[Gallois, Claire] Une fille cousue de fil blanc
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[ GALLOIS, Claire ] Une fille cousue de fil blanc
[Gallois, Claire] Une fille cousue de fil blanc
GALLOIS, Claire
Une fille cousue de fil blanc
Grasset 2008
139 pages
Présentation de l'éditeur
Une jeune fille meurt, un livre commence. Nous assistons à la découverte du corps, à l'enterrement, à la reconstitution de l'accident, et à bien d'autres conséquences posthumes, dont l'arrivée d'une lettre d'amour qui fera éclater le masque mortuaire soigneusement édifié par la famille. De l'humour, plusieurs éclats de rire, presque toutes les formes du sourire : la gaieté naît du contraste entre les événements adultes - un enterrement réussi, un mariage raté - et la jeunesse de qui nous parle. La narratrice, petite sœur de la morte, n'a pas encore appris à voir, à écouter, à se comporter comme il faut. Son regard impitoyable et drôle enregistre sans étonnement les réactions des grandes personnes qui savent si bien enterrer en silence tout ce qui peut ternir leur réputation, comme cette Lulu Diamant, ex-amour de jeunesse du père dont il dit aujourd'hui « qu'elle n'était pas très intelligente ».
Ecart cruel entre deux générations que séparent même les magazines de mode, les amants-cinéastes, les ice-creams de toutes les couleurs. Avec la mort de Claire, la petite fille qui nous parle apprend l'exacte distance de la solitude. Une mort, croyait-on, allait faire découvrir le sens de la vie. Mais la vie n'a pas de sens. C'est à la fois très triste et constamment drôle.
Mon avis
Une famille bourgeoise,la préparation d'un mariage,un accident qui coûte la vie de Claire,la future mariée, la reconnaissance du corps, les obsèques, tout cela est raconté par la jeune soeur de la victime. Des souvenirs affluent,des fêtes de famille, la grand-mère qui se fait vieille mais qui supporte encore ce coup du sort, le père taiseux, la mère enfermée dans son chagrin. Pour la narratrice, Claire avait juste un peu disparu mais elle reviendrait lui raconter. Pour l'enfant désormais, Claire pouvait monter sur un cheval, dans l'odeur de lilas du matin, aller sans se presser à travers les pelouses, suivre en zigzag un papillon blanc ou un papillon jaune, elle continuerait sa vie silencieuse au milieu d'eux, plus personne ne lui ferait de peine, ni en souvenir, ni en espérance. J'ai découvert dans ce livre ce qu'est l'espérance lors de la perte d'un être cher, un roman qui pourrait être douloureux s'il n'était parsemé de petites touches d'humour.
Une fille cousue de fil blanc
Grasset 2008
139 pages
Présentation de l'éditeur
Une jeune fille meurt, un livre commence. Nous assistons à la découverte du corps, à l'enterrement, à la reconstitution de l'accident, et à bien d'autres conséquences posthumes, dont l'arrivée d'une lettre d'amour qui fera éclater le masque mortuaire soigneusement édifié par la famille. De l'humour, plusieurs éclats de rire, presque toutes les formes du sourire : la gaieté naît du contraste entre les événements adultes - un enterrement réussi, un mariage raté - et la jeunesse de qui nous parle. La narratrice, petite sœur de la morte, n'a pas encore appris à voir, à écouter, à se comporter comme il faut. Son regard impitoyable et drôle enregistre sans étonnement les réactions des grandes personnes qui savent si bien enterrer en silence tout ce qui peut ternir leur réputation, comme cette Lulu Diamant, ex-amour de jeunesse du père dont il dit aujourd'hui « qu'elle n'était pas très intelligente ».
Ecart cruel entre deux générations que séparent même les magazines de mode, les amants-cinéastes, les ice-creams de toutes les couleurs. Avec la mort de Claire, la petite fille qui nous parle apprend l'exacte distance de la solitude. Une mort, croyait-on, allait faire découvrir le sens de la vie. Mais la vie n'a pas de sens. C'est à la fois très triste et constamment drôle.
Mon avis
Une famille bourgeoise,la préparation d'un mariage,un accident qui coûte la vie de Claire,la future mariée, la reconnaissance du corps, les obsèques, tout cela est raconté par la jeune soeur de la victime. Des souvenirs affluent,des fêtes de famille, la grand-mère qui se fait vieille mais qui supporte encore ce coup du sort, le père taiseux, la mère enfermée dans son chagrin. Pour la narratrice, Claire avait juste un peu disparu mais elle reviendrait lui raconter. Pour l'enfant désormais, Claire pouvait monter sur un cheval, dans l'odeur de lilas du matin, aller sans se presser à travers les pelouses, suivre en zigzag un papillon blanc ou un papillon jaune, elle continuerait sa vie silencieuse au milieu d'eux, plus personne ne lui ferait de peine, ni en souvenir, ni en espérance. J'ai découvert dans ce livre ce qu'est l'espérance lors de la perte d'un être cher, un roman qui pourrait être douloureux s'il n'était parsemé de petites touches d'humour.
lalyre- Grand sage du forum
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