[Besson, Philippe] Vivre Vite
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[Besson, Philippe] Vivre Vite
Vivre Vite
Ed. Julliard
nbr de pages: 238
isbn: 2-260-02396-7
Parution: 2 Janvier 2015
Quatrième de couverture:
« Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain... »
Aussi célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d'un garçon de l'Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d'une beauté irrésistible, qui s'est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.
Mon avis :
Je voulais commencer un livre de cet auteur... James Dean m'a paru un très bon choix pour ça et je ne me suis pas trompée. Que vous ayez vu ses films ou non, vous serez tout de suite emporté par son histoire, par l’Amérique des années 40, puis le cinéma des 50's.
Vivre vite, c'est une suite de témoignages imaginaires, de sa famille, des ses amis, de ceux qui l'on côtoyé et de James Dean lui-même.
Sa personnalité est décortiqué, puis son parcours de comédien, de ses débuts dans une troupe de théâtre amateur jusqu'à sa consécration sur grand écran. Par une suite de phrases courtes, comme le fût sa vie, on est emporté irrémédiablement par la beauté et la complexité de ce jeune homme si difficile à cerner. Un bémol, beaucoup de redondance dans certains témoignages ou le rappel sans cesse de sa fin tragique même lorsque l'on parle de son enfance...
J'ai aimé que l'on ai un aperçu de ce que pensaient ses pairs (Marlon Brando, Natalie Wood) de ses prestations (notamment dans "La fureur de vivre" inoubliable pour moi) même si cela reste tout relatif étant imaginé par l'auteur.
Car évidemment James Dean reste avant tout un mythe, insaisissable, il nous fascine.
Invité- Invité
Re: [Besson, Philippe] Vivre Vite
Mon avis :
Autant je n'avais pas aimé le premier livre que j'ai lu de Philippe Besson, autant j'ai apprécié celui-ci. Biographie romancée de James Dean, Vivre vite laisse place, toute la place à James Dean, et à ceux qui l'ont connu, ou croisé simplement et en ont gardé un souvenir, une empreinte. Construit de manière circulaire, ce roman donne la parole à la première personne qui l'a aimé, encouragé, qui a cru en lui et se referme sur une dernière parole pour elle : sa mère, Mildred, disparue prématurément alors que James Dean, fils unique, n'avait que neuf ans. Son père était plus distant, géographiquement (James sera élevé par son oncle et sa tante) et humainement : il veut que son fils fasse des études "sérieuses", du droit, non du théâtre. La suite, nous la connaissons, et pourtant, nous redécouvrons le parcours de ce jeune homme, insaisissable souvent imprévisible presque tout le temps. L'auteur ne cache pas ses amours masculines, ce que certains jugent "de bon ton" d'ignorer. Il ne cache pas non plus ses amours féminines - pas de partie pris, mais le récit de la vie d'un jeune homme qui avait des mentors féminins, et non masculins, telles que sa première professeur de théâtre ou ses agents successives. L'auteur se garde bien de juger, mais n'oublie pas que, si certains l'ont admiré, aimé, protégé, d'autres l'ont détesté - presque pour les mêmes raisons.
Je terminerai par cette citation :
"On me répondait qu'il vaut mieux une vie brève et bien remplie qu'une longue existence morne. Oui, peut-être. mais ça ne m'a jamais consolé"
Autant je n'avais pas aimé le premier livre que j'ai lu de Philippe Besson, autant j'ai apprécié celui-ci. Biographie romancée de James Dean, Vivre vite laisse place, toute la place à James Dean, et à ceux qui l'ont connu, ou croisé simplement et en ont gardé un souvenir, une empreinte. Construit de manière circulaire, ce roman donne la parole à la première personne qui l'a aimé, encouragé, qui a cru en lui et se referme sur une dernière parole pour elle : sa mère, Mildred, disparue prématurément alors que James Dean, fils unique, n'avait que neuf ans. Son père était plus distant, géographiquement (James sera élevé par son oncle et sa tante) et humainement : il veut que son fils fasse des études "sérieuses", du droit, non du théâtre. La suite, nous la connaissons, et pourtant, nous redécouvrons le parcours de ce jeune homme, insaisissable souvent imprévisible presque tout le temps. L'auteur ne cache pas ses amours masculines, ce que certains jugent "de bon ton" d'ignorer. Il ne cache pas non plus ses amours féminines - pas de partie pris, mais le récit de la vie d'un jeune homme qui avait des mentors féminins, et non masculins, telles que sa première professeur de théâtre ou ses agents successives. L'auteur se garde bien de juger, mais n'oublie pas que, si certains l'ont admiré, aimé, protégé, d'autres l'ont détesté - presque pour les mêmes raisons.
Je terminerai par cette citation :
"On me répondait qu'il vaut mieux une vie brève et bien remplie qu'une longue existence morne. Oui, peut-être. mais ça ne m'a jamais consolé"
Sharon- Modérateur
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