[Shimazaki, Aki] Zakuro
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Zakuro
[Shimazaki, Aki] Zakuro
Zakuro
La trilogie : il est toujours délicat de parler de ces livres sans dévoiler l’intrigue, j’espère simplement y avoir réussi et vous ai donné l’envie de les découvrir. Ils peuvent se lire dans le sens que vous voulez, ils sont indépendants des uns des autres, mais ensemble ils éclairent dans toute leur complexité des secrets familiaux imbriqués dans une certaine réalité professionnelle et dans l’histoire japonaise.
Trois livres, trois narrateurs différents qui seront rattrapés par leur histoire personnelle et familiale, ils sont liés par la même entreprise et ont des points communs.
Six portraits d’homme, à découvrir absolument
Roman
150 pages édité chez Acte Sud en février 2009
Résumé
La dernière fois que Tsuyoshi Toda a vu son père, c'était en 1942, quand ce dernier partait travailler en Mandchourie, d'où il a été déporté en Sibérie après la fin de la guerre. Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa mère sombre peu à peu dans les errances de l'alzheimer tout en conservant l'espoir de revoir un jour son mari, Tsuyoshi apprend que son père, porté disparu, est vivant au Japon. Lorsque le père accepte de rencontrer son fils, seul, il lui remet une lettre dans laquelle il explique les raisons de sa disparition: ce qui s'est passé sur le bateau qui le ramenait au Japon a brisé net le cours de sa vie. D'une logique dramatique imparable, ce roman explore le destin d'êtres que l'Histoire a broyé dans les replis de ses silences honteux.
Mon ressenti
Au travers une page de l’histoire japonaise méconnue (cette période trouble où des Japonais (civil et militaire) furent retenus prisonniers dans ce qui fut l'URSS suite à la défaite du Japon durant la seconde guerre mondiale.), l’auteure continue son exploration autour des liens père-fils dans la culture japonaise. Émouvant et tout en finesse, il n’y a pas de grands discours ou de destin héroïque. C'est l’histoire d’une famille comme les autres et j’ai ressenti les sentiments de chaque personnage tant ils sont forts et justes. Vite happée par le roman, car le sujet abordé est plausible, le récit est bien construit.
Ce qui j’ai beaucoup aimé, la cerise sur le gâteau, ce sont des mots clefs en Japonais qu’elle distille de ci de là et qui renforce ce sentiment fort de sensibilité tout en approchant la culture japonaise. Le symbole même du "Zakuro" est fantastique, c’est une belle métaphore pour expliquer ce récit et les sentiments qui le parsèment.
À découvrir absolument
La trilogie : il est toujours délicat de parler de ces livres sans dévoiler l’intrigue, j’espère simplement y avoir réussi et vous ai donné l’envie de les découvrir. Ils peuvent se lire dans le sens que vous voulez, ils sont indépendants des uns des autres, mais ensemble ils éclairent dans toute leur complexité des secrets familiaux imbriqués dans une certaine réalité professionnelle et dans l’histoire japonaise.
Trois livres, trois narrateurs différents qui seront rattrapés par leur histoire personnelle et familiale, ils sont liés par la même entreprise et ont des points communs.
Six portraits d’homme, à découvrir absolument
Roman
150 pages édité chez Acte Sud en février 2009
Résumé
La dernière fois que Tsuyoshi Toda a vu son père, c'était en 1942, quand ce dernier partait travailler en Mandchourie, d'où il a été déporté en Sibérie après la fin de la guerre. Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa mère sombre peu à peu dans les errances de l'alzheimer tout en conservant l'espoir de revoir un jour son mari, Tsuyoshi apprend que son père, porté disparu, est vivant au Japon. Lorsque le père accepte de rencontrer son fils, seul, il lui remet une lettre dans laquelle il explique les raisons de sa disparition: ce qui s'est passé sur le bateau qui le ramenait au Japon a brisé net le cours de sa vie. D'une logique dramatique imparable, ce roman explore le destin d'êtres que l'Histoire a broyé dans les replis de ses silences honteux.
Mon ressenti
Au travers une page de l’histoire japonaise méconnue (cette période trouble où des Japonais (civil et militaire) furent retenus prisonniers dans ce qui fut l'URSS suite à la défaite du Japon durant la seconde guerre mondiale.), l’auteure continue son exploration autour des liens père-fils dans la culture japonaise. Émouvant et tout en finesse, il n’y a pas de grands discours ou de destin héroïque. C'est l’histoire d’une famille comme les autres et j’ai ressenti les sentiments de chaque personnage tant ils sont forts et justes. Vite happée par le roman, car le sujet abordé est plausible, le récit est bien construit.
Ce qui j’ai beaucoup aimé, la cerise sur le gâteau, ce sont des mots clefs en Japonais qu’elle distille de ci de là et qui renforce ce sentiment fort de sensibilité tout en approchant la culture japonaise. Le symbole même du "Zakuro" est fantastique, c’est une belle métaphore pour expliquer ce récit et les sentiments qui le parsèment.
À découvrir absolument
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8677
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Shimazaki, Aki] Zakuro
Merci pour ta critique, elle donne vraiment envie de découvrir cet Auteur et ses livres.
Invité- Invité
Re: [Shimazaki, Aki] Zakuro
merci de votre visite Christa noel et Piou piou, j'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à le lire
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8677
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Shimazaki, Aki] Zakuro
Zakuro
Aki Shimazaki
Actes Sud 2008
ISBN 978-2-7427-7922-2
Mon avis
Après avoir lu Mitsuba, voici Zakuro. Toujours des secrets de famille ou des révélations auxquels on ne s’attend pas. Je dirais que chacun de ses petits romans peuvent se lire seul mais j’aime bien les suites car dans chacun on reparle de personnages ou de faits ayant eu lieu dans le précédent. Par exemple on retrouve monsieur Toda qui fut un collègue de Takashi Aoki, on apprend que son père pourrait être déporté en Sibérie, que les survivants de ce camp furent libérés entre 1947 et 1956, mais aucune nouvelle du père, la mère atteinte de démence sénile prétend qu’il est vivant et attend toujours son retour, bien des années plus tard ses proches n’ont pas encore pu faire leur deuil et c’est lors de la visite d’un ami que……C’est une histoire captivante sur fond d’une trame historique et dramatique de ce pays qui m’a passionnée Ce sera encore un gros coup de cœur 5/5
Aki Shimazaki
Actes Sud 2008
ISBN 978-2-7427-7922-2
Mon avis
Après avoir lu Mitsuba, voici Zakuro. Toujours des secrets de famille ou des révélations auxquels on ne s’attend pas. Je dirais que chacun de ses petits romans peuvent se lire seul mais j’aime bien les suites car dans chacun on reparle de personnages ou de faits ayant eu lieu dans le précédent. Par exemple on retrouve monsieur Toda qui fut un collègue de Takashi Aoki, on apprend que son père pourrait être déporté en Sibérie, que les survivants de ce camp furent libérés entre 1947 et 1956, mais aucune nouvelle du père, la mère atteinte de démence sénile prétend qu’il est vivant et attend toujours son retour, bien des années plus tard ses proches n’ont pas encore pu faire leur deuil et c’est lors de la visite d’un ami que……C’est une histoire captivante sur fond d’une trame historique et dramatique de ce pays qui m’a passionnée Ce sera encore un gros coup de cœur 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Shimazaki, Aki] Zakuro
Pour le deuxième fois je me suis laissée emporter par la plume de Aki Shimazaki.
Des mots simples, des phrases courtes, souvent poétiques d’où émane une myriade d’émotions.
A travers l’histoire de Tsuyoshi Toda, on découvre une nouvelle facette du Japon.
Le livre est vraiment tout petit, très vite lu, mais c’est un pur moment de bonheur.
Un coup de cœur pour moi. Je vous le conseille vivement.
Des mots simples, des phrases courtes, souvent poétiques d’où émane une myriade d’émotions.
A travers l’histoire de Tsuyoshi Toda, on découvre une nouvelle facette du Japon.
Le livre est vraiment tout petit, très vite lu, mais c’est un pur moment de bonheur.
Un coup de cœur pour moi. Je vous le conseille vivement.
lili78- Grand sage du forum
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Age : 52
Localisation : chez moi
Emploi/loisirs : Bibliothécaire / lecture, cuisine, jardinage, balades
Genre littéraire préféré : un peu de tout suivant mes humeurs
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Re: [Shimazaki, Aki] Zakuro
Mon avis:
Deuxième tome de la pentalogie "Au coeur du Yamato", Zakuro poursuit dans la tragédie familiale et l'amour inconditionnel qui lie les différents personnages (amour parfois incompréhensible!). Après le premier tome consacré à Takashi Aoki, nous suivons ici l'histoire parentale de Bânzo Toda, son chef dans l'entreprise où il travaille.
Zakuro est la grenade, et il baigne effectivement dans ce livre une acidité, une rougeur... J'avoue avoir versé une larme en fin de livre, malgré un style qui peut sembler très épuré, on est saisis par la force des mots.
Il y a une vraie démonstration des sentiments et des habitudes japonaises, des moeurs qui déroutent. J'ai parfois été agacée par l'abandon du père, qui semble facile et honteux, mais il est intéressant de comprendre la nuance apportée par cette culture: la colère n'a pas sa place, on cherche juste l'apaisement, et la compassion qui surplombe tout.
Dans la continuité des livres que je découvre de cette auteur, un vrai coup de coeur.
Ma note: 10/10
Deuxième tome de la pentalogie "Au coeur du Yamato", Zakuro poursuit dans la tragédie familiale et l'amour inconditionnel qui lie les différents personnages (amour parfois incompréhensible!). Après le premier tome consacré à Takashi Aoki, nous suivons ici l'histoire parentale de Bânzo Toda, son chef dans l'entreprise où il travaille.
Zakuro est la grenade, et il baigne effectivement dans ce livre une acidité, une rougeur... J'avoue avoir versé une larme en fin de livre, malgré un style qui peut sembler très épuré, on est saisis par la force des mots.
Il y a une vraie démonstration des sentiments et des habitudes japonaises, des moeurs qui déroutent. J'ai parfois été agacée par l'abandon du père, qui semble facile et honteux, mais il est intéressant de comprendre la nuance apportée par cette culture: la colère n'a pas sa place, on cherche juste l'apaisement, et la compassion qui surplombe tout.
Dans la continuité des livres que je découvre de cette auteur, un vrai coup de coeur.
Zakuro (la grenade) a écrit:"Selon la mythologie grecque, dit ma femme, Déméter, déesse de l'agriculture, s'est fait voler sa fille Perséphone par Hadès, le dieu des morts. Fâchée, Déméter a créé une grande famine. Zeus en a été troublé et il a ordonné à Hadès de renvoyer la fille à sa mère. Perséphone était très heureuse. Pourtant, avant de partir, elle a mangé le zakuro, ce fruit des Enfers. Ainsi elle est tombée dans le piège d'Hadès. A cause de ça, même après être retournée auprès de s amère, elle devait demeurer la moitié de l'année dans les Enfers... (...) Quand Perséphone retourne dans les Enfers, c'est le commencement de l'hiver."
Je murmure: "Sottise...""
Ma note: 10/10
Invité- Invité
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