[Malamud, Bernard] Le commis
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[Malamud, Bernard] Le commis
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[Malamud, Bernard]
Le commis
Editions Rivages octobre 2016
ISBN 978 2 7436 3784 2
301 pages
Présentation de l'éditeur
" Etre patron de rien n'est rien " constate Morris l'épicier juif, un peu à l'image du roi Lear. Sa fille, Helen, une beauté brune de vingt-quatre ans, a sacrifié sa propre éducation pour compléter les maigres revenus de Morris. [...] Elle lit Tolstoï et Dostoïevski le soir et aspire à étudier la littérature. Sa mère, Ida, aide à tenir le magasin et est sans cesse sur le dos de Morris. Ils vivent dans une sorte de monde irréel de marasme, où le temps bat sa propre mesure. [...] Dans ce monde irréel déboule le paumé Frank Alpino, orphelin et holdupnik, qui aide à braquer le magasin de Morris, un foulard sur le nez, le regrette aussitôt, et par un jeu de circonstances insensé, devient le commis de l'épicier. Frank est un saint François moderne, une âme égarée qui fait vœu de pauvreté et opère sa propre conversion religieuse.
Mon avis
Tout se passe dans une épicerie avec des personnages attachants qui sont bien décrits dans la présentation de l’éditeur. Une fable morale qui m’a passionnée, bien que l’histoire se situe dans les années 1950, j’imagine notre monde contemporain par les thèmes, la nature humaine, la ruine des petits commerces, les immigrés et l’antisémitisme. Franck est le personnage principal qans cette univers morose qui cependant prête à sourire lorsqu’il observe Helen sous sa douche, cet homme qui par sa douceur et sa gentillesse parvient à s’imposer comme commis, c’est alors qu’on peut espérer de plus grosses recettes pour l’épicier malchanceux, à qui rien ne réussit, en tous cas c’est ce que déclare Franck, qui n’hésite pas à mettre la main à la pâte mais aussi dans le tiroir-caisse tout en se jurant de rembourser ce qu’il prend, je pense que c’est inné chez cet homme complexe. En lisant je me suis demandé si la rédemption et le pardon serait possible pour Franck dont les agissements sont tellement contradictoires ? Un roman-fable bien réussi qui se termine par une phrase inouïe qui justement résume très bien le pouvoir de l’amour impliquant le sacrifice… Un très beau livre qui m’a tenue jusqu’à la fin surprenante….4,5/5
Le commis
Editions Rivages octobre 2016
ISBN 978 2 7436 3784 2
301 pages
Présentation de l'éditeur
" Etre patron de rien n'est rien " constate Morris l'épicier juif, un peu à l'image du roi Lear. Sa fille, Helen, une beauté brune de vingt-quatre ans, a sacrifié sa propre éducation pour compléter les maigres revenus de Morris. [...] Elle lit Tolstoï et Dostoïevski le soir et aspire à étudier la littérature. Sa mère, Ida, aide à tenir le magasin et est sans cesse sur le dos de Morris. Ils vivent dans une sorte de monde irréel de marasme, où le temps bat sa propre mesure. [...] Dans ce monde irréel déboule le paumé Frank Alpino, orphelin et holdupnik, qui aide à braquer le magasin de Morris, un foulard sur le nez, le regrette aussitôt, et par un jeu de circonstances insensé, devient le commis de l'épicier. Frank est un saint François moderne, une âme égarée qui fait vœu de pauvreté et opère sa propre conversion religieuse.
Mon avis
Tout se passe dans une épicerie avec des personnages attachants qui sont bien décrits dans la présentation de l’éditeur. Une fable morale qui m’a passionnée, bien que l’histoire se situe dans les années 1950, j’imagine notre monde contemporain par les thèmes, la nature humaine, la ruine des petits commerces, les immigrés et l’antisémitisme. Franck est le personnage principal qans cette univers morose qui cependant prête à sourire lorsqu’il observe Helen sous sa douche, cet homme qui par sa douceur et sa gentillesse parvient à s’imposer comme commis, c’est alors qu’on peut espérer de plus grosses recettes pour l’épicier malchanceux, à qui rien ne réussit, en tous cas c’est ce que déclare Franck, qui n’hésite pas à mettre la main à la pâte mais aussi dans le tiroir-caisse tout en se jurant de rembourser ce qu’il prend, je pense que c’est inné chez cet homme complexe. En lisant je me suis demandé si la rédemption et le pardon serait possible pour Franck dont les agissements sont tellement contradictoires ? Un roman-fable bien réussi qui se termine par une phrase inouïe qui justement résume très bien le pouvoir de l’amour impliquant le sacrifice… Un très beau livre qui m’a tenue jusqu’à la fin surprenante….4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 07/04/2010
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