[Sutherland, Krystal] Un jour plus que parfait
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[Sutherland, Krystal] Un jour plus que parfait
Titre : Un jour plus que parfait
Auteur : Krystal Sutherland
Edition :Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 368 pages
Présentation de l’éditeur :
La famille d’Esther Solar est maudite. Tous souffrent d’une phobie atroce qui les mènera tout droit dans la tombe.
• Le père d’Esther, agoraphobe, vit reclus dans la cave
depuis six ans.
• Son frère a peur du noir.
• Sa mère est terriblement superstitieuse.
Esther, elle, ne souffre (pour le moment) d’aucune terreur particulière. Mais tient à jour la liste non-exhaustive de ses pires cauchemars, au cas où. Lorsqu’elle croise à l’arrêt de bus le mystérieux Jonah Smallwood, sa vie bien rangée bascule… Esther va être confrontée à la plus imprévisible et la plus redoutable de toutes les peurs… l’amour.
Mon avis :
Ce livre pourrait être drôle. Vous savez, s’il parlait de toutes ses petites peurs qui nous gâchent un petit peu la vie, qui font sourire les autres, et entraînent tout un tas de situations cocasses. Autant vous le dire tout de suite, il n’en est rien, et ce livre est très sérieux, et peut même vous prendre littéralement aux tripes.
L’amour suffit-il ? Et que recouvre ce mot « aimer » ? Esther aime ses parents, son frère jumeau, son grand-père. Elle est elle-même entourée, littéralement, par toute une strate de peurs, d’interdits qu’elle s’est fixée, et qui lui permette de garder un semblant de contrôle sur sa vie. Ce qu’elle vit paraît invraisemblable , et pourtant possible – si l’on regarde bien, autour de soi, on peut en voir des situations qui paraissent encore moins vivable que celles vécues par Esther. Six ans que c’est ainsi, six ans d’une vie compliquée, où il faut donner l’illusion non que tout va pour le moins mal possible, mais à détourner l’attention.
En contrepoint, au début de ses aventures, nous avons Jonah, il a une jeune soeur, un père destructeur. Lui aussi ne veut surtout pas attirer l’attention. Le troisième membre du trio est Hepzibah, la seule amie d’Esther, parce qu’elle est différente elle aussi. Alors oui, Jonah se donne pour mission d’éliminer une à une les peurs d’Esther, mais son ambition est de trouver la véritable peur d’Esther, pour l’en libérer.
En contrepoint, nous avons l’histoire de la malédiction qui aurait frappé la famille – rassemblant ainsi, un peu, à ces secrets de famille que l’on se transmet de génération en génération, pourrissant le climat familial, favorisant l’entre-soi. Ce secret apporte une touche fantastique dans le récit, touche qui va s’étendre de plus en plus. Attention ! Cela ne veut pas dire que nous ne nous prenons pas de plein fouet la réalité de ce récit, la violence d’un métier (policier) qui a miné le grand-père, avec une affaire en particulier, tristement crédible, la dépression qui a envahi Reginald, le grand-père, puis le père et le petit-fils, chacun a sa manière. Il est question d’amour, oui, de la manière dont on voudrait être aimé, de la manière dont on est aimé – et il est déjà bien d’être aimé.
Et s’il est une leçon à retenir du livre, c’est celle-ci, que nous martèle l’auteur : il n’y a aucune honte à demander de l’aide.
Auteur : Krystal Sutherland
Edition :Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 368 pages
Présentation de l’éditeur :
La famille d’Esther Solar est maudite. Tous souffrent d’une phobie atroce qui les mènera tout droit dans la tombe.
• Le père d’Esther, agoraphobe, vit reclus dans la cave
depuis six ans.
• Son frère a peur du noir.
• Sa mère est terriblement superstitieuse.
Esther, elle, ne souffre (pour le moment) d’aucune terreur particulière. Mais tient à jour la liste non-exhaustive de ses pires cauchemars, au cas où. Lorsqu’elle croise à l’arrêt de bus le mystérieux Jonah Smallwood, sa vie bien rangée bascule… Esther va être confrontée à la plus imprévisible et la plus redoutable de toutes les peurs… l’amour.
Mon avis :
Ce livre pourrait être drôle. Vous savez, s’il parlait de toutes ses petites peurs qui nous gâchent un petit peu la vie, qui font sourire les autres, et entraînent tout un tas de situations cocasses. Autant vous le dire tout de suite, il n’en est rien, et ce livre est très sérieux, et peut même vous prendre littéralement aux tripes.
L’amour suffit-il ? Et que recouvre ce mot « aimer » ? Esther aime ses parents, son frère jumeau, son grand-père. Elle est elle-même entourée, littéralement, par toute une strate de peurs, d’interdits qu’elle s’est fixée, et qui lui permette de garder un semblant de contrôle sur sa vie. Ce qu’elle vit paraît invraisemblable , et pourtant possible – si l’on regarde bien, autour de soi, on peut en voir des situations qui paraissent encore moins vivable que celles vécues par Esther. Six ans que c’est ainsi, six ans d’une vie compliquée, où il faut donner l’illusion non que tout va pour le moins mal possible, mais à détourner l’attention.
En contrepoint, au début de ses aventures, nous avons Jonah, il a une jeune soeur, un père destructeur. Lui aussi ne veut surtout pas attirer l’attention. Le troisième membre du trio est Hepzibah, la seule amie d’Esther, parce qu’elle est différente elle aussi. Alors oui, Jonah se donne pour mission d’éliminer une à une les peurs d’Esther, mais son ambition est de trouver la véritable peur d’Esther, pour l’en libérer.
En contrepoint, nous avons l’histoire de la malédiction qui aurait frappé la famille – rassemblant ainsi, un peu, à ces secrets de famille que l’on se transmet de génération en génération, pourrissant le climat familial, favorisant l’entre-soi. Ce secret apporte une touche fantastique dans le récit, touche qui va s’étendre de plus en plus. Attention ! Cela ne veut pas dire que nous ne nous prenons pas de plein fouet la réalité de ce récit, la violence d’un métier (policier) qui a miné le grand-père, avec une affaire en particulier, tristement crédible, la dépression qui a envahi Reginald, le grand-père, puis le père et le petit-fils, chacun a sa manière. Il est question d’amour, oui, de la manière dont on voudrait être aimé, de la manière dont on est aimé – et il est déjà bien d’être aimé.
Et s’il est une leçon à retenir du livre, c’est celle-ci, que nous martèle l’auteur : il n’y a aucune honte à demander de l’aide.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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