[Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
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Votre avis sur "L'ombre du vent" de Carlos Ruiz Zafón
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
J'ai arrêté 2 semaines au milieu du bouquin, saturation, puis je l'ai repris
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
zazy a écrit:J'ai arrêté 2 semaines au milieu du bouquin, saturation, puis je l'ai repris
Tu n'aimes pas : l'histoire ou le style ?
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Je vois que je n'ai jamais mis mon avis sur ce livre que j'ai lu l'an passé. Je répare mon oubli
Un matin de l’été 1945, à la suite de Daniel et de son père, nous entrons dans « le cimetière des livres oubliés » gardé par Isaac et, je ne sais pourquoi s’impose à moi la bibliothèque du film « Au nom de la rose ».
Là, Daniel, qui, selon les espoirs de son père libraire, prendra sa suite, doit choisir un livre au hasard, pardon « l’adopter ». Sa main saisit « l’ombre du vent » d’un certain Julian Carax. A partir de cet instant, il convient de laisser chez Isaac, sa logique, ses notions de temporalité, enfin tout cartésianisme. Les vies Julian Carax et de Daniel vont se trouver inextricablement mélangées, tressées.
Nous nous promenons dans Barcelone de 1945 à 1966 à la poursuite de cet écrivain maudit que personne ne connait mais dont les livres sont très recherchés et ou brûlés. Aidé par Fermin, sorte d’ange-gardien-enquêteur qui lui est dévoué « à la vie à la mort », ils dévident ce fil d’Ariane et se trouveront, avec beaucoup d’années de distance, en face des mêmes personnes dont le fameux Fumero, sorte de Minotaure moderne, l’homme masqué. Nous suivons la quête initiatique de Daniel, sa découverte de l’amour avec, en arrière-fond, la guerre d’Espagne, la seconde guerre mondiale, le franquisme. Daniel, sans le savoir, marche dans les pas de Julian, sera attiré par les mêmes femme, vivra les mêmes peurs, mais heureusement pour lui, ses anges-gardiens veillent.
Carlos Ruiz Zafon a une imagination débordante et nous prend dans le filet de ses lignes. Pourtant le début fut assez poussif pour moi ; des longueurs, quelques langueurs, mais au 2/3 l’action s’envole. Comme les Matriochkas, chaque découverte ouvre sur une nouvelle énigme jusqu’à la chute finale. Cela pourrait ressembler à ces feuilletons du 19ème siècle de Dumas père.
Plus que les héros, c’est « l’ange-gardien » que j’ai apprécié : Fermin Romero de Torres. Ses réparties toutes en ironie, pleine d’humanité. Quelques exemples
« Si vous voulez le fond de ma pensée, le cinéma, ça n’est que des fariboles. Pour moi, il s’agit simplement d’un moyen d’abrutir la plèbe, pire encore que le football ou les taureaux. Le cinématographe a été inventé pour amuser les masses analphabètes et cinquante ans après sa naissance il n’a pas beaucoup évolué »
« Ne m’offensez pas Daniel. Je vous rappelle que vous vous adressez à un professionnel de la séduction et le baiser c’est bon pour les amateurs et les dilettantes en pantoufles. La femme se conquiert petit à petit. Tout est affaire de psychologie, comme dans une bonne passe de torero. »
Il n’y aura pas d’autres citations car j’ai rendu le livre à la bibliothèque.
Ce n’est pas un livre coup de cœur, mais un bon livre détente avec une écriture efficace de scénariste. Cela ferait un bon film. Vu les avis dithyrambiques que j’ai lus, je suis restée un peu sur ma faim, il a quand même fallu que j’attende les 2/3 du livre pour ne plus lâcher l’histoire !
Un matin de l’été 1945, à la suite de Daniel et de son père, nous entrons dans « le cimetière des livres oubliés » gardé par Isaac et, je ne sais pourquoi s’impose à moi la bibliothèque du film « Au nom de la rose ».
Là, Daniel, qui, selon les espoirs de son père libraire, prendra sa suite, doit choisir un livre au hasard, pardon « l’adopter ». Sa main saisit « l’ombre du vent » d’un certain Julian Carax. A partir de cet instant, il convient de laisser chez Isaac, sa logique, ses notions de temporalité, enfin tout cartésianisme. Les vies Julian Carax et de Daniel vont se trouver inextricablement mélangées, tressées.
Nous nous promenons dans Barcelone de 1945 à 1966 à la poursuite de cet écrivain maudit que personne ne connait mais dont les livres sont très recherchés et ou brûlés. Aidé par Fermin, sorte d’ange-gardien-enquêteur qui lui est dévoué « à la vie à la mort », ils dévident ce fil d’Ariane et se trouveront, avec beaucoup d’années de distance, en face des mêmes personnes dont le fameux Fumero, sorte de Minotaure moderne, l’homme masqué. Nous suivons la quête initiatique de Daniel, sa découverte de l’amour avec, en arrière-fond, la guerre d’Espagne, la seconde guerre mondiale, le franquisme. Daniel, sans le savoir, marche dans les pas de Julian, sera attiré par les mêmes femme, vivra les mêmes peurs, mais heureusement pour lui, ses anges-gardiens veillent.
Carlos Ruiz Zafon a une imagination débordante et nous prend dans le filet de ses lignes. Pourtant le début fut assez poussif pour moi ; des longueurs, quelques langueurs, mais au 2/3 l’action s’envole. Comme les Matriochkas, chaque découverte ouvre sur une nouvelle énigme jusqu’à la chute finale. Cela pourrait ressembler à ces feuilletons du 19ème siècle de Dumas père.
Plus que les héros, c’est « l’ange-gardien » que j’ai apprécié : Fermin Romero de Torres. Ses réparties toutes en ironie, pleine d’humanité. Quelques exemples
« Si vous voulez le fond de ma pensée, le cinéma, ça n’est que des fariboles. Pour moi, il s’agit simplement d’un moyen d’abrutir la plèbe, pire encore que le football ou les taureaux. Le cinématographe a été inventé pour amuser les masses analphabètes et cinquante ans après sa naissance il n’a pas beaucoup évolué »
« Ne m’offensez pas Daniel. Je vous rappelle que vous vous adressez à un professionnel de la séduction et le baiser c’est bon pour les amateurs et les dilettantes en pantoufles. La femme se conquiert petit à petit. Tout est affaire de psychologie, comme dans une bonne passe de torero. »
Il n’y aura pas d’autres citations car j’ai rendu le livre à la bibliothèque.
Ce n’est pas un livre coup de cœur, mais un bon livre détente avec une écriture efficace de scénariste. Cela ferait un bon film. Vu les avis dithyrambiques que j’ai lus, je suis restée un peu sur ma faim, il a quand même fallu que j’attende les 2/3 du livre pour ne plus lâcher l’histoire !
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Heu sisi zazy tu avais déjà mis ta critique le 20 octobre sur la page précédente
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Ah oui ,c'est ce livre qui est au CDI en version espagnole... (C'est cramé vu que je fais allemand... ). Je vais l'emprunter lors de mon prochain passage à la bibliothèque (ça fait beaucoup de livres que je dois emprunter, il me faudra un semi-remorque )
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
J'ai beaucoup de mal à faire la critique de ce livre.
Contrairement à pratiquement tous les avis, je n'ai pas aimé ce livre. Daniel m'a agacé au plus haut point très rapidement (je le trouvais limite méchant avec son père qui m'a inspiré beaucoup de compassion), Clara et Béa sont complètement insipides, Fuméro tellement mauvais qu'on a envie qu'il souffre terriblement, les personnages du passé (Julian, Miguel,...) ne sont pas non plus très attirants. Seuls Fermin a sauvé un peu tous ces protagonistes !
Quant à l'atmosphère, certainement très proche de la réalité de l'époque, je l'ai trouvé vraiment très glauque (la description des habitations, du temps,...).
Il y a des passages que j'ai trouvé très flous (la mort de Fuméro m'a paru vraiment très bizarrement décrite), je n'ai pas aimé les chapitres (certains se chevauchaient et j'ai eu un peu de mal avec ça) et puis plus que tout, j'ai trouvé ce roman long, mais long... pour pas grand chose !
En fait, à part quelques passages que j'ai trouvé motivants (très peu, tout de même), je me suis ennuyée à lire ce livre.
Je n'en garderai pas un bon souvenir... à moins que je n'en garde aucun souvenirs carrément.
Ma note : 3/10
Contrairement à pratiquement tous les avis, je n'ai pas aimé ce livre. Daniel m'a agacé au plus haut point très rapidement (je le trouvais limite méchant avec son père qui m'a inspiré beaucoup de compassion), Clara et Béa sont complètement insipides, Fuméro tellement mauvais qu'on a envie qu'il souffre terriblement, les personnages du passé (Julian, Miguel,...) ne sont pas non plus très attirants. Seuls Fermin a sauvé un peu tous ces protagonistes !
Quant à l'atmosphère, certainement très proche de la réalité de l'époque, je l'ai trouvé vraiment très glauque (la description des habitations, du temps,...).
Il y a des passages que j'ai trouvé très flous (la mort de Fuméro m'a paru vraiment très bizarrement décrite), je n'ai pas aimé les chapitres (certains se chevauchaient et j'ai eu un peu de mal avec ça) et puis plus que tout, j'ai trouvé ce roman long, mais long... pour pas grand chose !
En fait, à part quelques passages que j'ai trouvé motivants (très peu, tout de même), je me suis ennuyée à lire ce livre.
Je n'en garderai pas un bon souvenir... à moins que je n'en garde aucun souvenirs carrément.
Ma note : 3/10
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
J’ai choisi de lire « L'Ombre du vent » après avoir lu un certain nombre de critiques dithyrambiques. En général, je le sais, je suis déçu (et c’est d’ailleurs ces déceptions qui m’ont conduit à ouvrir ce blog), c’est donc sur la défensive que je commence la lecture de ce livre et de ses 524 pages.
Mais cette fois-ci, la chimie (pour ne pas dire l’alchimie) de Carlos Ruiz Zafón fonctionne. Dès les premières pages on est embarqué. Pourtant le sujet n’est pas léger, loin s’en faut. À la fin de la 2ème guerre mondiale un petit garçon d’à peine 10 ans, Daniel Sempere, vient de perdre sa mère. Son père, libraire spécialisé dans le commerce de livres anciens, l’emmène dans un lieu caché, connu d’un nombre très limité de personnes : le cimetière des livres oubliés. De ce passage initiatique, il en ressortira avec un livre choisi au hasard, « L'Ombre du vent » écrit par un inconnu, Julian Carax, qu’il n’aura de cesse de rechercher et qui marquera définitivement sa vie.
A mi chemin entre les romans d’horreur de Stephen King (« Christine » : une voiture maléfique aliène le libre arbitre d’un jeune qui en fait l’acquisition, ça ne vous rappelle rien ?) et les romans érudits d’Umberto Eco (« Le Pendule de Foucault » : de jeunes éditeurs et universitaires travaillent sur les Rose-Croix, une secte ésotériques a priori disparue, et se retrouvent pris dans le tourbillon de l’Histoire cachée, ça ne vous rappelle toujours rien ?), il y a du souffle dans cette œuvre, beaucoup de souffle.
Les personnages sont biens campés et l’histoire qui les a façonnés ne nous est dévoilée qu’à la fin. Tout est fait pour nous maintenir en haleine et ça marche. Les personnages secondaires, le père bienveillant mais dépassé par les événements et par l’adolescence de son fils, Fermin Romero de Torres, l’ami fidèle que Daniel a sorti de sa condition de clochard, le terrible policier Francesco Javier Fumero qui n’est pas sans rappeler les pires agents zélés de la Gestapo, l’énigmatique Julian Carax mythe ou réalité sont là, se croisent, entrent en collision, étayent l’histoire.
En bref, je ne me suis pas ennuyé une seconde à la lecture de ce livre que je recommande chaudement.
Mais cette fois-ci, la chimie (pour ne pas dire l’alchimie) de Carlos Ruiz Zafón fonctionne. Dès les premières pages on est embarqué. Pourtant le sujet n’est pas léger, loin s’en faut. À la fin de la 2ème guerre mondiale un petit garçon d’à peine 10 ans, Daniel Sempere, vient de perdre sa mère. Son père, libraire spécialisé dans le commerce de livres anciens, l’emmène dans un lieu caché, connu d’un nombre très limité de personnes : le cimetière des livres oubliés. De ce passage initiatique, il en ressortira avec un livre choisi au hasard, « L'Ombre du vent » écrit par un inconnu, Julian Carax, qu’il n’aura de cesse de rechercher et qui marquera définitivement sa vie.
A mi chemin entre les romans d’horreur de Stephen King (« Christine » : une voiture maléfique aliène le libre arbitre d’un jeune qui en fait l’acquisition, ça ne vous rappelle rien ?) et les romans érudits d’Umberto Eco (« Le Pendule de Foucault » : de jeunes éditeurs et universitaires travaillent sur les Rose-Croix, une secte ésotériques a priori disparue, et se retrouvent pris dans le tourbillon de l’Histoire cachée, ça ne vous rappelle toujours rien ?), il y a du souffle dans cette œuvre, beaucoup de souffle.
Les personnages sont biens campés et l’histoire qui les a façonnés ne nous est dévoilée qu’à la fin. Tout est fait pour nous maintenir en haleine et ça marche. Les personnages secondaires, le père bienveillant mais dépassé par les événements et par l’adolescence de son fils, Fermin Romero de Torres, l’ami fidèle que Daniel a sorti de sa condition de clochard, le terrible policier Francesco Javier Fumero qui n’est pas sans rappeler les pires agents zélés de la Gestapo, l’énigmatique Julian Carax mythe ou réalité sont là, se croisent, entrent en collision, étayent l’histoire.
En bref, je ne me suis pas ennuyé une seconde à la lecture de ce livre que je recommande chaudement.
Dernière édition par alexielle63 le Mer 6 Juin - 11:26, édité 1 fois (Raison : suppression du lien)
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Quel beau livre! J'ai énormément apprécié cette lecture!
J'ai découvert avec ce roman l'écriture de Carlos Ruiz Zafon que j'ai trouvée très belle, très poétique.
L'auteur nous offre une galerie de personnages incroyables, chacun apportant au texte une sensibilité particulière. Son père est chargé du poids du souvenir, Fermin qui va devenir son meilleur ami nous offre des réflexions et des réparties truculentes, l'Inspecteur Fumero nous terrorise...
J'ai avancé page à page avec délectation tant l'histoire est bien ficelée. Les interactions entre les différents personnages sont riches tant dans le présent que dans le passé. Tout prend un sens petit à petit. Daniel se découvre lui aussi au fur et à mesure qu'il avance dans son enquête et apprend à connaître Carax.
J'ai trouvé ce roman extrêmement bien écrit, alternant le suspense de l'enquête aux moments forts, ou tous simples de la vie. Ses rapports à son père sont poignants, ses aventures avec Fermin cocasses, son amour pour Clara initiatique, celui pour Béa passionné. Il a grandi au fil des pages et est devenu un homme. Les différentes pièces du puzzle s'assemblent au bon moment et exactement comme il faut.
L'auteur a très bien pensé et mis en scène la fin de son roman.
Les dernières pages en ont définitivement fait pour moi un coup de coeur.
J'ai découvert avec ce roman l'écriture de Carlos Ruiz Zafon que j'ai trouvée très belle, très poétique.
L'auteur nous offre une galerie de personnages incroyables, chacun apportant au texte une sensibilité particulière. Son père est chargé du poids du souvenir, Fermin qui va devenir son meilleur ami nous offre des réflexions et des réparties truculentes, l'Inspecteur Fumero nous terrorise...
J'ai avancé page à page avec délectation tant l'histoire est bien ficelée. Les interactions entre les différents personnages sont riches tant dans le présent que dans le passé. Tout prend un sens petit à petit. Daniel se découvre lui aussi au fur et à mesure qu'il avance dans son enquête et apprend à connaître Carax.
J'ai trouvé ce roman extrêmement bien écrit, alternant le suspense de l'enquête aux moments forts, ou tous simples de la vie. Ses rapports à son père sont poignants, ses aventures avec Fermin cocasses, son amour pour Clara initiatique, celui pour Béa passionné. Il a grandi au fil des pages et est devenu un homme. Les différentes pièces du puzzle s'assemblent au bon moment et exactement comme il faut.
L'auteur a très bien pensé et mis en scène la fin de son roman.
Les dernières pages en ont définitivement fait pour moi un coup de coeur.
Piplo- Membre assidu
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Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Merci pour cette superbe critique, Piplo.
Il est dans ma LAL depuis longtemps... et maintenant dans mon challenge.
J'ai hâte de le lire, mais il n'est pas disponible à la bibliothèque pour l'instant.
Il est dans ma LAL depuis longtemps... et maintenant dans mon challenge.
J'ai hâte de le lire, mais il n'est pas disponible à la bibliothèque pour l'instant.
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Je me suis laissée happer par l’écriture de cet auteur et transporter dans les méandres de l’enquête menée par Daniel pour retrouver la trace du mystérieux auteur du livre qu’il a découvert dans le non moins mystérieux « cimetière des livres oubliés ».
Au milieu de la cruauté de certains personnages, des mensonges, des trahisons, des peurs l’on rencontre , le dévouement, la tendresse et l’amour. C'est un roman que je qualifierais de difficile, la description des bas fonds, de la cruauté humaine sont criantes de vérité .
Au milieu de la cruauté de certains personnages, des mensonges, des trahisons, des peurs l’on rencontre , le dévouement, la tendresse et l’amour. C'est un roman que je qualifierais de difficile, la description des bas fonds, de la cruauté humaine sont criantes de vérité .
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Il fait partie de mon challenge celui-là, vos critiques sont très encourageantes.
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
J'ai adoré ce livre. Vraiment. Du début à la fin.
Et pourtant j'ai résisté, malgré les critiques positives... tout le monde en parlait alors je n'avais pas envie de le lire (oui je suis contrariante!)... Bref j'ai fini par le lire et j'ai été vraiment happée par l'intrigue, par le contexte, par le style d'écriture.
A lire d'urgence!
Et pourtant j'ai résisté, malgré les critiques positives... tout le monde en parlait alors je n'avais pas envie de le lire (oui je suis contrariante!)... Bref j'ai fini par le lire et j'ai été vraiment happée par l'intrigue, par le contexte, par le style d'écriture.
A lire d'urgence!
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Que dire!!
J'ai essayé de l'économiser tellement j'ai apprécié ma lecture.
L'écriture de Carlos Ruiz Zafon est très poétique. Elle est simple, même s'il y a parfois des mots un peu compliqués.
J'ai beaucoup aimé comment était monté l'histoire.
Mais j'ai surtout adoré l'histoire elle-même.
Je pense qu'on peut dire que Carlos Ruiz Zafon fait parti des grands, comme le dit la couverture du roman, une fois commencé les premières pages, il est impossible de vouloir arrêter.
J'ai hâte de lire d'autres roman de lui.
C'est donc pour moi un coup de cœur et un 5/5.
Encore une fois, merci Partage Lecture! Car c'est grâce au challenge que je l'ai découvert!
J'ai essayé de l'économiser tellement j'ai apprécié ma lecture.
L'écriture de Carlos Ruiz Zafon est très poétique. Elle est simple, même s'il y a parfois des mots un peu compliqués.
J'ai beaucoup aimé comment était monté l'histoire.
Mais j'ai surtout adoré l'histoire elle-même.
Je pense qu'on peut dire que Carlos Ruiz Zafon fait parti des grands, comme le dit la couverture du roman, une fois commencé les premières pages, il est impossible de vouloir arrêter.
J'ai hâte de lire d'autres roman de lui.
C'est donc pour moi un coup de cœur et un 5/5.
Encore une fois, merci Partage Lecture! Car c'est grâce au challenge que je l'ai découvert!
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Merci pour cette critique enthousiaste, krackinette.
J'ai hâte de le lire pour mon challenge... mais je vais devoir attendre un peu car d'autres lectures passeront avant (à cause des dates de retour à la bibliothèque).
J'ai hâte de le lire pour mon challenge... mais je vais devoir attendre un peu car d'autres lectures passeront avant (à cause des dates de retour à la bibliothèque).
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
★☆★ J'aurais dû me méfier de la mise en garde sur la couverture du livre : " si vous avez le malheur de lire les trois premières pages de ce roman, vous n'aurez plus aucune chance de lui échapper." (lire)
Effectivement, j'ai été happée par cette lecture, je me suis plongée avec délice dans ce roman.
Rentrant à peine de Barcelone, j'ai adoré arpenter les rues avec les personnages de ce récit, me remémorer dans les rues et places qu'ils parcouraient.
Une histoire qui tourne autour des romans d'un certain auteur.
Du mystère, des amours contrariées, des dialogues savoureux, des personnages torturés mais néanmoins très attachants.
Le tout sur fond historique, l'ambiance de l'époque.
Une mention spéciale pour le personnage de Fermín; son aplomb et ses réparties, ses tournures de phrases et sa philosophie. Mon personnage préféré de cette histoire.
Bref, un gros coup de coeur pour ce livre. ★☆★
Note : 3/3
Effectivement, j'ai été happée par cette lecture, je me suis plongée avec délice dans ce roman.
Rentrant à peine de Barcelone, j'ai adoré arpenter les rues avec les personnages de ce récit, me remémorer dans les rues et places qu'ils parcouraient.
Une histoire qui tourne autour des romans d'un certain auteur.
Du mystère, des amours contrariées, des dialogues savoureux, des personnages torturés mais néanmoins très attachants.
Le tout sur fond historique, l'ambiance de l'époque.
Une mention spéciale pour le personnage de Fermín; son aplomb et ses réparties, ses tournures de phrases et sa philosophie. Mon personnage préféré de cette histoire.
Bref, un gros coup de coeur pour ce livre. ★☆★
Note : 3/3
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
La magie de l'écriture m'a transporté dans les rues de Barcelone auprès de Daniel. Les faits s'emboitent et l'histoire se déroule. J'ai aimé la tendresse, la poésie, le brin d'humour au fil des pages.
J'ai terminé ce livre à regret, j'en ai vraiment apprécié la lecture.
J'ai terminé ce livre à regret, j'en ai vraiment apprécié la lecture.
apm- Membre connaisseur
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Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
J’ai trouvé ce roman époustouflant.
Au début j’ai eu la sensation de me promener tranquillement au fil des mots, en suivant Daniel, et petit à petit, les événements s’enchaînent, le rythme s’accélèrent m’entraînant avec lui, dans une course effrénée, pour me mener hors d’haleine au bout de cette sublime histoire.
J’ai adoré les personnages, Daniel, son père et surtout Fermin Romero de Torres. Il a toujours les mots justes. Très philosophe à ces heures, il a une grande expérience de la vie.
J’adore l’écriture de cet auteur que je découvre ici pour la première fois, c’est souvent très poétique, ce livre donne envie de se promener dans les rues de Barcelone.
Et quelle formidable idée, qu’un cimetière des livres oubliés, comme j’aimerai m’y promener et laisser mes doigts courir sur le dos des livres jusqu’à trouver le mien.
« Chaque livre, chaque volume que tu vois, a une âme. L’âme de celui qui l’a écrit, et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. »
« Bientôt l’idée s’empara de moi qu’un univers infini à explorer s’ouvrait derrière chaque couverture tandis qu’au-delà le monde laissait s’écouler la vie. »
Au début j’ai eu la sensation de me promener tranquillement au fil des mots, en suivant Daniel, et petit à petit, les événements s’enchaînent, le rythme s’accélèrent m’entraînant avec lui, dans une course effrénée, pour me mener hors d’haleine au bout de cette sublime histoire.
J’ai adoré les personnages, Daniel, son père et surtout Fermin Romero de Torres. Il a toujours les mots justes. Très philosophe à ces heures, il a une grande expérience de la vie.
J’adore l’écriture de cet auteur que je découvre ici pour la première fois, c’est souvent très poétique, ce livre donne envie de se promener dans les rues de Barcelone.
Et quelle formidable idée, qu’un cimetière des livres oubliés, comme j’aimerai m’y promener et laisser mes doigts courir sur le dos des livres jusqu’à trouver le mien.
« Chaque livre, chaque volume que tu vois, a une âme. L’âme de celui qui l’a écrit, et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. »
« Bientôt l’idée s’empara de moi qu’un univers infini à explorer s’ouvrait derrière chaque couverture tandis qu’au-delà le monde laissait s’écouler la vie. »
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Lu dans le cadre du challenge PL 2012/2013
J'ai voté : beaucoup apprécié
J'ai commencé à lire ce livre sans trop savoir à quoi m'attendre.
Difficile de le résumer.
Le mieux est de laisser la parole à l'auteur :
L'auteur écrit de belles phrases sur l'enfance :
Son écriture est poétique, et les nombreuses descriptions ne sont pas lassantes car elles contribuent à mieux nous faire connaître Barcelone et à créer une ambiance mystérieuse et fanstastique.
J'ai aimé le rythme du récit. J'ai aimé de nombreuses phrases dans ce livre.
Mais ce n'est pas un coup de cœur car je l'ai trouvé trop dur, trop violent.
Le récit des horreurs de la guerre civile, et le personnage du commissaire Fumero, m'ont dérangée.
Je dois être trop sensible. Le climat sombre, froid et tendu dans lequel nous plonge l'auteur n'a fait qu'accroître mon malaise.
J'étais donc contente de terminer cette lecture.
Je n'ai d'ailleurs pas beaucoup aimé la fin... ce récit qui ne veut pas finir.
Il y a 4 chapitres successifs, très courts, qui sont comme des ricochets.
J'ai cru que je n'arriverais jamais à la dernière page.
En bonus, pour finir, une citation spéciale pour les enseignants de ce forum :
J'ai voté : beaucoup apprécié
J'ai commencé à lire ce livre sans trop savoir à quoi m'attendre.
Difficile de le résumer.
Le mieux est de laisser la parole à l'auteur :
Il s'agit d'une histoire de livres [...] de livres maudits, de l'homme qui les a écrits, d'un personnage qui s'est échappé des pages d'un roman pour le brûler, d'une trahison et d'une amitié perdue. Une histoire d'amour, de haine et de rêves qui vivent dans l'ombre du vent.
L'auteur écrit de belles phrases sur l'enfance :
L'un des pièges de l'enfance est qu'il n'est pas nécessaire de comprendre quelque chose pour le sentir.
Et quand la raison devient capable de saisir ce qui se passe autour d'elle, les blessures du cœur sont déjà trop profondes.
Les mots avec lesquels on empoisonne le cœur d'un enfant, par petitesse ou ignorance, restent enkystés dans sa mémoire et, tôt ou tard, lui brûlent l'âme.
J'ai conscience que la vie nous sépare de nos amis d'enfance, qu'on n'y peut rien, mais je n'y crois jamais tout à fait.
Son écriture est poétique, et les nombreuses descriptions ne sont pas lassantes car elles contribuent à mieux nous faire connaître Barcelone et à créer une ambiance mystérieuse et fanstastique.
L'après-midi touchait à sa fin et s'éclipsait presque en traître, avec une haleine glacée et un manteau de pourpre qui s'insinuait dans les recoins les plus infimes des rues. Je pressai le pas et, vingt minutes plus tard, la façade de l'Université émergea comme un navire ocre échoué dans la nuit.
J'ai aimé le rythme du récit. J'ai aimé de nombreuses phrases dans ce livre.
- Est-ce vrai que tu n'as lu aucun livre ?
- Les livres sont assommants.
- Les livres sont des miroirs, et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même, répliqua Julián.
Nous restons vivants tant que quelqu'un se souvient de nous. [...]
Garde-moi une petite place, Daniel, dans un coin de ta mémoire. Ne me laisse pas partir.
Mais ce n'est pas un coup de cœur car je l'ai trouvé trop dur, trop violent.
Le récit des horreurs de la guerre civile, et le personnage du commissaire Fumero, m'ont dérangée.
Je dois être trop sensible. Le climat sombre, froid et tendu dans lequel nous plonge l'auteur n'a fait qu'accroître mon malaise.
[La barbarie] c'est comme la marée [...] Elle s'en va et on se croit sauvé, mais elle revient toujours, oui, toujours... Et elle vous submerge.
J'étais donc contente de terminer cette lecture.
Je n'ai d'ailleurs pas beaucoup aimé la fin... ce récit qui ne veut pas finir.
Il y a 4 chapitres successifs, très courts, qui sont comme des ricochets.
J'ai cru que je n'arriverais jamais à la dernière page.
En bonus, pour finir, une citation spéciale pour les enseignants de ce forum :
Des années d'enseignement lui avaient donné le ton ferme et didactique de celui qui est habitué à être entendu mais se demande s'il est écouté.
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Ce roman fait partie du top 5 de mes préférés des ces dernières années..voire il a la palme d Or!!
Invité- Invité
Re: [Ruiz Zafón, Carlos] L'ombre du vent
Après avoir lu vos commentaires ,il va falloir que je le relise ... ce n'est pas mon genre de lecture aussi je l'avais trouvé sombre et déroutant ; l' atmosphère est pesante et m'avait plongée dans un certain malaise.
Invité- Invité
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