[Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 4: La lionne blanche
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[Mankell, Henning] La lionne blanche
[Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 4: La lionne blanche
[Mankell, Henning]
La lionne blanche
Points/Seuil 2004
487 pages
Présentation de l'éditeur
Avril 1992. En Scanie, Louise Åkerblom, jeune mère de famille et agente immobilière vient de conclure une affaire. Il fait beau. C'est vendredi. Elle a acheté des gâteaux pour le dîner familial. Elle prend sa voiture pour visiter une dernière maison et se retrouve sur un chemin qu'elle n'aurait jamais dû emprunter : un homme l'abat froidement d'une balle en plein front. Peu auparavant, en Afrique du Sud, dans la province du Transkei, le tueur professionnel Victor Mabasha, qui croupit dans un bidonville, se voit confier une mission inespérée. Ses commanditaires sont des Blancs, comme d’habitude. Mais cette fois, des Afrikaners haut placés, opérant au cœur des services secrets sud-africains. Sa cible, un homme politique de premier plan. Le Président Frederik De Klerk ? Il n'en sait pas plus.
Quelques jours plus tard, le corps de Louise est retrouvé au fond d'un puits, à Skurup, aux environs d'Ystad, par Wallander et son équipe qui enquêtaient déjà sur sa disparition. Mais le passé de la victime est désespérément sans histoire. Pas le moindre indice.
Quelques jours plus tard, une maison explose à Skurup. Des débris de radio sophistiquée, de revolver et le doigt sectionné d'un homme noir sont retrouvés dans les décombres.
Après avoir tourné en rond, l'enquête démarre véritablement. Y-a-t-il un lien entre l'explosion et le meurtre ?
La suite est hautement imprévisible : un téléscopage vertigineux entre la banale réalité quotidienne de la Scanie et la lutte sans merci qui oppose, au même moment, à l'autre bout du monde, les partisans forcenés de la suprématie blanche et les artisans tout aussi déterminés - De Klerk et Mandela - de l'abolition de l'apartheid et du processus de démocratisation. Mais que sait Wallander de l'apartheid ? Que sait-il d'une façon générale de la situation internationale ? Par exemple, sait-il qu'il peut exister une relation entre l'ex-KGB et les Afrikaners fascistes ? Il y a tout juste dix ans, le 27 avril 2004, au terme de premières élections libres, l'Afrique du Sud se choisissait Nelson Mandela comme Président.
Le point de départ ici pour Henning Mankell est pourtant une tentative d'assassinat contre Mandela, peu après sa libération, par des Afrikaners extrémistes. Chargé d'enquêter sur la disparition d'une mère de famille exécutée par un ex-agent du KGB, lequel entraînait en Suède le tueur noir à la solde des fascistes blancs, Wallander est habilement introduit par son créateur dans le climat politique confus de l'Afrique du Sud, au moment où le Président De Klerk s'efforce d'abolir l'apartheid et de faire de son pays la "nation arc-en ciel."
Mon avis
La présentation de l’éditeur étant très bien faite, je ne m’attarderai pas à faire le résumé. Ce que je peux dire c’est que comme toujours l’inspecteur Wallander reste un personnage attachant, bien que dans ce roman il ne soit pas au mieux de sa forme, mais il faut dire aussi que rechercher le meurtrier d’une mère de famille sans guère avancer dans l’enquête , déprimerait plus d’un homme. Je trouve que cette histoire est bien tournée car parallèlement est venue se greffer cette autre histoire ou l’on apprend beaucoup sur l’apartheid, n’oublions pas que nous sommes en Afrique du Sud à l’époque ou Mandela a été libèré et qu’il est toujours gênant pour les extrèmistes, un groupe d’afrikaners fanatiques et que parmi eux se trouve le tueur noir à la solde des fascistes blancs. Ce qui fait que Wallander qui sait peu de choses sur l’apartheid est introduit dans ce milieu pour son enquête, car le tueur est là, prêt à tout. Ex-KGB, nationalistes blancs de l’Afrique du Sud, la découverte d’un doigt d’un homme noir par un chien chercheur, meurtre d’une jeune femme ayant un passé limpide, Nelson Mandela, un certain Président De Klerk qui s’efforce d’abolir l’apartheid, les afrikaners..... Mais quels liens relient tous ces personnages ? Il faudra arriver à la fin du livre pour les découvrir.....Un roman policier que j’ai apprécié. 4,5/5
La lionne blanche
Points/Seuil 2004
487 pages
Présentation de l'éditeur
Avril 1992. En Scanie, Louise Åkerblom, jeune mère de famille et agente immobilière vient de conclure une affaire. Il fait beau. C'est vendredi. Elle a acheté des gâteaux pour le dîner familial. Elle prend sa voiture pour visiter une dernière maison et se retrouve sur un chemin qu'elle n'aurait jamais dû emprunter : un homme l'abat froidement d'une balle en plein front. Peu auparavant, en Afrique du Sud, dans la province du Transkei, le tueur professionnel Victor Mabasha, qui croupit dans un bidonville, se voit confier une mission inespérée. Ses commanditaires sont des Blancs, comme d’habitude. Mais cette fois, des Afrikaners haut placés, opérant au cœur des services secrets sud-africains. Sa cible, un homme politique de premier plan. Le Président Frederik De Klerk ? Il n'en sait pas plus.
Quelques jours plus tard, le corps de Louise est retrouvé au fond d'un puits, à Skurup, aux environs d'Ystad, par Wallander et son équipe qui enquêtaient déjà sur sa disparition. Mais le passé de la victime est désespérément sans histoire. Pas le moindre indice.
Quelques jours plus tard, une maison explose à Skurup. Des débris de radio sophistiquée, de revolver et le doigt sectionné d'un homme noir sont retrouvés dans les décombres.
Après avoir tourné en rond, l'enquête démarre véritablement. Y-a-t-il un lien entre l'explosion et le meurtre ?
La suite est hautement imprévisible : un téléscopage vertigineux entre la banale réalité quotidienne de la Scanie et la lutte sans merci qui oppose, au même moment, à l'autre bout du monde, les partisans forcenés de la suprématie blanche et les artisans tout aussi déterminés - De Klerk et Mandela - de l'abolition de l'apartheid et du processus de démocratisation. Mais que sait Wallander de l'apartheid ? Que sait-il d'une façon générale de la situation internationale ? Par exemple, sait-il qu'il peut exister une relation entre l'ex-KGB et les Afrikaners fascistes ? Il y a tout juste dix ans, le 27 avril 2004, au terme de premières élections libres, l'Afrique du Sud se choisissait Nelson Mandela comme Président.
Le point de départ ici pour Henning Mankell est pourtant une tentative d'assassinat contre Mandela, peu après sa libération, par des Afrikaners extrémistes. Chargé d'enquêter sur la disparition d'une mère de famille exécutée par un ex-agent du KGB, lequel entraînait en Suède le tueur noir à la solde des fascistes blancs, Wallander est habilement introduit par son créateur dans le climat politique confus de l'Afrique du Sud, au moment où le Président De Klerk s'efforce d'abolir l'apartheid et de faire de son pays la "nation arc-en ciel."
Mon avis
La présentation de l’éditeur étant très bien faite, je ne m’attarderai pas à faire le résumé. Ce que je peux dire c’est que comme toujours l’inspecteur Wallander reste un personnage attachant, bien que dans ce roman il ne soit pas au mieux de sa forme, mais il faut dire aussi que rechercher le meurtrier d’une mère de famille sans guère avancer dans l’enquête , déprimerait plus d’un homme. Je trouve que cette histoire est bien tournée car parallèlement est venue se greffer cette autre histoire ou l’on apprend beaucoup sur l’apartheid, n’oublions pas que nous sommes en Afrique du Sud à l’époque ou Mandela a été libèré et qu’il est toujours gênant pour les extrèmistes, un groupe d’afrikaners fanatiques et que parmi eux se trouve le tueur noir à la solde des fascistes blancs. Ce qui fait que Wallander qui sait peu de choses sur l’apartheid est introduit dans ce milieu pour son enquête, car le tueur est là, prêt à tout. Ex-KGB, nationalistes blancs de l’Afrique du Sud, la découverte d’un doigt d’un homme noir par un chien chercheur, meurtre d’une jeune femme ayant un passé limpide, Nelson Mandela, un certain Président De Klerk qui s’efforce d’abolir l’apartheid, les afrikaners..... Mais quels liens relient tous ces personnages ? Il faudra arriver à la fin du livre pour les découvrir.....Un roman policier que j’ai apprécié. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 4: La lionne blanche
Encore un livre qui aurait pu faire une belle lecture commune
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 4: La lionne blanche
Oui Mimi, devine qui l'avait proposémimi54 a écrit:Encore un livre qui aurait pu faire une belle lecture commune
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 4: La lionne blanche
lalyre a écrit:Oui Mimi, devine qui l'avait proposémimi54 a écrit:Encore un livre qui aurait pu faire une belle lecture commune
en général, on propose ce qui est sensé nous plaire, puisque qu'on l'a chez soi....... En tout cas, je le lirai
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 4: La lionne blanche
Mon avis:
Le plaisir que je prends à lire un roman dépend autant de sa qualité que de mon état (de fatigue). Lire la lionne blanche alors que j'étais épuisée n'était pas le bon moment.
Il m'a fallu passer le cap des deux cents premières pages pour enfin apprécier cette intrigue. Parce que le rythme était trop lent ? Parce que les véritables enjeux apparaissent à ce moment ? Parce que les personnages, enfin, se révèlent ? Sans doute aussi à cause de ses trois raisons.
Le lien avec les romans de Sjöwall et Wahlöö est patent dans cette intrigue : nous partons d'une histoire locale qui aurait pu être banale pour nous retrouver au sein d'une affaire internationale. Les communications internationales ont beau s'être améliorées depuis l'époque de Martin Beck, en revanche ce qui ne change pas, ce sont les incompétences des uns et des autres, les lenteurs de la bureaucratie, et le respect bête du règlement. Le regard des étrangers sur la société suédoise n'a pas changé : pas assez méfiante, trop lente, pour ne pas dire empotée. Ils n'ont pas tout à fait tort et savent profiter des failles du système - jusqu'à un certain point. Il ne faut jamais sous-estimer l'adversaire, surtout quand il s'appelle Kurt Wallander.
Kurt Wallander est tenace. Bien qu'il ait de légers soucis de santé (trois kilos en trop, pas de sport, tartines et café tous les repas), il est toujours aussi conbattif. Il se fie certes à son intuition mais aussi aux preuves - et il sait les faire parler. Plus encore que pour Meurtriers sans visage il découvre la violence pure, gratuite, si ce n'est pour le plaisir du tortionnaire. Dans cette région si tranquille de la Suède, les courses poursuites et les fusillades ne sont pas monnaie courante. Tuer un homme n'est pas anodin, contrairement à ce que nous montrent les séries télévisées ou certains polars américains et jamais Henning Mankell ne banalise cet acte, pas plus qu'il n'a banalisé ou absous la torture. Kurt Wallander n'est pas homme à ne pas s'interroger sur ses actes, bien qu'il ait agi en légitime défense.
Plus encore que la Suède, La lionne blanche nous fait découvrir l'Afrique du Sud, à une période qui est presque oubliée (déjà) : la fin de l'Apartheid. Il analyse finement l'état de la société sud-africaine entre haine pure, bonne conscience, et volonté de changement. Il n'a pas besoin de condamner ce qu'il nous montre. Le ton et la rigueur de son récit valent tous les indignations. Il ana lyse aussi les rapports père/fille. Au couple Linda/Kurt Wallander, dont les relations ont l'air de s'améliorer (je ne vous en dis pas plus) s'oppose un autre couple Mathilda/Jan, bien plus tourmenté.
Après cette aventure commune, Kurt parviendra-t-il à reprendre le chemin du commissariat ? Bien sûr. Reste à savoir de quelle manière.
Le plaisir que je prends à lire un roman dépend autant de sa qualité que de mon état (de fatigue). Lire la lionne blanche alors que j'étais épuisée n'était pas le bon moment.
Il m'a fallu passer le cap des deux cents premières pages pour enfin apprécier cette intrigue. Parce que le rythme était trop lent ? Parce que les véritables enjeux apparaissent à ce moment ? Parce que les personnages, enfin, se révèlent ? Sans doute aussi à cause de ses trois raisons.
Le lien avec les romans de Sjöwall et Wahlöö est patent dans cette intrigue : nous partons d'une histoire locale qui aurait pu être banale pour nous retrouver au sein d'une affaire internationale. Les communications internationales ont beau s'être améliorées depuis l'époque de Martin Beck, en revanche ce qui ne change pas, ce sont les incompétences des uns et des autres, les lenteurs de la bureaucratie, et le respect bête du règlement. Le regard des étrangers sur la société suédoise n'a pas changé : pas assez méfiante, trop lente, pour ne pas dire empotée. Ils n'ont pas tout à fait tort et savent profiter des failles du système - jusqu'à un certain point. Il ne faut jamais sous-estimer l'adversaire, surtout quand il s'appelle Kurt Wallander.
Kurt Wallander est tenace. Bien qu'il ait de légers soucis de santé (trois kilos en trop, pas de sport, tartines et café tous les repas), il est toujours aussi conbattif. Il se fie certes à son intuition mais aussi aux preuves - et il sait les faire parler. Plus encore que pour Meurtriers sans visage il découvre la violence pure, gratuite, si ce n'est pour le plaisir du tortionnaire. Dans cette région si tranquille de la Suède, les courses poursuites et les fusillades ne sont pas monnaie courante. Tuer un homme n'est pas anodin, contrairement à ce que nous montrent les séries télévisées ou certains polars américains et jamais Henning Mankell ne banalise cet acte, pas plus qu'il n'a banalisé ou absous la torture. Kurt Wallander n'est pas homme à ne pas s'interroger sur ses actes, bien qu'il ait agi en légitime défense.
Plus encore que la Suède, La lionne blanche nous fait découvrir l'Afrique du Sud, à une période qui est presque oubliée (déjà) : la fin de l'Apartheid. Il analyse finement l'état de la société sud-africaine entre haine pure, bonne conscience, et volonté de changement. Il n'a pas besoin de condamner ce qu'il nous montre. Le ton et la rigueur de son récit valent tous les indignations. Il ana lyse aussi les rapports père/fille. Au couple Linda/Kurt Wallander, dont les relations ont l'air de s'améliorer (je ne vous en dis pas plus) s'oppose un autre couple Mathilda/Jan, bien plus tourmenté.
Après cette aventure commune, Kurt parviendra-t-il à reprendre le chemin du commissariat ? Bien sûr. Reste à savoir de quelle manière.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 4: La lionne blanche
C'est un livre que j'ai adoré, au delà de l'intrigue vraiment passionnante, j'ai été captivée par le contexte politique de l'Afrique du sud au moment de l'apartheid. Je trouve que cela a donné une réelle profondeur au livre.
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 4: La lionne blanche
Je lis la série "Kurt Wallander" dans l'ordre chronologique.
Ce troisième opus est mon préféré. Je suis d'accord avec toi, Lalyre, et aussi avec toi, Sharon. Je n'ai rien d'autre à ajouter.
Juste, et c'est mon petit combat récurrent , la pauvreté de langage de la traduction (ici par Anna Gibson). Une faute m'a fait sursauter : elle a écrit "à faire" au lieu d'"affaire", dans l'expression "avoir affaire à". Je me suis dit qu'apparemment le verbe "faire" était souvent employé. Eh bien sur 532 pages (version Kindle) il revient 215 fois, souvent plusieurs fois sur une seule page. C'est vraiment dommage qu'une professionnelle ne cherche pas les expressions ou verbes en relation avec l'action. Une facilité regrettable.
Ce troisième opus est mon préféré. Je suis d'accord avec toi, Lalyre, et aussi avec toi, Sharon. Je n'ai rien d'autre à ajouter.
Juste, et c'est mon petit combat récurrent , la pauvreté de langage de la traduction (ici par Anna Gibson). Une faute m'a fait sursauter : elle a écrit "à faire" au lieu d'"affaire", dans l'expression "avoir affaire à". Je me suis dit qu'apparemment le verbe "faire" était souvent employé. Eh bien sur 532 pages (version Kindle) il revient 215 fois, souvent plusieurs fois sur une seule page. C'est vraiment dommage qu'une professionnelle ne cherche pas les expressions ou verbes en relation avec l'action. Une facilité regrettable.
Dulcie- Grand expert du forum
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Localisation : Pyrénées Orientales
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Date d'inscription : 10/01/2023
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