[Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
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[Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
[Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
Auteur: Helgason, Hallgrimur
Titre: Le grand ménage du tueur à gages
Roman
Epoque contemporaine
Editeur: Presses de la Cité
313 pages
ISBN 978-2-258-10034-3
Quatrième de couverture
«L’été islandais est comme un réfrigérateur qu’on laisse ouvert pendant six semaines. La lumière est allumée et la glace fond, mais il ne fait jamais vraiment chaud. Ça reste un frigo.»
Avec soixante-six victimes et aucune balle perdue à son actif, Tomislav Bok?ic, alias Toxic pour ses camarades de la mafia croate, est le meilleur tueur à gages de New York. Malheureusement, quand il s'avère que sa dernière cible appartenait au FBI, il doit fuir les Etats-Unis. Après avoir usurpé l'identité de Father Friendly, un célèbre télévangéliste qu'il a mortellement assommé dans les toilettes de l'aéroport, Toxic embarque malgré lui pour l'Islande.
Là-bas, Father Friendly est accueilli comme le Messie... pour prêcher la bonne parole à la télévision ! Bien vite, Toxic s'habitue à ce pays si étrange et à ses habitants aux noms imprononçables. Mais le chemin vers la rédemption sera long, car tout le monde n'est pas prêt à passer l'éponge sur ses antécédents sanglants...
Un roman à l’humour décapant et à la verve provocatrice, sur les forces du bien, du mal, et la destinée humaine.
Mes impressions
Un coup de coeur.
L'humour, souvent acide et quelquefois adolescent, est omniprésent et ça fait du bien. L'autodérision donne un roman léger qui ne se prend jamais au sérieux, que les thèmes abordés soient la religion, la guerre, l'amour et la vie en société. Ces thèmes, bien qu'abordés de façon humoristique, comportent leur lot de vérité.
L'auteur nous dresse un portrait intéressant de l'Islande en général, de Reykjavik en particulier. Le Reykjavik d'Helgason n'est pas le Reykjavik du commissaire Erlendur dans "La femme en vert" d'Arnaldur Indridason. Ce Reykjavik d'Helgason semble plus moderne, plus actuel.
J'ai déjà racheté ce livre pour l'offrir en cadeau.
Ma cote: 8/10.
L'humour, souvent acide et quelquefois adolescent, est omniprésent et ça fait du bien. L'autodérision donne un roman léger qui ne se prend jamais au sérieux, que les thèmes abordés soient la religion, la guerre, l'amour et la vie en société. Ces thèmes, bien qu'abordés de façon humoristique, comportent leur lot de vérité.
L'auteur nous dresse un portrait intéressant de l'Islande en général, de Reykjavik en particulier. Le Reykjavik d'Helgason n'est pas le Reykjavik du commissaire Erlendur dans "La femme en vert" d'Arnaldur Indridason. Ce Reykjavik d'Helgason semble plus moderne, plus actuel.
J'ai déjà racheté ce livre pour l'offrir en cadeau.
Ma cote: 8/10.
Citations
"J'essaie d'explorer le centre-ville, mais celui-ci s'étend sur trois rues. Il est plus facile de le perdre que de s'y perdre."
"- ... Quand le vin rentre, le cerveau sort."
"- ... la guerre tue tout le monde, même les survivants.»"
(Hallgrimur Helgason, "Le grand ménage du tueur à gages")
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
Ce roman me rappelle une série, assez loufoque, passée récemment à la télé, mais là, l'ancien mafieux devenait patron de boite de nuit et ça se passait au fin fond de la Norvège ...
marie do- Grand sage du forum
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Re: [Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
Merci Moulin à vent pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
marie do a écrit:Ce roman me rappelle une série, assez loufoque, passée récemment à la télé, mais là, l'ancien mafieux devenait patron de boite de nuit et ça se passait au fin fond de la Norvège ...
Marie, que signifie "Simiu i piu forti"? Serait-ce "Ensemble nous sommes plus forts"?
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
Pas "ensemble" ... juste : "Nous sommes les plus fort" ... Oui, je sais ce n'est pas très partiale ... il faut "cliquer" dessus pour avoir une belle chanson (la plus belle bien sure ) après la pub !Moulin-à-Vent a écrit:marie do a écrit:Ce roman me rappelle une série, assez loufoque, passée récemment à la télé, mais là, l'ancien mafieux devenait patron de boite de nuit et ça se passait au fin fond de la Norvège ...
Marie, que signifie "Simiu i piu forti"? Serait-ce "Ensemble nous sommes plus forts"?
marie do- Grand sage du forum
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Re: [Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
Merci formidable marie do!!!!
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
J'ai lu quelques avis avant d'écrire ma chronique, il ressort que la plus part des lecteurs y ont trouvé un comique décapant, à je ne sais plus quel degré. Peut-être que la façon dont Toxic, le héros narrateur, interprète l'islandais…
C'est la triste histoire d'un jeune homme a qui on a un jour donné une arme, il est devenu soldat pour libérer son pays de voisins, d'amis, parfois amantes. Alors cet (encore) enfant a appris à tuer, des proches, à tirer sur des uniformes différents…Que sait-il faire d'autre? Il devient donc tueur à gages, tuer pour des idées (qui ne sont peut-être même pas les siennes) ou pour de l'argent…c'est tuer. Et c'est ce qu'il fait de mieux.
Jusqu'au jour où il tue un prêtre baptiste, juste pour s'échapper, et devient bien malgré lui le révérend Friendly. Bien reçu en terre d'Islande, va-t-il réussir à s'intégrer, va-il parvenir à oublier qu'il est un tueur?
Cette "cavale" va durer un an, du 15 mai 2006 au 12 mai 2007. Le grand ménage qu'il fera chez Gun, il devra aussi et surtout le faire dans sa tête, dans sa vie passée. C'est un retour sûr cette vie passée que nous offre Helgason. L'auteur décrit l'Islande, son pays, avec beaucoup d'humour. Je pensais lire un roman comique, mais j'ai surtout lu l'itinéraire d'un enfant pas gâté!
Je remercie Partage lecture et les Éditions Pocket pour ce partenariat.
C'est la triste histoire d'un jeune homme a qui on a un jour donné une arme, il est devenu soldat pour libérer son pays de voisins, d'amis, parfois amantes. Alors cet (encore) enfant a appris à tuer, des proches, à tirer sur des uniformes différents…Que sait-il faire d'autre? Il devient donc tueur à gages, tuer pour des idées (qui ne sont peut-être même pas les siennes) ou pour de l'argent…c'est tuer. Et c'est ce qu'il fait de mieux.
Jusqu'au jour où il tue un prêtre baptiste, juste pour s'échapper, et devient bien malgré lui le révérend Friendly. Bien reçu en terre d'Islande, va-t-il réussir à s'intégrer, va-il parvenir à oublier qu'il est un tueur?
Cette "cavale" va durer un an, du 15 mai 2006 au 12 mai 2007. Le grand ménage qu'il fera chez Gun, il devra aussi et surtout le faire dans sa tête, dans sa vie passée. C'est un retour sûr cette vie passée que nous offre Helgason. L'auteur décrit l'Islande, son pays, avec beaucoup d'humour. Je pensais lire un roman comique, mais j'ai surtout lu l'itinéraire d'un enfant pas gâté!
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joëlle- Modérateur
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Re: [Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
J'ai hésité longtemps avant d'écrire ma chronique, je ne savais pas comment interpréter cette histoire: complètement déjantée et loufoque, critique virulente de l’Islande et de ses habitants ou histoire triste d'un homme habitué à tuer par nécessité, qui en a fait son métier....
Dès les premières lignes les présentations sont faites et le ton est donné "Ma mère me baptisa Tomislav, mon père s'appelait Boksic. Au bout d'une semaine passée aux States, j'étais devenu Tom Boksic. Ce qui me valut le surnom de Toxic". Ce que je suis aujourd'hui.
Donc Toxic ayant à son actif, et en étant très fier, 65 contrats parfaitement exécutés va en accepter un de trop et tuer par erreur un fédéral, fatale erreur!!! Il va devoir fuir New-York en empruntant, à sa façon, les vêtements d'un frère Baptiste en partance pour l'Islande, la seule façon qu'il connaisse d'ailleurs est de tuer.
Il faut souligner que c'est de plus un combattant croate n'ayant fait que la guerre!
Arrivé en Islande, plus exactement à Reykjavik la cavale va durer un an durant laquelle il va revenir sur sa vie, expier tous ses péchés, aidé en cela par les Baptistes qui vont l'accueillir. Il va devenir l'homme à sauver de lui-même, un challenge que ces braves gens vont entreprendre avec toute la Foi qu'ils possèdent....Mais quand on a tué toute sa vie les réflexes sont bien ancrés!
Merci à Hallgrimur d'avoir autant simplifié les noms Islandais, phonétiquement et avec beaucoup d'humour "God-mon-Dur" et "Chic-ridule" sont plus faciles à retenir que les noms Islandais,: "Guomundur Engilbertsson" et Sigriour Ingibjorg etc......
Je vote apprécié.
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Dès les premières lignes les présentations sont faites et le ton est donné "Ma mère me baptisa Tomislav, mon père s'appelait Boksic. Au bout d'une semaine passée aux States, j'étais devenu Tom Boksic. Ce qui me valut le surnom de Toxic". Ce que je suis aujourd'hui.
Donc Toxic ayant à son actif, et en étant très fier, 65 contrats parfaitement exécutés va en accepter un de trop et tuer par erreur un fédéral, fatale erreur!!! Il va devoir fuir New-York en empruntant, à sa façon, les vêtements d'un frère Baptiste en partance pour l'Islande, la seule façon qu'il connaisse d'ailleurs est de tuer.
Il faut souligner que c'est de plus un combattant croate n'ayant fait que la guerre!
Arrivé en Islande, plus exactement à Reykjavik la cavale va durer un an durant laquelle il va revenir sur sa vie, expier tous ses péchés, aidé en cela par les Baptistes qui vont l'accueillir. Il va devenir l'homme à sauver de lui-même, un challenge que ces braves gens vont entreprendre avec toute la Foi qu'ils possèdent....Mais quand on a tué toute sa vie les réflexes sont bien ancrés!
Merci à Hallgrimur d'avoir autant simplifié les noms Islandais, phonétiquement et avec beaucoup d'humour "God-mon-Dur" et "Chic-ridule" sont plus faciles à retenir que les noms Islandais,: "Guomundur Engilbertsson" et Sigriour Ingibjorg etc......
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Tenir debout de Mélissa da Costa
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Re: [Helgason, Hallgrimur] Le grand ménage du tueur à gages
La première chose qu'il faut dire sur ce livre, c'est qu'il faut tout prendre au second degré. Si vous n'aimez pas l'humour noir, grinçant, mieux vaut passer votre chemin.
On y suit les moult péripéties de Tom Boksic, dit 'Toxic'. Avec ce surnom, le ton est donné. Car Tom est un tueur à gages, et il fier de son métier. Le roman est écrit à la première personne, c'est Tom qui nous raconte son histoire, sans rien nous cacher. Il revient sur son enfance, les raisons de son immigration à New York, et son boulot pour la mafia croate. Sans oublier les affres de sa vie personnelle, tout y passe.
Quand il commence son récit, sa vie et sur le point de changer irrémédiablement, surement pour le pire, l'occasion pour lui de faire un bilan de sa triste vie. Non pas qu'il s'agisse de la plaindre, non Tom Boksic n'accepterait pas ça. C'est ainsi qu'il arrive en Islande, sous une énième nouvelle identité.
Il va y croiser des personnes au caractère bien trempé, doté d'une foi inébranlable tels qu'il n'en a jamais vu dans sa vie.
Avec des phrases courtes et percutantes, un vocabulaire un brin vulgaire, Helgason nous plonge dans l'univers de Toxic, qui se révèle vite un être humain comme les autres, avec ses failles. J'ai été surprise de la façon dont il dépeint l'Islande, de manière très cynique, comme si elle absorbait complètement les personnages.
Au delà de son humour décapant, ce sont des thèmes très dur que l'on retrouve, la guerre et ses ravages, le meurtre. A mesure que Tom se confie, on prend conscience des dommages infligés et la question se pose la rédemption est-elle possible pour tous?
Merci à l'équipe du forum et aux éditions Pocket pour ce partenariat.
On y suit les moult péripéties de Tom Boksic, dit 'Toxic'. Avec ce surnom, le ton est donné. Car Tom est un tueur à gages, et il fier de son métier. Le roman est écrit à la première personne, c'est Tom qui nous raconte son histoire, sans rien nous cacher. Il revient sur son enfance, les raisons de son immigration à New York, et son boulot pour la mafia croate. Sans oublier les affres de sa vie personnelle, tout y passe.
Quand il commence son récit, sa vie et sur le point de changer irrémédiablement, surement pour le pire, l'occasion pour lui de faire un bilan de sa triste vie. Non pas qu'il s'agisse de la plaindre, non Tom Boksic n'accepterait pas ça. C'est ainsi qu'il arrive en Islande, sous une énième nouvelle identité.
Il va y croiser des personnes au caractère bien trempé, doté d'une foi inébranlable tels qu'il n'en a jamais vu dans sa vie.
Avec des phrases courtes et percutantes, un vocabulaire un brin vulgaire, Helgason nous plonge dans l'univers de Toxic, qui se révèle vite un être humain comme les autres, avec ses failles. J'ai été surprise de la façon dont il dépeint l'Islande, de manière très cynique, comme si elle absorbait complètement les personnages.
Au delà de son humour décapant, ce sont des thèmes très dur que l'on retrouve, la guerre et ses ravages, le meurtre. A mesure que Tom se confie, on prend conscience des dommages infligés et la question se pose la rédemption est-elle possible pour tous?
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Invité- Invité
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