[Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 5: L'homme qui souriait
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Votre avis sur ce livre
[Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 5: L'homme qui souriait
Auteur : Henning MANKELL
Edition : Policier POINTS
Nombre de pages : 421
4ème de couverture :
Le brouillard est épais en cette nuit automnale. Le vieil avocat Gustaf Torstensson est au volant. Soudain, une étrange silhouette surgit au milieu de la route : c'est un mannequin de taille humaine, assis sur une chaise. Torstensson freine brutalement, sort de sa voiture. On ne le reverra jamais vivant. Son fils fait appel au commissaire
Wallander. Celui-ci va découvrir un réseau criminel derrière lequel se profile un homme singulier, élégant et sûr de lui. Un homme qui sourit toujours.
Mon appréciation :
Un très bon Mankell. Une histoire qui sort de l'ordinaire, pleine de rebondissements, d'imprévus.. Une enquête menée avec brio par Kurt Wallender bien qu'il ait eu de graves problèmes physiques et psychologiques.
Malgré son caractère un peu spécial, j'aime bien ce commissaire. Je le trouve attachant .
Ma note : 8,5/10
Paprika- Grand sage du forum
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Localisation : Belgique
Emploi/loisirs : lecture, musique, bricolage, scrabble
Genre littéraire préféré : tout sauf romans à l'eau de rose, politique.
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 5: L'homme qui souriait
J'avais lu "Le guerrier solitaire" de cet auteur il y a 2 ans et je me souviens ne pas avoir trop apprécié.
Par contre, je serais incapable d'expliquer pourquoi maintenant
Par contre, je serais incapable d'expliquer pourquoi maintenant
Thot- Admin
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Age : 44
Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 5: L'homme qui souriait
je ne connais nullement cet auteur
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 5: L'homme qui souriait
J'avais lu La lionne blanche et cela m'a donné envie d'approfondir...
par contre je ne connais pas du tout le livre que tu cites, Thot.
par contre je ne connais pas du tout le livre que tu cites, Thot.
Paprika- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : tout sauf romans à l'eau de rose, politique.
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 5: L'homme qui souriait
J'ai lu ce livre il y a 2 ans et demi, lors des vacances d'été. C'est un bon polar qui se lit bien, le style est "propre", le héros très attachant et l'enquête, sans être surprenante, tient la route. On a dit récement qu'Arnaldur Indridason commençait "à remplacer Mankell dans le thriller norvégien" (ou suèdois, je sais plus trop...) Moi je trouve qu'il n'y a pas photo: Mankell est bien plus réaliste que Indridason.
Ma note: 9/10
Ma note: 9/10
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 5: L'homme qui souriait
Bonsoir je me suis procurée "La muraille invisible" on verra si il me fera oublié ce cher commissaire Erlendur d' Arnaldur INDRIDASON bonne soirée
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 5: L'homme qui souriait
Lu ce livre, il y a un bon bout de temps. Je sais même plus quand , au moins 3 ans. J'étais en vacances, mais où ?
C'est le premier Mankell que j'ai lu et pas le dernier . Preuve que j'ai aimé. Je me suis vite attachée au personnage de Kurt Wallander.
C'est le premier Mankell que j'ai lu et pas le dernier . Preuve que j'ai aimé. Je me suis vite attachée au personnage de Kurt Wallander.
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 5: L'homme qui souriait
Mon avis :
Un roman policier comme on en lit peut, puisqu’il est celui d’une renaissance, celle du commissaire Wallander. Ayons une pensée émue pour toutes ses séries françaises où les policiers tirent sur tous les suspects qui bougent (ou presque) et n’ont pas vraiment de problèmes avec leur(s) acte(s). Lui ne se remet pas d’avoir tué et il faut vraiment :
– qu’on vienne le chercher.
– qu’il soit replonger bien malgré lui dans un bain de violence
pour qu’il redevienne celui qu’il était. Cela ne signifie pas qu’il oublie.
Enquêter n’est pas une partie de plaisir, qui reposerait sur des intuitions. Des faits, rien que des faits, des preuves, des déductions, des recherches intenses et pas toujours faciles. La violence est là, aussi, omniprésente parce qu’insidieuse. Enquêter sereinement ? Impossible, quand chaque acte expose un peu plus un enquêteur ou un témoin. Comme dans Printemps de Mons Kallentoft, le lecteur peut retrouver les louanges de l’industrie suédoise, si ce n’est que Kurt Wallander et à travers lui son auteur porte un regard critique sur ce qu’on lui a appris à louer sans nuance. La réussite, oui, mais laquelle et à quel prix sont des questions que ce livre nous pose – questions qui, je le crains, restent intemporelles.
Et Kurt Wallander avait-il encore des illusions sur ce dont l’homme est capable ? Je ne pense pas.
Un roman policier comme on en lit peut, puisqu’il est celui d’une renaissance, celle du commissaire Wallander. Ayons une pensée émue pour toutes ses séries françaises où les policiers tirent sur tous les suspects qui bougent (ou presque) et n’ont pas vraiment de problèmes avec leur(s) acte(s). Lui ne se remet pas d’avoir tué et il faut vraiment :
– qu’on vienne le chercher.
– qu’il soit replonger bien malgré lui dans un bain de violence
pour qu’il redevienne celui qu’il était. Cela ne signifie pas qu’il oublie.
Enquêter n’est pas une partie de plaisir, qui reposerait sur des intuitions. Des faits, rien que des faits, des preuves, des déductions, des recherches intenses et pas toujours faciles. La violence est là, aussi, omniprésente parce qu’insidieuse. Enquêter sereinement ? Impossible, quand chaque acte expose un peu plus un enquêteur ou un témoin. Comme dans Printemps de Mons Kallentoft, le lecteur peut retrouver les louanges de l’industrie suédoise, si ce n’est que Kurt Wallander et à travers lui son auteur porte un regard critique sur ce qu’on lui a appris à louer sans nuance. La réussite, oui, mais laquelle et à quel prix sont des questions que ce livre nous pose – questions qui, je le crains, restent intemporelles.
Et Kurt Wallander avait-il encore des illusions sur ce dont l’homme est capable ? Je ne pense pas.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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