[Jones, Stephen Graham] The Lake Witch Trilogy - Tome 2 : N'aie pas peur du faucheur

Titre : The Lake Witch Trilogy - Tome 2 : N'aie pas peur du faucheur
Auteur : Stephen Graham Jones
éditeur : Rivages noir
Nombre de pages : 480 pages

Présentation de l’éditeur :

Quatre années se sont écoulées depuis que Jade, qui se fait désormais appeler Jennifer, a survécu au massacre du Jour de l’Indépendance qui a dévasté sa ville natale de Proofrock, dans l’Idaho. Jennifer tente de tirer un trait sur son passé traumatique lorsque Dark Mill South, un légendaire tueur en série indigène, s’échappe de prison à la faveur d’une tempête de neige. Quand les cadavres éviscérés s’accumulent en ville, les réflexes de Jennifer et sa connaissance encyclopédique des slasher reprennent le dessus. Elle doit une fois de plus rallier ses amis et les autorités locales pour les sauver de leur condition de victime. Le seul problème, comprend-elle, c’est que « le tueur a vu les mêmes films que nous ».

Mon avis :

Je découvre ce livre, je découvre ce genre, je découvre cet auteur. Autant vous le dire tout de suite, non, je n’ai pas aimé ce livre, parce que je pense que je n’aimerai pas ce genre littéraire même si j’approfondissais ma connaissance des slashers. C’est très sanglant, très violent, très inventif, rares sont ceux qui sont épargnés – sauf peut-être celles et ceux qui maîtrisent ce genre. Ils sont très peu nombreux.
Prenez Jennifer par exemple. Elle n’est pas venue dans sa ville natale depuis quatre ans, la faute à un procès douloureux, à une affaire très douloureuse aussi (n’hésitez pas à lire le tome 1 si vous êtes intéressés). Elle a été innocentée, ce qui n’empêche les autres de la battre froid. Et pourtant, elle a changé, drastiquement. Elle n’est plus Jade, la rebelle, la fille finale, elle est Jennifer, bien plus sage, bien plus policée, qui vient rendre visite à son amie Letha, un personnage des plus intéressant, elle et la famille qu’elle a réussi à construite.
La famille, les liens qui nous unissent à eux : vaste débat. L’on peut citer à nouveau Jennifer, Letha, mais aussi l’ancien shérif, qui campe littéralement à m’endroit où sa fille a disparu, version pudique pour dire qu’elle s’est noyée devant ses camarades, ou encore les jumelles Ginger et Cinnamon. L’on peut citer les catastrophes que cela entraîne. Et, au milieu de tout cela, un tueur en série mythique, un tueur en série indien, comme Jennifer, un tueur en série lourdement traumatisé par ce que son peuple a connu  s’évade au beau milieu de la tempête et reprend son oeuvre de tueur. Bienvenue pour l’affrontement final, bienvenue aussi à tous ceux qui feraient bien de regarder dans le passer pour mieux comprendre le présent.
Ames sensibles s’abstenir de toute urgence.