[Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
4 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Avez -vous apprécié ce livre?
[Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Quelques-uns des cent regrets
Auteur : Philippe Claudel
Philippe Claudel est né en 1962. Il est l'auteur des Âmes grises (prix Renaudot 2003, Grand prix littéraire des lectrices de Elle en 2004, consacré meilleur livre de l'année 2003 par le magazine Lire, traduit dans près de trente pays), et de La petite fille de Monsieur Linh (Stock, 2005). Quelques-uns des cent regrets, initialement paru aux éditions Balland, a reçu le prix Marcel Pagnol en 2000.
Editeur : Folio n° 4357
Nombre de pages : 180 pages
4ème de couverture :
" Elle portait des cheveux un peu plus longs que par le passé. Sa blondeur s'était mêlée d'argent. Son visage gardait la beauté simple qui en était la marque. A peine les rides l'avaient-elles tissé d'un mince réseau de blessures. Le temps s'était déposé en elle, avec sa fatigue et son poids, comme une poussière. Etaient-ce les années vécues sans la voir qui me faisaient la croire plus jeune qu'elle n'était en vérité ? " A la mort de sa mère, le narrateur revient sur les lieux de son enfance, dans une petite ville du Nord inondée par la crue d'une rivière. Durant les trois jours qu'il passera là surgissent les figures disparues, celle de la mère bien sûr, jadis aimée plus que tout, et celle plus inquiétante du père absent dont la légende dit qu'il est mort dans une guerre lointaine. Roman poignant où, par petites touches, Philippe Claudel explore l'amour filial avec une extrême délicatesse et une surprenante réserve.
Mon avis :
Auteur : Philippe Claudel
Philippe Claudel est né en 1962. Il est l'auteur des Âmes grises (prix Renaudot 2003, Grand prix littéraire des lectrices de Elle en 2004, consacré meilleur livre de l'année 2003 par le magazine Lire, traduit dans près de trente pays), et de La petite fille de Monsieur Linh (Stock, 2005). Quelques-uns des cent regrets, initialement paru aux éditions Balland, a reçu le prix Marcel Pagnol en 2000.
Editeur : Folio n° 4357
Nombre de pages : 180 pages
4ème de couverture :
" Elle portait des cheveux un peu plus longs que par le passé. Sa blondeur s'était mêlée d'argent. Son visage gardait la beauté simple qui en était la marque. A peine les rides l'avaient-elles tissé d'un mince réseau de blessures. Le temps s'était déposé en elle, avec sa fatigue et son poids, comme une poussière. Etaient-ce les années vécues sans la voir qui me faisaient la croire plus jeune qu'elle n'était en vérité ? " A la mort de sa mère, le narrateur revient sur les lieux de son enfance, dans une petite ville du Nord inondée par la crue d'une rivière. Durant les trois jours qu'il passera là surgissent les figures disparues, celle de la mère bien sûr, jadis aimée plus que tout, et celle plus inquiétante du père absent dont la légende dit qu'il est mort dans une guerre lointaine. Roman poignant où, par petites touches, Philippe Claudel explore l'amour filial avec une extrême délicatesse et une surprenante réserve.
Mon avis :
Dernière édition par mimi54 le Sam 2 Avr 2011 - 0:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
zazy a écrit:A rajouter sur ma LAL
De toute urgence
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
C'est sûr, je vais finir par avoir toutes ses parutions !!!!
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Merci mimi pour ton ressenti sur ce livre. J'aime aussi beaucoup l'écriture de P. Claudel que j'ai découvert par "Le rapport de Brodeck". Je note celui-ci qui traite joliment d'un sujet très sensible!
Dernière édition par kély le Dim 30 Jan 2011 - 13:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
zazy a écrit:je l'ai acheté hier !!!!!
Un achat rentable
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
merci Mimi. J´avais adoré "la petite fille de mr linh".Demain, je courrrrrrrrs l´acheter....
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
C'est sur, je ne tarderais pas à l'acheter, pourtant j'ai dis : plus d'achats!!!
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Ben voilà, je viens de le commander!!
j'avais dis, plus d'achats.
j'avais dis, plus d'achats.
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
on se dit toutes çamalo a écrit:Ben voilà, je viens de le commander!!
j'avais dis, plus d'achats.
mais tu verras, c'est un achat que tu ne regretteras pas....et que tu ne t"empresseras pas de vouloir revendre à tout prix
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Commandement n°1 : ne jamais promettre ce que l'on ne pourra JAMAIS tenir !!!!!malo a écrit:Ben voilà, je viens de le commander!!
j'avais dis, plus d'achats.
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Une histoire toute simple, emplie de douceur.
Le narrateur retourne sur les lieux de son enfance pour enterrer sa mère, qu'il n'a pas vu depuis 16 ans.
Il nous fait voyager en douceur dans son village natal avec une description telle que j'ai marché à ses côtés.
Le livre aurait pu être violent, compte tenu de certains évènements, bien au contraire, l'auteur, nous inonde de douceur, de poésie.
Un bel hommage aux "mamans".
Que dire de plus, sinon que, je laisse parler mon cœur devant ce "bijou".
Un magnifique roman, dans un décor sombre, mais Monsieur Claudel, a su le rendre étincellent.
Lorsque j'ai refermé ce livre, j'étais encore sous le choc de tant d'émotions, mais tellement apaisée.
Merci Mimi, pour m'avoir fait découvrir cette lecture.
C'est le troisième que je lis, et je ne compte pas m'arrêter là.
A ce rythme, je vais avoir besoin d'une bibliothèque réservée à ses œuvres.
Je vous recommande vivement de le lire.
Le narrateur retourne sur les lieux de son enfance pour enterrer sa mère, qu'il n'a pas vu depuis 16 ans.
Il nous fait voyager en douceur dans son village natal avec une description telle que j'ai marché à ses côtés.
Le livre aurait pu être violent, compte tenu de certains évènements, bien au contraire, l'auteur, nous inonde de douceur, de poésie.
Un bel hommage aux "mamans".
Que dire de plus, sinon que, je laisse parler mon cœur devant ce "bijou".
Un magnifique roman, dans un décor sombre, mais Monsieur Claudel, a su le rendre étincellent.
Lorsque j'ai refermé ce livre, j'étais encore sous le choc de tant d'émotions, mais tellement apaisée.
Merci Mimi, pour m'avoir fait découvrir cette lecture.
C'est le troisième que je lis, et je ne compte pas m'arrêter là.
A ce rythme, je vais avoir besoin d'une bibliothèque réservée à ses œuvres.
Je vous recommande vivement de le lire.
Dernière édition par malo le Dim 13 Fév 2011 - 15:27, édité 1 fois
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Oh,là là, j'ai tellement cafouillé, que mon texte est plein de fautes.
Désolée.
Désolée.
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
malo a écrit:Oh,là là, j'ai tellement cafouillé, que mon texte est plein de fautes.
Désolée.
tu fais " éditer", et tu corriges.......
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Merci Mimi, ça donne envie de le lire...en général on n'est pas déçu par cet auteur. Petite curiosité, c'est où le Merle Blanc? je suis née à Nancy mais je ne connais pas, elle existe encore cette pâtisserie?
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
stella a écrit:Merci Mimi, ça donne envie de le lire...en général on n'est pas déçu par cet auteur. Petite curiosité, c'est où le Merle Blanc? je suis née à Nancy mais je ne connais pas, elle existe encore cette pâtisserie?
Le merle blanc, c'était un salon de Thé, rue St Jean, juste au point central.....hélas il fermé il y a quelques années, c'était une institution, à droite en regardant vers la division de fer...... pour ceux qui connaissent, juste à l'arrêt du bus......alors en rentrant de l'école, je salivais devant la vitrine.......et parfois ......
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Ah....dommage! j'y serais bien allée ;-)
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Un livre magnifique, merci Mimi de me l'avoir fait découvrir
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
maribalt a écrit:Un livre magnifique, merci Mimi de me l'avoir fait découvrir
je l'avais proposé pour la lecture commune.........personne n'en a voulu, et pourtant.........
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Je viens de le terminer! C'est un beau roman, très bien écrit, plein de poésie et d'émotions. Certains passages sont poignants, comme lorsque le narrateur se rappelle avoir "torturé" sa mère pour qu'elle lui dise ce qu'il voulait tant savoir.
J'ai bien aimé également le "double visage" des personnages secondaires: Bransu, le chauffeur de bus,qui se veut philosophe à ses heures, le curé qui dénonce l'hypocrisie des cérémonies funèbres.
Je cite quelques passages qui m'ont touchée pour mettre l'eau à la bouche des futurs lecteurs:
"L'espoir a cédé à la mélancolie.Les couleurs se fanent, comme les joues et les rires. Je ne peux recueillir les fleurs jadis entr'aperçues".
" Ma morne existence ponctuée par un travail des plus communs ne m'a jamais habitué à pareil tourbillon. Je me surprenais à revenir en arrière, dans ma vie et mes souvenirs, moi qui m'étais fait serment de ne poser mon regard que vers l'avant des choses,
leurs promesses".
"Les années ont roulé comme des gouttes d'eau sur une vitre. Elles m'ont usé sans me satisfaire. Je me suis bien souvent endormi sur de vieux rêves morts. On ne devrait jamais juger les autres".
"Les coquillages, quand ils se blessent dans la mer, pour calmer leur blessure et la guérir, ils font de belles perles tout autour, des perles toutes moirées, de vrais trésors qui possèdent le souvenir, la mémoire de la blessure... Eh bien nous autres les hommes, quand on se blesse, ou qu'on blesse quelqu'un, nos perles à nous ce sont les regrets, on se fabrique de beaux regrets"
J'ai bien aimé également le "double visage" des personnages secondaires: Bransu, le chauffeur de bus,qui se veut philosophe à ses heures, le curé qui dénonce l'hypocrisie des cérémonies funèbres.
Je cite quelques passages qui m'ont touchée pour mettre l'eau à la bouche des futurs lecteurs:
"L'espoir a cédé à la mélancolie.Les couleurs se fanent, comme les joues et les rires. Je ne peux recueillir les fleurs jadis entr'aperçues".
" Ma morne existence ponctuée par un travail des plus communs ne m'a jamais habitué à pareil tourbillon. Je me surprenais à revenir en arrière, dans ma vie et mes souvenirs, moi qui m'étais fait serment de ne poser mon regard que vers l'avant des choses,
leurs promesses".
"Les années ont roulé comme des gouttes d'eau sur une vitre. Elles m'ont usé sans me satisfaire. Je me suis bien souvent endormi sur de vieux rêves morts. On ne devrait jamais juger les autres".
"Les coquillages, quand ils se blessent dans la mer, pour calmer leur blessure et la guérir, ils font de belles perles tout autour, des perles toutes moirées, de vrais trésors qui possèdent le souvenir, la mémoire de la blessure... Eh bien nous autres les hommes, quand on se blesse, ou qu'on blesse quelqu'un, nos perles à nous ce sont les regrets, on se fabrique de beaux regrets"
Invité- Invité
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Je me le note.
Merci Mimi. J'en ai deja beaucoup mais pas celui là
Merci Mimi. J'en ai deja beaucoup mais pas celui là
Christiane 38- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 2665
Age : 86
Localisation : . Saint Gérard (Mettet)
Emploi/loisirs : Retraitée,couture, jardinage,dessin.
Genre littéraire préféré : Histoire.Romans.
Date d'inscription : 06/09/2010
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Voici ma petite pierre à ce bel édifice :
16 ans sans revenir sur les lieux de son enfance et de son adolescence. 16 ans qu’il a chassé sa mère de sa vie. Maintenant, 16 ans après, il va assister à son enterrement. Tout lui revient, surtout le secret de sa naissance « je suis né dans un très jeune ventre de seize ans … j’ai fait sombrer une enfant dans le monde des mères. Ma venue l’a fait glisser dans la nuit. La nuit de l’abandon et de l’étroite amertume.
La note de couleur est apportée par la robe aux cerises : « Elle était vêtue d’une robe que je connaissais bien, petite robe d’été aux motifs bouquets de cerises dont elle était jadis si fière », comme ce tableau, dont j’ai tout oublié, sauf cette trouée de lumière sous l’orage. Et bien, cette robe c’est cela : une trouée de bonheur dans la grisaille.
Philippe Claudel, tout en retenue et mélancolique nous parle des liens filiaux, de toutes nos lâchetés, le tout sans pathos. Sa description des personnages secondaires, de ces paumés, l’hôtelier, le curé de la paroisse, nous les rend aimable. Par leur intermédiaire, il nous interpelle. Dure question que pose le curé : « Demandez-vous pourquoi votre mère est morte ! Cette question n’a cessé de me tarauder, une fois les draps tirés sur mes épaules et ma journée d’errance » Et Jos, l’hôtelier ruiné et alcoolique de lui sortir cette belle parabole : Et bien nous autres les hommes, quand on se blesse, ou qu’on blesse quelqu’un, nos perles à nous ce sont les regrets, on se fabrique de beaux regrets, et dans une vie, qu’on soit prince, cordonnier ou sénateur, nos regrets sont écrits sur un grand livre, un superbe livre avec beaucoup d’or et d’enluminures, Le livre des dettes qu’il s’appelle, ils sont écrits et comptés, et chaque fois qu’un regret est écrit, on pleure, on souffre en pensant à lui, mais ça nous donne la force d’aller vers le suivant, et ainsi se passe la vie, de regret en regret, comme un saute-mouton, la vie dans laquelle nous avons cent regrets, pas un de plus, pas un de moins, on peut faire des pieds et des mains, on n’aura jamais droit à plus de cent regrets. »
Le narrateur revient dans son village alors que l’inondation gagne du terrain et enserre le petit village. Est-ce une image, une métaphore, mais la crue enfle et inonde une grande partie du village jusqu’à l’enterrement de sa mère et, lorsqu’il accepte de ne pas ouvrir l’enveloppe, où elle a écrit : « Voilà ce que tu voulais tans savoir » la décrue arrive.
Une ode à l’amour maternel, un livre tout en délicatesse que j’ai beaucoup aimé lire et qui aura une place de choix dans ma bibliothèque, comme tous les autres livres de Philippe Claudel
16 ans sans revenir sur les lieux de son enfance et de son adolescence. 16 ans qu’il a chassé sa mère de sa vie. Maintenant, 16 ans après, il va assister à son enterrement. Tout lui revient, surtout le secret de sa naissance « je suis né dans un très jeune ventre de seize ans … j’ai fait sombrer une enfant dans le monde des mères. Ma venue l’a fait glisser dans la nuit. La nuit de l’abandon et de l’étroite amertume.
La note de couleur est apportée par la robe aux cerises : « Elle était vêtue d’une robe que je connaissais bien, petite robe d’été aux motifs bouquets de cerises dont elle était jadis si fière », comme ce tableau, dont j’ai tout oublié, sauf cette trouée de lumière sous l’orage. Et bien, cette robe c’est cela : une trouée de bonheur dans la grisaille.
Philippe Claudel, tout en retenue et mélancolique nous parle des liens filiaux, de toutes nos lâchetés, le tout sans pathos. Sa description des personnages secondaires, de ces paumés, l’hôtelier, le curé de la paroisse, nous les rend aimable. Par leur intermédiaire, il nous interpelle. Dure question que pose le curé : « Demandez-vous pourquoi votre mère est morte ! Cette question n’a cessé de me tarauder, une fois les draps tirés sur mes épaules et ma journée d’errance » Et Jos, l’hôtelier ruiné et alcoolique de lui sortir cette belle parabole : Et bien nous autres les hommes, quand on se blesse, ou qu’on blesse quelqu’un, nos perles à nous ce sont les regrets, on se fabrique de beaux regrets, et dans une vie, qu’on soit prince, cordonnier ou sénateur, nos regrets sont écrits sur un grand livre, un superbe livre avec beaucoup d’or et d’enluminures, Le livre des dettes qu’il s’appelle, ils sont écrits et comptés, et chaque fois qu’un regret est écrit, on pleure, on souffre en pensant à lui, mais ça nous donne la force d’aller vers le suivant, et ainsi se passe la vie, de regret en regret, comme un saute-mouton, la vie dans laquelle nous avons cent regrets, pas un de plus, pas un de moins, on peut faire des pieds et des mains, on n’aura jamais droit à plus de cent regrets. »
Le narrateur revient dans son village alors que l’inondation gagne du terrain et enserre le petit village. Est-ce une image, une métaphore, mais la crue enfle et inonde une grande partie du village jusqu’à l’enterrement de sa mère et, lorsqu’il accepte de ne pas ouvrir l’enveloppe, où elle a écrit : « Voilà ce que tu voulais tans savoir » la décrue arrive.
Une ode à l’amour maternel, un livre tout en délicatesse que j’ai beaucoup aimé lire et qui aura une place de choix dans ma bibliothèque, comme tous les autres livres de Philippe Claudel
Re: [Claudel, Philippe] Quelques uns des cent regrets
Mon avis
« Il a fallu que ma mère meure, que ma mère meure loin de moi, …., pour que, malgré moi, j’emprunte de nouveau les chemins d’autrefois. »
Ciselée et délicate, emplie de poésie à mots choisis, l’écriture de Philippe Claudel nous livre un texte plein de pudeur contenue et de tendresse.
Nous cheminons aux côtés du personnage principal, doucement, avançons, reculons, observons avec lui… Nous « écoutons » ses pensées, ses remords, ses regrets, découvrons le pan de sa vie qui a échappé à sa mère et qu’il nous livre…
C’est un très bel ouvrage qui fait réfléchir sur le chemin parcouru, sur la relation aux parents, sur les non dits, ces secrets qui une fois dévoilés, ne rendent pas forcément heureux, celui ou celle qui sait maintenant…
Vaut-il mieux se taire, oublier ce qui a été et vivre avec ?
Philippe Claudel n’apporte pas dé réponse mais son roman accompagne à merveille nos propres émotions. Il sait manier la langue française avec brio pour en tirer la substantifique moelle et nous permettre d’aiguiser nos sensations…
NB: sur la dédicace de mon livre "il faut absolument le lire"....
« Il a fallu que ma mère meure, que ma mère meure loin de moi, …., pour que, malgré moi, j’emprunte de nouveau les chemins d’autrefois. »
Ciselée et délicate, emplie de poésie à mots choisis, l’écriture de Philippe Claudel nous livre un texte plein de pudeur contenue et de tendresse.
Nous cheminons aux côtés du personnage principal, doucement, avançons, reculons, observons avec lui… Nous « écoutons » ses pensées, ses remords, ses regrets, découvrons le pan de sa vie qui a échappé à sa mère et qu’il nous livre…
C’est un très bel ouvrage qui fait réfléchir sur le chemin parcouru, sur la relation aux parents, sur les non dits, ces secrets qui une fois dévoilés, ne rendent pas forcément heureux, celui ou celle qui sait maintenant…
Vaut-il mieux se taire, oublier ce qui a été et vivre avec ?
Philippe Claudel n’apporte pas dé réponse mais son roman accompagne à merveille nos propres émotions. Il sait manier la langue française avec brio pour en tirer la substantifique moelle et nous permettre d’aiguiser nos sensations…
NB: sur la dédicace de mon livre "il faut absolument le lire"....
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16862
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» [Claudel, Philippe] L'archipel du chien
» [Claudel, Philippe] Crépuscule
» [Claudel, Philippe] L'Enquête
» [Claudel, Philippe] le café de l'Excelsior
» [Claudel, Philippe] Parfums
» [Claudel, Philippe] Crépuscule
» [Claudel, Philippe] L'Enquête
» [Claudel, Philippe] le café de l'Excelsior
» [Claudel, Philippe] Parfums
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum