[Ferrante, Elena] L'amie prodigieuse - Tome 1: Enfance, adolescence
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Votre opinion sur L'amie prodigieuse
Re: [Ferrante, Elena] L'amie prodigieuse - Tome 1: Enfance, adolescence
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. Quelle belle description de l'enfance et de l'adolescence! J'ai aimé la débauche de sentiments exprimée par le narrateur mais aussi la pudeur des personnages entre eux. C'est tellement réaliste, toutes ces choses ressenties et non exprimées car l'adolescent se connaît si peu lui-même, comment connaîtrait-il vraiment l'autre, même le plus cher.
J'ai aimé l'intolérance, l'impertinence mais aussi la résilience, le retour au principe de réalité. C'est la vie, belle et cruelle.
J'ai aimé découvrir Naples des années 50, ses multiples facettes, l'importance du quartier dans la vie des deux filles.
Bref, j'ai adoré et je me dis que j'aurais pu voter "coup de coeur"... J'attends de pouvoir emprunter le deuxième.
J'ai aimé l'intolérance, l'impertinence mais aussi la résilience, le retour au principe de réalité. C'est la vie, belle et cruelle.
J'ai aimé découvrir Naples des années 50, ses multiples facettes, l'importance du quartier dans la vie des deux filles.
Bref, j'ai adoré et je me dis que j'aurais pu voter "coup de coeur"... J'attends de pouvoir emprunter le deuxième.
Véronique M.- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout, romans en tous genres,biographies, essais mais pas trop la science fiction.
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Re: [Ferrante, Elena] L'amie prodigieuse - Tome 1: Enfance, adolescence
Mon avis
Un perpétuel jeu d’échanges et de renversements
Sur la couverture de ce roman, deux petites filles qui jouent, souriantes. La première semble chercher le regard de l’autre, la deuxième a un dos un peu bossu, comme déjà abimé par la vie mais ses yeux sont dirigés ailleurs, vers l’horizon, les rêves, comme si, déjà, elle avait besoin d’autre chose ….
Cette photo me paraît une bonne approche de la relation qui va se créer entre les deux amies, puisqu’il faut les appeler ainsi. Une espèce de rapport de force fait d’un mélange d’admiration, de fascination, d’effroi, le tout mêlé dans une enfance et une adolescence très agitées. Où est l’équilibre entre Elena et Lila ? Laquelle a le plus besoin du regard de l’autre pour exister ? Ne sont-elles pas, sans cesse, même parfois sans s’en rendre compte, en compétition ? Ce lien qui les unit, les sépare également, est-il « sain » ou toxique ?
« Un perpétuel jeu d’échanges et de renversements qui, parfois dans la joie, parfois dans la souffrance, nous rendait indispensables l’une à l’autre. »
Elles se cherchent, se détestent, s’aiment tout autant. Que veulent-elles se prouver ? J’ai eu l’impression qu’elles ne savaient pas trouver leur place, ni l’une, ni l’autre. Il y a le poids de la famille, des traditions italiennes, de la société dans laquelle elles évoluent (lorsqu’on est d’un milieu simple, a-t-on le droit à de longues études ?) mais surtout, sans cesse, ce besoin de justifier ses actes … Je me pose une question : Lila est-elle d’une jalousie maladive ou orgueilleuse au point de toujours vouloir être mieux que les autres ? On dirait parfois qu’elle « joue » et lorsqu’elle a obtenu le jouet, elle le casse, ou le jette car il ne l’intéresse plus. Que le jouet soit un objet, une activité ou une personne d’ailleurs….
C’est Elena qui raconte. Est-ce que cela peut fausser le point de vue, n’offrir qu’une vision des événements ? Pas forcément, car dans le récit, elle semble s’en tenir aux faits en retranscrivant les sentiments et émotions de chacun. L’atmosphère de l’époque est bien retranscrite et apporte une toile de fond intéressante. C’est une lecture agréable, fluide (bien traduite) qui m’a captivée car l’auteur a un style et une écriture qui accrochent le lecteur.
Un perpétuel jeu d’échanges et de renversements
Sur la couverture de ce roman, deux petites filles qui jouent, souriantes. La première semble chercher le regard de l’autre, la deuxième a un dos un peu bossu, comme déjà abimé par la vie mais ses yeux sont dirigés ailleurs, vers l’horizon, les rêves, comme si, déjà, elle avait besoin d’autre chose ….
Cette photo me paraît une bonne approche de la relation qui va se créer entre les deux amies, puisqu’il faut les appeler ainsi. Une espèce de rapport de force fait d’un mélange d’admiration, de fascination, d’effroi, le tout mêlé dans une enfance et une adolescence très agitées. Où est l’équilibre entre Elena et Lila ? Laquelle a le plus besoin du regard de l’autre pour exister ? Ne sont-elles pas, sans cesse, même parfois sans s’en rendre compte, en compétition ? Ce lien qui les unit, les sépare également, est-il « sain » ou toxique ?
« Un perpétuel jeu d’échanges et de renversements qui, parfois dans la joie, parfois dans la souffrance, nous rendait indispensables l’une à l’autre. »
Elles se cherchent, se détestent, s’aiment tout autant. Que veulent-elles se prouver ? J’ai eu l’impression qu’elles ne savaient pas trouver leur place, ni l’une, ni l’autre. Il y a le poids de la famille, des traditions italiennes, de la société dans laquelle elles évoluent (lorsqu’on est d’un milieu simple, a-t-on le droit à de longues études ?) mais surtout, sans cesse, ce besoin de justifier ses actes … Je me pose une question : Lila est-elle d’une jalousie maladive ou orgueilleuse au point de toujours vouloir être mieux que les autres ? On dirait parfois qu’elle « joue » et lorsqu’elle a obtenu le jouet, elle le casse, ou le jette car il ne l’intéresse plus. Que le jouet soit un objet, une activité ou une personne d’ailleurs….
C’est Elena qui raconte. Est-ce que cela peut fausser le point de vue, n’offrir qu’une vision des événements ? Pas forcément, car dans le récit, elle semble s’en tenir aux faits en retranscrivant les sentiments et émotions de chacun. L’atmosphère de l’époque est bien retranscrite et apporte une toile de fond intéressante. C’est une lecture agréable, fluide (bien traduite) qui m’a captivée car l’auteur a un style et une écriture qui accrochent le lecteur.
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Cassiopée- Admin
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Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Ferrante, Elena] L'amie prodigieuse - Tome 1: Enfance, adolescence
Mon ressenti
C’est l’histoire d’une fresque qui dépeint un quartier populaire napolitain en Italie dans les années 1950. Les habitants sont plus vrais que nature, la misère et les haines sont palpables au fil des lignes. C’est ici que sont nées Lenuccia Greco et Lina Cerullo, deux fillettes qui vont grandir ensemble et qui vont nous raconter leur histoire. Lenuccia se fera narratrice.
C’est l’amitié de ces deux petites filles qui sera le fil conducteur de ce livre pour décrire une histoire simple, riche et parfois complexe. L’amitié est toujours un sentiment complexe qui grandit et se nourrit de rivalité, de complicité, de différences, de soutien et d’amour.
Malgré leur environnement que l’on pourrait qualifier de violent, elles ont grandi et appris à faire avec. Une écriture simple, sans fioriture qui est entrée en résonance avec de nombreux souvenirs de mon enfance… Mon amie d’enfance est toujours à mes côtés ! Il y a quelques longueurs parfois à mon goût.
A suivre
C’est l’histoire d’une fresque qui dépeint un quartier populaire napolitain en Italie dans les années 1950. Les habitants sont plus vrais que nature, la misère et les haines sont palpables au fil des lignes. C’est ici que sont nées Lenuccia Greco et Lina Cerullo, deux fillettes qui vont grandir ensemble et qui vont nous raconter leur histoire. Lenuccia se fera narratrice.
C’est l’amitié de ces deux petites filles qui sera le fil conducteur de ce livre pour décrire une histoire simple, riche et parfois complexe. L’amitié est toujours un sentiment complexe qui grandit et se nourrit de rivalité, de complicité, de différences, de soutien et d’amour.
Malgré leur environnement que l’on pourrait qualifier de violent, elles ont grandi et appris à faire avec. Une écriture simple, sans fioriture qui est entrée en résonance avec de nombreux souvenirs de mon enfance… Mon amie d’enfance est toujours à mes côtés ! Il y a quelques longueurs parfois à mon goût.
A suivre
Pinky- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Ferrante, Elena] L'amie prodigieuse - Tome 1: Enfance, adolescence
J'ai aimé le premier tome pour cette jeunesse napolitaine, pour ce quartier pauvre où une enseignante essaie d'aider certains de ses élèves pour leur offrir un avenir meilleur.
Une jolie description de l'époque, de la violence et de l'amitié.
Les lectures de Joëlle.
Une jolie description de l'époque, de la violence et de l'amitié.
Les lectures de Joëlle.
joëlle- Modérateur
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Date d'inscription : 30/09/2013
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