[Eco, Umberto] Le pendule de Foucault

Je n'avais pas vraiment adhéré à celui-ci; trop biscornu, s'attachant trop aux sociétés ésotériques alors que j'avais été soufflée par Le Nom de la rose

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Mon avis :
On se perd, on se perd dans les très nombreuses (trop peut-être) références ésotériques.

On a l'impression de ne pas comprendre la moitié de ce qui est décrit.
Ce qui est sans doute un parti pris car cela nous permet de nous noyer comme les personnages dans l’œuvre hermétique des diaboliques mais c'est tout de même frustrant.

Ca reste un bon roman avec en effet quelques longueurs pas forcement nécessaires.

Je ne connais Eco que par ses analyses sémiotiques (Lector in fabula et bientôt Production des signes et L'OEuvre ouverte), mais ta critique confirme mon impression à l'égard de la littérature de la fin du XXe siècle, qui contrecarre la clarté, l'unité/simplicité recherchée par le "roman traditionnel", ou "balzacien" (si tant est qu'il ait existé), avec cette quête du mystère, de l'obscure, et qui s'efforce de perdre son lecteur plutôt que de l'accueillir plaisamment (Gracq aurait dit tyranniquement peut-être... Question de point de vue) dans l'univers de l'auteur. C'est terriblement agaçant, mais donne à vivre autre chose.

Merci pour vos avis ! Je lirai autre chose que ses essais. ^^