[Adam, Olivier] Poids léger
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Votre avis sur Poids léger d'Olivier Adam
[Adam, Olivier] Poids léger
Titre : Poids léger.
Auteur : Olivier Adam.
Editeur : Pocket.
Nombre de pages : 139.
Quatrième de couverture :
Le jour, il enterre des inconnus. Le soir, il boxe. Solitaire, paumé, à bout de nerfs, Antoine encaisse mal. Les coups, le chagrin des autres, la mort de son père, le départ de son entraîner… tout le met à terre. Alors il boit, fume, baise et cogne. Mais la vie n’est pas un ring. S’il n’y prend pas garde, il risque de tout perdre : son travail, ses amours. Et sa liberté.
Mon avis :
D’habitude, la prose d’Olivier Adam m’enchante. Ici, la magie n’agit pas, et j'ai eu bien du mal à terminer ce livre, pourtant fort court. Je crois même que si j'avais découvert l'oeuvre d'Olivier Adam avec ce roman, je n'aui jamais été tentée d'en lire un autre.
Le narrateur boit, boxe, baise et rien ne le sort de sa désespérance. Sa vision est entièrement pessimiste, à aucun moment il ne croit qu'une issue heureuse est possible. De plus, je ne parviens pas à être sensible aux tourments d’Antoine. Qu’il ne parvienne pas à faire le deuil de son père, je le comprends, car je ne crois pas qu'on puisse le faire. Pourtant, je ne crois pas qu’il encaisse mal, comme l’affirme la quatrième de couverture. Je crois que la dose d’alcool qu’il ingurgite quotidiennement le protège au contraire des émotions des autres. Elle le protège tellement qu’Antoine devient égocentré, et ne s’inquiète jamais de ce que ses actes peuvent provoquer chez autrui. Peu lui importe que Karim, qui s'entraîne avec lui, soit blessé par les coups qu’il n’a pas su doser : Karim est un exutoire à ses tourments, pas un être humain. Même quand une lueur d’espoir apparaît, ou quand Antoine pourrait partager un moment de joie, sa déchéance continue inexorablement, jusqu‘à la tragédie finale, inéluctable.
Auteur : Olivier Adam.
Editeur : Pocket.
Nombre de pages : 139.
Quatrième de couverture :
Le jour, il enterre des inconnus. Le soir, il boxe. Solitaire, paumé, à bout de nerfs, Antoine encaisse mal. Les coups, le chagrin des autres, la mort de son père, le départ de son entraîner… tout le met à terre. Alors il boit, fume, baise et cogne. Mais la vie n’est pas un ring. S’il n’y prend pas garde, il risque de tout perdre : son travail, ses amours. Et sa liberté.
Mon avis :
D’habitude, la prose d’Olivier Adam m’enchante. Ici, la magie n’agit pas, et j'ai eu bien du mal à terminer ce livre, pourtant fort court. Je crois même que si j'avais découvert l'oeuvre d'Olivier Adam avec ce roman, je n'aui jamais été tentée d'en lire un autre.
Le narrateur boit, boxe, baise et rien ne le sort de sa désespérance. Sa vision est entièrement pessimiste, à aucun moment il ne croit qu'une issue heureuse est possible. De plus, je ne parviens pas à être sensible aux tourments d’Antoine. Qu’il ne parvienne pas à faire le deuil de son père, je le comprends, car je ne crois pas qu'on puisse le faire. Pourtant, je ne crois pas qu’il encaisse mal, comme l’affirme la quatrième de couverture. Je crois que la dose d’alcool qu’il ingurgite quotidiennement le protège au contraire des émotions des autres. Elle le protège tellement qu’Antoine devient égocentré, et ne s’inquiète jamais de ce que ses actes peuvent provoquer chez autrui. Peu lui importe que Karim, qui s'entraîne avec lui, soit blessé par les coups qu’il n’a pas su doser : Karim est un exutoire à ses tourments, pas un être humain. Même quand une lueur d’espoir apparaît, ou quand Antoine pourrait partager un moment de joie, sa déchéance continue inexorablement, jusqu‘à la tragédie finale, inéluctable.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Adam, Olivier] Poids léger
Je l'ai dans ma bibliothèque, mais je ne l'ai pas encore lu. Quand ce sera fait, je ne manquerai pas de donner mes impressions de lecture.
Invité- Invité
Re: [Adam, Olivier] Poids léger
Merci Michel.
Je dois dire que j'ai commencé sa lecture à deux reprises. La première fois, je n'ai pas accroché, je me suis dit que ce n'était pas le bon moment. Puis, j'ai recommencé sa lecture, six mois plus tard et là, rien n'a faire, je n'ai toujours pas accroché.
Je dois dire que j'ai commencé sa lecture à deux reprises. La première fois, je n'ai pas accroché, je me suis dit que ce n'était pas le bon moment. Puis, j'ai recommencé sa lecture, six mois plus tard et là, rien n'a faire, je n'ai toujours pas accroché.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Adam, Olivier] Poids léger
Je suis tout à fait de ton avis Sharon.
Un récit déprimant.
Peut être trop près de la réalité???
J'étais revoltée par ce manque de réaction. Ce manque de volonté de s'en sortir
Un récit déprimant.
Peut être trop près de la réalité???
J'étais revoltée par ce manque de réaction. Ce manque de volonté de s'en sortir
Christiane 38- Grand sage du forum
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Age : 86
Localisation : . Saint Gérard (Mettet)
Emploi/loisirs : Retraitée,couture, jardinage,dessin.
Genre littéraire préféré : Histoire.Romans.
Date d'inscription : 06/09/2010
Re: [Adam, Olivier] Poids léger
Christiane, j'ai presque envie de dire que je suis contente que tu aies trouvé ce récit déprimant. Je me sens moins seule.
Si ce récit est près de la réalité, alors il est encore plus déprimant. Je me demande s'il ne faudrait pas creuser dans la relation trouble (de son côté du moins) que le narrateur entretient avec sa soeur.
Si ce récit est près de la réalité, alors il est encore plus déprimant. Je me demande s'il ne faudrait pas creuser dans la relation trouble (de son côté du moins) que le narrateur entretient avec sa soeur.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Adam, Olivier] Poids léger
Antoine est un jeune homme paumé. La journée croque-mort, le soir boxeur. On suit ici sa descente aux enfers, inexorable malgré les bras qui se tendent, les chances offertes pour se reconstruire. Il se noie dans l’alcool, dans la violence pour oublier cette douleur de l’absence : sa mère partie trop tôt, son père qui vient de les quitter et sa sœur qui en se mariant l’abandonne, lui qui l’aime tant (d’ailleurs leur relation est ambigüe).
Olivier Adam nous brosse comme à son habitude un portrait de gueule cassé, d’homme perdue. Avec son côté sombre et déprimant qu’on lui reproche régulièrement il nous dresse à coup de poing un portrait d’homme comme on en retrouve de plus en plus de nos jours. Mais n’est ce pas aussi la force de l’auteur ces mots qu’il emplois comme autant d’uppercut pour nous montrer la déchéance de notre société.
J’ai bien aimé cette lecture rapide même si ce n’est pas le meilleur de l’auteur.
Olivier Adam nous brosse comme à son habitude un portrait de gueule cassé, d’homme perdue. Avec son côté sombre et déprimant qu’on lui reproche régulièrement il nous dresse à coup de poing un portrait d’homme comme on en retrouve de plus en plus de nos jours. Mais n’est ce pas aussi la force de l’auteur ces mots qu’il emplois comme autant d’uppercut pour nous montrer la déchéance de notre société.
J’ai bien aimé cette lecture rapide même si ce n’est pas le meilleur de l’auteur.
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