[Shakespeare, William] Les joyeuses commères de Windsor
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Votre avis sur Les joyeuses commères de Windsor de William Shakespeare
[Shakespeare, William] Les joyeuses commères de Windsor
Titre : Les joyeuses commères de Windsor.
Auteur : Shakespeare.
Editeur : GF- Flammarion.
La comédie se trouve entre les pages 107 et 206.
Quatrième de couverture :
Je sais un banc où s’épanouit le thym sauvage, où poussent l’oreille-d’ours et la violette branlante. Il est couvert par un dais de chèvrefeuilles vivaces, de suaves roses musquées et d’églantiers. C’est là que dort Titania, à certain moment de la nuit, bercée dans ces fleurs par les danses et les délices ; c’est là que la couleuvre étend sa peau émaillée, vêtement assez large pour couvrir une fée. Alors je teindrai ses yeux avec le suc de cette fleur, et je l’obsèderai d’odieuses fantaisies. Prends aussi de ce suc, et cherche dans le hallier. Une charmante dame d’Athènes est amoureuse d’un jeune dédaigneux : mouille les yeux de celui-ci, mais veille à ce que le premier être qu’il aperçoit soit cette dame. Tu reconnaîtras l’homme à son costume athénien. Fais cela avec soin, de manière qu’il devienne plus épris d’elle qu’elle n’est éprise de lui. Et vient me rejoindre sans faute avant le premier chant du coq.
Obéron, Le Songe d’une nuit d’été.
Mon résumé :
Sir John Fasltaff veut séduire Mistress Page et Mistress Gué. Il a commis l'erreur de leur envoyer la même lettre, sans se douter que les deux femmes, très amies, allaient comparer ce mystérieux courrier, envoyé par un non moins mystérieux expéditeur. Elles décident alors de se jouer du vieux chevalier.
Mon avis :
J’ai découvert cette pièce de Shakespeare par l’opéra, et non par le théâtre : ayant entendu l’été dernier l’opéra Falstaff de Verdi, qui est inspiré par la comédie de Shakespeare, je voulais lire l’œuvre originelle.
Lire cette comédie de Shakespeare est un bonheur car il est très rare de lire une oeuvre de Shakespeare qui soit entièrement drôle, sans aucune arrière-pensée. Certes, Gué est jaloux, comme pourrait l’être Othello, sauf que Mistress Gué est suffisamment fine pour déjouer les pièges tendus par son mari et que celui-ci est capable de prendre de la distance avec ses propres excès. Certes, Anne Page est au centre d’une lutte de pouvoir entre son père et sa mère (quel prétendant épousera-t-elle ? Celui choisi par papa ou celui soutenu par maman ?) mais elle épousera finalement le jeune homme qu’elle aime, au terme de quiproquos sylvestres. De plus, l’action se déroule en Angleterre, non dans une nation lointaine et inaccessible, et c’est à la vie quotidienne des anglais que Shakespeare nous convie entre les lessives et les leçons de latin du petit dernier. Bien sûr, je n’ai grade d’oublier ce personnage hors norme qu’est Falstaff. Pauvre chevalier ! Il croit pouvoir duper tout le monde, et ces propres fourberies se retournent contre lui. Mais dois-je vraiment me plaindre qu’il m’ait fait autant rire ?
Sharon- Modérateur
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Re: [Shakespeare, William] Les joyeuses commères de Windsor
Tout à fait originale dans le répertoire de Shakespeare et très enlevée. J'en ai vu une représentation, assez moderne, qui m'a éblouie par sa vivacité et sa légèreté.
Invité- Invité
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