[Théorin, Johan] L'heure trouble
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[Théorin, Johan] L'heure trouble
Edition : Albin Michel
nbre de pages : 432
année d'édition : 2009
Résumé:
Stenvik, sur l île suédoise d Öland, septembre 1972, un jour de brouillard. C est l heure trouble, entre chien et loup. Le petit Jens Davidsson, six ans, échappe à la surveillance de sa grand-mère et escalade le mur de pierre du jardin, avant de s aventurer pour la première fois sur la lande déserte. Il se perd et rencontre un homme inquiétant, Nils Kant.
Vingt ans après, sa mère, Julia, infirmière, devenue dépressive et alcoolique, reçoit sur le continent un appel de son père octogénaire, Gerlof, ancien marin resté sur l île, maintenant en maison de retraite. Il vient de recevoir par la poste une sandale d enfant, qui pourrait être celle que portait Jens le jour de sa disparition. Julia décide de revenir sur l île d Öland.
Dès lors, deux récits s entrecroisent : le récit de la vie sulfureuse de Nils Kant jusqu à ce soir de septembre 72 ; celui du retour de Julia et de son enquête.
Un dispositif narratif virtuose qui tient magnifiquement le lecteur en haleine. Une enquête policière complexe (rebondissements, fausses pistes et retournement final) et originale. Des personnages fouillés, avec en particulier une réflexion sur le deuil, l oubli, le pardon. Une écriture sobre et cependant poétique qui rend l atmosphère de huis-clos insulaire avec ses non-dits, ses rumeurs, les brumes et les fantômes du passé.
Mon avis :
si au début j'ai eu du mal à accrocher je me suis prise dans l'histoire
il faut aimer les retours en arrière dans la lecture car un chapitre sur deux revient 20 ans auparavant quand tout a commencé
Ma note : 8/10
Invité- Invité
Re: [Théorin, Johan] L'heure trouble
Un nouvel auteur suédois qui deviendras très populaire. J'ai lu ce livre cet hiver, j'ai adoré l'histoire moi j'aime bien les flash-back.
Un bon thriller qui m'a donné des belles heures de lecture, on ne peut que aimer cette histoire ou une femme recherche et espère retrouver son enfant disparue il y a 20 ans. Avec l'aide de son père ancien marin à la retraite. Une histoire bouleversante qui m'a émut et captivé. :<;9: pour ta critique
Ma note : 10/10 :5<e:
Je vous le conseille vous ne serez pas déçue
_______________________
Je présentement L'Oracle della Luna de Frédéric Lenoir
Un bon thriller qui m'a donné des belles heures de lecture, on ne peut que aimer cette histoire ou une femme recherche et espère retrouver son enfant disparue il y a 20 ans. Avec l'aide de son père ancien marin à la retraite. Une histoire bouleversante qui m'a émut et captivé. :<;9: pour ta critique
Ma note : 10/10 :5<e:
Je vous le conseille vous ne serez pas déçue
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Je présentement L'Oracle della Luna de Frédéric Lenoir
Invité- Invité
Re: [Théorin, Johan] L'heure trouble
L'auteur était au quais du Polar de Lyon cette année. Ce livre est le premier de quatre se situant dans une île suédoise. Une par saison, là il s'agit de l'automne. Ses grands parents le recevait pendant les vacances dans une de ces îles balnéaires suédoises de la Baltique. L'auteur a évoqué le talent de conteur de son grand-père avec beaucoup d'humour et d'émotion. Comment ne pas relier cette vibrante évocation au grand-père de cette histoire On y retrouve tout ce que l'on aime dans les romans policiers scandinaves. Une grande humanité.
Invité- Invité
Re: [Théorin, Johan] L'heure trouble
À l'heure trouble, entre chien et loup, un enfant disparaît sans laisser de trace dans les brouillards d'une petite île de la Baltique. Vingt ans plus tard, une de ses chaussures est mystérieusement adressée à son grand-père. Qui a intérêt à relancer l'affaire ? Et pourquoi toutes les pistes conduisent-elles à un criminel mort depuis longtemps ? Dans une oppressante atmosphère de huis clos, une histoire de deuil, d'oubli et de pardon, hantée par les ombres du passé. Numéro un des ventes en Suède, déjà traduit dans une dizaine de pays, ce suspense complexe et envoûtant a été élu Meilleur roman policier suédois 2007 par la Swedish Academy of Crime.
Ce livre a été lu dans le cadre du jury des lecteurs Le livre de Poche Policier 2011, et j'en remercie l'éditeur.
Lecture:
1972 sur une île campagnarde suédoise, par une journée de brouillard épais, un jeune garçon de 6 ans laissé à la garde de ses grands-parents disparait. Malgré les recherches, il demeure introuvable et les autorités finissent par conclure à sa disparition dans le dangereux chenal qui sépare l'île du continent.
De nos jours, la mère de l'enfant, Julia , n'a toujours pas pu faire son deuil. Entre tentation de la bouteille et dépression, elle rumine sans cesse cette absence et ses espoirs inutiles. Lorsqu'on son père, Gerlof, lui qui avait la garde du petit, la rappelle dans l'île pour éclaircir une partie du mystère, elle finit par accepter. Elle retourne donc sur les lieux de ces évènements funestes. L'île est devenue touristique, même si elle hiberne. Mais elle n'a pas encore livré tous ses secrets. Surtout ceux que cache l'heure trouble, entre chien et loup, lorsque l'ombre court sur la lande.
Avis
Je suis un peu perplexe pour écrire cette chronique, je ne suis pas inspiré.
Voilà tout le problème de ce livre : il ne m'a pas inspiré.
L'histoire se passe donc sur cette île de Öland, et fait le va et vient entre les évènements tragiques de 1970 et l'époque actuelle. L'enquête a en fait été menée depuis par le grand-père de l'enfant disparu et il a réussi à rassembler un certain nombre d'éléments qui lui permettent de se faire une idée sur ce qu'il s'est réellement passé. On suit donc le développement de l'histoire au pas de cet octogénaire valétudinaire, en fait plutôt au déambulateur parce qu'il est diminué physiquement. Et 534 pages en déambulateur, c'est très long.
L'idée de mettre en regard les découvertes faites, qui ne sont en fait que des suppositions, et l'histoire telle qu'elle s'est réellement passée, en alternant les époques, est assez séduisante. Simplement cela devient au bout d'un moment lassant. En effet le résultat est simple : si une hypothèse est émise et suivie d'un chapitre historique, c'est quelle est bonne. Si elle est fausse, pas de chapitre historique. Sinon le lecteur n'a aucun élément pour juger de sa pertinence ou non, je suis resté totalement passif devant cette histoire.
A part le suspense de l'heure du café de la maison de retraite, pas de surprise. Peu sollicité, docilement guidé, je me suis senti tout simplement pur spectateur de cette histoire. Les péripéties arrivent doucement, les protagonistes tournent en rond et même la fin qui se veut plus active m'a laissé de marbre.
Pourtant l'intrigue est assez poussée, notamment dans les mobiles. Pourtant le personnage de la mère est intéressant dans son deuil, mais il faut avouer que ses conversations avec le goulot ou le visionnage du télé-achat rognent rapidement le capital sympathie qu'avaient pu lui donner les malheurs subis.
Je n'ai par ailleurs pas accroché aux descriptions de la lande, de la mer, du paysage de Ösland. Moi qui suis breton du bord de mer, je voue un amour profond à mon berceau de granit, et je n'ai pas retrouvé cela chez les anciens de l'île, ni même l'amour respectueux de l'océan.
Le style de l'auteur est plutôt agréable mais se ressent du rythme arthritique du livre : il en devient pesant et lourd. Le roman semble bien touffu pour une simple relation a posteriori d'une "enquête " de vingt ans.
Conclusion
Un livre qui se laisse lire. Mais qui se laisse seulement, qui ne se fait jamais désirer, malgré une certaine qualité de construction.
Ce livre a été lu dans le cadre du jury des lecteurs Le livre de Poche Policier 2011, et j'en remercie l'éditeur.
Lecture:
1972 sur une île campagnarde suédoise, par une journée de brouillard épais, un jeune garçon de 6 ans laissé à la garde de ses grands-parents disparait. Malgré les recherches, il demeure introuvable et les autorités finissent par conclure à sa disparition dans le dangereux chenal qui sépare l'île du continent.
De nos jours, la mère de l'enfant, Julia , n'a toujours pas pu faire son deuil. Entre tentation de la bouteille et dépression, elle rumine sans cesse cette absence et ses espoirs inutiles. Lorsqu'on son père, Gerlof, lui qui avait la garde du petit, la rappelle dans l'île pour éclaircir une partie du mystère, elle finit par accepter. Elle retourne donc sur les lieux de ces évènements funestes. L'île est devenue touristique, même si elle hiberne. Mais elle n'a pas encore livré tous ses secrets. Surtout ceux que cache l'heure trouble, entre chien et loup, lorsque l'ombre court sur la lande.
Avis
Je suis un peu perplexe pour écrire cette chronique, je ne suis pas inspiré.
Voilà tout le problème de ce livre : il ne m'a pas inspiré.
L'histoire se passe donc sur cette île de Öland, et fait le va et vient entre les évènements tragiques de 1970 et l'époque actuelle. L'enquête a en fait été menée depuis par le grand-père de l'enfant disparu et il a réussi à rassembler un certain nombre d'éléments qui lui permettent de se faire une idée sur ce qu'il s'est réellement passé. On suit donc le développement de l'histoire au pas de cet octogénaire valétudinaire, en fait plutôt au déambulateur parce qu'il est diminué physiquement. Et 534 pages en déambulateur, c'est très long.
L'idée de mettre en regard les découvertes faites, qui ne sont en fait que des suppositions, et l'histoire telle qu'elle s'est réellement passée, en alternant les époques, est assez séduisante. Simplement cela devient au bout d'un moment lassant. En effet le résultat est simple : si une hypothèse est émise et suivie d'un chapitre historique, c'est quelle est bonne. Si elle est fausse, pas de chapitre historique. Sinon le lecteur n'a aucun élément pour juger de sa pertinence ou non, je suis resté totalement passif devant cette histoire.
A part le suspense de l'heure du café de la maison de retraite, pas de surprise. Peu sollicité, docilement guidé, je me suis senti tout simplement pur spectateur de cette histoire. Les péripéties arrivent doucement, les protagonistes tournent en rond et même la fin qui se veut plus active m'a laissé de marbre.
Pourtant l'intrigue est assez poussée, notamment dans les mobiles. Pourtant le personnage de la mère est intéressant dans son deuil, mais il faut avouer que ses conversations avec le goulot ou le visionnage du télé-achat rognent rapidement le capital sympathie qu'avaient pu lui donner les malheurs subis.
Je n'ai par ailleurs pas accroché aux descriptions de la lande, de la mer, du paysage de Ösland. Moi qui suis breton du bord de mer, je voue un amour profond à mon berceau de granit, et je n'ai pas retrouvé cela chez les anciens de l'île, ni même l'amour respectueux de l'océan.
Le style de l'auteur est plutôt agréable mais se ressent du rythme arthritique du livre : il en devient pesant et lourd. Le roman semble bien touffu pour une simple relation a posteriori d'une "enquête " de vingt ans.
Conclusion
Un livre qui se laisse lire. Mais qui se laisse seulement, qui ne se fait jamais désirer, malgré une certaine qualité de construction.
Ma note : 12/20.
Autres livres de Johan Theorin:
L'écho des morts
Le sang des pierres
Invité- Invité
Re: [Théorin, Johan] L'heure trouble
Le roman raconte parallèlement l'enquête que mène un viel homme sur la disparition (meurtre ?) de son petit fils 20 auparavant et le parcours cahotique du meurtrier présumé. L'intrigue est plutôt bien ficelée et la fin réussie. Malheureusement, le rythme trop lent du récit fait que l'on arrive pas à se passionner pour cette histoire. Heureusement, le roman se termine avec la révélation de ce qui s'est réellement passé il y a 20 ans et la fin, je le répète, est plutôt bien réussie.
hogier- Membre assidu
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Genre littéraire préféré : Un peu de tout selon mes envies sauf la Fantasy
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Re: [Théorin, Johan] L'heure trouble
bien construit , mais un peu lent .... dans les derniers chapitres tout se précipite et prend sens
un bon livre pour l'été
un bon livre pour l'été
Invité- Invité
Re: [Théorin, Johan] L'heure trouble
Livre lu il y a quelques années, il ne m'en reste aujourd'hui rien du tout. Les Livres policiers scandinaves sont souvent de qualité mais là c'est raté.
3/10
3/10
Sarfre- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : Romans classiques, contemporains; Sciences humaines; Fantasy; Policier, Thriller.
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Re: [Théorin, Johan] L'heure trouble
Une belle découverte! Je ne connaissais pas cet auteur, j'ai adoré ce titre. Une intrigue bien ficelée, une atmosphère très particulière et une fin surprenante! Tout ce qui fait un bon thriller. Du coup, je me suis achetée "froid mortel" du même auteur.
Invité- Invité
Re: [Théorin, Johan] L'heure trouble
Mon avis
Öland, c’est une île qui vit de la pêche et du tourisme. L’été, il y a beaucoup plus d’habitants mais les fidèles sont là toute l’année. La vieille Astrid qui vit encore chez elle, Gerlof qui, lui, a intégré la maison de retraite, Ernst et John, des hommes âgés. Peu de jeunes à part Lennart, le policier du coin….et Julia, la fille de Gerlof qui revient pour quelque temps. Il y a vingt ans, son fils à disparu, le corps n’a pas été retrouvé. Elle ne s’en est jamais remise et sa santé physique et mentale s’en ressent… Elle erre dans son quotidien, elle voudrait comprendre…. Bien entendu, les seuls conseils qu’elle reçoit, c’est de « faire son deuil, d’avancer et de passer à autre chose… »
Son père a reçu un paquet, peut-être en lien avec la disparition du jeune garçon alors elle le rejoint… Venir sur l’île est peut-être pour elle, un chemin pour essayer d’avancer mais les événements de cette soirée du passé la hantent….et ce que Gerlof partage avec elle l’interroge….
J’apprécie l’atmosphère que Johan Theorin installe dans ses romans. Elle est intimement liée au lieu où se déroulent les intrigues, l’île d’ Öland, aux croyances du coin, au passé et il établit des liens entre tout ça, tissant une espèce de toile d’araignée dont il faut se dépêtrer…. Les protagonistes ne sont jamais caricaturaux et il y a une approche psychologique intéressante des individus et des raisons qui les poussent à agir d’une façon ou d’une autre.
J’ai ressenti une certaine forme de lenteur, comme si le froid, le brouillard engourdissaient aussi l’écriture de l’auteur. Un tout petit peu plus de rythme m’aurait mieux convenu. Malgré tout c’est une lecture qui a été agréable notamment à cause de Gerlof dont j’aime beaucoup les raisonnements et qui devient mon « chouchou ».
Öland, c’est une île qui vit de la pêche et du tourisme. L’été, il y a beaucoup plus d’habitants mais les fidèles sont là toute l’année. La vieille Astrid qui vit encore chez elle, Gerlof qui, lui, a intégré la maison de retraite, Ernst et John, des hommes âgés. Peu de jeunes à part Lennart, le policier du coin….et Julia, la fille de Gerlof qui revient pour quelque temps. Il y a vingt ans, son fils à disparu, le corps n’a pas été retrouvé. Elle ne s’en est jamais remise et sa santé physique et mentale s’en ressent… Elle erre dans son quotidien, elle voudrait comprendre…. Bien entendu, les seuls conseils qu’elle reçoit, c’est de « faire son deuil, d’avancer et de passer à autre chose… »
Son père a reçu un paquet, peut-être en lien avec la disparition du jeune garçon alors elle le rejoint… Venir sur l’île est peut-être pour elle, un chemin pour essayer d’avancer mais les événements de cette soirée du passé la hantent….et ce que Gerlof partage avec elle l’interroge….
J’apprécie l’atmosphère que Johan Theorin installe dans ses romans. Elle est intimement liée au lieu où se déroulent les intrigues, l’île d’ Öland, aux croyances du coin, au passé et il établit des liens entre tout ça, tissant une espèce de toile d’araignée dont il faut se dépêtrer…. Les protagonistes ne sont jamais caricaturaux et il y a une approche psychologique intéressante des individus et des raisons qui les poussent à agir d’une façon ou d’une autre.
J’ai ressenti une certaine forme de lenteur, comme si le froid, le brouillard engourdissaient aussi l’écriture de l’auteur. Un tout petit peu plus de rythme m’aurait mieux convenu. Malgré tout c’est une lecture qui a été agréable notamment à cause de Gerlof dont j’aime beaucoup les raisonnements et qui devient mon « chouchou ».
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Cassiopée- Admin
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Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
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