[Teulé, Jean] Ô Verlaine

Auteur : Jean Teulé
Edition :Pocket
Nombre de pages : 337

4ème de couverture :

Alcoolique phénoménal, amant frénétique et désordonné, bigame maltraité par ses deux compagnes, Paul Verlaine oscilla jusqu'au tombeau entre l'ignoble et le sublime. C'est à la toute fin de sa vie, au moment de la pire déchéance morale et matérielle, au moment où les gloires de l'époque l'accablaient de leur mépris, qu'une soudaine vague de sympathie naquit en sa faveur parmi les étudiants et la jeunesse du Quartier latin. En quelques semaines, il devint leur idole. Fol amoureux de ce personnage magnifique et terrifiant, Jean Teulé a choisi de raconter cette période extravagante à travers le regard du jeune Henri-Albert Cornuty - un adolescent de Béziers qui monta à pied à Paris dans le seul but de rencontrer Verlaine...

Mon appréciation :
Les deux derniers mois de la vie de Verlaine.
Un Verlaine, alcoolique, malade, miséreux, violent, drogué. En pleine déchéance physique et morale.
On l'aime ou on le déteste. Poète délicat, poète lubrique.
On visite un Paris immonde, puant, crasseux. Un monde de déjantés, de paumés.

Le style est réaliste, cru, vulgaire par moments mais aussi très poétique. Une écriture étonnante, fleurie, originale.

Ma note : 8/10

J'ai lu tout Teulé (sauf le dernier) et celui-ci est de loin mon préféré. Il parle tellement bien de Verlaine et puis cette impression qu'il s'est si bien documenté sur la vie au 19ème siècle. Vraiment un livre intéressant que j'ai dévoré d'une traite.

Oh décidément il faut que je lise Jean Teulé ! Tout ce que vous en dites me fait vraiment envie.
De lui je n'ai lu que Le magasin des suicides et j'ai bien aimé ce qu'il a osé raconter comme histoire avec un bon humour noir!

J'ai trouvé ce livre excellent. Et qui mieux que Teulé pouvait nous livrer des dialogues aussi crus mais tellement poétiques et souvent très drôles. Avec en plus des détails sur la vie de Verlaine, des détails sur la vie en général à la fin du 19 ème siècle.

A ceux qui aiment Teulé et qui ont aimé ce livre, je conseille Le Montespan.

De Jean Teulé, j'ai lu auparavant Le magasin des suicides que j'avais beaucoup aimé.

N'aimant pas la poésie, je me suis dit que l'auteur arriverait peut-être à me faire changer d'avis, à me donner une perspective différente, à me la faire apprécier... Et bien c'est raté !

J'ai absolument détesté le personnage de Verlaine. Quelle désagréable personne ! Il est tellement vulgaire et peu sympathique que je l'ai pris en grippe dès les premières pages. Apparemment, le manque de raffinement des gens serait bien dû à l'époque (cela me fait d'ailleurs penser que j'aurais été bien malheureuse si j'étais née un siècle plus tôt!) mais n'empêche... Comment est-ce possible qu'une seule et même personne rassemble autant de vices ?!

En plus, je n'ai rien trouvé de particulier à ses poèmes bien que le contraste entre son manque délicatesse en tant qu'homme et son écriture à laquelle j'ai trouvé une certaine élégance soit plutôt incroyable.

Pour être honnête, j'ai lu les dernières dizaines de pages en diagonale tant je n'appréciais pas ma lecture.

Par contre, j'aime vraiment beaucoup la plume de Jean Teulé. Franche, soignée et incisive, je la trouve efficace. Je prendrai le temps de me pencher sur d'autres de ses romans afin de ne pas rester sur une note négative.

Alors mes amis !
Voté Très bien pour moi car ce n'est pas moyen et bien c'était pas proposé.
Je ne connais l'auteur qu'à travers "le magasin des suicides" mais j'ai très vite retrouver le style de la plume si particulière de notre cher disparu
Classé contemporain car je me demandais s'il y avait un peu de biographique dans tout ceci. Ce fut une lecture où j'ai eu du mal à m'immerger au départ mais une fois le train pris, j'ai enchainé les pages pour suivre les aventures du pauvre poète entouré de ses amis.
Un personnage donc la vie fut riche en péripéties. Une homme beaucoup trop attirés par l'alcool, par les femmes ... Qui en a fait qu'il n'avait jamais un sou de côtés mais qui était en possession de toutes les maladies possible.
Ces poèmes, ces vers était payés par son éditeur Gauthier à la ligne mais il ne voyait qu'à moitié la couleur de cette argent qu'il dilapidait aussitôt en absinthe le reste allant à ses femmes.
J'ai eu un énorme plaisir à lire ce livre jusqu'à sa fin et poursuivrai ma découverte de l'auteur