[Correia de Brito, Ronaldo] Le jour où Otacilio Mendes vit le soleil
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[Correia de Brito, Ronaldo] Le jour où Otacilio Mendes vit le soleil
Titre: Le jour où Otacilio Mendes vit le soleil
Auteur: Ronaldo Correia de Brito
Genre: nouvelles
Editeur: Chandeigne
Nombre de pages: 154
ISBN: 978-2-915540-99-4
Présentation de l'éditeur:
Une aristocrate sur le déclin ment à son fils pour dissimuler l’inénarrable. Un vieillard hospitalier attend l’escadron qui le punira de sa générosité. Un amant assassiné revient hanter les vivants et se venger. Un couteau retrouvé dans un champ ressuscite de sombres secrets de famille. Un lieutenant de police se lance dans une insolite histoire de haine et de justice. Une âme damnée erre dans la nuit, ravivant peurs et passions...
Autant de personnages que d’histoires de folie, de ven geances et de mystères. Par un mélange subtil de récits intemporels, de réalisme magique et de mythes universels, la langue implacable de Ronaldo Correia de Brito réveille dans ce recueil de onze nouvelles un monde archaïque en suspens où s’affrontent des puissances occultes à la fois irrésistibles et destructrices, où l’insouciance de la vie côtoie la fatalité de la mort, où le passé et le présent s’entremêlent pour laisser entendre les chants d’un peuple en proie à la fureur des sentiments, celui des sertãos du Nordeste brésilien.
Un voyage dans un Brésil intime et sauvage dont le lecteur ne sortira pas indemne.
Résumé et avis:
Voici un recueil de 11 nouvelles, qui nous vient du Nordeste brésilien, région au climat hostile, fait de chaleur, de poussière et de sécheresse. Région caractérisée aussi par des traditions archaïques, où les femmes sont soumises aux hommes, père, mari ou frères.
Les points communs entre ces courtes histoires ? l’honneur, les trahisons, la vengeance, les amours contrariées, la passion, la violence des sentiments. Ce qui saute aux yeux, ensuite, c’est l’enfermement des personnages, pris au piège d’une fatalité inexorable, qui savent que tout est écrit depuis les siècles des siècles, et que, amen, ils ne pourront rien y changer. Certains tentent de résister, mais au final, tous attendent une disparition, une mort. La leur, ou celle de celui qui les enferme, pour être enfin libérés. Ce qui frappe, enfin, c’est que toute cette fureur surgit de l’intérieur de la famille, entre parents et enfants, mari et femme, frères et sœurs.
Le style est sobre et fluide, mais pas toujours aisé, parce qu’allusif, elliptique. Je me suis parfois égarée à comprendre « qui dit quoi à qui et quand », au point de devoir revenir quelques pages en arrière. Selon moi, trois nouvelles sortent du lot : Tourbillon, Dieu spécule, et Mensonge d’amour.
J’ai pensé à Garcia Marquez pour le réalisme magique, à Caïn et Abel, à Garcia Lorca pour le sang et la violence. Il y a aussi cette impression d’avoir déjà entendu quelque part des histoires semblables. Sans doute parce que l’auteur, en partant à la recherche des secrets et des peurs les plus intimes et les plus anciens des hommes, dans cet univers si particulier du sertao, nous raconte des histoires universelles.
Dernière édition par alexielle63 le Ven 28 Juin 2013 - 11:20, édité 1 fois (Raison : Correction sondage)
Invité- Invité
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