...
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Le livre est dans ma PAL : j'espère le lire très prochainement (ce weekend ?).
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Mon avis :
J'ai choisi de lire ce livre pour plusieurs raisons. Premièrement, j'apprécie l'auteur pour sa sensibilité et son écriture réaliste. Ensuite, ce roman possède une couverture accrocheuse, une photo de famille qui présente un très joli profil de Lucile, la mère de l'auteur. Ce visage, ce demi-sourire amorcent parfaitement toute l'ambiguïté du personnage. Cette apparence de présence-absence, de sourire triste, de profondeur et de légèreté.
Puis, le titre est magnifiquement choisi, une phrase de Osez Joséphine d'Alain Baschung qui illustre l'impossibilité d'empêcher quelqu'un de tomber dans la nuit.
Certes, avec une telle histoire de famille, il est inévitable d'émouvoir et de passionner le lecteur. Mais, j'ai particulièrement aimé l'insertion des chapitres sur le rôle de l'écrivain. Delphine de Vigan répète souvent ne pas vouloir romancer, fausser les témoignages. Elle veille particulièrement à rester fidèle à la mémoire. C'est donc avec un grand respect et une affection particulière qu'elle nous retrace les vies mouvementées de sa
mère.
" Je n'avais que des morceaux épars et le fait même de les ordonner constituait déjà une fiction."
Difficile d'imaginer autant de drames, évident de comprendre le basculement de l'âme. Comment peut-on faire face à tant de souffrance? Et pourtant, le courage de Lucile, qui va jusqu'à reprendre des études à près de cinquante ans est admirable.
L'auteur apporte un témoignage sur cette maladie de bipolarité, de bouffées délirantes. Elle évoque Gérard Garouste qui parle aussi de cette maladie dont il est atteint ( voir ma chronique L'intranquille : Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou) dans une autobiographie très émouvante et lucide.
Il me semble que l'auteur a atteint son objectif.
" Car c'est exactement ça : je voudrais rendre compte du tumulte, mais aussi de la douceur."
C'est un très beau roman, une performance d'auteur. C'est toutefois un récit difficile et sombre (lié au récit mais aucunement au style) qui peut dérouter certaines personnes sensibles. Il vaut
mieux ne pas avoir le blues quand on aborde ce genre de roman.
J'ai choisi de lire ce livre pour plusieurs raisons. Premièrement, j'apprécie l'auteur pour sa sensibilité et son écriture réaliste. Ensuite, ce roman possède une couverture accrocheuse, une photo de famille qui présente un très joli profil de Lucile, la mère de l'auteur. Ce visage, ce demi-sourire amorcent parfaitement toute l'ambiguïté du personnage. Cette apparence de présence-absence, de sourire triste, de profondeur et de légèreté.
Puis, le titre est magnifiquement choisi, une phrase de Osez Joséphine d'Alain Baschung qui illustre l'impossibilité d'empêcher quelqu'un de tomber dans la nuit.
Certes, avec une telle histoire de famille, il est inévitable d'émouvoir et de passionner le lecteur. Mais, j'ai particulièrement aimé l'insertion des chapitres sur le rôle de l'écrivain. Delphine de Vigan répète souvent ne pas vouloir romancer, fausser les témoignages. Elle veille particulièrement à rester fidèle à la mémoire. C'est donc avec un grand respect et une affection particulière qu'elle nous retrace les vies mouvementées de sa
mère.
" Je n'avais que des morceaux épars et le fait même de les ordonner constituait déjà une fiction."
Difficile d'imaginer autant de drames, évident de comprendre le basculement de l'âme. Comment peut-on faire face à tant de souffrance? Et pourtant, le courage de Lucile, qui va jusqu'à reprendre des études à près de cinquante ans est admirable.
L'auteur apporte un témoignage sur cette maladie de bipolarité, de bouffées délirantes. Elle évoque Gérard Garouste qui parle aussi de cette maladie dont il est atteint ( voir ma chronique L'intranquille : Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou) dans une autobiographie très émouvante et lucide.
Il me semble que l'auteur a atteint son objectif.
" Car c'est exactement ça : je voudrais rendre compte du tumulte, mais aussi de la douceur."
C'est un très beau roman, une performance d'auteur. C'est toutefois un récit difficile et sombre (lié au récit mais aucunement au style) qui peut dérouter certaines personnes sensibles. Il vaut
mieux ne pas avoir le blues quand on aborde ce genre de roman.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Voila des avis qui me donnent envie de me plonger dans cette lecture. Merci à vous.
chichie- Membre connaisseur
-
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Date d'inscription : 08/04/2011
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
j en avais lu des critiques sur ce livre mais rarement aussi enthousiastes que les votres! il me faisait deja de l oeil,allez hop,dans ma LAL!
merci pour vos critiques!
merci pour vos critiques!
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Mon avis
Je ne vais pas faire de résumé car j’imagine que beaucoup d’entre vous ont lu ou vont lire l’histoire de cette famille. C’est une vraie tragédie et pourtant teintée d’humour que nous conte Delphine de Vigan, une enquête sur son passé familial ou les souvenirs lumineux côtoient les secrets les plus profonds. Des personnages attachants, j’ai eu peine à imaginer que la petite Lucile, belle et assez mystérieuse, que nous suivrons pendant toute sa vie, soit devenue cette femme tellement attachante et qu’est la mère de Delphine....Sans parler de la mère de Lucile, une femme courageuse et volontaire qui a souffert de la perte douloureuse de trois de ses fils, pendant ma lecture j’ai ressenti l’amour que Delphine porte à sa mère et sa grand-mère. Les oncles et les tantes dont elle fait raconter des faits qui se sont passés alors qu’elle n’était pas encore née, les enregistrements d’une partie de la vie de son grand-père Georges, sa jeune soeur Manon à laquelle elle est très liée, tous ces gens acceptent qu’elle écrive ce livre sur la famille. Car remuer le passé n’est pas toujours simple, des secrets restés enfouis pendant des années, la douleur de l’auteur que l’on peut imaginer lors de son parcours, mettre des mots qui disent beaucoup font mal et pourtant le livre est écrit avec beaucoup d’humilité et de pudeur, de tendresse et d’amour aussi....Mais enfin quelle histoire....Et quelle vie....Je suis en admiration pour Delphine que j’ai rencontrée peu de temps après la mort de sa mère, à cette époque je n’imaginais pas ce qu’elle avait vécu et là, après la lecture de son livre, je ne peux dire les sentiments que j’ai ressentis et sans parti pris, cette histoire restera en moi et vraiment elle mérite un gros coup de coeur....5/5
Je ne vais pas faire de résumé car j’imagine que beaucoup d’entre vous ont lu ou vont lire l’histoire de cette famille. C’est une vraie tragédie et pourtant teintée d’humour que nous conte Delphine de Vigan, une enquête sur son passé familial ou les souvenirs lumineux côtoient les secrets les plus profonds. Des personnages attachants, j’ai eu peine à imaginer que la petite Lucile, belle et assez mystérieuse, que nous suivrons pendant toute sa vie, soit devenue cette femme tellement attachante et qu’est la mère de Delphine....Sans parler de la mère de Lucile, une femme courageuse et volontaire qui a souffert de la perte douloureuse de trois de ses fils, pendant ma lecture j’ai ressenti l’amour que Delphine porte à sa mère et sa grand-mère. Les oncles et les tantes dont elle fait raconter des faits qui se sont passés alors qu’elle n’était pas encore née, les enregistrements d’une partie de la vie de son grand-père Georges, sa jeune soeur Manon à laquelle elle est très liée, tous ces gens acceptent qu’elle écrive ce livre sur la famille. Car remuer le passé n’est pas toujours simple, des secrets restés enfouis pendant des années, la douleur de l’auteur que l’on peut imaginer lors de son parcours, mettre des mots qui disent beaucoup font mal et pourtant le livre est écrit avec beaucoup d’humilité et de pudeur, de tendresse et d’amour aussi....Mais enfin quelle histoire....Et quelle vie....Je suis en admiration pour Delphine que j’ai rencontrée peu de temps après la mort de sa mère, à cette époque je n’imaginais pas ce qu’elle avait vécu et là, après la lecture de son livre, je ne peux dire les sentiments que j’ai ressentis et sans parti pris, cette histoire restera en moi et vraiment elle mérite un gros coup de coeur....5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Merci pour ces belles critiques qui donnent envie Je me le note.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Je suis en train de le lire et je suis tout autant charmée par cette histoire.
J'avais déjà beaucoup aimer " les heures souterraines" et celui- ci me conforte dans mon admiration pour le style et l'écriture de Delphine de Vigan.
J'avais déjà beaucoup aimer " les heures souterraines" et celui- ci me conforte dans mon admiration pour le style et l'écriture de Delphine de Vigan.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
oui, un très beau livre, un bel hommage
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Je n'ai encore jamais découvert cette auteur, je me lancerai donc avec celui-là vos avis m'ont convaincu!
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Mon avis :
J’ai lu ce roman il y a plus de trois semaines, et j’éprouve le plus grand mal à me détacher de lui. Je le feuillette souvent, et je le conseille à toutes mes amies.
Ce livre n’est pas un coup de cœur, il est un électrochoc. Chacun réagira différemment selon son histoire familiale. Pour ma part, j’ai repris mes recherches généalogiques (autant vous dire que comme le nœud du problème se situe entre 1844 et 1913, les résultats ne sont pas garantis).
Delphine de Vigan nous montre d’abord comment l’écriture de ce livre s’est imposée à elle, comme une nécessité. Elle montre comment l’ombre de sa mère a toujours été là, même dans ses ouvrages dont elle paraît absente. Elle raconte ses interrogations, appréhendant les réactions de sa famille à la publication du livre et surtout à la révélation des secrets qu’elle a mis à jour.
Son but n’est pas tant de savoir ce qui a poussé sa mère à mettre fin à ses jours, mais ce(ux) qui a causé sa folie et son internement, à l’âge de 33 ans, âge christique. Delphine de Vigan montre la difficulté d’écrire sur le réel. Les témoignages sont nombreux, se recoupent parfois, mais sont rarement identiques. Elle parle aussi de la difficulté de ne pas romancer ce qu’elle écrit, de ne pas sombrer dans un lyrisme facile, totalement inapproprié selon elle.
Bien qu’elle parle de faits très intimes, je n’ai jamais ressenti un sentiment de voyeurisme ou d’impudeur, grâce à la force qui imprègne son écriture. Je ne suis pas une adepte forcenée de la psycho-généalogie, pourtant la répétition de certains faits, de génération en génération, sont troublants et je ne sais pas si l’auteur en était consciente.
Ce livre ne se chronique pas, il se lit.
J’ai lu ce roman il y a plus de trois semaines, et j’éprouve le plus grand mal à me détacher de lui. Je le feuillette souvent, et je le conseille à toutes mes amies.
Ce livre n’est pas un coup de cœur, il est un électrochoc. Chacun réagira différemment selon son histoire familiale. Pour ma part, j’ai repris mes recherches généalogiques (autant vous dire que comme le nœud du problème se situe entre 1844 et 1913, les résultats ne sont pas garantis).
Delphine de Vigan nous montre d’abord comment l’écriture de ce livre s’est imposée à elle, comme une nécessité. Elle montre comment l’ombre de sa mère a toujours été là, même dans ses ouvrages dont elle paraît absente. Elle raconte ses interrogations, appréhendant les réactions de sa famille à la publication du livre et surtout à la révélation des secrets qu’elle a mis à jour.
Son but n’est pas tant de savoir ce qui a poussé sa mère à mettre fin à ses jours, mais ce(ux) qui a causé sa folie et son internement, à l’âge de 33 ans, âge christique. Delphine de Vigan montre la difficulté d’écrire sur le réel. Les témoignages sont nombreux, se recoupent parfois, mais sont rarement identiques. Elle parle aussi de la difficulté de ne pas romancer ce qu’elle écrit, de ne pas sombrer dans un lyrisme facile, totalement inapproprié selon elle.
Bien qu’elle parle de faits très intimes, je n’ai jamais ressenti un sentiment de voyeurisme ou d’impudeur, grâce à la force qui imprègne son écriture. Je ne suis pas une adepte forcenée de la psycho-généalogie, pourtant la répétition de certains faits, de génération en génération, sont troublants et je ne sais pas si l’auteur en était consciente.
Ce livre ne se chronique pas, il se lit.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
un grand coup de cœur pour ce livre , de nombreuses résonances se télescopent avec notre propre histoire familiale
Pinky- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Je vais peut-être me laisser tenter... Je l'inscris sur ma LAL biblio
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Merci Pinky et Kély pour votre visite.
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Mon avis : Peut-on dire si l'on a aimé une autobiographie ou pas, peut-on avoir un avis positif ou négatif, peut-on juger, je ne pense pas. C'est un livre dérangeant, Delphine de Vigan s'est payé une bonne psychothérapie avec ce livre. Je me suis dit aussi que s'il fallait en passer pas là pour écrire, "punaise" qu'est ce que je vais bien.
Ce livre n'est pas pour moi une déception, ce fut une lecture de passage et je m'en serais bien passé car je n'ai pas trouvé dans ce roman, le plaisir de lire. Toute cette profusion de sentiments mis à la suite les uns des autres, c'était glaciale ..
Certains faits m'ont choqué comme le fait que sa mére faisait la queue le matin pour aller faire un calin à ses parents, c'était chacun leur tour, comme à la boucherie, on prend un ticket. Mais aussi le passage où elle a le plaisir de partir avec sa mère pour faire des photos rien que pour pouvoir lui tenir la main. Des grands-parents avec beaucoup d'enfants mais bien peu d'amour.
Une vie faite de suicides, de dépression et le triste naufrage de sa mére bipolaire.
Et puis cette phrase en fin de paragraphe qui m'a touché et qui est à mon avis vraiment réprésentatif de l'auteur " ... qui interroge ma manière d'être, et ce depuis si longtemps, cette façon de vouloir paraître si forte quand je suis si fragile, qu'on finit sans doute par me croire. Je trouve terrible et terrifiant à la fois de "vouloir paraître", c'est comme se donner une contenance, faire bonne figure. C'est triste.
Un livre pressenti pour le goncourt, il en a toutes les formes.
Ce livre n'est pas pour moi une déception, ce fut une lecture de passage et je m'en serais bien passé car je n'ai pas trouvé dans ce roman, le plaisir de lire. Toute cette profusion de sentiments mis à la suite les uns des autres, c'était glaciale ..
Certains faits m'ont choqué comme le fait que sa mére faisait la queue le matin pour aller faire un calin à ses parents, c'était chacun leur tour, comme à la boucherie, on prend un ticket. Mais aussi le passage où elle a le plaisir de partir avec sa mère pour faire des photos rien que pour pouvoir lui tenir la main. Des grands-parents avec beaucoup d'enfants mais bien peu d'amour.
Une vie faite de suicides, de dépression et le triste naufrage de sa mére bipolaire.
Et puis cette phrase en fin de paragraphe qui m'a touché et qui est à mon avis vraiment réprésentatif de l'auteur " ... qui interroge ma manière d'être, et ce depuis si longtemps, cette façon de vouloir paraître si forte quand je suis si fragile, qu'on finit sans doute par me croire. Je trouve terrible et terrifiant à la fois de "vouloir paraître", c'est comme se donner une contenance, faire bonne figure. C'est triste.
Un livre pressenti pour le goncourt, il en a toutes les formes.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
J'ai aimé ce livre... très fort, c'est un vrai coup de coeur. Un coup de coeur auquel je ne m'attendais pas, et cela me fait d'autant plus plaisir ! D'abord (je l'ai écrit en commentaire chez d'autres blogueuses), j'hésitais vraiment à le lire : cette part d'autofiction me retenait, me gênait (me faisait peur ?), j'étais même prête à critiquer ces auteurs français qui n'inventent pas d'histoire et se contemplent le nombril. Ensuite, fin septembre, j'étais presque en panne de lecture, à la recherche du temps pour lire, un peu engluée dans l'organisation de la rentrée. (Et j'étais un peu stressée aussi par rapport à la tenue du blog dans cette période chargée.) Aujourd'hui, je suis toujours un peu débordée, mais... j'ai lu des articles sur des blogs, j'ai écouté Delphine de Vigan sur Radio Classique (dans l'émission d'Olivier Bellamy), j'ai écouté le conseil d'autres libraires lilloises (chez Tirloy), et je suis allée rencontrer l'auteur dans une (très) grande libairie lilloise (dont le nom commence par un F..., oui, oui), le 30 septembre.
L'interview, bien qu'intéressante, n'a pas apporté grand-chose de neuf par rapport à toutes ces étapes préparatoires. Elle m'a cependant permis de découvrir une Delphine de Vigan assez accessible et très ouverte aux questions (je la croyais plus froide...), une femme très belle (comme sa mère, Lucile, en photo sur la couverture du livre). Dans la file d'attente pour les dédicaces, j'ai commencé le bouquin, j'avais déjà lu 50 pages quand je suis arrivée devant elle et... j'étais déjà conquise, je l'ai remerciée très fort déjà de me permettre de me plonger dans un livre fort, et bien écrit. Et puis... j'ai dévoré le roman en quelques jours...
De fait, la famille de Lucile est une famille très romanesque avec ses personnages hauts en couleur, à commencer par Georges et Liane, les grands-parents, avec leurs nombreux enfants originaux, avec les drames qui ont marqué leur histoire. On sourit aux bonheurs maternels de Liane, on vibre à l'accident qui coûte la vie à Antonin. La belle et mystérieuse Lucile nous offre un refuge au milieu des exubérances et des fatigues de cette famille nombreuse, Mais ses angoisses se cristallisent déjà en certaines circonstances de la vie familiale et amicale.
Évidemment, bien plus tard, quand elle se marie et a des enfants (Delphine se met en mots et en enfance) et que ses troubles bipolaires commencent à se manifester, on est tétanisé par la crise de violence qui va entraîner son internement et l'éloignement des enfants. C'est une scène qui monte en puissance, qui est mise en place par l'auteur avec une tension insupportable. Et puis, avec la camisole chimique, nous allons être témoins des années "sourdes" de Lucile, qui heureusement trouvera un médecin qui entendra son désir de vie et permettra que son petit grain de folie se développe plus librement. Jusqu'à la phase finale de sa vie, et son désir de se donner la mort à son tour.
A ce moment-là du livre, j'ai sangloté, purement et simplement. Et pourtant, je me demande si ce qui m'a le plus touchée dans ce livre, ce n'est pas le travail d'écriture, le combat que se livre Delphine de Vigan à elle-même, qui ne peut rien écrire d'autre que sa mère, et qui se confronte non seulement aux souvenirs, à la recherche, aux autres membres de la famille (sa soeur, ses oncles et tantes) mais aussi aux mots : elle écoute et lit les mots des autres, elle s'interroge au cours de l'écriture, se demande sans cesse ce qu'il faut dire et taire, révèle l'effet toxique des silences, des non-dits. Et construit une oeuvre en forme de cri d'amour envers Lucile, dans une langue élégante, souple, qui ne laisse pas les émotions prendre le pas, et donc sonne juste et extrêmement sensible.
"J'écris Lucile avec mes yeux d'enfant grandie trop vite, j'écris ce mystère qu'elle a toujours été pour moi, à la fois si présente et si lointaine, elle qui, lorsque j'ai eu dix ans, ne m'a plus jamais prise dans ses bras." (p. 187)
Un très, très, très beau livre (c'est pas original ce que je dis là), dont on ne sort pas écrasé (l'auteur a réussi à nous emmener jusque là, et a même parfois laissé la place au rire et à l'humour, même dans le tragique). Une belle surprise qui m'a cueillie au carrefour de l'intime et de l'écriture.
L'interview, bien qu'intéressante, n'a pas apporté grand-chose de neuf par rapport à toutes ces étapes préparatoires. Elle m'a cependant permis de découvrir une Delphine de Vigan assez accessible et très ouverte aux questions (je la croyais plus froide...), une femme très belle (comme sa mère, Lucile, en photo sur la couverture du livre). Dans la file d'attente pour les dédicaces, j'ai commencé le bouquin, j'avais déjà lu 50 pages quand je suis arrivée devant elle et... j'étais déjà conquise, je l'ai remerciée très fort déjà de me permettre de me plonger dans un livre fort, et bien écrit. Et puis... j'ai dévoré le roman en quelques jours...
De fait, la famille de Lucile est une famille très romanesque avec ses personnages hauts en couleur, à commencer par Georges et Liane, les grands-parents, avec leurs nombreux enfants originaux, avec les drames qui ont marqué leur histoire. On sourit aux bonheurs maternels de Liane, on vibre à l'accident qui coûte la vie à Antonin. La belle et mystérieuse Lucile nous offre un refuge au milieu des exubérances et des fatigues de cette famille nombreuse, Mais ses angoisses se cristallisent déjà en certaines circonstances de la vie familiale et amicale.
Évidemment, bien plus tard, quand elle se marie et a des enfants (Delphine se met en mots et en enfance) et que ses troubles bipolaires commencent à se manifester, on est tétanisé par la crise de violence qui va entraîner son internement et l'éloignement des enfants. C'est une scène qui monte en puissance, qui est mise en place par l'auteur avec une tension insupportable. Et puis, avec la camisole chimique, nous allons être témoins des années "sourdes" de Lucile, qui heureusement trouvera un médecin qui entendra son désir de vie et permettra que son petit grain de folie se développe plus librement. Jusqu'à la phase finale de sa vie, et son désir de se donner la mort à son tour.
A ce moment-là du livre, j'ai sangloté, purement et simplement. Et pourtant, je me demande si ce qui m'a le plus touchée dans ce livre, ce n'est pas le travail d'écriture, le combat que se livre Delphine de Vigan à elle-même, qui ne peut rien écrire d'autre que sa mère, et qui se confronte non seulement aux souvenirs, à la recherche, aux autres membres de la famille (sa soeur, ses oncles et tantes) mais aussi aux mots : elle écoute et lit les mots des autres, elle s'interroge au cours de l'écriture, se demande sans cesse ce qu'il faut dire et taire, révèle l'effet toxique des silences, des non-dits. Et construit une oeuvre en forme de cri d'amour envers Lucile, dans une langue élégante, souple, qui ne laisse pas les émotions prendre le pas, et donc sonne juste et extrêmement sensible.
"J'écris Lucile avec mes yeux d'enfant grandie trop vite, j'écris ce mystère qu'elle a toujours été pour moi, à la fois si présente et si lointaine, elle qui, lorsque j'ai eu dix ans, ne m'a plus jamais prise dans ses bras." (p. 187)
Un très, très, très beau livre (c'est pas original ce que je dis là), dont on ne sort pas écrasé (l'auteur a réussi à nous emmener jusque là, et a même parfois laissé la place au rire et à l'humour, même dans le tragique). Une belle surprise qui m'a cueillie au carrefour de l'intime et de l'écriture.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Absolument magnifique ! l'écriture est belle, d'une sensibilité extraordinaire, avec juste ce qu'il faut de pudeur, beaucoup de justesse, sans être mélodramatique, j'ai vraiment apprécié la lecture de ce livre autobiographique ...
J'aurais aimé le lire dans mon challenge, mais il n'était pas dans la liste des livres proposés .... il ne devait pas encore être édité ! J'espère qu'il sera présent pour le challenge 2012-2013 , il est tellement bien qu'il mérite d'être lu par le maximum de lecteurs !...
J'avais déjà lu "No et Moi" l'année dernière avec beaucoup de plaisir, et je pense que je vais poursuivre avec d'autres ouvrages de Delphine de Vigan, elle m'a envoutée !
J'aurais aimé le lire dans mon challenge, mais il n'était pas dans la liste des livres proposés .... il ne devait pas encore être édité ! J'espère qu'il sera présent pour le challenge 2012-2013 , il est tellement bien qu'il mérite d'être lu par le maximum de lecteurs !...
J'avais déjà lu "No et Moi" l'année dernière avec beaucoup de plaisir, et je pense que je vais poursuivre avec d'autres ouvrages de Delphine de Vigan, elle m'a envoutée !
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
C'est un coup de coeur, j'en ai aimé l'histoire même si elle difficile assez souvent, et l'écriture, j'ai aimé le rythme, Delphine Vigan raconte l'histoire familiale, puis s'arrête pour nous expliquer la difficulté de cette écriture, puis reprends.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
oui, c'est tout à fait vrai, j'aurai dû en parler aussi, c'est un aspect du livre que j'ai beaucoup apprécié, cette "confession" spontanée de l'écrivaine, de se livrer devant les difficultés rencontrées au cours de l'écriture de cet ouvrage, tellement intime ... peu d'auteurs parlent avec autant de sincérité des pas à franchir quand il s'agit de baisser les masques ...
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Bravo pour vos belles critiques, cela me donne vraiment envie de le lire.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
On m'a offert ce livre et je l'ai commencé sans conviction, pensant qu'une histoire de famille allait bien m'ennuyer.
Je suis pourtant rentrée dedans petit à petit, l'écriture douce et directe à la fois de De Vigan m'a totalement conquise et m'a vraiment accrochée. Et finalement cette histoire de famille m'a passionnée, pour toutes les raisons déjà décrites dans les commentaires ci-dessus !
Un gros coup de coeur.
Je suis pourtant rentrée dedans petit à petit, l'écriture douce et directe à la fois de De Vigan m'a totalement conquise et m'a vraiment accrochée. Et finalement cette histoire de famille m'a passionnée, pour toutes les raisons déjà décrites dans les commentaires ci-dessus !
Un gros coup de coeur.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Ah que c'est agréable, après quelques lectures décevantes, de découvrir un merveilleux roman, une lecture enthousiasmante.
J'ai adoré ce roman qui est admirablement bien écrit. Il se lit très facilement, l'écriture est fluide et le rythme soutenu. A aucun moment on ne s'ennuie.
Les personnages y sont extrêmement bien décrits et on s'y attache fatalement.
On y découvre la vie de Lucile, cette femme dont l'enfance a été parsemée de drames et dont la vie d'adulte n'a pas été des plus joyeuses non plus, atteinte d'une très grave maladie.
Et c'est sa propre fille, victime indirecte de cette maladie qui nous raconte sa mère, sa vie, ses joies et ses peines, avec des mots très touchants même si parfois très durs.
Bref, ce roman m'a fait passer un très agréable moment de lecture et Delphine de Vigan n'a pas volé tous les louanges qui lui ont été faits.
J'ai adoré ce roman qui est admirablement bien écrit. Il se lit très facilement, l'écriture est fluide et le rythme soutenu. A aucun moment on ne s'ennuie.
Les personnages y sont extrêmement bien décrits et on s'y attache fatalement.
On y découvre la vie de Lucile, cette femme dont l'enfance a été parsemée de drames et dont la vie d'adulte n'a pas été des plus joyeuses non plus, atteinte d'une très grave maladie.
Et c'est sa propre fille, victime indirecte de cette maladie qui nous raconte sa mère, sa vie, ses joies et ses peines, avec des mots très touchants même si parfois très durs.
Bref, ce roman m'a fait passer un très agréable moment de lecture et Delphine de Vigan n'a pas volé tous les louanges qui lui ont été faits.
Invité- Invité
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