[Pétrone] Le Satiricon
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[Pétrone] Le Satiricon
[Pétrone] Le Satiricon
Titre: Le Satiricon
Auteur: Pétrone
Traducteur: Pierre Grimal, Professeur à l'Université de Paris lV
Éditions Gallimard
Collection Folio
Genre: Roman
Époque: Plus ou moins 60 après J.C.
Résumé
Le Satiricon décrit les vagabondages de trois jeunes viveurs au temps de Néron. Encolpe a été frappé d'impuissance par le dieu Priape qui n'a pas ménagé ses largesses à son ami Ascylte, étymologiquement l'Infatigable. En compagnie du jeune Giton dont la grâce adolescente éveille plus d'une convoitise, ils nous font découvrir les extravagances d'une humanité menée par le plaisir, vivant chaque jour comme s'il devait être le dernier.
Mais l'élégant épicurisme de Pétrone, probable familier du Prince, arbitre de ses plaisirs avouables, préserve cette fête sensuelle de la démesure et fait de cette œuvre énigmatique en dépit de sa notoriété le premier vrai roman de la tradition occidentale.
Mais l'élégant épicurisme de Pétrone, probable familier du Prince, arbitre de ses plaisirs avouables, préserve cette fête sensuelle de la démesure et fait de cette œuvre énigmatique en dépit de sa notoriété le premier vrai roman de la tradition occidentale.
Quatrième de couverture
J’ai évité la justice, je me suis dérobé à l’arène, j’ai tué mon hôte, et tout cela pour en venir, après tant de coups audacieux, à n’être qu’un mendiant, exilé, abandonné, dans une ville grecque! Et qui donc m’a condamné à cette solitude? Un jeune homme souillé de toutes les débauches, qui, de son propre aveu, mérite l’exil, affranchi grâce à ses infamies, que ses infamies ont élevé au rang d’homme de naissance libre, dont la jeunesse se vendait au ticket, qui s’est loué comme femme à ceux-là même qui savaient que c’était un homme. Que dire d’autre? Le jour où il aurait dû prendre la toge virile, il a pris la robe; sa propre mère lui a persuadé de ne pas être un homme, il a fait la femme dans une prison d’esclaves.
Le Satiricon a inspiré à Fellini un de ses films les plus saisissants. «J’ai fait un film sur l’Antiquité qui raconte une histoire d’aujourd’hui.»
Le Satiricon a inspiré à Fellini un de ses films les plus saisissants. «J’ai fait un film sur l’Antiquité qui raconte une histoire d’aujourd’hui.»
Mon appréciation
C'est la débauche orgiastique romaine: gloutonnerie, sexualité, homosexualité, pédérastie.
Mais c'est également un roman. Quels problèmes lorsque l'un des personnages principaux, bien que très jeune, devient impuissant lors de la fête du dieu Priape! Malheureusement, il n'existe que des parties de ce roman; il manque de grands bouts de l'histoire. Mais c'est quand même intéressant: imaginez, un des premiers vrais romans! Les historiens tentent le plus possible d'imaginer les parties manquantes afin que le tout se tienne. Le nom de l'auteur lui-même semble très incertain.
Les parties 118 à 124 sont une belle critique sociale de l'époque. Le film de Fellini concerne le banquet chez Trimalchion.
Ma cote: 6/10
Mais c'est également un roman. Quels problèmes lorsque l'un des personnages principaux, bien que très jeune, devient impuissant lors de la fête du dieu Priape! Malheureusement, il n'existe que des parties de ce roman; il manque de grands bouts de l'histoire. Mais c'est quand même intéressant: imaginez, un des premiers vrais romans! Les historiens tentent le plus possible d'imaginer les parties manquantes afin que le tout se tienne. Le nom de l'auteur lui-même semble très incertain.
Les parties 118 à 124 sont une belle critique sociale de l'époque. Le film de Fellini concerne le banquet chez Trimalchion.
Ma cote: 6/10
Citations
"«Si le vin ne vous plaît pas, dit-il, je le changerai; mais c'est à vous autres de le rendre agréable...»"
"Un coffre-fort enferme Jupiter même."
(Pétrone, "Le Satiricon")
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 07/01/2012
Re: [Pétrone] Le Satiricon
Ce roman est une pièce d'antiquité, et je l'ai abordé comme tel.
J'ai été rapidement surpris pas la fluidité et la facilité de lecture, et puis j'ai finalement été emporté dans les aventures d'Encolpe. Surtout la dernière partie après le banquet chez Trimalchion.
Je pense avoir la chance de tomber sur une très bonne traduction de Géraldine Puccini qui n'a pas cherché à compléter les lacunes en inventant, mais les a signalés à chaque fois avec un commentaire bref décrivant ce qui avait du se passer dans le texte manquant.
J'ai beaucoup lu sur l'antiquité et la civilisation Romaine, mais c'est une expérience particulière de lire un roman écrit à l'époque, c'est-à-dire il y a pratiquement 2000 ans !
J'ai été rapidement surpris pas la fluidité et la facilité de lecture, et puis j'ai finalement été emporté dans les aventures d'Encolpe. Surtout la dernière partie après le banquet chez Trimalchion.
Je pense avoir la chance de tomber sur une très bonne traduction de Géraldine Puccini qui n'a pas cherché à compléter les lacunes en inventant, mais les a signalés à chaque fois avec un commentaire bref décrivant ce qui avait du se passer dans le texte manquant.
J'ai beaucoup lu sur l'antiquité et la civilisation Romaine, mais c'est une expérience particulière de lire un roman écrit à l'époque, c'est-à-dire il y a pratiquement 2000 ans !
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