[Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
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Votre avis sur "le magasin des suicides" de Teulé Jean
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
J'ai lu ce livre récemment, donc c'est un avis tout frais, mais je l'ai trouvé hilarant pour ma part !! PArfois j'eclatais de rire et c'est deja un exploit, je trouve de reussir à traiter d'un sujet pareil avec autant d'humour... la fin laisse un peu... bizarre certes, mais le livre ne serait pas le meme sans cette fin là!
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Eh bien vraiment c'est une vraie bonne idée que le thème de ce livre. Je viens de le finir et cette vision décalée du monde et de la société est tout à fait originale.
Voilà une belle grosse farce qui nous est proposé là ! Quelle imagination ! Les situations sont burlesques et les plus invraisemblables les unes que les autres. Tout cet univers est drôle, mordant, sarcastique.
L'intrigue se passe en un temps incertain, en un ailleurs lointain mais pas tant que cela. Dans la "Ville des religions oubliées", on ne croit plus, le magasin se trouve en une ancienne église, ancienne mosquée, ancien temple, ancien on ne sait plus quoi. Il y pleut de l'acide sulfurique. Les gens sont tristes et seule la mort est une joie de vivre. C'est très étrange, les gens viennent mourir comme on achèterait son pain. Il n'y a ni affect, ni compassion. C'est un commerce et à vrai dire les suicidés sont des petits veinards, il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir mourir, et quand vous êtes les patrons du "magasin des suicides", par devoir vous vous devez de rester en vie. C'est en quelque sorte un devoir civique ! Voilà tout l'esprit de ce livre.
Je dois dire quand même, même si j'ai vraiment beaucoup apprécié l'originalité, le mordant et la truculence de ce livre, que tout du long je me suis demandé où l'auteur voulait en venir à travers tout cela.
Il aurait pu s'agir d'un conte philosophique... et pourtant rien, me semble-t-il, ne vient faire état de cela. Ou alors je suis passé à côté de quelque chose.
Alors finalement je crois que cette histoire est une réaction violente et acerbe à cette "morosité" ambiante qui accable nos sociétés occidentales et dont on nous fait l'étalage et la promotion par journaux télévisés interposés. Vous savez le chômage, le pouvoir d'achat, la crise, la délinquance, les attentats, etc, etc.
"Mon Dieu, mon Dieu, que de miséres !", dirait ma grand-mère si elle n'était pas déjà morte... (Hihihi)
Renversez les choses et faites de la mort un commerce et une bénédiction et tout ira mieux, plus de crise ! ...
Plus de chômage non plus : "Si t'as pas de boulot, suicide-toi. Au magasin des suicides, c'est facile, y'a tout c'qui faut et pour pas cher !"
Plus de délinquance itou : quel intérêt de frapper une petite vieille pour lui voler son sac quand elle n'attend qu'une chose la mort. Alors si vous pouvez la lui donner gratis, vous lui rendez service !
Et l'écologie, et la planète : dans le fond tout le monde s'en fout ! Personne n'est dupe, on voit bien toute l'hypocrisie qui tourne autour de cela !
Quelle merveilleuse société que voilà ! Libérée de la peur de la mort, vous ne craignez plus votre avenir !
Mais voilà comme toujours, il faut qu'il y ait un trouble-fête ! Cet Alan, incorrigible optimiste, vient troubler ce tableau idyllique et ébranler les consciences par ses sourires et sa joie de vivre. En gros, il vient "foutre la merde", excusez l'expression ! Et en effet la fin du livre est en ce sens révélatrice !
Ce n'est pas par générosité, par compassion, par amour de son prochain qu'Alan lutte pour changer les mentalités. Mais c'est bien par vice, par sadisme, par torture qu'il s'ingénue à porter la bonne humeur autour de lui... Le salaud !!! Car si vraiment il avait voulu changer le monde et les mentalités, la fin du livre ne serait pas ce qu'elle est.
Mais ça, je ne vous le dirai pas, vous n'aurez qu'à la lire vous-même, pauvres mortels !!!
Voilà une belle grosse farce qui nous est proposé là ! Quelle imagination ! Les situations sont burlesques et les plus invraisemblables les unes que les autres. Tout cet univers est drôle, mordant, sarcastique.
L'intrigue se passe en un temps incertain, en un ailleurs lointain mais pas tant que cela. Dans la "Ville des religions oubliées", on ne croit plus, le magasin se trouve en une ancienne église, ancienne mosquée, ancien temple, ancien on ne sait plus quoi. Il y pleut de l'acide sulfurique. Les gens sont tristes et seule la mort est une joie de vivre. C'est très étrange, les gens viennent mourir comme on achèterait son pain. Il n'y a ni affect, ni compassion. C'est un commerce et à vrai dire les suicidés sont des petits veinards, il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir mourir, et quand vous êtes les patrons du "magasin des suicides", par devoir vous vous devez de rester en vie. C'est en quelque sorte un devoir civique ! Voilà tout l'esprit de ce livre.
Je dois dire quand même, même si j'ai vraiment beaucoup apprécié l'originalité, le mordant et la truculence de ce livre, que tout du long je me suis demandé où l'auteur voulait en venir à travers tout cela.
Il aurait pu s'agir d'un conte philosophique... et pourtant rien, me semble-t-il, ne vient faire état de cela. Ou alors je suis passé à côté de quelque chose.
Alors finalement je crois que cette histoire est une réaction violente et acerbe à cette "morosité" ambiante qui accable nos sociétés occidentales et dont on nous fait l'étalage et la promotion par journaux télévisés interposés. Vous savez le chômage, le pouvoir d'achat, la crise, la délinquance, les attentats, etc, etc.
"Mon Dieu, mon Dieu, que de miséres !", dirait ma grand-mère si elle n'était pas déjà morte... (Hihihi)
Renversez les choses et faites de la mort un commerce et une bénédiction et tout ira mieux, plus de crise ! ...
Plus de chômage non plus : "Si t'as pas de boulot, suicide-toi. Au magasin des suicides, c'est facile, y'a tout c'qui faut et pour pas cher !"
Plus de délinquance itou : quel intérêt de frapper une petite vieille pour lui voler son sac quand elle n'attend qu'une chose la mort. Alors si vous pouvez la lui donner gratis, vous lui rendez service !
Et l'écologie, et la planète : dans le fond tout le monde s'en fout ! Personne n'est dupe, on voit bien toute l'hypocrisie qui tourne autour de cela !
Quelle merveilleuse société que voilà ! Libérée de la peur de la mort, vous ne craignez plus votre avenir !
Mais voilà comme toujours, il faut qu'il y ait un trouble-fête ! Cet Alan, incorrigible optimiste, vient troubler ce tableau idyllique et ébranler les consciences par ses sourires et sa joie de vivre. En gros, il vient "foutre la merde", excusez l'expression ! Et en effet la fin du livre est en ce sens révélatrice !
Ce n'est pas par générosité, par compassion, par amour de son prochain qu'Alan lutte pour changer les mentalités. Mais c'est bien par vice, par sadisme, par torture qu'il s'ingénue à porter la bonne humeur autour de lui... Le salaud !!! Car si vraiment il avait voulu changer le monde et les mentalités, la fin du livre ne serait pas ce qu'elle est.
Mais ça, je ne vous le dirai pas, vous n'aurez qu'à la lire vous-même, pauvres mortels !!!
Dernière édition par Ansault le Lun 18 Mai 2009, 5:08 pm, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
J'ai été déçue par la fin justement mais parce que je n'ai pas perçu le personnage d'Alan comme toi, je l'ai vu vraiment positif, gentil itou, itou, comme le grain de sable qui vient secouer ce petit monde; du coup la fin est logique, prévisible et est totalement dénuée de la subtilité que j'avais apprécié dans les 2/3 de l'ouvrage . J'ai aimé ce livre, tant qu'a duré la lutte du joyeux contre le triste, de la grisaille morose contre les confettis...
Comme toi apparemment, j'ai adoré l'idée de départ. Ayant quelques râleuses chroniques autour de moi, je trouvais que cette histoire était une réponse savoureuse à toutes nos petites plaintes quotidiennes qui font qu'on passe vraiment à côté d'une bonne partie de notre vie, engoncés que nous sommes par cette habitude à toujours désirer autre chose que la vie même.
Et ce livre est drôle aussi, les livres qui me font rire ne sont pas monnaie courante
Comme toi apparemment, j'ai adoré l'idée de départ. Ayant quelques râleuses chroniques autour de moi, je trouvais que cette histoire était une réponse savoureuse à toutes nos petites plaintes quotidiennes qui font qu'on passe vraiment à côté d'une bonne partie de notre vie, engoncés que nous sommes par cette habitude à toujours désirer autre chose que la vie même.
Et ce livre est drôle aussi, les livres qui me font rire ne sont pas monnaie courante
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Caesonia a écrit:J'ai été déçue par la fin justement mais parce que je n'ai pas perçu le personnage d'Alan comme toi, je l'ai vu vraiment positif, gentil itou, itou,...
Moi aussi j'ai tout du long perçu le personnage d'Alan de cette façon. Pour être tout à fait exact, c'est justement la fin et l'interprétation de cet événement, qui me laisse croire qui finalement ce personnage n'était pas cet être dénué de méchanceté ne cherchant qu'à faire le bien et à répandre le bonheur et la joie de vivre autour de lui.
C'est en ce sens justement que je trouve cette fin tout à fait réussi et je trouve qu'elle correspond bien à l'état d'esprit du livre. Ce livre est insolent, je crois que Teulé se fout ouvertement de la gueule de tout le monde, de la société et de tous ses travers (système de consommation, religion, écologie, etc) et au final il vient nous dire, par cette fin, qu'il s'est aussi foutu de la gueule de son lecteur.
Je reste persuadé que le personnage s'est joué de nous tout au long du livre de la même façon qu'il s'est joué de sa famille. Il vient apporter le bonheur comme une nouvelle alternative à ce monde triste et désabusé mais de la même façon il vient aussi le priver de sa naïveté et de sa simplicité. Avant Alan c'était triste, certes, mais c'était quand même plus facile... Il n'y avait qu'à mourir.
Finalement cet Alan c'est un peu l'inventeur de la philosophie ! Il a apporté dans ses bagages le questionnement. Il a remis en cause toutes les valeurs initialement établies.
Il est venu foutre le bordel !
Attention ne lisez pas la suite si vous n'avez pas lu ce livre...
- Spoiler:
- Et là où il est diabolique c'est qu'une fois que tout ce monde est chamboulé, une fois que le doute est installé et que les choses sont devenues compliquées, il tire sa révérence... Et de quelle façon en se suicidant délibérément ! et de surcroît gratuitement ! et avec le sourire aux lèvres si je me souviens bien !
Maintenant qu'il avait changé le monde selon ses principes il n'avait alors plus qu'à jouir de son oeuvre créée, continuer sa mission "évangélique"... Eh bien non... Il se casse d'une façon magistrale, en usant d'une méthode qu'il a toujours condamné !
Ironique, non ?
Bon, à la réflexion cette interprtation n'est peut-être pas la seule possible. Là je n'ai plus suffisamment le livre en tête pour étayer tout ça ! En tout cas c'est comme ça que je l'avais perçu à l'époque...
Dernière édition par Ansault le Mer 02 Sep 2009, 6:20 pm, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Le résumé de ce livre m'attire assez. je me le note dans ma Lal.
Mounain- Grand expert du forum
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Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Je suis tentée et sceptique à la fois. J'ai lu le Montespan du même auteur et j'ai pas du tout aimé. L'histoire me plait bien (mais c'était déjà le cas pour le précédent) et vos critiques sont persuasives... je pense le lire, il me réconciliera peut etre avec Teulé
Nephtys- Grand expert du forum
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Localisation : Loire-Atlantique
Genre littéraire préféré : Tout ce qui me tombe sous la main (sauf politique)
Date d'inscription : 08/08/2009
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Je reste sceptique sur la caractère méchant du petit, Ansault...la fin me semble logique et je sais maintenant ce qui me déplait profondément :
Attention, les futurs lecteurs, je vais évoquer la fin donc ne lisez pas
en fait, ce qui me gêne , en plus d'être une fin rapide et "logique" , c'est le côté sacrificiel, tendance J-C : je vous apporte l'espoir et je disparais.
Là où du coup, ça devient rigolo, c'est quand on réfléchit à tout ce que cet espoir a apporté de noir avec lui... et je me dis que tôt ou tard la situation retournera au point de départ. Mais comme toi, le temps entre la lecture et la réflexion est suffisamment long pour que mon argumentation soit sujette à caution
Attention, les futurs lecteurs, je vais évoquer la fin donc ne lisez pas
en fait, ce qui me gêne , en plus d'être une fin rapide et "logique" , c'est le côté sacrificiel, tendance J-C : je vous apporte l'espoir et je disparais.
Là où du coup, ça devient rigolo, c'est quand on réfléchit à tout ce que cet espoir a apporté de noir avec lui... et je me dis que tôt ou tard la situation retournera au point de départ. Mais comme toi, le temps entre la lecture et la réflexion est suffisamment long pour que mon argumentation soit sujette à caution
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Oui enfin sauf que la Passion du Christ qui conduira à sa crucifixition n'a rien de volontaire. Il a été jugé et déclaré coupable. Sur la croix il dira : "Seigneur pourquoi m'as-tu abandonné!" Ce sont les Evangiles qui dans leur interprétation des faits ont parlé de la vie du Christ comme d'un sacrifice pour racheter les péchés de l'homme aux yeux de Dieu.
Enfin ce que je dis là demande peut-être vérification...
Il me semble que le côté "volontaire" de son acte change toute la donne. Alan avait le choix et il a choisi de pousser la plaisanterie jusqu'au bout, ce qui me fait penser que sa démarche était dés le départ une démarche des plus cyniques qui n'était en rien motivé par la compassion et l'amour de son prochain...
Enfin ce que je dis là demande peut-être vérification...
Il me semble que le côté "volontaire" de son acte change toute la donne. Alan avait le choix et il a choisi de pousser la plaisanterie jusqu'au bout, ce qui me fait penser que sa démarche était dés le départ une démarche des plus cyniques qui n'était en rien motivé par la compassion et l'amour de son prochain...
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Tu m'embêtes Ansault, j'ai envie de le relire pour voir si je ne percevrais pas les choses différemment maintenant ! Je vais voir s'il est là pour reprendre au moins la fin
Cela dit, totalement d'accord avec le côté volontaire du sacrifice d'Allan , tu as parfaitement raison mais je ne faisais que souligner le côté sacrificiel et le fait que seul contre tous , il est arrivé à remuer les esprits au point de provoquer un bouleversement de fond
Cela dit, totalement d'accord avec le côté volontaire du sacrifice d'Allan , tu as parfaitement raison mais je ne faisais que souligner le côté sacrificiel et le fait que seul contre tous , il est arrivé à remuer les esprits au point de provoquer un bouleversement de fond
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Caesonia a écrit:Tu m'embêtes Ansault...
Ouais... Je sais... Dans le fond j'suis plutôt énervant comme mec ! Un peu tête à claque quoi !
http://www.tetesaclaques.tv/video.php?vid=1021
Héhéhéééé... C'est pas beautiful ça...
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
J'aime bien cet auteur, ses livres sont décalés, limite dérengeant et j'aime beaucoup. Il est vrai que la fin est surprenante mais pas décevante.
Je pense que je vais continué à lire cet auteur qui vaut le detour.
Je pense que je vais continué à lire cet auteur qui vaut le detour.
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Petit livre vite lu, drôle,avec une fin étrange. J'ai lu les diverses critiques et je reste assez dubitative sur le "vrai" Alan. En tout cas l'auteur a réussi à nous faire réfléchir sur le sens de cette fin.
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
J'ai beaucoup rigolé en lisant ce livre, le suicide est vu comme une chose drôle même si se n'est pas le cas dans la réalité.
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
J'ai beaucoup aimé cet humour noir et grinçant. Le magasin est follement drôle avec tous les articles qui sont présentés.
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Livre drôle et sympathique, cela détend vraiment. Un bon auteur !
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Pour ma part, j'ai détesté, je ne l'ai même pas terminé, vraiment très déçue, j'en attendais quelque chose...d'autre...
Pourtant je lis de tout et je ne m'effarouche pas facilement côté lecture, mais là, j'ai trouvé que ça n'avait aucun intérêt.
Du coup, il y a "Le montespan" qui me tentait mais j'avoue que ce premier Teulé que j'ai lu m'a vraiment vraiment refroidie. J'avoue que je n'ai même pas envie d'essayer...
Pourtant je lis de tout et je ne m'effarouche pas facilement côté lecture, mais là, j'ai trouvé que ça n'avait aucun intérêt.
Du coup, il y a "Le montespan" qui me tentait mais j'avoue que ce premier Teulé que j'ai lu m'a vraiment vraiment refroidie. J'avoue que je n'ai même pas envie d'essayer...
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
J'ai beaucoup aimé ce livre, peut être un peu vulgaire par moment mais après tout pourquoi ne pas oser ce n'est pas ça qui tue!!!!
En première partie du livre, réussir a me faire rire sur les choses dramatiques de la vie, franchement moi qui suis d'un tempérament pessimiste je peux vous dire que c'est un exploit. Le suicide facile !! La solution a tous vos problèmes !!!
Dans la seconde partie du livre, l'inatendu, l'accident de la vie, le petit bonheur arrive, il se nomme Alan. Il est là, pas comme les autres, il change tout, il transmet sa façon d'être, le monde autour de lui change, tout le monde change a tel point qu'il n'a plus besoin d'être.
En première partie du livre, réussir a me faire rire sur les choses dramatiques de la vie, franchement moi qui suis d'un tempérament pessimiste je peux vous dire que c'est un exploit. Le suicide facile !! La solution a tous vos problèmes !!!
Dans la seconde partie du livre, l'inatendu, l'accident de la vie, le petit bonheur arrive, il se nomme Alan. Il est là, pas comme les autres, il change tout, il transmet sa façon d'être, le monde autour de lui change, tout le monde change a tel point qu'il n'a plus besoin d'être.
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Tout d'abord je vous remercie de m'avoir fais découvrir ce livre, j'ai passé vraiment un agréable moment à le lire avec sourire devant les méthodes de suicides proposées comme : les parpaings de ciment, la pomme de Turing....
De plus j'ai trouvé Alan vraiment attachant avec sa joie de vivre alors que ses parents ont plutôt les idées noires.
Donc pour ma part mon premier coup de cœur du mois avec ce livre à l'humour noir et écrit avec dérision
De plus j'ai trouvé Alan vraiment attachant avec sa joie de vivre alors que ses parents ont plutôt les idées noires.
Donc pour ma part mon premier coup de cœur du mois avec ce livre à l'humour noir et écrit avec dérision
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
J'ai passé un très bon moment en lisant ce livre.
L'histoire est originale et j'ai vraiment accroché avec l'humour de l'écrivain. Une fin surprenante.
Une jolie petit rencontre. Je serais curieuse de lire d'autres choses de cet auteur.
L'histoire est originale et j'ai vraiment accroché avec l'humour de l'écrivain. Une fin surprenante.
Une jolie petit rencontre. Je serais curieuse de lire d'autres choses de cet auteur.
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
C'est une histoire pas banale et complètement farfelue, les dialogues sont décalés, tout comme les situations toutes plus rocambolesques les unes que les autres. Mais passée la première surprise, on se lasse bien vite de ces détails lugubres et drolatiques. Heureusement ce livre n'est pas très gros et se lit rapidement. Franchement je n'ai pas accroché. Aborder avec humour le thème du suicide n'est pas choquant en soi. Mais cette histoire aurait gagné à être racontée dans une BD d'humour noir plutôt que dans un roman dont le style n'a vraiment rien d'époustouflant. Il a été adapté par Patrice Leconte et présenté au festival du film d'animation d'Annecy. Il sortira sur grand écran en 2012.
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
"Le magasin des suicides", un régal ce livre.
J'ai adoré ce côté décalé, cet humour noir, ce cynisme qui ressort de cet ouvrage qui nous plonge dans un monde où le suicide est banalisé, voire complètement normal.
Ce magasin, ilôt de délivrance pour une grande majorité de personnes, est tenu par un couple qui se croit pourvu d'une grande mission pour libérer les "âmes en peine" de la ville où ils habitent. L'originalité et la diversité sont les maîtres mots de leur magasin afin que chacun puisse trouver la mort qui convient à son caractère et à sa volonté d'en finir, mort lente ou rapide, sanglante ou indolore, etc...
Les parents, Mishima et Lucrèce sont deux êtres qui s'acquittent de leur mission, sachant qu'ils ne peuvent pas abandonner leur place et tester leurs produits, car il faut qu'ils continuent de tenir le magasin. Deux personnalités simples mais qui s'accordent à merveille, un couple traditionnel où le travail est le centre d'intérêt premier.
A côté de ce couple, représentant l'habitude des ans passés l'un à côté de l'autre, il y a leurs trois enfants, trois personnalités différentes, intéressantes et approfondies.
L'aîné, Vincent, est un dépressif chronique, qui ne mange plus, se perdant dans ses cauchemars, rêvant à des choses grandioses, toujours sur le thème du suicide. Il représente à mes yeux, le fils prodigue, l'enfant rêvé qui suti la digne voix de ses parents, y mettant tout son coeur. Je me le suis très bien imaginée et c'est le personnage que je préfère dans ce livre.
La cadette, Marilyn, est une jeune fille mal dans sa peau qui se déteste et se trouve inutile, elle aimerait pouvoir mettre fin à ses jours mais cela est interdit par ses parents: Mais qui garderait le magasin?! Elle représente à merveille l'adolescente complexée et son évolution est très intéressante.
Et le benjamin, un arc-en-ciel au milieu d'un ciel de pluie, une tâche d'encre sur un drap blanc imaculé, ce qui est sûr c'est qu'il dénote, se démarque du reste de son entourage.
C'est le personnage que j'ai eu le plus de mal à cerner et je vois que différentes versions sont présentes quant à la compréhension de ce personnage.
Il est vrai qu'au début je le voyais comme un enfant qui a découvert la joie de vivre dès sa naissance, qui veut profiter de chaque moment que la vie lui offre mais comment a-t-il pu être ainsi alors que tous ceux l'entourant sont son contraire, le forçant à devenir comme eux. Seul contre tous, c'est pourtant plus ou moins lui qui gagne!
Mais que cherche-t-il vraiment? Surtout quand on songe à la fin, qui donne une autre dimension à ce personnage.
Je pense qu'il va falloir que je relise ce livre afin de mieux le cerner et de comprendre enfin mais qui est-il?!
A part cela, son zozotement et le fait qu'il ne soit pas désiré, lui donne ce côté attachant, qui en plus de son caractère, fait qu'il est unique!
L'évolution de tous les personnages est intéressant au fil de l'histoire, chacun avançant à sa façon face à l'adversité! L'amour maternel est mis en avant je trouve d'une façon subtile et très agréable à découvrir.
L'importance de la fratrie ressort également et malgré des différences, chacun a besoin de l'autre pour se construire et évoluer de façon plus ou moins positive.
A côté des personnages et du fil principal de l'histoire, sont développés des parts de vie de personnes rencontrées au hasard d'un magasin. Entre la femme trompée, le professeur démoralisé, l'adolescence ignorée de sa mère, les politiciens conscients de leur inutilité, ...
Tant d'existences différentes et au final, la même solution pour se sortir d'un monde déplaisant où il ne fait pas beau de vivre. La solution de facilité est présentée de façon très cynique à mes yeux, au final, tout le monde abandonne, se suicide de façon sûre et laisse la merde à son voisin! L'égocentrisme et l'individualisme prime dans ce livre et donne une vision de notre société actuelle, pas forcément très belle. Mais justement, par cette façon de tourner le suicide, cela amène, une volonté de se battre, de laisser gagner le rire et la joie de vivre, à la déprime et à la morosité.
Un livre très moralisateur, j'ai trouvé, derrière ses abords "je m'en foutisme".
Un véritable coup de coeur pour le style d'écriture, la façon de décrire les choses, d'amener tous ses sujets de manière subtile, pour les personnages également, travaillés à merveille.
Je ne peux qu'en faire l'éloge car cela a été un véritable coup de foudre même et cela fait longtemps qu'un livre ne m'a pas amenée autant à réfléchir.
Lancez-vous
J'ai adoré ce côté décalé, cet humour noir, ce cynisme qui ressort de cet ouvrage qui nous plonge dans un monde où le suicide est banalisé, voire complètement normal.
Ce magasin, ilôt de délivrance pour une grande majorité de personnes, est tenu par un couple qui se croit pourvu d'une grande mission pour libérer les "âmes en peine" de la ville où ils habitent. L'originalité et la diversité sont les maîtres mots de leur magasin afin que chacun puisse trouver la mort qui convient à son caractère et à sa volonté d'en finir, mort lente ou rapide, sanglante ou indolore, etc...
Les parents, Mishima et Lucrèce sont deux êtres qui s'acquittent de leur mission, sachant qu'ils ne peuvent pas abandonner leur place et tester leurs produits, car il faut qu'ils continuent de tenir le magasin. Deux personnalités simples mais qui s'accordent à merveille, un couple traditionnel où le travail est le centre d'intérêt premier.
A côté de ce couple, représentant l'habitude des ans passés l'un à côté de l'autre, il y a leurs trois enfants, trois personnalités différentes, intéressantes et approfondies.
L'aîné, Vincent, est un dépressif chronique, qui ne mange plus, se perdant dans ses cauchemars, rêvant à des choses grandioses, toujours sur le thème du suicide. Il représente à mes yeux, le fils prodigue, l'enfant rêvé qui suti la digne voix de ses parents, y mettant tout son coeur. Je me le suis très bien imaginée et c'est le personnage que je préfère dans ce livre.
La cadette, Marilyn, est une jeune fille mal dans sa peau qui se déteste et se trouve inutile, elle aimerait pouvoir mettre fin à ses jours mais cela est interdit par ses parents: Mais qui garderait le magasin?! Elle représente à merveille l'adolescente complexée et son évolution est très intéressante.
- Spoiler:
- Un corps décrit horriblement devient sitôt beau dès qu'il est accepté par son propriétaire!
Et le benjamin, un arc-en-ciel au milieu d'un ciel de pluie, une tâche d'encre sur un drap blanc imaculé, ce qui est sûr c'est qu'il dénote, se démarque du reste de son entourage.
C'est le personnage que j'ai eu le plus de mal à cerner et je vois que différentes versions sont présentes quant à la compréhension de ce personnage.
Il est vrai qu'au début je le voyais comme un enfant qui a découvert la joie de vivre dès sa naissance, qui veut profiter de chaque moment que la vie lui offre mais comment a-t-il pu être ainsi alors que tous ceux l'entourant sont son contraire, le forçant à devenir comme eux. Seul contre tous, c'est pourtant plus ou moins lui qui gagne!
Mais que cherche-t-il vraiment? Surtout quand on songe à la fin, qui donne une autre dimension à ce personnage.
Je pense qu'il va falloir que je relise ce livre afin de mieux le cerner et de comprendre enfin mais qui est-il?!
A part cela, son zozotement et le fait qu'il ne soit pas désiré, lui donne ce côté attachant, qui en plus de son caractère, fait qu'il est unique!
L'évolution de tous les personnages est intéressant au fil de l'histoire, chacun avançant à sa façon face à l'adversité! L'amour maternel est mis en avant je trouve d'une façon subtile et très agréable à découvrir.
L'importance de la fratrie ressort également et malgré des différences, chacun a besoin de l'autre pour se construire et évoluer de façon plus ou moins positive.
A côté des personnages et du fil principal de l'histoire, sont développés des parts de vie de personnes rencontrées au hasard d'un magasin. Entre la femme trompée, le professeur démoralisé, l'adolescence ignorée de sa mère, les politiciens conscients de leur inutilité, ...
Tant d'existences différentes et au final, la même solution pour se sortir d'un monde déplaisant où il ne fait pas beau de vivre. La solution de facilité est présentée de façon très cynique à mes yeux, au final, tout le monde abandonne, se suicide de façon sûre et laisse la merde à son voisin! L'égocentrisme et l'individualisme prime dans ce livre et donne une vision de notre société actuelle, pas forcément très belle. Mais justement, par cette façon de tourner le suicide, cela amène, une volonté de se battre, de laisser gagner le rire et la joie de vivre, à la déprime et à la morosité.
Un livre très moralisateur, j'ai trouvé, derrière ses abords "je m'en foutisme".
Un véritable coup de coeur pour le style d'écriture, la façon de décrire les choses, d'amener tous ses sujets de manière subtile, pour les personnages également, travaillés à merveille.
Je ne peux qu'en faire l'éloge car cela a été un véritable coup de foudre même et cela fait longtemps qu'un livre ne m'a pas amenée autant à réfléchir.
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Elyuna- Modérateur
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Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
J'ai lu ce livre d'une traite sur un après-midi de vacances. Un bon moment, une approche plaisante, décalée, à prendre au second degré d'un sujet grave: le suicide. De ce fait, à ne pas conseiller à n'importe qui...Certains peuvent être "hyperdermiques" sur ce sujet, d'autres peuvent penser qu'on ne rit pas avec la mort...Les personnages sont attachants même lorsqu'on a envie de dire qu'ils sont détestables .....C'est un livre léger, il n'y a pas de réflexion profonde mais ce n'était sans doute pas le but .... L'humour de Jean Teulé n'est jamais lourd ni de mauvais goût....Il y a malgré tout beaucoup de caricatures mais là aussi, il faut prendre tout ça avec du recul, se laisser porter par l'humour gris clair (pas vraiment noir) de l'auteur et sourire ....La fin ne m'a pas dérangée....
Cassiopée- Admin
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Le « magasin des suicides » est un livre d’humour noir. J’ai beaucoup aimé l’histoire. C’est un livre agréable à lire, il se lit très rapidement. Je l’ai dévoré en une journée !
Je suis un peu déçue de la fin du livre, mais elle reste décalée et dans l’esprit du livre. J’ai aimé les personnages, leurs prénoms très recherchés, ainsi que toutes les manières de pouvoir se suicider, très bien trouvé ! (Je pense qu'il y a eu beaucoup de recherches pour pouvoir écrire ce livre!)
C’est un livre léger à prendre au 5ème degré, juste pour se divertir et passer un bon moment !
Un livre que je vous conseille !
Je suis un peu déçue de la fin du livre, mais elle reste décalée et dans l’esprit du livre. J’ai aimé les personnages, leurs prénoms très recherchés, ainsi que toutes les manières de pouvoir se suicider, très bien trouvé ! (Je pense qu'il y a eu beaucoup de recherches pour pouvoir écrire ce livre!)
C’est un livre léger à prendre au 5ème degré, juste pour se divertir et passer un bon moment !
Un livre que je vous conseille !
Invité- Invité
Re: [Teulé, Jean] Le Magasin des Suicides
Un magasin où l'on vend en famille tous les ingrédients nécessaires pour se suicider, en voilà une idée originale!
Dans un futur proche où les pluies acides recouvrent le quotidien, de nombreux clients poussent la porte du magasin des suicides où la famille Tuvache offre avec beaucoup d'application des façons originales et farfelues pour quitter ce monde où l'optimisme et la joie de vivre ne sont plus de mise.
Le père Mishima, la mère Lucrèce, l'aîné des enfants Vincent et la sœur cadette Maryline forment à eux quatre une équipe sombre et grinçante. Le mal de vivre les illumine. Arrive un beau jour le benjamin de la famille Alan, un enfant « perverti » par la joie de vivre qui dénote complètement du reste de la famille.
Jean Teulé dépeint avec un humour tranchant et décalé un futur « possible ». Il pose immédiatement un décor farfelu et pourtant très organisé où évoluent des personnages déjantés qui appellent des demis-sourires. Le personnage d'Alan vient rompre le rythme établi par l'auteur.
Le vocabulaire est riche et imagé , le ton est tranchant et les dialogues basculent tantôt vers le comique-loufoque, tantôt vers le dramatique.
Personnellement ce n'est pas un coup de cœur même si au départ l'idée de l'auteur m'a énormément séduite. Le ton hilarant m'a dérangé, le fait que l'auteur effleure trop rapidement les personnages et certains des thèmes abordés.
En tournant la dernière page une nuée de points d'interrogation m'ont encerclée, j'ai eu une sensation d'inachevé ! Dommage il m'a manqué quelque chose.
Une fable déguisée dont la fin m'a laissée « suspendue ».
Dans un futur proche où les pluies acides recouvrent le quotidien, de nombreux clients poussent la porte du magasin des suicides où la famille Tuvache offre avec beaucoup d'application des façons originales et farfelues pour quitter ce monde où l'optimisme et la joie de vivre ne sont plus de mise.
Le père Mishima, la mère Lucrèce, l'aîné des enfants Vincent et la sœur cadette Maryline forment à eux quatre une équipe sombre et grinçante. Le mal de vivre les illumine. Arrive un beau jour le benjamin de la famille Alan, un enfant « perverti » par la joie de vivre qui dénote complètement du reste de la famille.
Jean Teulé dépeint avec un humour tranchant et décalé un futur « possible ». Il pose immédiatement un décor farfelu et pourtant très organisé où évoluent des personnages déjantés qui appellent des demis-sourires. Le personnage d'Alan vient rompre le rythme établi par l'auteur.
Le vocabulaire est riche et imagé , le ton est tranchant et les dialogues basculent tantôt vers le comique-loufoque, tantôt vers le dramatique.
Personnellement ce n'est pas un coup de cœur même si au départ l'idée de l'auteur m'a énormément séduite. Le ton hilarant m'a dérangé, le fait que l'auteur effleure trop rapidement les personnages et certains des thèmes abordés.
En tournant la dernière page une nuée de points d'interrogation m'ont encerclée, j'ai eu une sensation d'inachevé ! Dommage il m'a manqué quelque chose.
Une fable déguisée dont la fin m'a laissée « suspendue ».
Sara2a- Grand sage du forum
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Age : 54
Localisation : Porto-Vecchio
Genre littéraire préféré : Thrillers, fantastiques et un peu de tout ce qui peut me tomber sous les yeux .
Date d'inscription : 24/01/2010
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