[Puard, Bertrand] Trouille académie - Tome 1 : L'école de toutes les peurs
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[Puard, Bertrand] Trouille académie - Tome 1 : L'école de toutes les peurs
Titre : Trouille académie, tome 1 : L'école de toutes les peurs
Auteur : Bertrand Puard
Edition : Poulpe fictions
Nombre de pages : 168 pages
Présentation de l’éditeur :
Il se passe des choses étranges au collège de Victor et Leïla : des voix dans les murs, des créatures terrifiantes qui rôdent dans les couloirs une fois la nuit tombée… Et ce n’est pas tout : un garçon que personne ne connaît est apparu sur leur photo de classe ! Décidés à découvrir ce qui se trame, les deux amis vont devoir affronter leurs plus grandes peurs !
Mon avis :
Je vais me faire une joie de partager ce titre avec mes élèves. Si, si. Premier tome d’une série, la trouille académie ouvre ses portes, et si les enseignants sont aussi perchés que ceux d’autres académies très célèbres (et que mes élèves actuels sont trop jeunes pour avoir connu), ils ont un objectif plus louable : Il ne faut jamais accepter d’avoir peur et toujours se rebeller ! Contre toutes les situations injustes, et surtout contre ceux qui nous les font subir….
Oui, il ne s’agit pas ici de lister des phobies, mais de prendre le taureau par les cornes, et se rebeller. Note perso : nous vivons dans une société qui a peur, nous vivons avec des gens qui veulent nous terroriser et nous forcer à vivre autrement. IL est bon de commencer tôt à parler de surmonter ses peurs que je qualifierai de « sociale ». Peurs et lutte contre cette peur qui évolue en même temps que notre société.
En effet, comment en est-on arrivé là ? Nous commencions par une histoire des plus ordinaires : une rentrée en sixième, une photo de classe, et un élève mystérieux qui est en photo dessus. Comment est-il arrivé là ? Et surtout, comment a-t-il fait disparaître l’élève dont il a pris la place ? Certes, cet élève est fort peu sympathique, lui qui a une forte tendance à s’en prendre à son souffre douleur attitré, ce n’est pas une raison pour le faire disparaître de la photo – ne le faire disparaître tout court, ce qui ne manque pas de survenir.
Victor et Leïla vont donc mener l’enquête. Ils sont tous les deux issus d’une famille décomposée : Leïla est élevée par un père seul, Victor aussi, sa mère ayant fondé une nouvelle famille « ailleurs ». N’allez pas croire cependant que leurs pères soient laxistes : Odin, le père de Victor, impose des règles pleines de bons sens (un cas rare pour un magicien professionnel) et entend bien faire respecter ses règles ! Comme dans les bons vieux romans pour la jeunesse, Victor et Leïla doivent donc trouver des parades quand ils veulent enquêter en dehors des heures ouvrées.
Ce qu’ils découvrent ? Il faut d’abord se plonger dans le passé, une époque où, quand on était différent, pas assez costaud, pas assez dans les normes, on était harcelé, avec la bénédiction de la plupart des professeurs, et même de ses parents. Oui, c’est possible, et si j’ose croire que les temps ont changé, j’espère fortement avoir raison. Victor et Leïla découvriront bien d’autres choses, qui permettront à cette histoire – à ces histoires – de se terminer, pas forcément de la façon dont on aurait pu le penser. Malgré le passé, il est important de penser que l’on peut changer, et surtout, faire changer les comportements d’autrui.
Auteur : Bertrand Puard
Edition : Poulpe fictions
Nombre de pages : 168 pages
Présentation de l’éditeur :
Il se passe des choses étranges au collège de Victor et Leïla : des voix dans les murs, des créatures terrifiantes qui rôdent dans les couloirs une fois la nuit tombée… Et ce n’est pas tout : un garçon que personne ne connaît est apparu sur leur photo de classe ! Décidés à découvrir ce qui se trame, les deux amis vont devoir affronter leurs plus grandes peurs !
Mon avis :
Je vais me faire une joie de partager ce titre avec mes élèves. Si, si. Premier tome d’une série, la trouille académie ouvre ses portes, et si les enseignants sont aussi perchés que ceux d’autres académies très célèbres (et que mes élèves actuels sont trop jeunes pour avoir connu), ils ont un objectif plus louable : Il ne faut jamais accepter d’avoir peur et toujours se rebeller ! Contre toutes les situations injustes, et surtout contre ceux qui nous les font subir….
Oui, il ne s’agit pas ici de lister des phobies, mais de prendre le taureau par les cornes, et se rebeller. Note perso : nous vivons dans une société qui a peur, nous vivons avec des gens qui veulent nous terroriser et nous forcer à vivre autrement. IL est bon de commencer tôt à parler de surmonter ses peurs que je qualifierai de « sociale ». Peurs et lutte contre cette peur qui évolue en même temps que notre société.
En effet, comment en est-on arrivé là ? Nous commencions par une histoire des plus ordinaires : une rentrée en sixième, une photo de classe, et un élève mystérieux qui est en photo dessus. Comment est-il arrivé là ? Et surtout, comment a-t-il fait disparaître l’élève dont il a pris la place ? Certes, cet élève est fort peu sympathique, lui qui a une forte tendance à s’en prendre à son souffre douleur attitré, ce n’est pas une raison pour le faire disparaître de la photo – ne le faire disparaître tout court, ce qui ne manque pas de survenir.
Victor et Leïla vont donc mener l’enquête. Ils sont tous les deux issus d’une famille décomposée : Leïla est élevée par un père seul, Victor aussi, sa mère ayant fondé une nouvelle famille « ailleurs ». N’allez pas croire cependant que leurs pères soient laxistes : Odin, le père de Victor, impose des règles pleines de bons sens (un cas rare pour un magicien professionnel) et entend bien faire respecter ses règles ! Comme dans les bons vieux romans pour la jeunesse, Victor et Leïla doivent donc trouver des parades quand ils veulent enquêter en dehors des heures ouvrées.
Ce qu’ils découvrent ? Il faut d’abord se plonger dans le passé, une époque où, quand on était différent, pas assez costaud, pas assez dans les normes, on était harcelé, avec la bénédiction de la plupart des professeurs, et même de ses parents. Oui, c’est possible, et si j’ose croire que les temps ont changé, j’espère fortement avoir raison. Victor et Leïla découvriront bien d’autres choses, qui permettront à cette histoire – à ces histoires – de se terminer, pas forcément de la façon dont on aurait pu le penser. Malgré le passé, il est important de penser que l’on peut changer, et surtout, faire changer les comportements d’autrui.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Puard, Bertrand] Trouille académie - Tome 1 : L'école de toutes les peurs
Merci pour cette critique @Sharon. C'est curieux, parce que ce que tu écris sur les peurs résonne de manière particulière avec ma lecture actuelle, Nuit d'épine de Christiane Taubira. Oui, je suis d'accord avec le fait qu'on cherche délibérément à nous apeurer, et qu'il faut résister en choisissant de croire qu'on peut évoluer ensemble vers plus de compréhension (et plus de droits, mais là, je déborde ton propos). C'est tellement vrai !
elea2020- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 5876
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Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
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