[Anglada, Maria Angels] Le violon d'Auschwitz
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[Anglada, Maria Angels] Le violon d'Auschwitz
Titre: le violon d'Auschwitz
Auteur: Maria angels Anglada
Editeur: livre de poche
Résumé:
Auschwitz. 1944. Les privations et les coups. Les humiliations s'enchaînent, les hommes, traités comme des chiens, n'existent aux yeux de leurs persécuteurs que comme de la main-d'oeuvre peu chère. Un prisonnier juif, Daniel, y lutte pour la survie de son âme. Surprenant un concert organisé par Sauckel, le commandant du camp, Daniel révèle son talent de luthier pour sauver son ami Bronislaw, violoniste de génie accusé à tort d'avoir joué faux. Il va alors être mis à l'épreuve et devoir construire un violon imitant le son d'un Stradivarius, comprenant vite que de cet instrument dépend leur salut...
Composant un mélange subtil entre réalité et fiction, des documents historiques - lettres, rapports - viennent interrompre le récit à la manière de pauses glaçantes.
Dans la tradition littéraire d'un Primo Levi, l'auteur mène une danse effroyable entre l'horreur de la barbarie et le sublime de la musique. Ou l'art comme possibilité de faire vivre la mémoire.
Maria Àngels Anglada (1930-1999) est l'un des plus prestigieux auteurs catalans. Philologue, poète, essayiste et romancière, elle remporte le prix Josep Pla pour son premier roman Les Closes en 1978, tandis que Columnes d'Ores, qui réunit l'intégralité de sa somme poétique, se voit attribuer le prix Lletra d'Or en 1985.
Mon avis:
J'ai trouvé l'histoire un peu confuse à certains moments...je me suis perdue ne sachant plus vraiment de qui il était question..Peut être étais-je fatiguée mais parfois j'ai "perdu le fil".
En revanche, j'ai noté deux GROS points positifs:
1/J'ai trouvé qu'introduire la musique et l'amour de la musique dans un sujet si difficile à traiter, rendait les choses plus douces à lire. J'ai bien aimé voir combien la passion pour quelque chose, le fait d'y croire, pouvait aider à tenir bon. Une jolie façon d'introduite de la beauté dans la violence humaine.
2/ Chaque chapitre est précédé d'un extrait de notes, de rapports appartenant au fonctionnement même des camps de concentration. Cela rends le récit très poignant.
Exemple: calcul du coût moyen d'un détenu: calcul du rapport produit par l'exploitation des détenus
location journalière d'un travailleur,en moyenne:6R
A retrancher:nourriture:0,60
Amortissement vêtement :1,10
Durée de vie moyenne 9 mois:270x5.30
= 1.431 RM
Ce n'est pas un coup de coeur, mais j'ai quand même aimé ce récit qui change de ce qu'on lit d'habitude sur ce sujet.
Auteur: Maria angels Anglada
Editeur: livre de poche
Résumé:
Auschwitz. 1944. Les privations et les coups. Les humiliations s'enchaînent, les hommes, traités comme des chiens, n'existent aux yeux de leurs persécuteurs que comme de la main-d'oeuvre peu chère. Un prisonnier juif, Daniel, y lutte pour la survie de son âme. Surprenant un concert organisé par Sauckel, le commandant du camp, Daniel révèle son talent de luthier pour sauver son ami Bronislaw, violoniste de génie accusé à tort d'avoir joué faux. Il va alors être mis à l'épreuve et devoir construire un violon imitant le son d'un Stradivarius, comprenant vite que de cet instrument dépend leur salut...
Composant un mélange subtil entre réalité et fiction, des documents historiques - lettres, rapports - viennent interrompre le récit à la manière de pauses glaçantes.
Dans la tradition littéraire d'un Primo Levi, l'auteur mène une danse effroyable entre l'horreur de la barbarie et le sublime de la musique. Ou l'art comme possibilité de faire vivre la mémoire.
Maria Àngels Anglada (1930-1999) est l'un des plus prestigieux auteurs catalans. Philologue, poète, essayiste et romancière, elle remporte le prix Josep Pla pour son premier roman Les Closes en 1978, tandis que Columnes d'Ores, qui réunit l'intégralité de sa somme poétique, se voit attribuer le prix Lletra d'Or en 1985.
Mon avis:
J'ai trouvé l'histoire un peu confuse à certains moments...je me suis perdue ne sachant plus vraiment de qui il était question..Peut être étais-je fatiguée mais parfois j'ai "perdu le fil".
En revanche, j'ai noté deux GROS points positifs:
1/J'ai trouvé qu'introduire la musique et l'amour de la musique dans un sujet si difficile à traiter, rendait les choses plus douces à lire. J'ai bien aimé voir combien la passion pour quelque chose, le fait d'y croire, pouvait aider à tenir bon. Une jolie façon d'introduite de la beauté dans la violence humaine.
2/ Chaque chapitre est précédé d'un extrait de notes, de rapports appartenant au fonctionnement même des camps de concentration. Cela rends le récit très poignant.
Exemple: calcul du coût moyen d'un détenu: calcul du rapport produit par l'exploitation des détenus
location journalière d'un travailleur,en moyenne:6R
A retrancher:nourriture:0,60
Amortissement vêtement :1,10
Durée de vie moyenne 9 mois:270x5.30
= 1.431 RM
Ce n'est pas un coup de coeur, mais j'ai quand même aimé ce récit qui change de ce qu'on lit d'habitude sur ce sujet.
Invité- Invité
Re: [Anglada, Maria Angels] Le violon d'Auschwitz
Merci Plumedange je le note!!
Véronique M.- Grand sage du forum
-
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Localisation : 04
Emploi/loisirs : prof d'écoles/ lecture randonnée jeux de société, puzzles
Genre littéraire préféré : un peu de tout, romans en tous genres,biographies, essais mais pas trop la science fiction.
Date d'inscription : 12/02/2010
Re: [Anglada, Maria Angels] Le violon d'Auschwitz
Véronique M. a écrit:Merci Plumedange je le note!!
Invité- Invité
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