[King, Stephen] Le Fléau - Tome 1

Titre: Le Fléau - Auteur: Stephen King

Edition: Le livre de poche
Nombre de pages: 764
Genre: Science-fiction





4ème de couverture:

Il a suffit que l'ordinateur d'un laboratoire ultra-secret de l'armée américaine fasse une erreur d'une nanoseconde pour que la chaîne de la mort se mette en marche. Le Fléau, inexorablement, se répand sur l'Amérique et, de New York à Los Angeles, transforme un bel été en cauchemard. Avec un taux de contamination de 99,4%. Dans ce monde d'apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés. Ils ne se connaissent pas, pourtant chacun veut rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël : une vieille Noire de cent huit ans dont dépend leur salut commun.
Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde l'Homme sans visage, l'Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg. L'incarnation des fantasmes les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau.
C'est la fin des Temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.


Mon avis:

Avant toute chose, je précise que cette critique ne concerne que la première partie de l'histoire, celle-ci étant coupé en deux tomes chez Le livre de poche. Je n'ai pas encore lu la deuxième partie, mais ça viendra ^^

L'action commence dès le début, le virus, ou quoi que ce soit, se répend dès le premier chapitre. Ensuite, on assiste à son évolution, à ses dégats sur un nombre de plus en plus grands de personnes.
J'ai lu ce livre vers décembre - janvier, la période ou tout le monde est malade... A chaque fois que je voyais quelqu'un tousser à coté de moi j'avais l'impression qu'il était atteint de cette maladie mortelle, j'avais presque peur de tomber moi-même malade ! Pour dire que le roman est quand meme assez marquant ^^
J'ai bien aimé voir la transmission de la maladie, une personne s'échape, entre en contact avec d'autres qui tombent elles-mêmes malades, puis voient d'autres personnes, en gros c'est l'effet boule de neige, et ça se répand très vite.
Ensuite, on se trouve avec une poignée de survivants, et là, ça devient de plus en plus paranormal, notamment à cause de leurs rêves en commun. Par contre je trouve dommage, pour l'instant la question de "survie", j'entend donc au niveau de la nourriture ou de la boisson, personne ne semble s'en inquiéter, ok, les magasins sont une source de nourriture gratuite, mais pas éternelle... Au fil des mois, la nourriture se résume à des conserves ou des aliments séchés, mais ça ne semble préoccuper personne...
On assiste gentillement à la reconstruction d'une petite communauté.

J'avoue avoir mis beaucoup de temps pour venir à bout de ces 764 pages, mais l'histoire en elle même me plaît bien.
Un peu trop long à mon goût, je trouve que l'histoire n'avance pas énormément... Et il me reste encore à peu près le même nombre de page à lire pour venir à bout de l'histoire complète... Bah ma fois ça prendra le temps qu'il faudra ^^

Je l'ai fini aujourd'hui, dans les couloirs du lycée!

Si on y réfléchit bien, cette histoire de super-grippe est une excuse pour créer ce roman. Stephen King semble agir un peu comme Emile Zola, dans le sens où il a des souris de laboratoire (les personnages principaux) et il balance sur eux plein d'expériences pour voir comment ils réagissent, en temps de crise bactériologique, militaire, politique (!), puis dans un monde post-apocalyptique. Un peu une étude sociologique, signée par King. Ce qui m'a beaucoup plu, ce sont les allégories du Bien (Mère Abigaël) et du Mal (Randall Flagg) avec cette idée qu'ils soient à la fois dans les rêves des survivants aussi bien que dans la réalité.
L'histoire est un peu longue, mais ça n'a pas vraiment d'importance étant donné que nous prenons bien le temps de connaître Stu, Lloyd, Nick, Fran et les autres. Mais je pense que la suite, le deuxième tome, vaudra largement ce début, cette mise en marche. J'en suis persuadé, même!
Il ne me reste plus qu'à lire le second tome, donc, et d'acheter les BDs!