[Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
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Votre avis sur ce livre
[Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Ce livre a été lu dans le cadre de la lecture commune de janvier - février 2009.
En 1912, Antonin avait vingt et un ans et il était fou de bonheur.
Certes, il allait rejoindre son régiment et quitter pour de longs mois Josépha qu'il aimait plus que tout ; mais il savait qu'elle l'attendrait, qu'en 1914 ils se marieraient et vivraient aux Rivières-Hautes, le domaine familial qui lui revenait. Le destin en décidé autrement. La guerre éclata. Lorsqu'il revint, amputé d'un bras, son frère dirigeait le domaine et Josépha était mariée à un autre. Antonin devient alors facteur.
Chaque jour il chemine sur les routes de Corrèze. De maison en maison, il porte les nouvelles, bonnes ou mauvaises. Emissaire du destin, il est tour à tour idolâtré et haï. Parfois, il se rebelle et tente de modifier le cours des choses. Mais peut-on s'opposer à l'inéluctable ?. (decitre.fr)
En 1912, Antonin avait vingt et un ans et il était fou de bonheur.
Certes, il allait rejoindre son régiment et quitter pour de longs mois Josépha qu'il aimait plus que tout ; mais il savait qu'elle l'attendrait, qu'en 1914 ils se marieraient et vivraient aux Rivières-Hautes, le domaine familial qui lui revenait. Le destin en décidé autrement. La guerre éclata. Lorsqu'il revint, amputé d'un bras, son frère dirigeait le domaine et Josépha était mariée à un autre. Antonin devient alors facteur.
Chaque jour il chemine sur les routes de Corrèze. De maison en maison, il porte les nouvelles, bonnes ou mauvaises. Emissaire du destin, il est tour à tour idolâtré et haï. Parfois, il se rebelle et tente de modifier le cours des choses. Mais peut-on s'opposer à l'inéluctable ?. (decitre.fr)
Dernière édition par Thot le Ven 30 Jan 2009 - 16:31, édité 1 fois
Thot- Admin
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Age : 44
Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Bonjour à tous,
Puisque le sujet est ouvert j'insère mes impressions sur ce livre.
Mes impressions :
Ce livre est poignant, émouvant.
On touche du doigt les sentiments de l’auteur, du héro et des personnages !
La trame de fond est la guerre et tous les destins qui vont se greffer autour de celle–ci.
La vie autour d’un village et de ses habitants, du terroir. Dans ce livre nous vivons autour de tout un village et des lignées.
L’agilité de l’auteur à nous décrire les sentiments et les ressentis des personnages sans s’appesantir sur des détails inutiles nous livre là un beau roman, facile à lire.
Il place le contexte sobrement et poursuit son chemin.
Les passages dans lesquels il décrit la guerre, sont pudiques et respectueux des poilus.
Le héro est fragile, pudique et fort à la fois mais aussi révolté face aux injustices et aux destins qui ne laissent pas de répit.
Sur fond de guerre (14-18 et 39-45) l’auteur nous livre une chronique villageoise .
Il est spectateur de son destin et de celui des autres à travers le courrier qu’il distribue.
Nous ne sommes pas maîtres de notre destin totalement et par la force des choses, il s’en rendra compte, le cours des choses, ne peut pas être changé simplement par le vouloir.
J’aime beaucoup les trois dernières pages qui invitent à la réflexion et qui sont d’actualités encore plus de nos jours : Prenons nous le temps de vivre, la course vers le progrès ne nous même t-il pas à la perte du simple bonheur de regarder les choses vivre, de prendre le temps de s’arrêter et de regarder la nature ou les choses qui nos entoure. ?
L’auteur de donne vraisemblablement pas de réponse mais nous donne les ingrédients pour aborder et commencer une discussion…
Je rappelle que ce livre à été porté à l’écran. Je l’ai vu deux fois et toujours avec autant de plaisir, le film est très représentatif et reste fidèle à l’écrit.
Puisque le sujet est ouvert j'insère mes impressions sur ce livre.
Mes impressions :
Ce livre est poignant, émouvant.
On touche du doigt les sentiments de l’auteur, du héro et des personnages !
La trame de fond est la guerre et tous les destins qui vont se greffer autour de celle–ci.
La vie autour d’un village et de ses habitants, du terroir. Dans ce livre nous vivons autour de tout un village et des lignées.
L’agilité de l’auteur à nous décrire les sentiments et les ressentis des personnages sans s’appesantir sur des détails inutiles nous livre là un beau roman, facile à lire.
Il place le contexte sobrement et poursuit son chemin.
Les passages dans lesquels il décrit la guerre, sont pudiques et respectueux des poilus.
Le héro est fragile, pudique et fort à la fois mais aussi révolté face aux injustices et aux destins qui ne laissent pas de répit.
Sur fond de guerre (14-18 et 39-45) l’auteur nous livre une chronique villageoise .
Il est spectateur de son destin et de celui des autres à travers le courrier qu’il distribue.
Nous ne sommes pas maîtres de notre destin totalement et par la force des choses, il s’en rendra compte, le cours des choses, ne peut pas être changé simplement par le vouloir.
J’aime beaucoup les trois dernières pages qui invitent à la réflexion et qui sont d’actualités encore plus de nos jours : Prenons nous le temps de vivre, la course vers le progrès ne nous même t-il pas à la perte du simple bonheur de regarder les choses vivre, de prendre le temps de s’arrêter et de regarder la nature ou les choses qui nos entoure. ?
L’auteur de donne vraisemblablement pas de réponse mais nous donne les ingrédients pour aborder et commencer une discussion…
Je rappelle que ce livre à été porté à l’écran. Je l’ai vu deux fois et toujours avec autant de plaisir, le film est très représentatif et reste fidèle à l’écrit.
Invité- Invité
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Bonjour Francine merci à toi aussi de nous livrer tes impressions.
Oui je partage ton avis, ce qui m'a plu au niveau du "héros" c'est qu'il va toujours de l'avant et même s'il souffre, il saura trouver un échappatoire à ses déceptions mais il en gardera la nostalgie...
Josepha malgré son détachement m'a émue...
Comme tu dis : un beau livre "terroir"...
Oui je partage ton avis, ce qui m'a plu au niveau du "héros" c'est qu'il va toujours de l'avant et même s'il souffre, il saura trouver un échappatoire à ses déceptions mais il en gardera la nostalgie...
Josepha malgré son détachement m'a émue...
Comme tu dis : un beau livre "terroir"...
Invité- Invité
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
c'est vrai que c'est un livre du "terroir" très "villages de France" mais la lecture est très agréable. J'en garde une bonne impression.
Invité- Invité
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Le Porteur de Destins Gilbert Bordes.
Le porteur de destins nous raconte la vie d’un facteur dont la vision sur le monde qui l’entoure est d’une grande sincérité et emprunt d’une profonde humanité envers les siens. Cet homme, Antonin, est devenu facteur par la force des choses, sans jamais l’avoir vraiment voulu, puisque sa naissance le destinait à reprendre les rênes du domaine familiale dont il était l’héritier direct. Son destin semblait alors tout tracé… Mais la vie en décida autrement.
Au travers de ce récit, qui de prime abord est un témoignage fidèle de la ruralité de la première moitié du 20ème siècle, est soulevée la question existentielle et métaphysique relative au destin et la profonde interrogation qui l’accompagne : l’homme est-il capable d’influer sur le cours de son destin ?
Antonin Chèze ayant miraculeusement survécu à l’enfer des tranchées de la guerre 14-18 revint néanmoins amputé d’un bras. Son handicap l’empêchait désormais d’assurer les travaux de la ferme. Plus que d’un bras c’est d’un héritage dont on l’avait amputé. Mais Antonin prend les choses avec philosophie et il se dit que ce qui lui arrive n’est que la manifestation du destin, à tel point qu’il se prend parfois à imaginer que la guerre, le cloaque de ses tranchées et ses milliers de morts n’avait pour seul but que de lui enlever son bras pour qu’il revête le costume de facteur, pour qu’il devienne désormais l’instrument par lequel le destin officiera.
Ainsi Antonin prendra conscience de toute la gravité de sa fonction. Il sait qu’en sa sacoche de facteur se trouve la destinée de nombre de ses congénères. Il se sait le messager de bon ou mauvais augure, celui que l’on attend avec fébrilité, avec espoir, mais avec crainte aussi. Il sait que les quelques lettres qu’il porte à leurs destinataires peuvent changer à jamais une vie, la plonger en un instant dans la plus grande des joies comme dans le plus profond des désespoirs.
Mais en réalité à travers tout cela, on comprend qu’Antonin n’est ni plus ni moins qu’un autre le porteur de son propre destin et la vie se jouera de lui en lui faisant croire qu’il était le bras armé de la destinée des autres. C’est d’un machiavélisme sans nom. Antonin est l’instrument de sa propre destinée. Antonin est l’auteur de sa propre souffrance, Antonin générera à son insu les drames de sa propre vie.
Voilà peut-être l’idée la plus confondante de ce petit livre, qui à n’y regarder que de trop près, pourrait se résumer à la simple évocation d’une vie traversée par les drames et les douleurs de deux guerres aux atrocités inouïes et leurs lots de conséquences désastreuses sur la vie de ses amis, de ses proches, de ses compatriotes, de toute une communauté.
Par un jeu subtil de rapprochement les destinées multiples se confondent, s’entremêlent et ne font plus qu’une, une seule et unique destinée, celle d’Antonin Chèze. Le porteur de destins ? Non, le porteur de son destin.
Et finalement, bizarrement, l’affirmation de la réalité d’une chose vient à en nier l’existence, et, de ce fait, nous plonge dans un abîme d’incertitudes.
Antonin Chèze porte en lui sa destinée, mais peut-il en changer le cours ? S’il a conscience de la réalité de sa propre destinée, il n’a alors plus qu’à en interpréter les signes pour tenter de la contrôler, de la diriger dans un sens qui lui semblerait préférable. Mais alors, si l’on peut influer sur le cours du destin, est-ce à dire que le destin n’existe pas et qu’il n’est qu’un concept dénué de toute implication dans le réel…
Mais à ce jeu du contrôle de son destin les tentatives d’Antonin se révéleront vaines quand ses effets dévastateurs n’en seront pas démultipliés. Et puis de toute façon, n’est-ce pas le destin lui-même qui sournoisement ordonne à Antonin de changer le cours de ce qu’il croit naïvement être le destin.
Assurément il manque aux hommes cette capacité globalisante, cette extra-lucidité, qui permet d’analyser chacun de nos actes et d’en déterminer toutes les conséquences même les plus anodines.
Et puis dans le fond qu’est-ce que le destin ?... Et qui mène la danse ?
Qui distribue le courrier, quoi ?
…
Pour aller plus loin : Le destin à dessein.
L’œuvre Der Lauf der Dinge (Le cours des choses) 1987 par Peter Fischli et David Weiss.
Voici une vidéo qui me semble entrer en résonance avec la thématique du destin développée dans le Porteur de Destin de Gilbert Bordes.
Peter Fischli et David Weiss sont deux artistes contemporains suisses. Ils s’intéressent à présenter des objets d’une extrême banalité dans des situations insolites voire étranges. Ils s’évertuent à générer du spectaculaire là où il n’y a à priori rien de plus que de l’ordinaire. Leur œuvre est souvent drôle, pleine d’humour et d’ironie.
Ils s’intéressent beaucoup à la relation entre ordre et chaos. Leur œuvre est une œuvre de la charnière, un état en précède un autre, les éléments présentés sont en instance, en devenir, en équilibre ou en déséquilibre. L’œuvre est poétique, son approche est simple, son accès immédiat, mais derrière se cache une profonde réflexion philosophique voire métaphysique.
Der Lauf der Dinge, le Cours des Choses, montre une réaction en chaîne où des objets du quotidien (pneus, sacs poubelles, bouteilles,…) entrent en action sous l’effet d’un déséquilibre, d’une explosion, d’une réaction chimique, etc.
L’effet est saisissant, ces objets grossiers, approximatifs, objets du rebut, sont actionnés avec la précision d’un métronome. C’est extrêmement spectaculaire, on a réellement l’impression qu’ils sont investis d’une volonté propre, comme si tout à coup la vie venait de leur être insufflée. Chaque objet semble être porteur de son propre destin, comme si une force étrangère les guidait. Une action en entraîne une autre, et on peut y voir là notre petit facteur marchant le long du chemin et distribuant son courrier au fil de ses rencontres et on peut y voir ce que le plus anodin des actes, comme celui de remettre une lettre à quelqu’un, peut entraîner comme conséquences. Cette vidéo a un côté très hypnotique, on est captivé par cette réaction en chaîne, on est subjugué par ce qui se passe. On sait ce qui va se passer et pourtant quand ça arrive, c’est comme un miracle.
Enfin, assez parlé, je vous laisse regarder.
La vidéo dure environ 30 minutes.
Elle est visible sur YouTube en 3 parties de 10 minutes.
Voici les liens :
1ère partie :
https://www.youtube.com/watch?v=QfEkPgfA7wo
2ème partie :
https://www.youtube.com/watch?v=VTwEuMzpxHk
3ème partie :
https://www.youtube.com/watch?v=9Cm8c4K3h_E
Le porteur de destins nous raconte la vie d’un facteur dont la vision sur le monde qui l’entoure est d’une grande sincérité et emprunt d’une profonde humanité envers les siens. Cet homme, Antonin, est devenu facteur par la force des choses, sans jamais l’avoir vraiment voulu, puisque sa naissance le destinait à reprendre les rênes du domaine familiale dont il était l’héritier direct. Son destin semblait alors tout tracé… Mais la vie en décida autrement.
Au travers de ce récit, qui de prime abord est un témoignage fidèle de la ruralité de la première moitié du 20ème siècle, est soulevée la question existentielle et métaphysique relative au destin et la profonde interrogation qui l’accompagne : l’homme est-il capable d’influer sur le cours de son destin ?
Antonin Chèze ayant miraculeusement survécu à l’enfer des tranchées de la guerre 14-18 revint néanmoins amputé d’un bras. Son handicap l’empêchait désormais d’assurer les travaux de la ferme. Plus que d’un bras c’est d’un héritage dont on l’avait amputé. Mais Antonin prend les choses avec philosophie et il se dit que ce qui lui arrive n’est que la manifestation du destin, à tel point qu’il se prend parfois à imaginer que la guerre, le cloaque de ses tranchées et ses milliers de morts n’avait pour seul but que de lui enlever son bras pour qu’il revête le costume de facteur, pour qu’il devienne désormais l’instrument par lequel le destin officiera.
Ainsi Antonin prendra conscience de toute la gravité de sa fonction. Il sait qu’en sa sacoche de facteur se trouve la destinée de nombre de ses congénères. Il se sait le messager de bon ou mauvais augure, celui que l’on attend avec fébrilité, avec espoir, mais avec crainte aussi. Il sait que les quelques lettres qu’il porte à leurs destinataires peuvent changer à jamais une vie, la plonger en un instant dans la plus grande des joies comme dans le plus profond des désespoirs.
Mais en réalité à travers tout cela, on comprend qu’Antonin n’est ni plus ni moins qu’un autre le porteur de son propre destin et la vie se jouera de lui en lui faisant croire qu’il était le bras armé de la destinée des autres. C’est d’un machiavélisme sans nom. Antonin est l’instrument de sa propre destinée. Antonin est l’auteur de sa propre souffrance, Antonin générera à son insu les drames de sa propre vie.
Voilà peut-être l’idée la plus confondante de ce petit livre, qui à n’y regarder que de trop près, pourrait se résumer à la simple évocation d’une vie traversée par les drames et les douleurs de deux guerres aux atrocités inouïes et leurs lots de conséquences désastreuses sur la vie de ses amis, de ses proches, de ses compatriotes, de toute une communauté.
Par un jeu subtil de rapprochement les destinées multiples se confondent, s’entremêlent et ne font plus qu’une, une seule et unique destinée, celle d’Antonin Chèze. Le porteur de destins ? Non, le porteur de son destin.
Et finalement, bizarrement, l’affirmation de la réalité d’une chose vient à en nier l’existence, et, de ce fait, nous plonge dans un abîme d’incertitudes.
Antonin Chèze porte en lui sa destinée, mais peut-il en changer le cours ? S’il a conscience de la réalité de sa propre destinée, il n’a alors plus qu’à en interpréter les signes pour tenter de la contrôler, de la diriger dans un sens qui lui semblerait préférable. Mais alors, si l’on peut influer sur le cours du destin, est-ce à dire que le destin n’existe pas et qu’il n’est qu’un concept dénué de toute implication dans le réel…
Mais à ce jeu du contrôle de son destin les tentatives d’Antonin se révéleront vaines quand ses effets dévastateurs n’en seront pas démultipliés. Et puis de toute façon, n’est-ce pas le destin lui-même qui sournoisement ordonne à Antonin de changer le cours de ce qu’il croit naïvement être le destin.
Assurément il manque aux hommes cette capacité globalisante, cette extra-lucidité, qui permet d’analyser chacun de nos actes et d’en déterminer toutes les conséquences même les plus anodines.
Et puis dans le fond qu’est-ce que le destin ?... Et qui mène la danse ?
Qui distribue le courrier, quoi ?
…
Pour aller plus loin : Le destin à dessein.
L’œuvre Der Lauf der Dinge (Le cours des choses) 1987 par Peter Fischli et David Weiss.
Voici une vidéo qui me semble entrer en résonance avec la thématique du destin développée dans le Porteur de Destin de Gilbert Bordes.
Peter Fischli et David Weiss sont deux artistes contemporains suisses. Ils s’intéressent à présenter des objets d’une extrême banalité dans des situations insolites voire étranges. Ils s’évertuent à générer du spectaculaire là où il n’y a à priori rien de plus que de l’ordinaire. Leur œuvre est souvent drôle, pleine d’humour et d’ironie.
Ils s’intéressent beaucoup à la relation entre ordre et chaos. Leur œuvre est une œuvre de la charnière, un état en précède un autre, les éléments présentés sont en instance, en devenir, en équilibre ou en déséquilibre. L’œuvre est poétique, son approche est simple, son accès immédiat, mais derrière se cache une profonde réflexion philosophique voire métaphysique.
Der Lauf der Dinge, le Cours des Choses, montre une réaction en chaîne où des objets du quotidien (pneus, sacs poubelles, bouteilles,…) entrent en action sous l’effet d’un déséquilibre, d’une explosion, d’une réaction chimique, etc.
L’effet est saisissant, ces objets grossiers, approximatifs, objets du rebut, sont actionnés avec la précision d’un métronome. C’est extrêmement spectaculaire, on a réellement l’impression qu’ils sont investis d’une volonté propre, comme si tout à coup la vie venait de leur être insufflée. Chaque objet semble être porteur de son propre destin, comme si une force étrangère les guidait. Une action en entraîne une autre, et on peut y voir là notre petit facteur marchant le long du chemin et distribuant son courrier au fil de ses rencontres et on peut y voir ce que le plus anodin des actes, comme celui de remettre une lettre à quelqu’un, peut entraîner comme conséquences. Cette vidéo a un côté très hypnotique, on est captivé par cette réaction en chaîne, on est subjugué par ce qui se passe. On sait ce qui va se passer et pourtant quand ça arrive, c’est comme un miracle.
Enfin, assez parlé, je vous laisse regarder.
La vidéo dure environ 30 minutes.
Elle est visible sur YouTube en 3 parties de 10 minutes.
Voici les liens :
1ère partie :
https://www.youtube.com/watch?v=QfEkPgfA7wo
2ème partie :
https://www.youtube.com/watch?v=VTwEuMzpxHk
3ème partie :
https://www.youtube.com/watch?v=9Cm8c4K3h_E
Invité- Invité
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Merci pour cette excellente analyse qui se termine sur une question ouverte depuis des millénaires.
Qui tire les ficelles? vaste question.
N'ayant pas lu le livre je ne puis malheureusement en dire plus qu'en pensent les membres qui l'ont lu car je vois là l'éclosion d'un très bon débat.
Merci également pour les vidéos...à méditer...
Qui tire les ficelles? vaste question.
N'ayant pas lu le livre je ne puis malheureusement en dire plus qu'en pensent les membres qui l'ont lu car je vois là l'éclosion d'un très bon débat.
Merci également pour les vidéos...à méditer...
Thot- Admin
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Nombre de messages : 6094
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Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Bravo Ansault, je lirai à tête reposée ton excellente critique et j'y reviendrai mais je crois que tu excelles dans le maniement de la plume
Invité- Invité
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Histoire très passionnante et riche en émotion, que la vie d’Antonin.
Antonin qui a fait la grande guerre revient, mais il a perdu un bras. Il ne pourra pas reprendre la ferme.
Il devient facteur, celui-ci est très attendu dans chaque maison.
Antonin s’en veux parfois d’être le messager du malheur.
Antonin qui a fait la grande guerre revient, mais il a perdu un bras. Il ne pourra pas reprendre la ferme.
Il devient facteur, celui-ci est très attendu dans chaque maison.
Antonin s’en veux parfois d’être le messager du malheur.
mamoun- Grand expert du forum
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Nombre de messages : 1233
Age : 66
Localisation : vendée
Emploi/loisirs : retraitée
Genre littéraire préféré : policier, thriller, roman du terroir et roman contemporain
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Je rappelle que ce livre à été porté à l’écran. Je l’ai vu deux fois et toujours avec autant de plaisir, le film est très représentatif et reste fidèle à l’écrit.
Est-il sorti en DVD? Je ne le trouve nulle part...
Est-il sorti en DVD? Je ne le trouve nulle part...
Jean XXIV- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 5930
Age : 68
Localisation : Herve (Belgique)
Genre littéraire préféré : SF, romans historiques et thrillers
Date d'inscription : 27/01/2013
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Jean24 a écrit:Je rappelle que ce livre à été porté à l’écran. Je l’ai vu deux fois et toujours avec autant de plaisir, le film est très représentatif et reste fidèle à l’écrit.
Est-il sorti en DVD? Je ne le trouve nulle part...
Non, seulement en cassette VHS, introuvable actuellement.
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16856
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Un roman plein de fraîcheur, très agréable à lire et bourré de petits détails anecdotiques intéressants!
Jean XXIV- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 5930
Age : 68
Localisation : Herve (Belgique)
Genre littéraire préféré : SF, romans historiques et thrillers
Date d'inscription : 27/01/2013
Re: [Bordes, Gilbert] Le porteur de destins
Impossible de trouver cette adaptation sur You Tube...Dommage!
Jean XXIV- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 5930
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Localisation : Herve (Belgique)
Genre littéraire préféré : SF, romans historiques et thrillers
Date d'inscription : 27/01/2013
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