[Theorin, Johan] Le sang des pierres
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[Theorin, Johan] Le sang des pierres
[Theorin, Johan] Le sang des pierres
[Theorin, Johan]
Le sang des pierres
Albin Michel mars 2011
426 pages
Présentation de l'éditeur
A Oland, à la fonte des neiges, de nouveaux venus s'installent à Stenvik : Vendela Larsson, qui a grandi sur l'île, occupe avec son mari, écrivain célèbre, une luxueuse villa flambant neuve. Peter Mörner réintègre sa maison familiale avec son fils et son père. Le vieux marin Gerloff revient lui aussi au village de son enfance, peut-être pour la dernière fois. Les maisons de tous ces arrivants sont bâties, dit une légende de l'île, entre le monde des trolls, au fond de la carrière, et celui des elfes, qui dansent sur la lande. Cette frontière est marquée par une ligne rouge dans la falaise, une veine sanguine, qui a toujours porté malheur. Et le malheur ne tarde pas à s'abattre sur cette communauté puisqu'on retrouve le père de Peter assassiné... Après le brouillard d'automne de L'Heure trouble, l'hiver, saison du deuil, de L'Echo des morts, Johan Theorin tresse ici un suspense virtuose où se mêlent présent et passé sur fond de réveil printanier des forces de la nature.
Mon avis
Avec ce roman , j’ai eu la sensation de me trouver au bout du monde, une île farouche presque déserte, à l’est de la Suède, une terre étroite reliée au monde par un très long pont. L’auteur prend son temps pour nous raconter des histoires de famille, une légende dit que cette terre se trouve entre le monde des trolls, au fond des carrières et celui des elfes qui dansent sur la landes. Il faut tout de même avoir lu 234 pages, pour que l’on commence à s’intéresser à l’histoire mais alors le charme commence à opèrer sur cette île au climat rude de l’hiver, mais la nature s’éveille voici le début du printemps, un éclat particulier se laisse voir sur cette terre aride, des paysages indomptés qui évoquent des petits lutins, des pensées magiques, des moments surnaturels. L’île se repeuple le week-end et des histoires intimes, des histoires de couples ou tout finit par s’entortiller se font jour, ce qui est normal sur cette petite île . Un peu de suspense car il y a tout de même un meurtre, il y est aussi question d’enfance malmenée, d’appât du gain avec l’industrie du sexe, de la vieillesse, de la violence mais aussi les espoirs déçus....Un roman trop lent que j’ai lu sans trop d’application.....3,5/5
Le sang des pierres
Albin Michel mars 2011
426 pages
Présentation de l'éditeur
A Oland, à la fonte des neiges, de nouveaux venus s'installent à Stenvik : Vendela Larsson, qui a grandi sur l'île, occupe avec son mari, écrivain célèbre, une luxueuse villa flambant neuve. Peter Mörner réintègre sa maison familiale avec son fils et son père. Le vieux marin Gerloff revient lui aussi au village de son enfance, peut-être pour la dernière fois. Les maisons de tous ces arrivants sont bâties, dit une légende de l'île, entre le monde des trolls, au fond de la carrière, et celui des elfes, qui dansent sur la lande. Cette frontière est marquée par une ligne rouge dans la falaise, une veine sanguine, qui a toujours porté malheur. Et le malheur ne tarde pas à s'abattre sur cette communauté puisqu'on retrouve le père de Peter assassiné... Après le brouillard d'automne de L'Heure trouble, l'hiver, saison du deuil, de L'Echo des morts, Johan Theorin tresse ici un suspense virtuose où se mêlent présent et passé sur fond de réveil printanier des forces de la nature.
Mon avis
Avec ce roman , j’ai eu la sensation de me trouver au bout du monde, une île farouche presque déserte, à l’est de la Suède, une terre étroite reliée au monde par un très long pont. L’auteur prend son temps pour nous raconter des histoires de famille, une légende dit que cette terre se trouve entre le monde des trolls, au fond des carrières et celui des elfes qui dansent sur la landes. Il faut tout de même avoir lu 234 pages, pour que l’on commence à s’intéresser à l’histoire mais alors le charme commence à opèrer sur cette île au climat rude de l’hiver, mais la nature s’éveille voici le début du printemps, un éclat particulier se laisse voir sur cette terre aride, des paysages indomptés qui évoquent des petits lutins, des pensées magiques, des moments surnaturels. L’île se repeuple le week-end et des histoires intimes, des histoires de couples ou tout finit par s’entortiller se font jour, ce qui est normal sur cette petite île . Un peu de suspense car il y a tout de même un meurtre, il y est aussi question d’enfance malmenée, d’appât du gain avec l’industrie du sexe, de la vieillesse, de la violence mais aussi les espoirs déçus....Un roman trop lent que j’ai lu sans trop d’application.....3,5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Theorin, Johan] Le sang des pierres
Mon avis
Le vent, les fauvettes à tête grise, la lande, les embruns, le soleil couchant éclairant les anémones sauvages, les dernières plaques de neige, les nuits mystérieuses, une carrière, les Trolls, les Elfes, leurs légendes, une ambiance qui s’installe, en même temps que le printemps, dès les premières pages sur l’île d’Öland au large de la Suède….
« Odeur de calcaire et de varech, de mer et de terre. Vent sur la plage, miroitement du soleil sur le détroit, hiver et printemps mêlés au-dessus de l’île. »
Des personnages divers et variés vivent dans cet environnement, ils sont de passage ou habitent à demeure. Qui sont-ils ? Un vieil homme qui ne veut pas rester en maison de retraite, un homme et ses deux enfants, un couple et leur chien et bien d’autres… Un point commun entre tous ? Ils sont attachés à ce lieu pour une raison ou une autre. Ils vont se croiser, s’éviter, se parler, se taire, se terrer, se cacher, s’exposer, chercher …. et entrevoir puis découvrir en profondeur certains événements du passé mais aussi du présent…
L’éclairage sur ces différentes situations sera apporté par des chapitres courts, allant de l’un à l’autre, du passé au présent, du réel à l’imaginaire, en passant par la lecture d’un journal intime.
On n’avance pas vite, c’est un peu comme si la nature imposait son rythme, pas d’actions spectaculaires qui s’enchaînent, pas d’hémoglobine et de violence à foison. Seulement des hommes, des femmes, des enfants qui cheminent pas à pas dans leur vie, essayant de maîtriser les événements qui, de temps à autre, leur échappent …
L’écriture est agréable, fluide, « aérée ». Les chapitres courts, alternant individus, époques, styles narratifs (journal intime ou récit à la troisième personne) évitent toute lassitude au lecteur.
J’ai apprécié Peter, le tourmenté (mais pas trop, il reste très humain), qui souhaite comprendre le passé de son père, sa fille, combattive m’a émue, les voisines sont intéressantes car différentes et bien ciblées dans leur caractère. Jerry, lui-même est attachant dans son combat pour parler, sortir des mots du plus profond de lui-même.
Ce qui me plaît dans ce genre de roman, c’est qu’au-delà de l’intrigue elle-même, il y a une atmosphère et elle est si bien décrite qu’on a l’impression de la ressentir par tous les pores de la peau. De plus, et cela aussi il faut le souligner, on ne trouve pas un enquêteur qui prend le pas sur les autres protagonistes. Il est là, mais ne tient pas une place outrancière. D’ailleurs peut-on dire qu’un individu domine plus que les autres ?
Je crois que l’élément principal, le presque « héros », est cette île, que tous habitent, au sens propre et au sens figuré, de façon différente, l’investissant de leur présence, mais aussi de leurs ressentis, de leur âme, donnant d’eux à cette contrée un peu magique comme elle, leur transmet d’elle ….. Les uns ne pouvant pas être dissociée de l’autre, cette terre d’accueil qui fait partie de leur histoire personnelle …..
Le vent, les fauvettes à tête grise, la lande, les embruns, le soleil couchant éclairant les anémones sauvages, les dernières plaques de neige, les nuits mystérieuses, une carrière, les Trolls, les Elfes, leurs légendes, une ambiance qui s’installe, en même temps que le printemps, dès les premières pages sur l’île d’Öland au large de la Suède….
« Odeur de calcaire et de varech, de mer et de terre. Vent sur la plage, miroitement du soleil sur le détroit, hiver et printemps mêlés au-dessus de l’île. »
Des personnages divers et variés vivent dans cet environnement, ils sont de passage ou habitent à demeure. Qui sont-ils ? Un vieil homme qui ne veut pas rester en maison de retraite, un homme et ses deux enfants, un couple et leur chien et bien d’autres… Un point commun entre tous ? Ils sont attachés à ce lieu pour une raison ou une autre. Ils vont se croiser, s’éviter, se parler, se taire, se terrer, se cacher, s’exposer, chercher …. et entrevoir puis découvrir en profondeur certains événements du passé mais aussi du présent…
L’éclairage sur ces différentes situations sera apporté par des chapitres courts, allant de l’un à l’autre, du passé au présent, du réel à l’imaginaire, en passant par la lecture d’un journal intime.
On n’avance pas vite, c’est un peu comme si la nature imposait son rythme, pas d’actions spectaculaires qui s’enchaînent, pas d’hémoglobine et de violence à foison. Seulement des hommes, des femmes, des enfants qui cheminent pas à pas dans leur vie, essayant de maîtriser les événements qui, de temps à autre, leur échappent …
L’écriture est agréable, fluide, « aérée ». Les chapitres courts, alternant individus, époques, styles narratifs (journal intime ou récit à la troisième personne) évitent toute lassitude au lecteur.
J’ai apprécié Peter, le tourmenté (mais pas trop, il reste très humain), qui souhaite comprendre le passé de son père, sa fille, combattive m’a émue, les voisines sont intéressantes car différentes et bien ciblées dans leur caractère. Jerry, lui-même est attachant dans son combat pour parler, sortir des mots du plus profond de lui-même.
Ce qui me plaît dans ce genre de roman, c’est qu’au-delà de l’intrigue elle-même, il y a une atmosphère et elle est si bien décrite qu’on a l’impression de la ressentir par tous les pores de la peau. De plus, et cela aussi il faut le souligner, on ne trouve pas un enquêteur qui prend le pas sur les autres protagonistes. Il est là, mais ne tient pas une place outrancière. D’ailleurs peut-on dire qu’un individu domine plus que les autres ?
Je crois que l’élément principal, le presque « héros », est cette île, que tous habitent, au sens propre et au sens figuré, de façon différente, l’investissant de leur présence, mais aussi de leurs ressentis, de leur âme, donnant d’eux à cette contrée un peu magique comme elle, leur transmet d’elle ….. Les uns ne pouvant pas être dissociée de l’autre, cette terre d’accueil qui fait partie de leur histoire personnelle …..
Cassiopée- Admin
-
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Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Theorin, Johan] Le sang des pierres
Merci Lalyre et Cassiopée pour vos critiques
louloute- Grand sage du forum
-
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Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Theorin, Johan] Le sang des pierres
Cassiopée a écrit:
Ce qui me plaît dans ce genre de roman, c’est qu’au-delà de l’intrigue elle-même, il y a une atmosphère et elle est si bien décrite qu’on a l’impression de la ressentir par tous les pores de la peau.
C'est ce que j'apprécie aussi beaucoup et qui est récurrent dans ce genre de polar
J'aime ce genre de lecture qui me fait prendre tout mon temps pour l'apprécier ^^
Invité- Invité
Re: [Theorin, Johan] Le sang des pierres
J'ai bien aimé L’écho des morts du même auteur, je lirai celui-ci, à l'occasion.
Merci les amis pour vos critiques :5<e:
Merci les amis pour vos critiques :5<e:
lili78- Grand sage du forum
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Age : 52
Localisation : chez moi
Emploi/loisirs : Bibliothécaire / lecture, cuisine, jardinage, balades
Genre littéraire préféré : un peu de tout suivant mes humeurs
Date d'inscription : 14/10/2011
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