[Tong Cuong, Valérie] Noir dehors
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Votre avis sur ce livre ?
[Tong Cuong, Valérie] Noir dehors
[justify]Titre : Noir dehors.
Auteur : Valérie Tong Cuong.
Editeur : le livre de poche.
Nombre de pages : 189.
Quatrième de couverture :
Une nuit d’août étouffante à New York. Soudain, c’est la panne générale. Tout s’arrête. Naomi, la si jolie «prostituée à crack» enfermée en compagnie de l’énigmatique Bijou, dans un bar clandestin de Brooklyn, Simon, l’avocat médiatique, bloqué au 36e étage d’une tour déserte du Financial District, et Canal, ainsi baptisé depuis qu’on l’a trouvé nourrisson sur le trottoir de Canal Street, à Chinatown, voient leur destin basculer. La ville qui ne dort jamais devient une scène chaotique où s’entrechoquent les plus extrêmes solitudes.
Mon avis :
ce petit roman est trés facile à lire; il met en scène sur trois histoires, qui se croises et se retrouvent, au travers du thème de la sollitude!!!
sans prétention, ce livre mérite d'être lu, car il est plein d'humanité, ...enfin, ses personnages sont trés attachants
Dernière édition par alexielle63 le Lun 4 Juil 2011 - 14:29, édité 1 fois (Raison : Ajout du sondage)
Invité- Invité
Re: [Tong Cuong, Valérie] Noir dehors
Pourrais-tu mettre le résumé de ce livre, l'éditeur et le nombre de pages Blanche? les membres t'en remercierons
Thot- Admin
-
Nombre de messages : 6094
Age : 44
Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Tong Cuong, Valérie] Noir dehors
Titre : Noir dehors.
Auteur : Valérie Tong Cuong.
Editeur : le livre de poche.
Nombre de pages : 189.
Quatrième de couverture :
Une nuit d’août étouffante à New York. Soudain, c’est la panne générale. Tout s’arrête. Naomi, la si jolie «prostituée à crack» enfermée en compagnie de l’énigmatique Bijou, dans un bar clandestin de Brooklyn, Simon, l’avocat médiatique, bloqué au 36e étage d’une tour déserte du Financial District, et Canal, ainsi baptisé depuis qu’on l’a trouvé nourrisson sur le trottoir de Canal Street, à Chinatown, voient leur destin basculer. La ville qui ne dort jamais devient une scène chaotique où s’entrechoquent les plus extrêmes solitudes.
Mon avis :
Ce roman est sobre et concis. D’emblée, il nous plonge dans une atmosphère inquiétante, car il montre que notre société est à la merci de toutes les machines qui composent notre vie quotidienne et qu’il est facile de sombrer dans le chaos le plus complet. Ceux qui ont peu sont les mieux armés pour survivre, tant ils ont déjà appris à vivre sans le superflu.
Trois narrateurs se succèdent. Apparemment, tout sépare Simon de Naomi et de Canal. Simon est avocat, riche et célèbre. Il méprise abondamment tous ceux qui l’entourent. Cause ou conséquence ? Il est seul. Même sa maîtresse est virtuelle. La vie de Naomi et de Canal est bien plus précaire. Naomi est au comble de la misère sociale : droguée au crack, prostituée et cloîtrée dans un bar miteux, elle vit dans une dépendance totale envers son souteneur. Bijou, sa compagne d’infortune, est son seul soutien. Canal, un jeune homme chinois, est lui aussi prisonnier de sa boutique. Pourtant, il a conquis sa liberté intellectuelle et spirituelle. Sa sagesse lui permet d’affronter la vie, sans lui avoir ôté sa curiosité et son altruisme.
Les trois points de vue alternent sans que jamais ils ne soient redondants. Les récits rétrospectifs sont fréquents et s’intègrent avec souplesse et naturel dans la linéarité du récit. Ils éclairent la personnalité des personnages secondaires, tout comme les réminiscences de leur passé nourrissent les narrateurs.
Le thème de la chute, et de la rédemption est omniprésent. Les personnages ont envie de se jeter dans le vide, de se dissoudre et de disparaître. Certains faits sont particulièrement durs à lire et à imaginer. Chaque personnage a sa manière de parvenir au rachat, y compris en sombrant dans la déchéance la plus profonde.
Si je ne devais retenir qu’un personnage, ce serait le père Joaquin, exemple parfait d’altruisme, de pugnacité et de désintéressement.
Auteur : Valérie Tong Cuong.
Editeur : le livre de poche.
Nombre de pages : 189.
Quatrième de couverture :
Une nuit d’août étouffante à New York. Soudain, c’est la panne générale. Tout s’arrête. Naomi, la si jolie «prostituée à crack» enfermée en compagnie de l’énigmatique Bijou, dans un bar clandestin de Brooklyn, Simon, l’avocat médiatique, bloqué au 36e étage d’une tour déserte du Financial District, et Canal, ainsi baptisé depuis qu’on l’a trouvé nourrisson sur le trottoir de Canal Street, à Chinatown, voient leur destin basculer. La ville qui ne dort jamais devient une scène chaotique où s’entrechoquent les plus extrêmes solitudes.
Mon avis :
Ce roman est sobre et concis. D’emblée, il nous plonge dans une atmosphère inquiétante, car il montre que notre société est à la merci de toutes les machines qui composent notre vie quotidienne et qu’il est facile de sombrer dans le chaos le plus complet. Ceux qui ont peu sont les mieux armés pour survivre, tant ils ont déjà appris à vivre sans le superflu.
Trois narrateurs se succèdent. Apparemment, tout sépare Simon de Naomi et de Canal. Simon est avocat, riche et célèbre. Il méprise abondamment tous ceux qui l’entourent. Cause ou conséquence ? Il est seul. Même sa maîtresse est virtuelle. La vie de Naomi et de Canal est bien plus précaire. Naomi est au comble de la misère sociale : droguée au crack, prostituée et cloîtrée dans un bar miteux, elle vit dans une dépendance totale envers son souteneur. Bijou, sa compagne d’infortune, est son seul soutien. Canal, un jeune homme chinois, est lui aussi prisonnier de sa boutique. Pourtant, il a conquis sa liberté intellectuelle et spirituelle. Sa sagesse lui permet d’affronter la vie, sans lui avoir ôté sa curiosité et son altruisme.
Les trois points de vue alternent sans que jamais ils ne soient redondants. Les récits rétrospectifs sont fréquents et s’intègrent avec souplesse et naturel dans la linéarité du récit. Ils éclairent la personnalité des personnages secondaires, tout comme les réminiscences de leur passé nourrissent les narrateurs.
Le thème de la chute, et de la rédemption est omniprésent. Les personnages ont envie de se jeter dans le vide, de se dissoudre et de disparaître. Certains faits sont particulièrement durs à lire et à imaginer. Chaque personnage a sa manière de parvenir au rachat, y compris en sombrant dans la déchéance la plus profonde.
Si je ne devais retenir qu’un personnage, ce serait le père Joaquin, exemple parfait d’altruisme, de pugnacité et de désintéressement.
Sharon- Modérateur
-
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Tong Cuong, Valérie] Noir dehors
Mon avis : Apprécié (en l'absence de sondage sur le sujet et je ne peux pas l'ajouter :<|G: )
Le livre alterne les récits de Naomi, Simon et Canal, leurs histoires débutent un peu avant une grande panne d'électricité sur New York, se poursuivent sur les heures qui suivent et vont se croiser alors que rien ne semblait les rapprocher.
Les scènes sont très imagées, les personnages vivent sous nos yeux et on a très vite l'impression de très bien les connaître.
L'alternance des points de vue donne du rythme au récit, la lecture est rapide et agréable.
Par contre, la trame est identique à celle de "Providence", du même auteur, que j'ai lu avant mais qui est postérieur : il va falloir que je lise un 3ème livre d'elle pour savoir si tous ses livres se ressemblent...
Le livre alterne les récits de Naomi, Simon et Canal, leurs histoires débutent un peu avant une grande panne d'électricité sur New York, se poursuivent sur les heures qui suivent et vont se croiser alors que rien ne semblait les rapprocher.
Les scènes sont très imagées, les personnages vivent sous nos yeux et on a très vite l'impression de très bien les connaître.
L'alternance des points de vue donne du rythme au récit, la lecture est rapide et agréable.
Par contre, la trame est identique à celle de "Providence", du même auteur, que j'ai lu avant mais qui est postérieur : il va falloir que je lise un 3ème livre d'elle pour savoir si tous ses livres se ressemblent...
Invité- Invité
Re: [Tong Cuong, Valérie] Noir dehors
J'ai ajouté le sondage, vous pouvez désormais voter (et j'ai également copié la présntation de Sharon pour qu'elle soit visible dès le premier message et cohérente avec les autres critiques présentes sur le forum).
Invité- Invité
Re: [Tong Cuong, Valérie] Noir dehors
Quelque peu déçu par ce roman. Le début est portant inventif avec ces trois histoires qui commencent en parallèle et la panne de courant qui va semer le chaos dans ces vies bien cadrées. Les personnages sont bien croqués. Plusieurs portes sont ouvertes sur des possibilités d'évolution de ces vies, mais curieusement peu sont utilisées par la suite. La rencontre des quatre personnages principaux n'est pas vraiment mise en valeur et la fin est précipitée. Je suis dur, c'est vrai, peut être même injuste mais son précédent roman qui suivait le même schéma était vraiment mieux. Il y avait matière à faire un très beau roman, pourquoi tant de hâte et de simplification dans cette histoire, c'est dommage.
Invité- Invité
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