[Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
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Votre avis sur "L'ombre du vent" de Carlos Ruiz Zafón
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
un grand moment de lecture Aurélie, je suis d'accord avec toi
Pinky- Grand sage du forum
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Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Coup de coeur pour moi aussi.
J'adore Barcelone, et j'ai été ravie de la découvrir dans son passé, passé noir, d'une Histoire noire.
J'adore le style, l'humour, les personnages sont bien campés, j'ai trouvé le thème et le scénario très originaux.
Et surtout, le symptôme indubitable du coup de coeur, les personnages m'ont hantée tout au long de la lecture, je veux dire que, une fois le livre refermé, ils ne me quittent pas.
Ils me hantent encore bien que j'ai commencé un autre livre, en passe également de devenir un coup de coeur.
Quel bel été !
J'adore Barcelone, et j'ai été ravie de la découvrir dans son passé, passé noir, d'une Histoire noire.
J'adore le style, l'humour, les personnages sont bien campés, j'ai trouvé le thème et le scénario très originaux.
Et surtout, le symptôme indubitable du coup de coeur, les personnages m'ont hantée tout au long de la lecture, je veux dire que, une fois le livre refermé, ils ne me quittent pas.
Ils me hantent encore bien que j'ai commencé un autre livre, en passe également de devenir un coup de coeur.
Quel bel été !
Pistou 117- Grand sage du forum
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Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Mon avis :
Que dire de plus que ce qui a déjà été dit !! C'est un coup de coeur pour moi et je n'en ai pas souvent car je suis bien difficile !!
La trame de l'histoire se déroule donc, en après guerre en 1945 dans la ville de Barcelone. Un père libraire et son fils Daniel, 10 ans, se livrent à un rite initiatique générationnel : le fils doit choisir un livre, le chérir et le protéger tout au long de sa vie ... les 50 premières pages, l'auteur pose le cadre et les personnages, puis l'on passe dans differents styles d'écriture : du fantastique, du romantisme, de la poésie, de l'intrigue, du mystère... le rythme y est soutenu, constant. C'est un voyage dans la littérature dans ce qu'elle a de meilleur ! la traduction y est aussi remarquable !
Si le parfait existe, ce livre en fait partie.
Que dire de plus que ce qui a déjà été dit !! C'est un coup de coeur pour moi et je n'en ai pas souvent car je suis bien difficile !!
La trame de l'histoire se déroule donc, en après guerre en 1945 dans la ville de Barcelone. Un père libraire et son fils Daniel, 10 ans, se livrent à un rite initiatique générationnel : le fils doit choisir un livre, le chérir et le protéger tout au long de sa vie ... les 50 premières pages, l'auteur pose le cadre et les personnages, puis l'on passe dans differents styles d'écriture : du fantastique, du romantisme, de la poésie, de l'intrigue, du mystère... le rythme y est soutenu, constant. C'est un voyage dans la littérature dans ce qu'elle a de meilleur ! la traduction y est aussi remarquable !
Si le parfait existe, ce livre en fait partie.
BESMAR- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : Policiers (PD James, Connelly,Reich), romans historiques, aventure, tres peu de fiction sinon toute lecture m'interesse !!mon coup de coeur actuel est "L'Élégance du Hérisson" de Mureil Barberry
Date d'inscription : 18/07/2010
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
La programmation d'une lecture commune me donne enfin l'impulsion pour découvrir ce roman de Carlos Ruiz Zafon qui m'a été de nombreuses fois recommandé.
" Je ne connaissais pas encore le plaisir de lire, d'ouvrir les portes et d'explorer son âme, de s'abandonner à l'imagination, à la beauté et au mystère de la fiction et du langage."
L'engouement de nombreux lecteurs s'explique très rapidement à la lecture des premiers chapitres. Le lecteur est happé par l'ambiance mystérieuse, attendri par ce jeune garçon, Daniel, qui a perdu sa mère et intéressé par cet univers si familier de la littérature.
Bien sûr, j'ai apprécié le mystère, le suspense, les personnages, le contexte historique mais mon esprit s'est enthousiasmé devant la construction du récit. Régulièrement, les points communs entre les destins de Daniel et Julian se lisent en miroir, s'imbriquent à la manière des poupées russes.
" Les livres sont des miroirs et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même."
C'est cette conjonction de destin qui permet de lier les deux histoires passionnantes de Julian et Daniel.
" Peur d'écouter Julian et de me mettre, comme lui, à croire que vous étiez réellement liés dans une étrange chaîne de destins et de hasards."
Parmi les personnages, j'ai particulièrement aimé l'humour, la gentillesse et le dynamisme de Fermin, homme meurtri par la rage sanguinaire de Fumero, symbole du mal de la guerre civile espagnole.
Ce livre est un roman d'amour. Tout d'abord, l'amour de la littérature mais aussi l'amour filial (Isaac et sa fille Nuria, Daniel et son père ou le chapelier et Julian) et bien évidemment l'amour pur de Julian et Pénélope ou de Daniel et Béa.
L'amitié y tient aussi une très grande place (Miguel et Julian ou Fermin et Daniel). On y trouve de très belles leçons d'humanité comme l'aide de Daniel à Fermin, la dévotion de Nuria ou le dernier cadeau offert à un vieil homme de l'asile de Santa Lucia.
L'ombre du vent est un livre fort qui allie mystère, sentiments, magie sur fond de témoignage historique d'une époque tourmentée de l'Espagne.
" une histoire d'amour, de haine et de rêves qui vivent dans l'ombre du vent."
La lecture de ce livre me permet aussi de progresser dans mon Baby-Challenge Contemporains.
" Je ne connaissais pas encore le plaisir de lire, d'ouvrir les portes et d'explorer son âme, de s'abandonner à l'imagination, à la beauté et au mystère de la fiction et du langage."
L'engouement de nombreux lecteurs s'explique très rapidement à la lecture des premiers chapitres. Le lecteur est happé par l'ambiance mystérieuse, attendri par ce jeune garçon, Daniel, qui a perdu sa mère et intéressé par cet univers si familier de la littérature.
Bien sûr, j'ai apprécié le mystère, le suspense, les personnages, le contexte historique mais mon esprit s'est enthousiasmé devant la construction du récit. Régulièrement, les points communs entre les destins de Daniel et Julian se lisent en miroir, s'imbriquent à la manière des poupées russes.
" Les livres sont des miroirs et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même."
C'est cette conjonction de destin qui permet de lier les deux histoires passionnantes de Julian et Daniel.
" Peur d'écouter Julian et de me mettre, comme lui, à croire que vous étiez réellement liés dans une étrange chaîne de destins et de hasards."
Parmi les personnages, j'ai particulièrement aimé l'humour, la gentillesse et le dynamisme de Fermin, homme meurtri par la rage sanguinaire de Fumero, symbole du mal de la guerre civile espagnole.
Ce livre est un roman d'amour. Tout d'abord, l'amour de la littérature mais aussi l'amour filial (Isaac et sa fille Nuria, Daniel et son père ou le chapelier et Julian) et bien évidemment l'amour pur de Julian et Pénélope ou de Daniel et Béa.
L'amitié y tient aussi une très grande place (Miguel et Julian ou Fermin et Daniel). On y trouve de très belles leçons d'humanité comme l'aide de Daniel à Fermin, la dévotion de Nuria ou le dernier cadeau offert à un vieil homme de l'asile de Santa Lucia.
L'ombre du vent est un livre fort qui allie mystère, sentiments, magie sur fond de témoignage historique d'une époque tourmentée de l'Espagne.
" une histoire d'amour, de haine et de rêves qui vivent dans l'ombre du vent."
La lecture de ce livre me permet aussi de progresser dans mon Baby-Challenge Contemporains.
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Il est dans ma PAL pour le challenge P.L. en cours!
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Il a été un de mes livres préférés du début 2011 et je l'ai proposé à l'apéro-livres de mai avec grand plaisir pour le faire découvrir à d'autres lecteurs.
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Je l'ai lu dans le cadre du Challenge Partage-Lecture et ..... lisez, vous verrez
Un matin de l’été 1945, à la suite de Daniel et de son père, nous entrons dans « le cimetière des livres oubliés » gardé par Isaac et, je ne sais pourquoi s’impose à moi la bibliothèque du film « Au nom de la rose ».
Là, Daniel, qui, selon les espoirs de son père libraire, prendra sa suite, doit choisir un livre au hasard, pardon « l’adopter ». Sa main saisit « l’ombre du vent » d’un certain Julian Carax. A partir de cet instant, il convient de laisser chez Isaac, sa logique, ses notions de temporalité, enfin tout cartésianisme. Les vies Julian Carax et de Daniel vont se trouver inextricablement mélangées, tressées.
Nous nous promenons dans Barcelone de 1945 à 1966 à la poursuite de cet écrivain maudit que personne ne connait mais dont les livres sont très recherchés et ou brûlés. Aidé par Fermin, sorte d’ange-gardien-enquêteur qui lui est dévoué « à la vie à la mort », ils dévident ce fil d’Ariane et se trouveront, avec beaucoup d’années de distance, en face des mêmes personnes dont le fameux Fumero, sorte de Minotaure moderne, l’homme masqué. Nous suivons la quête initiatique de Daniel, sa découverte de l’amour avec, en arrière-fond, la guerre d’Espagne, la seconde guerre mondiale, le franquisme. Daniel, sans le savoir, marche dans les pas de Julian, sera attiré par les mêmes femme, vivra les mêmes peurs, mais heureusement pour lui, ses anges-gardiens veillent.
Carlos Ruiz Zafon a une imagination débordante et nous prend dans le filet de ses lignes. Pourtant le début fut assez poussif pour moi ; des longueurs, quelques langueurs, mais au 2/3 l’action s’envole. Comme les Matriochkas, chaque découverte ouvre sur une nouvelle énigme jusqu’à la chute finale. Cela pourrait ressembler à ces feuilletons du 19ème siècle de Dumas père.
Plus que les héros, c’est « l’ange-gardien » que j’ai apprécié : Fermin Romero de Torres. Ses réparties toutes en ironie, pleine d’humanité. Quelques exemples
« Si vous voulez le fond de ma pensée, le cinéma, ça n’est que des fariboles. Pour moi, il s’agit simplement d’un moyen d’abrutir la plèbe, pire encore que le football ou les taureaux. Le cinématographe a été inventé pour amuser les masses analphabètes et cinquante ans après sa naissance il n’a pas beaucoup évolué »
« Ne m’offensez pas Daniel. Je vous rappelle que vous vous adressez à un professionnel de la séduction et le baiser c’est bon pour les amateurs et les dilettantes en pantoufles. La femme se conquiert petit à petit. Tout est affaire de psychologie, comme dans une bonne passe de torero. »
Il n’y aura pas d’autres citations car j’ai rendu le livre à la bibliothèque.
Ce n’est pas un livre coup de cœur, mais un bon livre détente avec une écriture efficace de scénariste. Cela ferait un bon film. Vu les avis dithyrambiques que j’ai lus, je suis restée un peu sur ma faim, il a quand même fallu que j’attende les 2/3 du livre pour ne plus lâcher l’histoire !
« Un jour, j’ai entendu un habitué de la librairie de mon père dire que rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s’ouvre vraiment un chemin jusqu’à son cœur »
Un matin de l’été 1945, à la suite de Daniel et de son père, nous entrons dans « le cimetière des livres oubliés » gardé par Isaac et, je ne sais pourquoi s’impose à moi la bibliothèque du film « Au nom de la rose ».
Là, Daniel, qui, selon les espoirs de son père libraire, prendra sa suite, doit choisir un livre au hasard, pardon « l’adopter ». Sa main saisit « l’ombre du vent » d’un certain Julian Carax. A partir de cet instant, il convient de laisser chez Isaac, sa logique, ses notions de temporalité, enfin tout cartésianisme. Les vies Julian Carax et de Daniel vont se trouver inextricablement mélangées, tressées.
Nous nous promenons dans Barcelone de 1945 à 1966 à la poursuite de cet écrivain maudit que personne ne connait mais dont les livres sont très recherchés et ou brûlés. Aidé par Fermin, sorte d’ange-gardien-enquêteur qui lui est dévoué « à la vie à la mort », ils dévident ce fil d’Ariane et se trouveront, avec beaucoup d’années de distance, en face des mêmes personnes dont le fameux Fumero, sorte de Minotaure moderne, l’homme masqué. Nous suivons la quête initiatique de Daniel, sa découverte de l’amour avec, en arrière-fond, la guerre d’Espagne, la seconde guerre mondiale, le franquisme. Daniel, sans le savoir, marche dans les pas de Julian, sera attiré par les mêmes femme, vivra les mêmes peurs, mais heureusement pour lui, ses anges-gardiens veillent.
Carlos Ruiz Zafon a une imagination débordante et nous prend dans le filet de ses lignes. Pourtant le début fut assez poussif pour moi ; des longueurs, quelques langueurs, mais au 2/3 l’action s’envole. Comme les Matriochkas, chaque découverte ouvre sur une nouvelle énigme jusqu’à la chute finale. Cela pourrait ressembler à ces feuilletons du 19ème siècle de Dumas père.
Plus que les héros, c’est « l’ange-gardien » que j’ai apprécié : Fermin Romero de Torres. Ses réparties toutes en ironie, pleine d’humanité. Quelques exemples
« Si vous voulez le fond de ma pensée, le cinéma, ça n’est que des fariboles. Pour moi, il s’agit simplement d’un moyen d’abrutir la plèbe, pire encore que le football ou les taureaux. Le cinématographe a été inventé pour amuser les masses analphabètes et cinquante ans après sa naissance il n’a pas beaucoup évolué »
« Ne m’offensez pas Daniel. Je vous rappelle que vous vous adressez à un professionnel de la séduction et le baiser c’est bon pour les amateurs et les dilettantes en pantoufles. La femme se conquiert petit à petit. Tout est affaire de psychologie, comme dans une bonne passe de torero. »
Il n’y aura pas d’autres citations car j’ai rendu le livre à la bibliothèque.
Ce n’est pas un livre coup de cœur, mais un bon livre détente avec une écriture efficace de scénariste. Cela ferait un bon film. Vu les avis dithyrambiques que j’ai lus, je suis restée un peu sur ma faim, il a quand même fallu que j’attende les 2/3 du livre pour ne plus lâcher l’histoire !
« Un jour, j’ai entendu un habitué de la librairie de mon père dire que rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s’ouvre vraiment un chemin jusqu’à son cœur »
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
L'ombre du vent fait parti de ces livres dont on entend énormément parler tant les avis sont positifs à son sujet. Cependant je ne m'étais pas encore décidé à le lire, pensant qu'un jour l'envie viendrait.
Au début, je me suis dit qu'un livre sur les livres me plairait forcément, et je me suis plutôt bien accrochée. L'idée d'une bibliothèque à l'abri des regards « le cimetière des livres oubliés », le fait de devoir y choisir un livre, pour qu'il ne tombe pas dans l'oubli... En bref, de très bonnes idées que m'ont fait me prendre d'affection pour le jeune Daniel.
Et pourtant...malgré de très bons ingrédients, j'avoue que l'histoire a commencé à m'ennuyer au bout de 200 pages. Je n'ai pas pris autant de plaisir que je l'aurais cru. Entre chaque rebondissements je n'avais qu'une envie, refermer le livre. Je n'ai pas pour habitude de ne pas finir mes lectures, j'ai donc lu ce livre dans son entier. J'ai ainsi constater que la fin est celle que l'on peut imaginer.
En bref, je n'ai pas détesté ce livre, loin de là, mais je n'ai pas réussi à me plonger dans cette lecture alors même que l'histoire me paraissait intéressante. La seule explication pour moi et que l'écriture de Zafon me laisse assez indifférente et qu'elle est certainement à l'origine de mon ennuie.
Je réitèrerais l'expérience de lire des livres de Carlos Ruis Zafon, je ne vaux pas rester sur une impression si mitigée.
Au début, je me suis dit qu'un livre sur les livres me plairait forcément, et je me suis plutôt bien accrochée. L'idée d'une bibliothèque à l'abri des regards « le cimetière des livres oubliés », le fait de devoir y choisir un livre, pour qu'il ne tombe pas dans l'oubli... En bref, de très bonnes idées que m'ont fait me prendre d'affection pour le jeune Daniel.
Et pourtant...malgré de très bons ingrédients, j'avoue que l'histoire a commencé à m'ennuyer au bout de 200 pages. Je n'ai pas pris autant de plaisir que je l'aurais cru. Entre chaque rebondissements je n'avais qu'une envie, refermer le livre. Je n'ai pas pour habitude de ne pas finir mes lectures, j'ai donc lu ce livre dans son entier. J'ai ainsi constater que la fin est celle que l'on peut imaginer.
En bref, je n'ai pas détesté ce livre, loin de là, mais je n'ai pas réussi à me plonger dans cette lecture alors même que l'histoire me paraissait intéressante. La seule explication pour moi et que l'écriture de Zafon me laisse assez indifférente et qu'elle est certainement à l'origine de mon ennuie.
Je réitèrerais l'expérience de lire des livres de Carlos Ruis Zafon, je ne vaux pas rester sur une impression si mitigée.
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Un très bon livre avec un suspens qui ne faiblit pas, mêlant il est vrai différents genres (thriller, fantastique,romanesque, drame) mais tous avec bonheur .
J'ai eu l'impression de me retrouver dans une intrigue digne des feuilletons rocambolesques du XIXème siècle. le récit est baroque et l'on suit avec entrain les aventures du narrateur : Daniel Sempere.
Et tout commence dans un lieu mystérieux et romanesque, « le cimetière des livres oubliés ». le père de Daniel, libraire, désire le mettre dans le secret de cet endroit fantastique et unique, et lui faire adopter un livre pour l'occasion. Et c'est là qu'il va découvrir –et donc adopter- le roman d'un inconnu, Julian Carax, et dont le titre est « L'ombre du Vent »
L'histoire se déroule à Barcelone, et commence peu après la 2ème Guerre Mondiale, c'est à dire peu après la fin de la Guerre Civile espagnole. L'enfant va se plonger dans ce livre, et dans le mystère qui entoure son auteur, apparemment disparu pendant la guerre civile. Un livre à la lisière du fantastique, sans en être vraiment non plus.
Ce qui m'a le plus plût est la description de l'atmosphère de Barcelone où règne la chape de plomb de l'époque Franco et où l'on sent le malaise ambiant dans la population. C'est aussi un livre romanesque, mais aussi historique par certains côtés.
J'ai trouvé que Zafon est vraiment un très bon raconteur d'histoires ...avec des personnages mystérieux, de l'humour, des gens qui disparaissent, qui réapparaissent, et un mystère qui s'éclaircit peu à peu. J'ai trouvé Fermin génial avec ses formules lapidaires et philosophiques sur la nature humaine ainsi que son bon sens, bien qu'il porte sur lui les cicatrices d'un passé douloureux .
Le personnage du père de Daniel, loin des premiers rôles est très attachant et très touchant.
Au final un livre que j'ai beaucoup apprécié et que j'ai plus apprécié que « le jeu de l'ange » qui a un côté plus fantastique dans l'histoire.
J'ai eu l'impression de me retrouver dans une intrigue digne des feuilletons rocambolesques du XIXème siècle. le récit est baroque et l'on suit avec entrain les aventures du narrateur : Daniel Sempere.
Et tout commence dans un lieu mystérieux et romanesque, « le cimetière des livres oubliés ». le père de Daniel, libraire, désire le mettre dans le secret de cet endroit fantastique et unique, et lui faire adopter un livre pour l'occasion. Et c'est là qu'il va découvrir –et donc adopter- le roman d'un inconnu, Julian Carax, et dont le titre est « L'ombre du Vent »
L'histoire se déroule à Barcelone, et commence peu après la 2ème Guerre Mondiale, c'est à dire peu après la fin de la Guerre Civile espagnole. L'enfant va se plonger dans ce livre, et dans le mystère qui entoure son auteur, apparemment disparu pendant la guerre civile. Un livre à la lisière du fantastique, sans en être vraiment non plus.
Ce qui m'a le plus plût est la description de l'atmosphère de Barcelone où règne la chape de plomb de l'époque Franco et où l'on sent le malaise ambiant dans la population. C'est aussi un livre romanesque, mais aussi historique par certains côtés.
J'ai trouvé que Zafon est vraiment un très bon raconteur d'histoires ...avec des personnages mystérieux, de l'humour, des gens qui disparaissent, qui réapparaissent, et un mystère qui s'éclaircit peu à peu. J'ai trouvé Fermin génial avec ses formules lapidaires et philosophiques sur la nature humaine ainsi que son bon sens, bien qu'il porte sur lui les cicatrices d'un passé douloureux .
Le personnage du père de Daniel, loin des premiers rôles est très attachant et très touchant.
Au final un livre que j'ai beaucoup apprécié et que j'ai plus apprécié que « le jeu de l'ange » qui a un côté plus fantastique dans l'histoire.
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
J'attendais ton ressenti avec impatience, Mariejo ! Merci pour cette intéressante critique !
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
ingrid59 a écrit:J'attendais ton ressenti avec impatience, Mariejo ! Merci pour cette intéressante critique !
Je pensais à toi justement en la rédigeant. Comme tu disais que tu n'avais pas aimé le côté fantastique de "Le jeu de l'ange", je crois que là tu peux y aller, "L'ombre du vent" est bien plus rationnel et près de la réalité de l'époque avec un côté roman/polar qui est sympa.
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Oui, c'est ce dont j'avais peur mais ta critique m'a complètement rassurée et dès que je serai retapée de mes vilains bobos d'hiver, je pense que ce roman de Zafon sera une de mes prochaines lectures !
Un bon livre
J'ai beaucoup aimé ce livre et le mystère qui plane tout au long du roman. On a l'impression de marcher dans les pas du narrateur. Je le conseille fortement.
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
J'en garde un bon souvenir quoique je l'ai trouvé, par moments, un peu longuet
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Personnellement j'en ai lu 1/3 l'année dernière et je n'ai pas pu continuer... je n'arrivait pas à accrocher. Il faudrait que j'essaie de recommencer du début dans un moment + propice...
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
J'ai arrêté 2 semaines au milieu du bouquin, saturation, puis je l'ai repris
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
zazy a écrit:J'ai arrêté 2 semaines au milieu du bouquin, saturation, puis je l'ai repris
Tu n'aimes pas : l'histoire ou le style ?
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Je vois que je n'ai jamais mis mon avis sur ce livre que j'ai lu l'an passé. Je répare mon oubli
Un matin de l’été 1945, à la suite de Daniel et de son père, nous entrons dans « le cimetière des livres oubliés » gardé par Isaac et, je ne sais pourquoi s’impose à moi la bibliothèque du film « Au nom de la rose ».
Là, Daniel, qui, selon les espoirs de son père libraire, prendra sa suite, doit choisir un livre au hasard, pardon « l’adopter ». Sa main saisit « l’ombre du vent » d’un certain Julian Carax. A partir de cet instant, il convient de laisser chez Isaac, sa logique, ses notions de temporalité, enfin tout cartésianisme. Les vies Julian Carax et de Daniel vont se trouver inextricablement mélangées, tressées.
Nous nous promenons dans Barcelone de 1945 à 1966 à la poursuite de cet écrivain maudit que personne ne connait mais dont les livres sont très recherchés et ou brûlés. Aidé par Fermin, sorte d’ange-gardien-enquêteur qui lui est dévoué « à la vie à la mort », ils dévident ce fil d’Ariane et se trouveront, avec beaucoup d’années de distance, en face des mêmes personnes dont le fameux Fumero, sorte de Minotaure moderne, l’homme masqué. Nous suivons la quête initiatique de Daniel, sa découverte de l’amour avec, en arrière-fond, la guerre d’Espagne, la seconde guerre mondiale, le franquisme. Daniel, sans le savoir, marche dans les pas de Julian, sera attiré par les mêmes femme, vivra les mêmes peurs, mais heureusement pour lui, ses anges-gardiens veillent.
Carlos Ruiz Zafon a une imagination débordante et nous prend dans le filet de ses lignes. Pourtant le début fut assez poussif pour moi ; des longueurs, quelques langueurs, mais au 2/3 l’action s’envole. Comme les Matriochkas, chaque découverte ouvre sur une nouvelle énigme jusqu’à la chute finale. Cela pourrait ressembler à ces feuilletons du 19ème siècle de Dumas père.
Plus que les héros, c’est « l’ange-gardien » que j’ai apprécié : Fermin Romero de Torres. Ses réparties toutes en ironie, pleine d’humanité. Quelques exemples
« Si vous voulez le fond de ma pensée, le cinéma, ça n’est que des fariboles. Pour moi, il s’agit simplement d’un moyen d’abrutir la plèbe, pire encore que le football ou les taureaux. Le cinématographe a été inventé pour amuser les masses analphabètes et cinquante ans après sa naissance il n’a pas beaucoup évolué »
« Ne m’offensez pas Daniel. Je vous rappelle que vous vous adressez à un professionnel de la séduction et le baiser c’est bon pour les amateurs et les dilettantes en pantoufles. La femme se conquiert petit à petit. Tout est affaire de psychologie, comme dans une bonne passe de torero. »
Il n’y aura pas d’autres citations car j’ai rendu le livre à la bibliothèque.
Ce n’est pas un livre coup de cœur, mais un bon livre détente avec une écriture efficace de scénariste. Cela ferait un bon film. Vu les avis dithyrambiques que j’ai lus, je suis restée un peu sur ma faim, il a quand même fallu que j’attende les 2/3 du livre pour ne plus lâcher l’histoire !
Un matin de l’été 1945, à la suite de Daniel et de son père, nous entrons dans « le cimetière des livres oubliés » gardé par Isaac et, je ne sais pourquoi s’impose à moi la bibliothèque du film « Au nom de la rose ».
Là, Daniel, qui, selon les espoirs de son père libraire, prendra sa suite, doit choisir un livre au hasard, pardon « l’adopter ». Sa main saisit « l’ombre du vent » d’un certain Julian Carax. A partir de cet instant, il convient de laisser chez Isaac, sa logique, ses notions de temporalité, enfin tout cartésianisme. Les vies Julian Carax et de Daniel vont se trouver inextricablement mélangées, tressées.
Nous nous promenons dans Barcelone de 1945 à 1966 à la poursuite de cet écrivain maudit que personne ne connait mais dont les livres sont très recherchés et ou brûlés. Aidé par Fermin, sorte d’ange-gardien-enquêteur qui lui est dévoué « à la vie à la mort », ils dévident ce fil d’Ariane et se trouveront, avec beaucoup d’années de distance, en face des mêmes personnes dont le fameux Fumero, sorte de Minotaure moderne, l’homme masqué. Nous suivons la quête initiatique de Daniel, sa découverte de l’amour avec, en arrière-fond, la guerre d’Espagne, la seconde guerre mondiale, le franquisme. Daniel, sans le savoir, marche dans les pas de Julian, sera attiré par les mêmes femme, vivra les mêmes peurs, mais heureusement pour lui, ses anges-gardiens veillent.
Carlos Ruiz Zafon a une imagination débordante et nous prend dans le filet de ses lignes. Pourtant le début fut assez poussif pour moi ; des longueurs, quelques langueurs, mais au 2/3 l’action s’envole. Comme les Matriochkas, chaque découverte ouvre sur une nouvelle énigme jusqu’à la chute finale. Cela pourrait ressembler à ces feuilletons du 19ème siècle de Dumas père.
Plus que les héros, c’est « l’ange-gardien » que j’ai apprécié : Fermin Romero de Torres. Ses réparties toutes en ironie, pleine d’humanité. Quelques exemples
« Si vous voulez le fond de ma pensée, le cinéma, ça n’est que des fariboles. Pour moi, il s’agit simplement d’un moyen d’abrutir la plèbe, pire encore que le football ou les taureaux. Le cinématographe a été inventé pour amuser les masses analphabètes et cinquante ans après sa naissance il n’a pas beaucoup évolué »
« Ne m’offensez pas Daniel. Je vous rappelle que vous vous adressez à un professionnel de la séduction et le baiser c’est bon pour les amateurs et les dilettantes en pantoufles. La femme se conquiert petit à petit. Tout est affaire de psychologie, comme dans une bonne passe de torero. »
Il n’y aura pas d’autres citations car j’ai rendu le livre à la bibliothèque.
Ce n’est pas un livre coup de cœur, mais un bon livre détente avec une écriture efficace de scénariste. Cela ferait un bon film. Vu les avis dithyrambiques que j’ai lus, je suis restée un peu sur ma faim, il a quand même fallu que j’attende les 2/3 du livre pour ne plus lâcher l’histoire !
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Heu sisi zazy tu avais déjà mis ta critique le 20 octobre sur la page précédente
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Ah oui ,c'est ce livre qui est au CDI en version espagnole... (C'est cramé vu que je fais allemand... ). Je vais l'emprunter lors de mon prochain passage à la bibliothèque (ça fait beaucoup de livres que je dois emprunter, il me faudra un semi-remorque )
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Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
J'ai beaucoup de mal à faire la critique de ce livre.
Contrairement à pratiquement tous les avis, je n'ai pas aimé ce livre. Daniel m'a agacé au plus haut point très rapidement (je le trouvais limite méchant avec son père qui m'a inspiré beaucoup de compassion), Clara et Béa sont complètement insipides, Fuméro tellement mauvais qu'on a envie qu'il souffre terriblement, les personnages du passé (Julian, Miguel,...) ne sont pas non plus très attirants. Seuls Fermin a sauvé un peu tous ces protagonistes !
Quant à l'atmosphère, certainement très proche de la réalité de l'époque, je l'ai trouvé vraiment très glauque (la description des habitations, du temps,...).
Il y a des passages que j'ai trouvé très flous (la mort de Fuméro m'a paru vraiment très bizarrement décrite), je n'ai pas aimé les chapitres (certains se chevauchaient et j'ai eu un peu de mal avec ça) et puis plus que tout, j'ai trouvé ce roman long, mais long... pour pas grand chose !
En fait, à part quelques passages que j'ai trouvé motivants (très peu, tout de même), je me suis ennuyée à lire ce livre.
Je n'en garderai pas un bon souvenir... à moins que je n'en garde aucun souvenirs carrément.
Ma note : 3/10
Contrairement à pratiquement tous les avis, je n'ai pas aimé ce livre. Daniel m'a agacé au plus haut point très rapidement (je le trouvais limite méchant avec son père qui m'a inspiré beaucoup de compassion), Clara et Béa sont complètement insipides, Fuméro tellement mauvais qu'on a envie qu'il souffre terriblement, les personnages du passé (Julian, Miguel,...) ne sont pas non plus très attirants. Seuls Fermin a sauvé un peu tous ces protagonistes !
Quant à l'atmosphère, certainement très proche de la réalité de l'époque, je l'ai trouvé vraiment très glauque (la description des habitations, du temps,...).
Il y a des passages que j'ai trouvé très flous (la mort de Fuméro m'a paru vraiment très bizarrement décrite), je n'ai pas aimé les chapitres (certains se chevauchaient et j'ai eu un peu de mal avec ça) et puis plus que tout, j'ai trouvé ce roman long, mais long... pour pas grand chose !
En fait, à part quelques passages que j'ai trouvé motivants (très peu, tout de même), je me suis ennuyée à lire ce livre.
Je n'en garderai pas un bon souvenir... à moins que je n'en garde aucun souvenirs carrément.
Ma note : 3/10
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Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
J’ai choisi de lire « L'Ombre du vent » après avoir lu un certain nombre de critiques dithyrambiques. En général, je le sais, je suis déçu (et c’est d’ailleurs ces déceptions qui m’ont conduit à ouvrir ce blog), c’est donc sur la défensive que je commence la lecture de ce livre et de ses 524 pages.
Mais cette fois-ci, la chimie (pour ne pas dire l’alchimie) de Carlos Ruiz Zafón fonctionne. Dès les premières pages on est embarqué. Pourtant le sujet n’est pas léger, loin s’en faut. À la fin de la 2ème guerre mondiale un petit garçon d’à peine 10 ans, Daniel Sempere, vient de perdre sa mère. Son père, libraire spécialisé dans le commerce de livres anciens, l’emmène dans un lieu caché, connu d’un nombre très limité de personnes : le cimetière des livres oubliés. De ce passage initiatique, il en ressortira avec un livre choisi au hasard, « L'Ombre du vent » écrit par un inconnu, Julian Carax, qu’il n’aura de cesse de rechercher et qui marquera définitivement sa vie.
A mi chemin entre les romans d’horreur de Stephen King (« Christine » : une voiture maléfique aliène le libre arbitre d’un jeune qui en fait l’acquisition, ça ne vous rappelle rien ?) et les romans érudits d’Umberto Eco (« Le Pendule de Foucault » : de jeunes éditeurs et universitaires travaillent sur les Rose-Croix, une secte ésotériques a priori disparue, et se retrouvent pris dans le tourbillon de l’Histoire cachée, ça ne vous rappelle toujours rien ?), il y a du souffle dans cette œuvre, beaucoup de souffle.
Les personnages sont biens campés et l’histoire qui les a façonnés ne nous est dévoilée qu’à la fin. Tout est fait pour nous maintenir en haleine et ça marche. Les personnages secondaires, le père bienveillant mais dépassé par les événements et par l’adolescence de son fils, Fermin Romero de Torres, l’ami fidèle que Daniel a sorti de sa condition de clochard, le terrible policier Francesco Javier Fumero qui n’est pas sans rappeler les pires agents zélés de la Gestapo, l’énigmatique Julian Carax mythe ou réalité sont là, se croisent, entrent en collision, étayent l’histoire.
En bref, je ne me suis pas ennuyé une seconde à la lecture de ce livre que je recommande chaudement.
Mais cette fois-ci, la chimie (pour ne pas dire l’alchimie) de Carlos Ruiz Zafón fonctionne. Dès les premières pages on est embarqué. Pourtant le sujet n’est pas léger, loin s’en faut. À la fin de la 2ème guerre mondiale un petit garçon d’à peine 10 ans, Daniel Sempere, vient de perdre sa mère. Son père, libraire spécialisé dans le commerce de livres anciens, l’emmène dans un lieu caché, connu d’un nombre très limité de personnes : le cimetière des livres oubliés. De ce passage initiatique, il en ressortira avec un livre choisi au hasard, « L'Ombre du vent » écrit par un inconnu, Julian Carax, qu’il n’aura de cesse de rechercher et qui marquera définitivement sa vie.
A mi chemin entre les romans d’horreur de Stephen King (« Christine » : une voiture maléfique aliène le libre arbitre d’un jeune qui en fait l’acquisition, ça ne vous rappelle rien ?) et les romans érudits d’Umberto Eco (« Le Pendule de Foucault » : de jeunes éditeurs et universitaires travaillent sur les Rose-Croix, une secte ésotériques a priori disparue, et se retrouvent pris dans le tourbillon de l’Histoire cachée, ça ne vous rappelle toujours rien ?), il y a du souffle dans cette œuvre, beaucoup de souffle.
Les personnages sont biens campés et l’histoire qui les a façonnés ne nous est dévoilée qu’à la fin. Tout est fait pour nous maintenir en haleine et ça marche. Les personnages secondaires, le père bienveillant mais dépassé par les événements et par l’adolescence de son fils, Fermin Romero de Torres, l’ami fidèle que Daniel a sorti de sa condition de clochard, le terrible policier Francesco Javier Fumero qui n’est pas sans rappeler les pires agents zélés de la Gestapo, l’énigmatique Julian Carax mythe ou réalité sont là, se croisent, entrent en collision, étayent l’histoire.
En bref, je ne me suis pas ennuyé une seconde à la lecture de ce livre que je recommande chaudement.
Dernière édition par alexielle63 le Mer 06 Juin 2012, 11:26 am, édité 1 fois (Raison : suppression du lien)
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