[Mestre, Serge] Ainadamar
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[Mestre, Serge] Ainadamar
[Mestre, Serge] Ainadamar
[Mestre, Serge]
Ainadamar
La fontaine aux larmes
Editions Sabine Wespieser 3 mars 2016
ISBN 978 2 84805 202 1
284 pages
Quatrième de couverture
Au petit matin du 18 août 1936, non loin de Grenade, au lieu baptisé «Ainadamar» - la fontaine aux larmes -, Federico Garcia Lorca est lâchement assassiné par des phalangistes. Il meurt à l'âge de trente-huit ans, en compagnie de deux banderilleros anarchistes et d'un instituteur, chacun de ces hommes à sa manière engagé dans le renouveau républicain.
En de brefs et poignants chapitres, Serge Mestre retrace les sept dernières années de leurs vies.
En 1929, Federico Garcia Lorca embarque pour New York : il laisse ses amis et ses tumultueuses amours, Dali et Buñuel qui à ses yeux l'ont trahi, pour nourrir son inspiration à la source de la musique des Noirs de Harlem. Cuba, Buenos Aires, Montevideo seront les nouvelles étapes de ses voyages, sa réputation et ses succès littéraires allant croissant. De retour en Espagne, quand, en 1931, la République a chassé le roi, il prend la tête d'une troupe itinérante de théâtre, La Barraca, qui ira jouer dans les villages les plus reculés.
Pendant ce temps, les deux banderilleros militent pour une autre utopie, la totale refondation de la politique agraire du pays. L'instituteur, lui, se bat pour une école publique prenant modèle sur celle de la République de Weimar.
Inspirée, joyeuse, libre, la prose de Serge Mestre - dont le roman, et ce n'est pas sa moindre qualité, est un formidable hommage à l'oeuvre de Lorca dont il se nourrit - parvient, à travers l'évocation de ces quatre destins, illustre ou anonymes, à rendre palpable le souffle d'espoir et de liberté qui souleva l'Espagne avant qu'elle ne sombre dans le silence.
Mon avis
Ce roman est écrit en hommage au poète Frederico Garcia Lorca qui fut assassiné à l’âge de 37 ans en compagnie de Dioscoro Galindo, un maître d’école républicain et de deux anarchistes, Joaquin Arcollas et Francisco Galadi. Ces hommes rêvaient d’une Espagne de liberté et de fraternité, mais voilà le livre s’ouvre sur leur dernier voyage accompagnés par des phalangistes, ils arrivent près de fontaine, ils reconnaissent l’olivier, un arbre solitaire. Le véhicule s’arrête, descendez maintenant, leurs dit un des tortionnaires en les libérant de leurs menottes. Et les quatre silhouettes blanches s’éloignent dans le faisceau des phares. Plusieurs fusils les suivent dans l’ombre. Quatre corps s’effondrent dans la lueur laiteuse des feux de route. Les premiers lambeaux rouges du petit jour apparaissent dans la campagne fraîche, à jamais veinée de sang. Je me suis permis de reprendre cet extrait de la P.11donc dès le début du livre. Cependant lors de la lecture on comprend qu’il est toujours question d’émancipation et de liberté dans la vie de Frederico et son ami n’ont de cesse de lutter contre les grands exploitants industriels, alors que le peuple est opprimé par la dictature de Primo de Rivera qui s’est installée en Espagne. Serge Mestre s’est sans doute très bien documenté pour écrire ce roman en partie biographique puisqu’à partir de 1929, on apprend beaucoup sur cet écrivain poète, dont la fin de sa vie est dévoilée en début du roman ce que j’ai vraiment apprécié….
Ainadamar
La fontaine aux larmes
Editions Sabine Wespieser 3 mars 2016
ISBN 978 2 84805 202 1
284 pages
Quatrième de couverture
Au petit matin du 18 août 1936, non loin de Grenade, au lieu baptisé «Ainadamar» - la fontaine aux larmes -, Federico Garcia Lorca est lâchement assassiné par des phalangistes. Il meurt à l'âge de trente-huit ans, en compagnie de deux banderilleros anarchistes et d'un instituteur, chacun de ces hommes à sa manière engagé dans le renouveau républicain.
En de brefs et poignants chapitres, Serge Mestre retrace les sept dernières années de leurs vies.
En 1929, Federico Garcia Lorca embarque pour New York : il laisse ses amis et ses tumultueuses amours, Dali et Buñuel qui à ses yeux l'ont trahi, pour nourrir son inspiration à la source de la musique des Noirs de Harlem. Cuba, Buenos Aires, Montevideo seront les nouvelles étapes de ses voyages, sa réputation et ses succès littéraires allant croissant. De retour en Espagne, quand, en 1931, la République a chassé le roi, il prend la tête d'une troupe itinérante de théâtre, La Barraca, qui ira jouer dans les villages les plus reculés.
Pendant ce temps, les deux banderilleros militent pour une autre utopie, la totale refondation de la politique agraire du pays. L'instituteur, lui, se bat pour une école publique prenant modèle sur celle de la République de Weimar.
Inspirée, joyeuse, libre, la prose de Serge Mestre - dont le roman, et ce n'est pas sa moindre qualité, est un formidable hommage à l'oeuvre de Lorca dont il se nourrit - parvient, à travers l'évocation de ces quatre destins, illustre ou anonymes, à rendre palpable le souffle d'espoir et de liberté qui souleva l'Espagne avant qu'elle ne sombre dans le silence.
Mon avis
Ce roman est écrit en hommage au poète Frederico Garcia Lorca qui fut assassiné à l’âge de 37 ans en compagnie de Dioscoro Galindo, un maître d’école républicain et de deux anarchistes, Joaquin Arcollas et Francisco Galadi. Ces hommes rêvaient d’une Espagne de liberté et de fraternité, mais voilà le livre s’ouvre sur leur dernier voyage accompagnés par des phalangistes, ils arrivent près de fontaine, ils reconnaissent l’olivier, un arbre solitaire. Le véhicule s’arrête, descendez maintenant, leurs dit un des tortionnaires en les libérant de leurs menottes. Et les quatre silhouettes blanches s’éloignent dans le faisceau des phares. Plusieurs fusils les suivent dans l’ombre. Quatre corps s’effondrent dans la lueur laiteuse des feux de route. Les premiers lambeaux rouges du petit jour apparaissent dans la campagne fraîche, à jamais veinée de sang. Je me suis permis de reprendre cet extrait de la P.11donc dès le début du livre. Cependant lors de la lecture on comprend qu’il est toujours question d’émancipation et de liberté dans la vie de Frederico et son ami n’ont de cesse de lutter contre les grands exploitants industriels, alors que le peuple est opprimé par la dictature de Primo de Rivera qui s’est installée en Espagne. Serge Mestre s’est sans doute très bien documenté pour écrire ce roman en partie biographique puisqu’à partir de 1929, on apprend beaucoup sur cet écrivain poète, dont la fin de sa vie est dévoilée en début du roman ce que j’ai vraiment apprécié….
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