[Gallay, Claudie] L'amour est une île
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[ GALLAY, Claudie ] L'amour est une île
[Gallay, Claudie] L'amour est une île
[ GALLAY, Claudie ]
L'amour est une île
Actes Sud août 2010
348 pages
Présentation de l'éditeur
C'est une saison singulière pour Avignon et les amoureux du théâtre : la grève des intermittents paralyse le festival. Un à un les spectacles sont annulés. Les visiteurs déambulent sous un soleil de plomb, à la recherche des rares lieux où joueront quand même quelques comédiens. Comme Mathilde, dite la jogar : devenue célèbre depuis qu'elle a quitté Avignon, elle est enfin de retour dans cette ville où elle a grandi, et pour un rôle magnifique. L'homme qu'elle a tant aimé, et qui l'a tant aimée, Odon Schnadel, a appris sa présence par la rumeur. Lui-même vit ici en permanence, entre sa péniche sur le fleuve et le petit théâtre qu'il dirige. Cette année-là, avec sa compagnie, Odon a pris tous les risques. Il met en scène une pièce d'un auteur inconnu, mort clans des circonstances équivoques : un certain Paul Selliès dont la jeune soeur Marie - une écorchée vive - vient elle aussi d'arriver à Avignon, un peu perdue, pleine d'espérances confuses... ou de questions insidieuses. Car autour de l'oeuvre de Paul Selliès plane un mystère que ces personnages dissimulent ou au contraire effleurent, parfois sans faire exprès, souvent clans la souffrance. Plongée au coeur des passions, des rêves et des mensonges, des retrouvailles sans lendemain, des bonheurs en forme de souvenirs, des amours que l'on quitte, des îles qu'on laisse derrière soi, le nouveau roman de Claudie Gallay noue et dénoue les silences d'un été lourd de secrets.
Mon avis
Cerné par les remparts d'Avignon, ce roman trempe dans la chaleur moite de l'été, mais le Rhône n'est pas loin et là, une péniche habitée par Odon, il est libre et ne veut pas vivre à l'abri étouffant des remparts. Cet homme vit seul, est hanté par une femme, Mathilde qui est devenue une comédienne reconnue. Elle est pourtant revenue jouer " La route de Madison " pour le festival d'Avignon, mais la grève des intermittents crée un climat étrange dans le monde du théâtre, mais qu'importe, elle jouera Francesca, l'épouse esseulée de la pièce. Odon ira t-il la voir jouer ? Car lui aussi possède un théâtre et une troupe, pas facile de se produire avec les grévistes qui tambourinent à la porte. Un nouveau personnage fait irruption dans le roman, c'est Marie qui porte contre son ventre les cendres de son frère, mais qui est cette jeune femme aux multiples griffures sur les bras et garnies de nombreux percings. Que veut-elle ? Pourquoi rôde t-elle le long des murs du théâtre d'Odon ? D'une plume grinçante, Claudie Gallay a écrit ce roman asphyxiant ou l'on a peine à respirer, tant les phrases sont courtes, un peu comme des notes de musique créant une symphonie mythique, nous enfermant dans une ville étouffante ou seul littérature et théâtre ont leur place, ou se cachent sous les paillettes, des hommes et des femmes marqués par la solitude et cela au milieu de la foule présente à cette nuit du festival. J'ai eu peine à entrer dans le roman mais mon intérêt s'est accru au fil des pages, me retrouvant dans l'ambiance des nuits du festival, je suis contente d'avoir lu ce livre .
L'amour est une île
Actes Sud août 2010
348 pages
Présentation de l'éditeur
C'est une saison singulière pour Avignon et les amoureux du théâtre : la grève des intermittents paralyse le festival. Un à un les spectacles sont annulés. Les visiteurs déambulent sous un soleil de plomb, à la recherche des rares lieux où joueront quand même quelques comédiens. Comme Mathilde, dite la jogar : devenue célèbre depuis qu'elle a quitté Avignon, elle est enfin de retour dans cette ville où elle a grandi, et pour un rôle magnifique. L'homme qu'elle a tant aimé, et qui l'a tant aimée, Odon Schnadel, a appris sa présence par la rumeur. Lui-même vit ici en permanence, entre sa péniche sur le fleuve et le petit théâtre qu'il dirige. Cette année-là, avec sa compagnie, Odon a pris tous les risques. Il met en scène une pièce d'un auteur inconnu, mort clans des circonstances équivoques : un certain Paul Selliès dont la jeune soeur Marie - une écorchée vive - vient elle aussi d'arriver à Avignon, un peu perdue, pleine d'espérances confuses... ou de questions insidieuses. Car autour de l'oeuvre de Paul Selliès plane un mystère que ces personnages dissimulent ou au contraire effleurent, parfois sans faire exprès, souvent clans la souffrance. Plongée au coeur des passions, des rêves et des mensonges, des retrouvailles sans lendemain, des bonheurs en forme de souvenirs, des amours que l'on quitte, des îles qu'on laisse derrière soi, le nouveau roman de Claudie Gallay noue et dénoue les silences d'un été lourd de secrets.
Mon avis
Cerné par les remparts d'Avignon, ce roman trempe dans la chaleur moite de l'été, mais le Rhône n'est pas loin et là, une péniche habitée par Odon, il est libre et ne veut pas vivre à l'abri étouffant des remparts. Cet homme vit seul, est hanté par une femme, Mathilde qui est devenue une comédienne reconnue. Elle est pourtant revenue jouer " La route de Madison " pour le festival d'Avignon, mais la grève des intermittents crée un climat étrange dans le monde du théâtre, mais qu'importe, elle jouera Francesca, l'épouse esseulée de la pièce. Odon ira t-il la voir jouer ? Car lui aussi possède un théâtre et une troupe, pas facile de se produire avec les grévistes qui tambourinent à la porte. Un nouveau personnage fait irruption dans le roman, c'est Marie qui porte contre son ventre les cendres de son frère, mais qui est cette jeune femme aux multiples griffures sur les bras et garnies de nombreux percings. Que veut-elle ? Pourquoi rôde t-elle le long des murs du théâtre d'Odon ? D'une plume grinçante, Claudie Gallay a écrit ce roman asphyxiant ou l'on a peine à respirer, tant les phrases sont courtes, un peu comme des notes de musique créant une symphonie mythique, nous enfermant dans une ville étouffante ou seul littérature et théâtre ont leur place, ou se cachent sous les paillettes, des hommes et des femmes marqués par la solitude et cela au milieu de la foule présente à cette nuit du festival. J'ai eu peine à entrer dans le roman mais mon intérêt s'est accru au fil des pages, me retrouvant dans l'ambiance des nuits du festival, je suis contente d'avoir lu ce livre .
Dernière édition par alexielle63 le Mer 9 Juil 2014 - 10:35, édité 2 fois (Raison : correction titre)
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Sur une émission, j'avais entendu un libraire dire que ce livre était une déception après Les déferlantes. Mais n'ayant lu aucun de ses livres, je n'ai aucun point de repère.
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Voyager-en-lecture a écrit:Sur une émission, j'avais entendu un libraire dire que ce livre était une déception après Les déferlantes. Mais n'ayant lu aucun de ses livres, je n'ai aucun point de repère.
Oui bien sûr que ce livre ne vaut pas " Les déferlantes " mais j'ai retrouvé l'ambiance des nuits du festival et cela joue sans doute sur mon opinion,ensuite j'ai aimé l'histoire de ces gens du théâtre
lalyre- Grand sage du forum
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Re. Claudie Gallay.
Voyager-en-lecture a écrit:Sur une émission, j'avais entendu un libraire dire que ce livre était une déception après Les déferlantes. Mais n'ayant lu aucun de ses livres, je n'ai aucun point de repère.
Je n'ai pas lu''L'amour est une île'' mais je viens de terminer ''Les déferlantes'',et il est vrai que je l'ai beaucoup apprécié. Claudie Gallay est une auteure que je ne connaissais pas du tout ! Même son nom m'était inconnu. Cela vaut la peine d'être lu !
En général Actes sud éditent de bons textes, je n'ai eu qu'à m'en louer jusqu'à présent.
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Voyager-en-lecture a écrit:Sur une émission, j'avais entendu un libraire dire que ce livre était une déception après Les déferlantes. Mais n'ayant lu aucun de ses livres, je n'ai aucun point de repère.
J'ai adoté Les déferlantes. Je vais donc attendre un peu avant de découvrir ce livre-ci.
Sharon- Modérateur
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[GALLAY, Claudie]
Le bonheur est une île (Claudie GAllay)
Quelques mots sur l'auteur (d'après la 4è de couverture)
Née en 1961, Claudie Gallay vit dans le Vaucluse. Elle a publié aux éditions du Rouergue "L'office des vivants" (2000), "Mon amour, ma vie" (2002) > parus en Babel. "Les années cerises" (2004), "Seule Venise" (2004) > aussi en Babel de même que "Dans l'or du temps" (2006) et "Les Déferlantes (2008) qui a reçu le prix des Lectrices de "ELLE" et fera tout prochainement l'objet d'une adaptation cinématographique.
De quoi est-il question dans ce livre
Les êtres au coeur de ce "vécu" sont essentiellement :
Odon Schnadel, le directeur du théâtre "Le chien fou", père de Julie qui joue dans la troupe qu'il dirige, Ex mari de Nathalie, mère de Julie et rédactrice d'un journal avignonnais. Il a brisé son couple pour vivre un amour fou il y a cinq ans avec
Mathilde, aujourd'hui "La Jogar". Elle n'aime pas l'inquiétude. Le théâtre, c'est son territoire, sa patrie, rien que de la belle illusion mais avec ça, elle est chez elle. C'est le seul plancher sur lequel elle est capable de marcher (p. 231)
Odon et Mathilde ont connu une passion folle, insensée il y a cinq ans, au coeur de laquelle est née une oeuvre théâtrale puissante, née d'une trahison qui va couver insidieusement dans le coeur et dans l'âme de Odon, qui va le hanter au point qu'il commettra un "faux en écriture" pour tenter, en vain de les exorciser, lui et Mathilde. Seul le dénouement de l'histoire lui apportera une paix du coeur et de l'âme toute relative..
Marie, la soeur de Paul Selliès. Paul savait où ils allaient, il guidait pour deux. Depuis sa naissance, Marie navigue à vue. Elle est sortie du ventre de sa mère un jour d'automne, en plein brouillard. Née dans les feuilles. Le première odeur, celle du bois à Versailles. Des cerfs en chaleur qui bramaient pas loin. Elle a hurlé dans cette nuit et son frère s'est baissé. Ses yeux doux et confiants, un bandeau autour de la tête, c'est lui qui l'a ramassée. Tant que Paul a été là, elle n'a plus jamais hurlé. (pp.61/62)
Elle, elle ne voit que les déchirures. Elle a du charbon dans la tête. Alors que lui avait la lumière (p. 297)
Pour Marie, Paul était un prince, il était capable de trouver des mots pour dire la beauté du monde. Il savait en voir les couleurs, les forces. Au temps qui passe, il voyait le temps qui reste (p. 297)
Paul Selliès mort "accidentellement quelques jours après avoir envoyé la pièce qu'il venait d'écrire : "Nuit rouge". Marie ne s'en souvient pas. Par contre elle se souvient d'un autre texte "Anamorphose" que Paul avait envoyé à Odon Schneider, et dont celui-ci dit ne pas se souvenir lorsque Marie l'interroge. Ce texte va plomber la vie de ces trois êtres de chair et de sang.
Et puis il y a Odile, la soeur de Odon. Elle élève seule 4 fils de pères différents. Il y a Jeff. Par privilège, il a pu garder une cellule dans la prison désaffectée. Il fait des petits boulots pour Odon. Il fait aussi 'l'ange" dans le cadre du festival, car il a une dette énorme à rembourser à Odile. Et Isabelle, qui connaît le festival, envers et endroit depuis ses origines avec Jean Vilar et Gérard Philippe. Tous les ans, elle se rend sur sa tombe à Ramatuelle. Quiconque est toujours accueilli chez elle.
J'allais oublier : il y a Big Mac, le gros vieux crapaud qui vit à proximité de la péniche.
Mon ressenti
Une vie humaine se résume à quatre petites choses, l'amour, la trahison, le désir et la mort. "Nuit rouge" creuse tout cela (p. 69)
C'est aussi ce que creuse Claudie Gallay dans cette l'histoire qu'elle nous fait vivre dans ce livre d'une densité exceptionnelle.
D'emblée, on est "en plein" dans l'atmosphère qui règne à Avignon en cette année 2003, à la fois de grande canicule et de chaos sans précédent en raison de la grève des intermittents et de l'annulation du festival "IN". On connaît la nonchalance qu'éprouvent les artistes et les spectateurs. on sent la lassitude des corps et des esprits. On vit avec Odon, Marie, Mathilde. On les vit "en eux".
L'histoire se déplie, morceau par morceau au fil des chapitres dont certains apportent un petite touche "en a-parte" qui n'entrave pas le fil conducteur.
Comme je l'ai fait, prenez la peine de faire attention aux petits détails, insignifiants au premier abord. Ce sont eux qui rendent les êtres et les choses réels. Ils caractérisent une situation, un personnage
Faites l'expérience : prenez le temps de vous arrêter un instant et pensez à ce que vous venez de lire. C'est étonnant parfois !
Quelle intensité dans le tête-à-tête entre Marie et Odon, dans son bureau, lorsqu'elle parle d'un manuscrit que son frère avait envoyé il y a cinq ans ! (pp. 84 à 88) Les pages 305 à 307 (La Jogar et Marie) dont je ne dévoile pas le contenu. La dernière soirée entre La Jogar et Odon (pp. 343 à 345) et bien d'autres encore.
Le récit fourmille de ces "petites touches de peinture", comme de brefs coups de pinceau qui soulignesdes scènes "gratuites" toutes empreintes de charme et de poésie. Elles aussi construisent l'oeuvre petit à petit.
Les tête-à-tête sont profonds et ne laissent pas indifférent. L'histoire est puissante.
C'est un livre qui m'a littéralement pris aux tripes. J'espère qu'il en sera de même pour vous qui le lirez peut-être. Quant à moi,je le relirai certainement.
Particulièrement remarqué
Claudie Gallay a su donner à son récit un ton haletant grâce à la forme, au style qu'elle a choisi, des chapitres courts, très courts parfois. La tension monte, les êtres s'aiment et se déchirent dans la touffeur d'un été particulièrement intenable. Les mots et les phrases sont choisis qui font qu'on est "dans" les événements..
Quelques phrases au hasard :
Vieillir, ce n'et rien quand on se souvient. C'est l'oubli qui fait la souffrance... (p. 177)
Paul disait : tu dois avoir des rêves qui soient comme de grands paquebots. Il prenait Marie par la main, elle avait l'impression que jamais rien de mal ne pourrait arriver (p.53)
Il prend sa main, pose un baiser dans le creux chaud de la paume. ses lèvres retrouvent le goût de la peau (p. 125)
Son frère disait ça, avec la vie tu es sur les rails, tu vois le mur en face, tu ne peux rien faire ni freiner ni sauter, ni même aller plus vite. Alors, tu attends
Les colères s'apaisent, ce qui paraissait insupportable devient soudain familier. On s'habitue, d'autres sentiments prennent la place, quand on se retourne, ce qui faisait si mal est devenu du passé (p. 244)
Je pourrais allonger la liste de toutes ces pépites qui parsèment "l'Amour est une île".
Une anecdote : Marie avait trouvé la réponse à l'énigme de Einstein que Jeff lui avait posée !
(Le texte est trop long pour que je le transcrive ici. Vous le lirez dans le livre).
Quelques mots sur l'auteur (d'après la 4è de couverture)
Née en 1961, Claudie Gallay vit dans le Vaucluse. Elle a publié aux éditions du Rouergue "L'office des vivants" (2000), "Mon amour, ma vie" (2002) > parus en Babel. "Les années cerises" (2004), "Seule Venise" (2004) > aussi en Babel de même que "Dans l'or du temps" (2006) et "Les Déferlantes (2008) qui a reçu le prix des Lectrices de "ELLE" et fera tout prochainement l'objet d'une adaptation cinématographique.
De quoi est-il question dans ce livre
Les êtres au coeur de ce "vécu" sont essentiellement :
Odon Schnadel, le directeur du théâtre "Le chien fou", père de Julie qui joue dans la troupe qu'il dirige, Ex mari de Nathalie, mère de Julie et rédactrice d'un journal avignonnais. Il a brisé son couple pour vivre un amour fou il y a cinq ans avec
Mathilde, aujourd'hui "La Jogar". Elle n'aime pas l'inquiétude. Le théâtre, c'est son territoire, sa patrie, rien que de la belle illusion mais avec ça, elle est chez elle. C'est le seul plancher sur lequel elle est capable de marcher (p. 231)
Odon et Mathilde ont connu une passion folle, insensée il y a cinq ans, au coeur de laquelle est née une oeuvre théâtrale puissante, née d'une trahison qui va couver insidieusement dans le coeur et dans l'âme de Odon, qui va le hanter au point qu'il commettra un "faux en écriture" pour tenter, en vain de les exorciser, lui et Mathilde. Seul le dénouement de l'histoire lui apportera une paix du coeur et de l'âme toute relative..
Marie, la soeur de Paul Selliès. Paul savait où ils allaient, il guidait pour deux. Depuis sa naissance, Marie navigue à vue. Elle est sortie du ventre de sa mère un jour d'automne, en plein brouillard. Née dans les feuilles. Le première odeur, celle du bois à Versailles. Des cerfs en chaleur qui bramaient pas loin. Elle a hurlé dans cette nuit et son frère s'est baissé. Ses yeux doux et confiants, un bandeau autour de la tête, c'est lui qui l'a ramassée. Tant que Paul a été là, elle n'a plus jamais hurlé. (pp.61/62)
Elle, elle ne voit que les déchirures. Elle a du charbon dans la tête. Alors que lui avait la lumière (p. 297)
Pour Marie, Paul était un prince, il était capable de trouver des mots pour dire la beauté du monde. Il savait en voir les couleurs, les forces. Au temps qui passe, il voyait le temps qui reste (p. 297)
Paul Selliès mort "accidentellement quelques jours après avoir envoyé la pièce qu'il venait d'écrire : "Nuit rouge". Marie ne s'en souvient pas. Par contre elle se souvient d'un autre texte "Anamorphose" que Paul avait envoyé à Odon Schneider, et dont celui-ci dit ne pas se souvenir lorsque Marie l'interroge. Ce texte va plomber la vie de ces trois êtres de chair et de sang.
Et puis il y a Odile, la soeur de Odon. Elle élève seule 4 fils de pères différents. Il y a Jeff. Par privilège, il a pu garder une cellule dans la prison désaffectée. Il fait des petits boulots pour Odon. Il fait aussi 'l'ange" dans le cadre du festival, car il a une dette énorme à rembourser à Odile. Et Isabelle, qui connaît le festival, envers et endroit depuis ses origines avec Jean Vilar et Gérard Philippe. Tous les ans, elle se rend sur sa tombe à Ramatuelle. Quiconque est toujours accueilli chez elle.
J'allais oublier : il y a Big Mac, le gros vieux crapaud qui vit à proximité de la péniche.
Mon ressenti
Une vie humaine se résume à quatre petites choses, l'amour, la trahison, le désir et la mort. "Nuit rouge" creuse tout cela (p. 69)
C'est aussi ce que creuse Claudie Gallay dans cette l'histoire qu'elle nous fait vivre dans ce livre d'une densité exceptionnelle.
D'emblée, on est "en plein" dans l'atmosphère qui règne à Avignon en cette année 2003, à la fois de grande canicule et de chaos sans précédent en raison de la grève des intermittents et de l'annulation du festival "IN". On connaît la nonchalance qu'éprouvent les artistes et les spectateurs. on sent la lassitude des corps et des esprits. On vit avec Odon, Marie, Mathilde. On les vit "en eux".
L'histoire se déplie, morceau par morceau au fil des chapitres dont certains apportent un petite touche "en a-parte" qui n'entrave pas le fil conducteur.
Comme je l'ai fait, prenez la peine de faire attention aux petits détails, insignifiants au premier abord. Ce sont eux qui rendent les êtres et les choses réels. Ils caractérisent une situation, un personnage
Faites l'expérience : prenez le temps de vous arrêter un instant et pensez à ce que vous venez de lire. C'est étonnant parfois !
Quelle intensité dans le tête-à-tête entre Marie et Odon, dans son bureau, lorsqu'elle parle d'un manuscrit que son frère avait envoyé il y a cinq ans ! (pp. 84 à 88) Les pages 305 à 307 (La Jogar et Marie) dont je ne dévoile pas le contenu. La dernière soirée entre La Jogar et Odon (pp. 343 à 345) et bien d'autres encore.
Le récit fourmille de ces "petites touches de peinture", comme de brefs coups de pinceau qui soulignesdes scènes "gratuites" toutes empreintes de charme et de poésie. Elles aussi construisent l'oeuvre petit à petit.
Les tête-à-tête sont profonds et ne laissent pas indifférent. L'histoire est puissante.
C'est un livre qui m'a littéralement pris aux tripes. J'espère qu'il en sera de même pour vous qui le lirez peut-être. Quant à moi,je le relirai certainement.
Particulièrement remarqué
Claudie Gallay a su donner à son récit un ton haletant grâce à la forme, au style qu'elle a choisi, des chapitres courts, très courts parfois. La tension monte, les êtres s'aiment et se déchirent dans la touffeur d'un été particulièrement intenable. Les mots et les phrases sont choisis qui font qu'on est "dans" les événements..
Quelques phrases au hasard :
Vieillir, ce n'et rien quand on se souvient. C'est l'oubli qui fait la souffrance... (p. 177)
Paul disait : tu dois avoir des rêves qui soient comme de grands paquebots. Il prenait Marie par la main, elle avait l'impression que jamais rien de mal ne pourrait arriver (p.53)
Il prend sa main, pose un baiser dans le creux chaud de la paume. ses lèvres retrouvent le goût de la peau (p. 125)
Son frère disait ça, avec la vie tu es sur les rails, tu vois le mur en face, tu ne peux rien faire ni freiner ni sauter, ni même aller plus vite. Alors, tu attends
Les colères s'apaisent, ce qui paraissait insupportable devient soudain familier. On s'habitue, d'autres sentiments prennent la place, quand on se retourne, ce qui faisait si mal est devenu du passé (p. 244)
Je pourrais allonger la liste de toutes ces pépites qui parsèment "l'Amour est une île".
Une anecdote : Marie avait trouvé la réponse à l'énigme de Einstein que Jeff lui avait posée !
(Le texte est trop long pour que je le transcrive ici. Vous le lirez dans le livre).
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Encore un petit mot, mais est-il bien nécessaire ? J'ai trouvé le dernier livre de Claudie Gallay bien supérieur au précédent qui, pourtant, était déjà d'une densité appréciable.
Lalyre,
Je ne sais pas si tu as déjà lu Henri Bauchau (Boulevard périphérique ou Déluge, les deux derniers notamment) : j'ai retrouvé dans ce livre de Claudie Gallay une même profondeur d'écriture
Lalyre,
Je ne sais pas si tu as déjà lu Henri Bauchau (Boulevard périphérique ou Déluge, les deux derniers notamment) : j'ai retrouvé dans ce livre de Claudie Gallay une même profondeur d'écriture
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Michel33 a écrit:Encore un petit mot, mais est-il bien nécessaire ? J'ai trouvé le dernier livre de Claudie Gallay bien supérieur au précédent qui, pourtant, était déjà d'une densité appréciable.
Lalyre,
Je ne sais pas si tu as déjà lu Henri Bauchau (Boulevard périphérique ou Déluge, les deux derniers notamment) : j'ai retrouvé dans ce livre de Claudie Gallay une même profondeur d'écriture
De Bauchau, je n'ai lu que " L'enfant bleu " et " Le déluge, deux très belles lectures
lalyre- Grand sage du forum
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Les déferlantes. de Claudie Gallai
C'est avec plaisir que j'ai lu "Les déferlantes",et je viens de recevoir son premier roman:" L'office des vivants" Collection La Brune des éditions du Rouergue. Je cite:"Ce mot,aujourd'hui peu usité,marque le passage subtil du jour à la nuit,du bruit de nos vies au silence du soir,de l'agitation du quotidien au repli sur soi.
La brune est sûrement un de ces moments propices à la solitude et au plaisir de la lecture. Le livre peut s'ouvrir quand la lumière décline".
La brune est sûrement un de ces moments propices à la solitude et au plaisir de la lecture. Le livre peut s'ouvrir quand la lumière décline".
Dernière édition par alouette le Sam 2 Oct 2010 - 20:49, édité 1 fois (Raison : erreur de frappe)
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
C'est un mot particulier, je crois à certaine région, mais j'ignore laquelle. C'est un beau mot, plus poétique encore que "entre chien et loup" qui est courant.alouette a écrit:C'est avec plaisir que j'ai lu "Les déferlantes",et je viens de recevoir son premier roman:" L'office des vivants" Collection La Brune des éditions du Rouergue. Je cite:"Ce mot,aujourd'hui peu usité,marque le passage subtil du jour à la nuit,du bruit de nos vies au silence du soir,de l'agitation du quotidien au repli sur soi.
La brune est sûrement un de ces moments propices à la solitude et au plaisir de la lecture. Le livre peut s'ouvrir quand la lumière décline.
Si tu as l'occasion de lire "L'amour est une île", ne la rate pas. Surtout si tu as aimé "Les déferlantes".
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Ben justement, j'ai adoré les déferlantes......mais le sujet de son nouveau livre ne m'attire guère; Elle l'a pourtant bien défendu, chez Busnel.
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Il ne faut surtout pas s'arrêter à ce qui est écrit sur la 4è de couverture. Je l'ai mise parce que c'est demandé dans les comptes-rendus, mais le texte ne reflète absolument pas la richesse du contenu du livre.mimi54 a écrit:Ben justement, j'ai adoré les déferlantes......mais le sujet de son nouveau livre ne m'attire guère; Elle l'a pourtant bien défendu, chez Busnel.
Comme le dit si bien Germain, dans "La tête en friche" de Marie-Sabine Roger, "ce qu'ils mettent au dos des romans, je vais vous le dire, c'est à se demander si c'est vraiment écrit pour vous donner l'envie". (Editions du Rouergue, collection "La brune")
J'ai lu aussi un commentaire dans le bulletin du "Grand Livre du Mois" et là aussi, c'est à côté de la plaque ! On met l'accent sur le mystère. C'est loin d'être l'essentiel du livre. C'est le vécu des trois personnages + le personnage de Paul Selliès qui fait la qualité du texte.
Je défend le livre "bec et ongles", je sais. Mais je ne voudrais pas paraître intransigeant : des goûts et des couleurs, ça ne se discute pas
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
j'aime beaucoup cette auteure mais je ne connais pas celui-ci, il est noté en tout cas
merci à vous
merci à vous
Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
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Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Tu peux me tutoyer, tu sais !Pinky a écrit:j'aime beaucoup cette auteure mais je ne connais pas celui-ci, il est noté en tout cas
merci à vous
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
J,ai aussi beaucoup aimé les Déferlantes et c'est par ce livre donc, que j'ai connu cette auteure. Michel, tes critiques m'inspirent beaucoup et même si ma LAL commence à être pas mal longue je vais le rajouter dessus. Merci !!
BESMAR- Grand expert du forum
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Emploi/loisirs : agente de gestion du personnel en invalidité- loisirs : lecture, rénovations-bricolage-décoration.
Genre littéraire préféré : Policiers (PD James, Connelly,Reich), romans historiques, aventure, tres peu de fiction sinon toute lecture m'interesse !!mon coup de coeur actuel est "L'Élégance du Hérisson" de Mureil Barberry
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Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
C'est tout simple, tu cours (vite vérifier dans Becherelle) l'acheter et tu le lis après avoir terminé celui qui est en cours pour le moment
Invité- Invité
Claudie Gallay.
Merci Michel !
J'ai pris note sur mes "tablettes" et lui ai décerné moult petites étoiles . C'est certain,je vais me le procurer. Pour l'instant j'ai reçu son tout premier roman: L'office des vivants.
Collection "La brune" de Rouergue.
Quant à l'expression 'la brune' je l'ai souvent entendue étant petite. Par exemple:La brune va tomber: La soirée arrive . J'arriverai avant la brune :avant la nuit .Cette expression est,je pense ,tombée en désuétude. Bonne soirée!
J'ai pris note sur mes "tablettes" et lui ai décerné moult petites étoiles . C'est certain,je vais me le procurer. Pour l'instant j'ai reçu son tout premier roman: L'office des vivants.
Collection "La brune" de Rouergue.
Quant à l'expression 'la brune' je l'ai souvent entendue étant petite. Par exemple:La brune va tomber: La soirée arrive . J'arriverai avant la brune :avant la nuit .Cette expression est,je pense ,tombée en désuétude. Bonne soirée!
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Michel, c'est sans souci que je te tutoie mais il me semblait que vous étiez plusieurs à avoir parler de ce livre... c'est dans ce sens le vous...
merci à toi, pour avoir partager ce livre que je lirai
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Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Je viens de terminer la lecture du livre et celle du commentaire de notre cher Michel...Que d'émotions...Je ne peux que partager son avis et vous inviter à lire ce livre, surtout si vous avez, comme moi, apprécié "les Déferlantes". Et si par chance, vous connaissez un peu la belle ville d'Avignon, vous apprécierez d'autant plus l'ambiance qui transpire dans cette histoire.
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Le décor est posé : Avignon, au pire moment de sa vie de festival : l’année de la grève du « in » et le « off » qui balance entre ouverture - fermeture. Les intermittents du spectacle font grève, défilent, se consultent, se réunissent…. Tiens, un petit air de 68 !!!! La chaleur écrasante et le mistral ajoutent ce qu’il faut de folie. Le théâtre du Chien-Fou dirigé par un certain Odobn Schnadel. Pardon, j’allais oublier : la péniche de Schnadel amarrée le long du Rhône, seul espace « en dehors ». Unité de temps, unité de lieu, tout est en place, la représentation peut commencer, sans risque de grève tant Claudie Gallay sait nous faire vibrer.
Passons aux personnages principaux. Marie débarque à Avignon, gamine paumée, pour assister à la représentation d’une pièce de Paul Selliès, son frère mort de façon tragique et, surtout, retrouver Odon afin de régler ses comptes. En effet, Paul lui avait envoyé un manuscrit et avait attendu, en vain, une réponse. Mathilde, grand amour et ancienne maîtresse de Odon, devenue grande interprète sous le nom de La Jogar revient sur les lieux où elle a vécu et rencontré Odon. Isabelle, qui hébergera Marie, mémoire vivante du Festival . La fille d’Odon, Julie, comédienne sans trop de talent, joue la fameuse et seconde pièce du frère de Marie.
Tout ce petit monde va se croiser, se défier, s’aimer, se déchirer. Beaucoup de violence que ce soit les scarifications que s’inflige Marie, l’amour entre Odon et la Jogar, les manifestations des intermittents et leurs irruptions dans les théâtres non grévistes.
Comme dans d’autres romans lus, il y a une ancre à laquelle l’on s’accroche. Ici, c’est Isabelle « l’âme » du festival. C’est chez elle que chacun va se confier, respirer, faire une pause ou se confier.
Par son écriture nerveuse, des chapitres courts, voire très courts, Claudie Gallay nous enserre dans ces petits drames, ces passions et dévoile petit à petit, les fils qui relient chacun et chacune, la face cachée derrière les paillettes.
Un très beau roman qui, tout comme les Déferlantes, est un réel coup de cœur.
Passons aux personnages principaux. Marie débarque à Avignon, gamine paumée, pour assister à la représentation d’une pièce de Paul Selliès, son frère mort de façon tragique et, surtout, retrouver Odon afin de régler ses comptes. En effet, Paul lui avait envoyé un manuscrit et avait attendu, en vain, une réponse. Mathilde, grand amour et ancienne maîtresse de Odon, devenue grande interprète sous le nom de La Jogar revient sur les lieux où elle a vécu et rencontré Odon. Isabelle, qui hébergera Marie, mémoire vivante du Festival . La fille d’Odon, Julie, comédienne sans trop de talent, joue la fameuse et seconde pièce du frère de Marie.
Tout ce petit monde va se croiser, se défier, s’aimer, se déchirer. Beaucoup de violence que ce soit les scarifications que s’inflige Marie, l’amour entre Odon et la Jogar, les manifestations des intermittents et leurs irruptions dans les théâtres non grévistes.
Comme dans d’autres romans lus, il y a une ancre à laquelle l’on s’accroche. Ici, c’est Isabelle « l’âme » du festival. C’est chez elle que chacun va se confier, respirer, faire une pause ou se confier.
Par son écriture nerveuse, des chapitres courts, voire très courts, Claudie Gallay nous enserre dans ces petits drames, ces passions et dévoile petit à petit, les fils qui relient chacun et chacune, la face cachée derrière les paillettes.
Un très beau roman qui, tout comme les Déferlantes, est un réel coup de cœur.
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
j'avais bien aimé le livre , mais détesté la fin !
j'ai eu la chance de le dire à Claudie Gallay qui est venue à la médiathèque de notre ville .... elle était presque de mon avis !
elle nous a parlé de son travail, de ses nombreux petits carnets où elle note tout ce qui fera ces détails précis et précieux qui font la qualité de ses livres , de son amour des chats ...
mon préféré reste les déferlantes mais j'ai bien aimé Seule Venise
Claudie Gallay nous donne envie d'aller à Avignon, Venise ...
j'ai eu la chance de le dire à Claudie Gallay qui est venue à la médiathèque de notre ville .... elle était presque de mon avis !
elle nous a parlé de son travail, de ses nombreux petits carnets où elle note tout ce qui fera ces détails précis et précieux qui font la qualité de ses livres , de son amour des chats ...
mon préféré reste les déferlantes mais j'ai bien aimé Seule Venise
Claudie Gallay nous donne envie d'aller à Avignon, Venise ...
Dernière édition par la grande astrance le Jeu 24 Jan 2013 - 19:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
J'ai beaucoup apprécié ce roman. L'histoire est déjà très intéressante en soi, surtout l'histoire de Paul et de sa soeur qui cherche à aller au fond des choses... les personnages sont très attachants, avec leurs sentiments, leurs faiblesses, leurs amours, c'est bien décrit avec beaucoup de sensibilité. Mais ce qui m'a le plus plu dans ce roman c'est vraiment l'ambiance. Je n'ai jamais eu la chance d'aller au festival d'Avignon mais je connais la ville et je m'y sentais vraiment. J'avais chaud, je sentais l’atmosphère étouffante, un vrai dépaysement ! C'est le premier roman que j'ai lu de cet auteur et je ne compte pas m'arrêter là
yaki- Grand sage du forum
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Re: [Gallay, Claudie] L'amour est une île
Petit aparté: pour faire plaisir aux provençaux il vaut mieux dire en Avignon plutôt qu'à Avignon, la petite particularité est bien plus sympathique n_n'
Je ne connais ni l'auteur ni le livre, mais je connais très bien Avignon et un peu le festival. Faut dire que pendant la période du festival les gens "du coin" évitent le plus possible la ville (sauf pour voir les pièces/spectacles etc), c'est vraiment le grand bazar...
Évitez juillet pour visiter la ville
Si j'en ai l'occasion je pense que je lirai ce livre en tous cas
Je ne connais ni l'auteur ni le livre, mais je connais très bien Avignon et un peu le festival. Faut dire que pendant la période du festival les gens "du coin" évitent le plus possible la ville (sauf pour voir les pièces/spectacles etc), c'est vraiment le grand bazar...
Évitez juillet pour visiter la ville
Si j'en ai l'occasion je pense que je lirai ce livre en tous cas
Invité- Invité
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