[Minier, Bernard] N’éteins pas la lumière

Auteur: Bernard Minier
Titre: N’éteins pas la lumière.
Editions XO Editions 2014
Nombre de pages: 612 pages
ISBN 978-2-84563-631-6




Mon avis :

Merci Sara pour cette belle critique qui donne vraiment envie de lire ce livre... Je le rajoute sur ma LAL

Je note également, merci Sara

Je n'ai lu que "Glacé" et j'ai déjà été embarqué, celui là suivra "Le cercle" .... merci (ou pas ...) Sara !

Merci Sara, il est dans ma Pàl!

voté coup de cœur pour moi

Merci Sara2a je ne connaissais pas cet hauteur

Merci Sara2a pour ta critique  comme Mamido qui prend de la Hauteur, je vais le rajouter 

mal réveillée
je corrige auteur :v<1:

« louloute » a écrit:Merci Sara2a pour ta critique  comme Mamido qui prend de la Hauteur, je vais le rajouter 

Il y a des écrivains qui nous grandissent!!!

joëlle a écrit:

« louloute » a écrit:Merci Sara2a pour ta critique  comme Mamido qui prend de la Hauteur, je vais le rajouter 

Il y a des écrivains qui nous grandissent!!!

ça c'est bien vrais

Bernard Minier est l'une de mes plus belles découvertes de 2014. C'est un excellent auteur de roman policier. Après avoir lu "Glacé" et "le Cercle", j'avais un peu peur d'être déçue, mais je ne l'ai pas été pas du tout. L'auteur a fait de moi exactement ce qu'il a voulu, j'ai gobé pratiquement tout ce qu'il m'a présenté, il m'a manipulée tout comme le criminel manipule l'héroïne...

Et j'en redemande

Il devrait y avoir une suite... ou plutôt, un autre épisode. Je compte bien retrouver Servaz, Marianne et l'affreux Hirtmann dans un quatrième opus. Mr Minier, j'espère que vous êtes coincé devant votre traitement de texte en ce moment même !

Mon avis : Ayant beaucoup aimé ses deux romans précédents "Glacé" et "Le cercle", il était impossible que je ne lise pas la suite des aventures de Martin Servaz. Pour son troisième thriller, Bernard Minier nous délivre un roman noir avec pour thèmes principaux : la manipulation mentale et le harcèlement.

On retrouve Martin dans un hôpital psychiatrique qui sert de maison de repos pour policiers surmenés. Il se remet tout doucement du cadeau empoisonné de Hirtmann : le coeur de son amour de jeunesse : Marianne.

Un matin, il reçoit anonymement par la poste la clé d'une chambre d'hôtel, après réflexion, il décide de s'y rendre. Sur place, il apprend que la chambre est connue parce q'une jeune femme célèbre, s'y est suicidée, un an plus tôt; il n'en fallait pas plus pour que ses instincts de flic refassent surface.

Parallèlement, nous suivons Christine, une jeune femme qui voit sa vie basculer le jour de Noël quand elle reçoit une lettre de suicide anonyme. Au fil des jours sa vie bascule en enfer : on l'accuse d'harcèlement au travail, on s'introduit chez elle et son chien finit blessé dans le vide ordure.

On ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup d'action mais c'est un polar noir, stressant. J'ai bien aimé le côté angoissant des opéras qui donne une atmosphère lugubre et funèbre au roman. Il m'a peut-être manqué un peu plus de terreur dans le harcèlement, car on sent la menace supposée mais au final peu présente.

J'ai bien aimé Christine, un personnage très complexe, qui va étonner jusqu'à la fin. Martin est beaucoup moins présent au départ, Iréne Ziegler a disparu du paysage, dommage car j'aimais beaucoup le duo d'enquêteur, j'avais l'impression que cela donnait un peu plus de rythme au roman.

Mais pour tout vous dire, j'ai cru que je n'allais pas y arriver. Les deux cents premières pages sont soporifiques et si l'on ne m'avait pas dit que ce roman était super, j'aurais laissé tomber Il en aurait été dommage car passé ce passage mollasson et ennuyeux, je me suis régalée.

Bien sûr j'ai retrouvé Servaz, sa dépression, son respect des autres, des femmes; j'ai retrouvé l'écriture et le suspens de Bernard Minier. Je l'ai suivi avec plaisir, entre ses coups de blues, son amour pour Mahler et Marianne, son enquête sur le suicide d'une jeune artiste.
J'ai fait la connaissance de Christine, j'ai vécu sa descente aux enfers, me demandant avec elle, qui, pourquoi, oui surtout pourquoi. Femme libre, indépendante, plutôt sympa…Enfin elle le croyait en tout cas, qui pouvait vouloir du mal à cette jeune femme.
Combien de fois au cours de ma lecture aurai-je aimé que Martin Servaz croise Christine pour que cesse l'enfer…
Mais voilà, je n'ai pas retrouvé la couleur des Pyrénées, le son des gaves, Toulouse n'est pas la ville rose, mais un centre aéronautique. Je n'ai pas retrouvé Hirtmann… J'attendais, je voulais tellement comprendre le lien entre Hirtmann et Servaz… Mettre enfin une explication aux relations entre les deux hommes.
Alors, il me faudra attendre un autre roman de Minier, parce que quand même, je voudrai savoir qui est Hirtmann dans la vie de Servaz!

Je m'aperçois que plusieurs d'entre vous ont lu les 2 précédents romans.
Pensez-vous que celui-ci puisse se lire seul ?

Zia a écrit:Je m'aperçois que plusieurs d'entre vous ont lu les 2 précédents romans.
Pensez-vous que celui-ci puisse se lire seul ?

Je pense qu'il peut sans problème être lu avant les deux autres… que j'ai lus dans la mauvais ordre, et que j'ai beaucoup aimés!
Bonnes lectures!

Lu dans le cadre de mon "challenge Partage Lecture 2015-2016", c'est avec plaisir que j'ai retrouvé Martin Servaz.

En effet j'ai lu Glacé puis Le cercle et je suis retombée dans les problèmes météorologiques, c'est fou ce que Servaz est sensible au temps, neige... verglas et pluie... Lol

Assez plaisanté, c'est un très bon thriller, malheureusement avec des longueurs sur l'aéronautique et les spationautes qui ne m'ont pas passionné... (Mais passionne peut-être d'autres lecteurs).

J'ai souffert avec Christine, pour Christine, quand cela va t'il cesser, j'attendais impatiemment que Servaz arrive, mais Servaz au repos rien n'allait. J'attendais Hirthmann derrière tout cela mais il n'est pas passé, ce sera pour la prochaine fois surement....

Heureusement Martin ne reste pas longtemps inactif et cette clef reçue d'une chambre d’hôtel va aiguiser son appétit de fin limier!

Je l'ai trouvé plus difficile à lire que les précédents par la violence qui se dégage sous forme de harcèlement, de manipulation, un vrai thriller psychologique, le tout sur des airs d'opéra et le grand amour de Servaz: Mahler!

J'ai cru être arrivée à la fin, mais heureusement ce n'était pas fini, j'en aurais voulu à l'auteur, un rebond et je suis heureuse, après mettre fait balader tout au long du récit.

Ce troisième opus est très bon , je vote très apprécié (à cause de quelques longueurs).

je le garde pour le lire, merci Sara

Lu dans le cadre du challenge PL 2015/2016

J'ai adoré ce thriller psychologique que j'ai trouvé très bien maîtrisé. L'auteur nous entraîne habillement de manipulations en manipulations.
La plume est agréable et les pages s'enchaînent. Impossible de lâcher Christine et Servaz.

En effet, Toulouse n'est pas présentée comme la Ville Rose mais comme un haut lieu d'aéronautique, ce qu'elle est également.

Je vote coup de cœur et inscrit cet auteur dans mon Bis-Repetita 2016.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Quand je me suis rendue compte que c'était le troisième d'une série, j'ai lu "Glacé"...que j'ai vraiment beaucoup moins aimé finalement. Je crois que je préfère Servaz dépressif .

Du coup, je m'interroge sur la lecture du Cercle...

Livre lu dans la cadre du Challenge Partage Lecture.

Je me suis un peu perdue dans cette lecture. Dès les premières pages j’ai failli abandonner. Les termes étaient durs, brutaux, très, voir trop sanglants pour moi. J’ai découvert le Thriller depuis peu et j’ai encore un peu de mal.

L’histoire, enfin les histoires se mettent vite en place, on passe de l’une à l’autre et les liens se tissent. Au début, j’ai eu la sensation de connaitre l’histoire, de l’avoir vu à la télé. Une femme, journaliste à la radio qui se fait harceler. Ca m’a beaucoup gêné. En fait j’ai confondu avec un épisode d’une série télé. (Je n’aime pas lire un livre dont je connais l’histoire ou la fin)

Et puis il y a le commandant Servaz, celui-ci se trouve en maison de repos suite à une dépression, pourquoi, comment on ne sait pas ! Du coup j’ai eu un peu de mal à cerner son personnage. 

J’ai parfois trouvé le récit un peu « tiré par les cheveux », beaucoup événements m’ont paru incohérents, mais ça ne m’a pas empêché de continuer ma lecture car je voulais savoir. Il y a beaucoup de rebondissement, à chaque fois qu’on pense avoir compris, un changement s’opère et nous voilà reparti dans le flou. Au bout d’un moment ç’est lassant : trop de rebondissement tue le rebondissement surtout au bout de 600 pages !

Une lecture que j’ai au final apprécié. L’auteur a malgré tout su me tenir en haleine. La curiosité a été la plus forte.

Je pense lire les 2 premiers livres de cet auteur «Glacé » et « Le cercle » qui mettent  en scène le commandant Servaz. Cela me permettra peut-être de mieux comprendre.

Même si je n'ai pas lu les 2 précédents tomes, j'ai apprécié ce côté psychologie, il nous amène où il veut et chaque fois on croit qu'on a trouvé et non.
Note 8/10

Mon avis

Et voilà, je viens de lire mon premier ( et sans aucun doute, pas le dernier) roman de Bernard Minier. C'est ce titre qui m'a été conseillé et offert, donc lecture!

L'imagination de l'auteur est débordante, sa documentation (entre autres sur l'espace) excellente, son vocabulaire précis, son écriture fluide et addictive, je suis ravie de cette découverte.

Ce n'est pas une nouveauté que d'aborder le sujet de la perversité et du harcèlement mais c 'est bien traité, bien ficelé même si l'on est en droit de penser que c'est un tantinet exagéré.

Christine, animatrice radio, se retrouve, du jour au lendemain, au cœur de faits qu'elle ne maîtrise plus et elle ne comprend absolument pas ce qui lui arrive, qui peut lui en vouloir à ce point et surtout pourquoi. Parallèlement à sa terrible descente aux enfers, on suit un policier en arrêt maladie, qui reçoit des courriers bizarres, comme un jeu de piste, qui le mènerait, peut- être, à l'obligation d'ouvrir une enquête sur un suicide avéré... Ce sera l'occasion, pour lui, de "reprendre vie" et de sortir de sa retraite.
Évidemment, ces deux entrées finiront par se rejoindre.

J'ai beaucoup apprécié cet opus. Je l'ai trouvé remarquablement bien construit. L'angoisse monte pour Christine, mais également pour nous, au fil des pages et des chapitres qui se succèdent. On s'interroge sur qui est le plus malade, le plus tordu des personnages que l'on rencontre et quelles peuvent être les raisons de la personne qui est derrière tout cela. De temps en temps, un indice, minime, pourrait nous mettre la puce à l'oreille mais pris dans l'intrigue, on ne s'attarde pas et c'est seulement plus tard qu'on se dit "tiens ..."

Christine va-t-elle se laisser abattre, couler par le fond face à tout ce qui lui tombe dessus? Au contraire, va-t-elle réagir, lutter? Et si oui, aura-t-elle la force de tenter quelque chose? Où peut-elle trouver du soutien? Le cheminement de cette femme est très intéressant, et on découvre, petit à petit, tout ce qui, dans sa vie, l'a construite ou parfois détruite. En ce qui concerne, le flic, Servaz, on sent bien que le fait de retrouver un semblant d'activité, bien qu'en marge de ses collègues, lui permet de relever la tête. Ces études de caractère complètent tout à fait les actions qui s'enchaînent sur un rythme trépident et donnent un bel équilibre à l'ensemble du recueil.

Alors, à bientôt, Monsieur Minier !

Merci Cassiopée pour ta critique, contente que Minier te plaise, bienvenu au club 

Alors, le dernier de la série, car je n'avais pas saisie que c'était le n°3
Un coup de cœur aussi pour celui-ci, quel suspens, waouah, impressionnant, mais jusqu'où il nous mène et vraiment jusqu'à la dernière ligne. Comment peut on manipuler à ce point une personne ca parait tellement fou et bien Minier y est arrivé de main de maitre.