[Claudel, Philippe] L'arbre du pays Toraja
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[Claudel, Phillipe] L'arbre du pays Toraja
[Claudel, Philippe] L'arbre du pays Toraja
[Claudel, Philippe]
L’arbre du pays Toraja
Editions Stock 4 janvier 2016
ISBN 978 2 234 08110 9
209 pages
Quatrième de couverture
« Qu’est-ce que c’est les vivants ? À première vue, tout n’est qu’évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ? Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, suis- je pleinement vivant ? Quand je sens la chaleur douce d’Elena, suis-je davantage vivant ? Quel est le plus haut degré du vivant ? »
Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami et réfléchit sur la part que la mort occupe dans notre existence. Entre deux femmes magnifiques, entre le présent et le passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L’Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie.
Mon avis
Entre des pages souvent sombres, se recèle la mort prématurée d’un ami de Phillipe Claudel. Très choqué par cette disparition. Il rumine son chagrin et ses interrogations, pourquoi la dégradation d’un corps jeune ? Beaucoup de questions se posent, des souvenirs resurgissent, des souvenirs heureux ou blessés par la vie, parfois des remords comme si l’appréhension de la maladie devait s’annoncer pour mieux vivre avec l’être cher les jours qui restent. Bien évidemment la fiction est mêlée à la réalité, ce qui en fait un mélange très beau, une réflexion grave sur la vie, la maladie et la mort. La veille de la mort de son ami, l’auteur lui a conté « L’arbre du pays de Toraja qui en Indonésie est une sépulture, Dans son large tronc, on dépose les corps des bébés qui viennent de mourir. Ensuite on ferme le tronc par un entrelacs de branchages. Au fil du temps, lentement, le tronc se referme, et l’arbre pousse vers le ciel, gardant le corps du bébé sous l’écorce ressoudée. Quel beau roman tendre, une véritable ode à l’amour, à l’amitié, à la vie et aux souvenirs des êtres chers disparus pour toujours. 4,5/5
Une très belle phrase qui m'a interpelée lors de ma lecture
La cinquantaine est la vieillesse de la jeunesse, et la soixantaine est la jeunesse de la vieillesse.
L’arbre du pays Toraja
Editions Stock 4 janvier 2016
ISBN 978 2 234 08110 9
209 pages
Quatrième de couverture
« Qu’est-ce que c’est les vivants ? À première vue, tout n’est qu’évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ? Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, suis- je pleinement vivant ? Quand je sens la chaleur douce d’Elena, suis-je davantage vivant ? Quel est le plus haut degré du vivant ? »
Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami et réfléchit sur la part que la mort occupe dans notre existence. Entre deux femmes magnifiques, entre le présent et le passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L’Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie.
Mon avis
Entre des pages souvent sombres, se recèle la mort prématurée d’un ami de Phillipe Claudel. Très choqué par cette disparition. Il rumine son chagrin et ses interrogations, pourquoi la dégradation d’un corps jeune ? Beaucoup de questions se posent, des souvenirs resurgissent, des souvenirs heureux ou blessés par la vie, parfois des remords comme si l’appréhension de la maladie devait s’annoncer pour mieux vivre avec l’être cher les jours qui restent. Bien évidemment la fiction est mêlée à la réalité, ce qui en fait un mélange très beau, une réflexion grave sur la vie, la maladie et la mort. La veille de la mort de son ami, l’auteur lui a conté « L’arbre du pays de Toraja qui en Indonésie est une sépulture, Dans son large tronc, on dépose les corps des bébés qui viennent de mourir. Ensuite on ferme le tronc par un entrelacs de branchages. Au fil du temps, lentement, le tronc se referme, et l’arbre pousse vers le ciel, gardant le corps du bébé sous l’écorce ressoudée. Quel beau roman tendre, une véritable ode à l’amour, à l’amitié, à la vie et aux souvenirs des êtres chers disparus pour toujours. 4,5/5
Une très belle phrase qui m'a interpelée lors de ma lecture
La cinquantaine est la vieillesse de la jeunesse, et la soixantaine est la jeunesse de la vieillesse.
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Claudel, Philippe] L'arbre du pays Toraja
Merci pour ta critique, lalyre.
J'ai déjà eu l'occasion d'apprécier la belle écriture de cet auteur.
Je note ce titre dans ma LAL.
J'ai déjà eu l'occasion d'apprécier la belle écriture de cet auteur.
Je note ce titre dans ma LAL.
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] L'arbre du pays Toraja
C'est sur la reflexion de la mort et comment chacun peut la ressentir.Un livre sans plus.Car je ne me rappelle pas trop donc il ne m'as pas trop interresser
Note 6/10
Note 6/10
angele13127- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 7732
Age : 46
Localisation : Vitrolles
Emploi/loisirs : aide soignante,moto,sport,marche
Genre littéraire préféré : un peu de tout sauf fantasy
Date d'inscription : 11/06/2010
Re: [Claudel, Philippe] L'arbre du pays Toraja
Ce livre m'a désorientée. Je ne m'attendais pas du tout à cela à la lecture du titre.
Philippe Claudel emploie ici le "je" dans un roman qui semble autobiographique (mais qui ne l'est pas). Le décès de son ami, son double, laisse le narrateur sans repère. Il revient sur ce qu'ils ont partagé et nous raconte les mois qui ont suivi cet abandon, la nécessaire construction d'une nouvelle vie, une vie "sans lui".
Les thèmes abordés sont touchants : la maladie, la perte, le deuil, le souvenir, le couple et surtout la vieillesse, abordée par rapport à soi (j'ai aimé les pages sur la relation au corps, ce corps qui est un allié quand on est jeune et devient un traitre au fil du temps) et par rapport aux autres (le narrateur a une relation avec une femme plus jeune et ne se sent pas "légitime", se jugeant trop âgé pour elle).
L'écriture de l'auteur est toujours aussi belle, touchante. Malgré cela, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs. Certains passages manquaient d'intérêt et je décrochais.
J'ai préféré lire Claudel dans des œuvres plus éloignées de la réalité quotidienne (Les âmes grises, Le rapport de Brodeck).
Philippe Claudel emploie ici le "je" dans un roman qui semble autobiographique (mais qui ne l'est pas). Le décès de son ami, son double, laisse le narrateur sans repère. Il revient sur ce qu'ils ont partagé et nous raconte les mois qui ont suivi cet abandon, la nécessaire construction d'une nouvelle vie, une vie "sans lui".
Les thèmes abordés sont touchants : la maladie, la perte, le deuil, le souvenir, le couple et surtout la vieillesse, abordée par rapport à soi (j'ai aimé les pages sur la relation au corps, ce corps qui est un allié quand on est jeune et devient un traitre au fil du temps) et par rapport aux autres (le narrateur a une relation avec une femme plus jeune et ne se sent pas "légitime", se jugeant trop âgé pour elle).
L'écriture de l'auteur est toujours aussi belle, touchante. Malgré cela, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs. Certains passages manquaient d'intérêt et je décrochais.
J'ai préféré lire Claudel dans des œuvres plus éloignées de la réalité quotidienne (Les âmes grises, Le rapport de Brodeck).
Nous autres vivants sommes emplis par les rumeurs de nos fantômes.
Florence et moi avons divorcé comme nous nous sommes mariés. En douceur. Sans cris. [...] J'étais un perpétuel absent. Ma présence était temporaire, intermittente, imprévisible. Florence aurait voulu un mari. Elle avait eu un courant d'air. Agréable, disait-elle. Rafraîchissant parfois. Insuffisant toujours.
On ne mesure jamais si bien le temps qu'en rencontrant par hasard, au détour d'une rue, un homme ou une femme avec laquelle notre dernière rencontre remonte à quelques années. Nous étions restés avec dans notre mémoire le décalque précis d'un visage, d'une couleur de cheveux, d'une peau, d'une allure, tout cela fixé comme un trait dans le marbre, et nous subissons de plein fouet l'agression que représente cet autre, vieilli, qui nous impose de voir en lui ou en elle notre propre vieillissement, vieillissement que nous refusons d'accepter, dont nous ne prenons jamais vraiment la mesure tant l'accoutumance que nous avons de nous-mêmes, la progression quotidienne et donc infinitésimale des marques du temps sur notre corps, nous donnent l'opportunité de nous y habituer en douceur, au ralenti [...].
Invité- Invité
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