[Fermine, Maxence] Le syndrome du papillon

[Fermine, Maxence]
Le syndrome du papillon
Michel Laffon 13 octobre 2016
ISBN 978 2 7499 2931 6
252 pages
Quatrième de couverture
Hugo Mars, 17 ans, n'est pas un adolescent comme les autres. Atteint d'un mal étrange, le syndrome du papillon – il est incapable de faire des choix –, il est interné en hôpital psychiatrique après avoir voulu sauter d'une fenêtre du lycée.
Mais la vie est parfois surprenante. Car c'est justement dans cet établissement pourtant réputé difficile qu'il fait la plus belle rencontre de son existence. Celle de Morgane Saint-James, une jeune fille aux cheveux roux et aux yeux verts perçants, gothique et lunaire, qui ne s'intéresse qu'aux génies.
Hugo tombe aussitôt sous son charme. Jusqu’à ce que la jeune fille disparaisse..

Mon avis
Hugo décide de retrouver Morgane coûte que coûte. S'ensuit alors une folle odyssée dans Paris, à la recherche de la fille qui a su apprivoiser son cœur. Une belle lecture reposante sans violence, sur le mal-être de ces jeunes internés, cependant que de belles réflexions sur l’amour, l’amitié, la vie et la mort, très peu de poésie ce qui m’a un peu déçue. Bruno ce jeune dépressif, interné dans une institution psychiatrique est en échec scolaire et en rébellion contre la société, cependant je l’ai trouvé attachant pour sa façon de penser et sa quête dans Paris. Il est aussi question de la maladie d’Asperger, je fus surprise d’apprendre que des célébrités sont ou furent atteints par cette pathologie. J’ai aimé cette lecture reposante et agréable et aussi la fin qui donne l’espoir en la vie…..Un roman qui plaira à des adolescents à partir de quatorze ans……4,5/5

Suite à une action irréfléchie, un adolescent de 17 ans, cynique et déprimé, Hugo Mars, se retrouve en hôpital psychiatrique. Il y fait la connaissance d'une jeune fille autiste Asperger, Morgane, dont il tombe amoureux. Son quotidien prend alors de nouvelles couleurs.

Je voulais lire ce livre car je m'intéresse à l'autisme. Dès les premières pages, j'ai su que le style me serait pénible à lire : récit à la première personne et vocabulaire familier ne sont pas des critères positifs. J'ai poursuivi ma lecture, malgré tout, en m'étonnant qu'on offre dans une série de romans pour ados une écriture aussi basique. Pour avoir lu L'apiculteur, je sais que Maxence Fermine est capable de bien mieux que cela.

La suite du roman n'a pas réussi à me convaincre, même si les pages sur Paris recèlent de beaux passages, qui nous font vivre au rythme de la ville. Le "syndrôme du papillon" est un prétexte peu crédible pour une histoire bien simpliste. Dommage.

Quand on a les yeux vides et le visage dénué d'expression, enfermé dans une bulle de solitude, c'est que l'envie de se battre pour améliorer sa condition a disparu depuis longtemps. Et le pire, c'est que c'est le lot de la plus grande partie de l'humanité.