[Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 3: Les chiens de Riga
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[Mankell, Henning] Les chiens de Riga
[Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 3: Les chiens de Riga
[Mankell, Henning]
Les chiens de Riga
Points 2004
322 pages
Présentation de l'éditeur
L'action se situe en grande partie en Lettonie, alors que les Etats baltes s'émancipent de la tutelle soviétique. Hiver 1991. Un canot pneumatique s'échoue à Mossbystrand, au large d'Ystad (siège du commissariat de Wallander). Il contient les corps de deux hommes, torturés et exécutés d'une balle dans le cœur. L'origine du canot est rapidement établie : fabrication yougoslave, utilisé uniquement par les Soviétiques et leurs satellites. Les corps sont à leur tour identifiés : criminels lettons d'origine russe, liés à la mafia russe. Un officier de police de Riga est appelé en renfort à Ystad. Le commissaire Wallander se prend d'amitié pour l'étrange major Liepa et commence à entrevoir, à son contact, la complexité du monde où a été commis ce double meurtre.
A peine rentré en Lettonie, le major Liepa est assassiné. A la demande des enquêteurs Wallander part pour Riga. C'est le début d'une aventure insensée où il va se trouver complètement démuni, privé de tout repère. Seule certitude : le major a été éliminé pour des raisons politiques. Quant à Wallander, il est manipulé. Par qui ? Par la veuve du major, la belle Baiba Liepa ? Par l'un ou l'autre des deux officiers de police chargés de l'enquête ?
Dans la "série Wallander", Les Chiens de Riga, est le 5ème titre à paraître au Seuil, néanmoins, il est le 2ème titre écrit par Henning Mankell (en 1992) après Meurtriers sans visage publié par Bourgois. L'action de ce livre, contrairement aux autres titres de la série, ne se déroule pas dans la Suède démocratique, ni dans l'environnement social de la Scanie bien connu de notre Wallander. Ecrit en 1992, alors que tout était encore très précaire et incertain dans les Etats baltes - la Lettonie venait de se proclamer indépendante en aôut 1991 - Les Chiens de Riga offre une plongée vertigineuse dans le monde soviétique totalitaire sur le point de se désintégrer et dont Wallander ignore tout. Un Wallander plus jeune, moins expérimenté, réduit à ses seules ressources d'intuition et d'ingéniosité face à des ennemis aussi féroces qu'insaisissables. Un Wallander d'autant plus vulnérable qu'il est tombé amoureux. Une atmosphère glauque et prenante. Un suspens violent, dépaysant, à l'efficacité garantie.
En février 1991, deux hommes sont retrouvés exécutés d'une balle dans le coeur, dans un canot pneumatique sur une plage de Scanie. Les corps identifiés se révèlent être ceux de criminels lettons d'origine russe liés à la mafia. Dès son retour de Lettonie, l'étrange major Liepa pour lequel Wallander s'est pris d'amitié, est assassiné. Une nouvelle enquête pour Wallander qui part alors pour Riga.
Mon avis
Je ne résumerai pas car la présentation de l’éditeur reflète très bien l’atmosphère glauque de cette histoire. Ce roman de Henning Mankell est celui que j’ai le moins aimé jusqu’à présent, je dirais que ce livre est plutôt un roman d’espionnage et c’est peut-être pour cela que je l’ai trouvé autrement que ceux déjà lus....3,5/5
Les chiens de Riga
Points 2004
322 pages
Présentation de l'éditeur
L'action se situe en grande partie en Lettonie, alors que les Etats baltes s'émancipent de la tutelle soviétique. Hiver 1991. Un canot pneumatique s'échoue à Mossbystrand, au large d'Ystad (siège du commissariat de Wallander). Il contient les corps de deux hommes, torturés et exécutés d'une balle dans le cœur. L'origine du canot est rapidement établie : fabrication yougoslave, utilisé uniquement par les Soviétiques et leurs satellites. Les corps sont à leur tour identifiés : criminels lettons d'origine russe, liés à la mafia russe. Un officier de police de Riga est appelé en renfort à Ystad. Le commissaire Wallander se prend d'amitié pour l'étrange major Liepa et commence à entrevoir, à son contact, la complexité du monde où a été commis ce double meurtre.
A peine rentré en Lettonie, le major Liepa est assassiné. A la demande des enquêteurs Wallander part pour Riga. C'est le début d'une aventure insensée où il va se trouver complètement démuni, privé de tout repère. Seule certitude : le major a été éliminé pour des raisons politiques. Quant à Wallander, il est manipulé. Par qui ? Par la veuve du major, la belle Baiba Liepa ? Par l'un ou l'autre des deux officiers de police chargés de l'enquête ?
Dans la "série Wallander", Les Chiens de Riga, est le 5ème titre à paraître au Seuil, néanmoins, il est le 2ème titre écrit par Henning Mankell (en 1992) après Meurtriers sans visage publié par Bourgois. L'action de ce livre, contrairement aux autres titres de la série, ne se déroule pas dans la Suède démocratique, ni dans l'environnement social de la Scanie bien connu de notre Wallander. Ecrit en 1992, alors que tout était encore très précaire et incertain dans les Etats baltes - la Lettonie venait de se proclamer indépendante en aôut 1991 - Les Chiens de Riga offre une plongée vertigineuse dans le monde soviétique totalitaire sur le point de se désintégrer et dont Wallander ignore tout. Un Wallander plus jeune, moins expérimenté, réduit à ses seules ressources d'intuition et d'ingéniosité face à des ennemis aussi féroces qu'insaisissables. Un Wallander d'autant plus vulnérable qu'il est tombé amoureux. Une atmosphère glauque et prenante. Un suspens violent, dépaysant, à l'efficacité garantie.
En février 1991, deux hommes sont retrouvés exécutés d'une balle dans le coeur, dans un canot pneumatique sur une plage de Scanie. Les corps identifiés se révèlent être ceux de criminels lettons d'origine russe liés à la mafia. Dès son retour de Lettonie, l'étrange major Liepa pour lequel Wallander s'est pris d'amitié, est assassiné. Une nouvelle enquête pour Wallander qui part alors pour Riga.
Mon avis
Je ne résumerai pas car la présentation de l’éditeur reflète très bien l’atmosphère glauque de cette histoire. Ce roman de Henning Mankell est celui que j’ai le moins aimé jusqu’à présent, je dirais que ce livre est plutôt un roman d’espionnage et c’est peut-être pour cela que je l’ai trouvé autrement que ceux déjà lus....3,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
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Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 3: Les chiens de Riga
Comme il est question de l'inspecteur Wallander, j'ai déplacé dans policier/thriller mais n'hésite pas à me dire si tu n'es pas d'accord, Lalyre...
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 3: Les chiens de Riga
Merci Alexielle , c'est bien ce que tu as fait, pour ma part j'ai seulement recherché le nom de l'auteuralexielle63 a écrit:Comme il est question de l'inspecteur Wallander, j'ai déplacé dans policier/thriller mais n'hésite pas à me dire si tu n'es pas d'accord, Lalyre...
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 3: Les chiens de Riga
Mon avis :
Après avoir lu la 1ère enquête de l’inspecteur Kurt Wallander (Meurtriers sans visage) en début d’année, je l’ai retrouvé avec plaisir pour cette seconde enquête.
Cela commence par la découverte sur la côte de Scanie de deux cadavres d’hommes dans un canot de sauvetage.
Sauf qu’ils ne sont pas suédois, mais lettons, et notre cher inspecteur va être amené à « voyager » en Lettonie, où il va se retrouver dans un pays très différent de sa Suède.
Alors il faut se remettre dans le contexte des années 1990 à la lecture de ce roman, car il y a des choses qui ont forcément changées depuis (du moins je l’espère), et la Lettonie post-Mur de Berlin, post-URSS.
« Il regarda défiler les paysages. Des champs désolés, où la neige déposait des taches irrégulières. De temps à autre une maison grise, des clôtures nues, un cochon fouillant dans un tas de fumier… Une grisaille inifine, qui lui rappela la récente excursion à Malmö avec son père. La Scanie était peut-être laide en hiver, mais ici la laideur était un vide repoussant, qui dépassait de loin tout ce qu’il aurait pu imaginer »
J’ai beaucoup aimé la façon d’aborder les différences entre les deux pays (Suède et Lettonie), pour ce qui concerne les habitudes, les façons de faire, les façons de voir et d’aborder les choses, à cette époque de transition pour les pays tels que la Lettonie.
« Les contradiction s’affrontaient dans ce pays comme dans un combat de chiens. Et l’issue n’était pas connue d’avance »
L’enquête en elle-même m’a intéressée, on se demande pourquoi et comment deux lettons finissent en Scanie…
Et la résolution de l’enquête est riche en rebondissements, il y a quand même pas mal d’action, alors que le climat général du livre est plus ‘calme’, Wallander se pose beaucoup de questions et essaye de faire de son mieux pour résoudre l’enquête dans ce pays où il se sent assez mal à l’aise en fin de compte.
« Rydberg avait dit une fois qu’un policier doit être comme un comédien : capable d’appréhender l’inconnu avec empathie, de se glisser dans la peau d’un tueur ou d’une victime, d’imaginer les pensées et les schémas de réaction d’un étranger ».
On a aussi des passages du livre plus consacrés à la vie privée de Wallander, à ses soucis, à ses ratés, à ses pensées.
Il est à une période de sa vie où il se pose beaucoup de questions, comme celle de savoir s’il veut vraiment continuer à être policier.
Cela en fait un être attachant, et j’aime beaucoup le fait de le rendre si humble et si humain, il n’est pas qu’une machine à résoudre des enquêtes.
Je le retrouverai volontiers dans une autre aventure.
Ma note: 3.5/5
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 3: Les chiens de Riga
Mon avis :
Lire un roman d’Henning Mankell présente un gros avantage pour moi : la certitude de ne pas être déçue. Il sait magnifiquement doser ses effets. Je ne prendrai qu’un seul exemple : je me plains souvent que la vie privée des policiers envahit les enquêtes, au point que l’on se retrouve davantage avec un roman sur les policiers et leurs états d’âme qu’avec un véritable récit policier. Rien de tel ici. Wallander est un enquêteur qui a une vie privée, une fille, qu’il espère heureuse, un père, qu’il voit régulièrement, en bref, une vie après le travail, qui inclut la préparation de ses repas, et le linge à laver, mais ces faits l’humanisent, expliquent l’enquêteur pugnace qu’il est, et ne prennent jamais le pas sur l’enquête proprement dite. Il est un juste milieu à trouver entre l’enquêteur aussi déshumanisé que le tueur, et le flic dont la vie de famille prend le pas sur le travail (voir Julie Lescaut, même s’il s’agit d’une défunte série télévisée).
Justement, revenons à l’enquête, d’un genre particulier : deux cadavres viennent s’échouer dans un canot, sur la côte, et ce ne sont pas des naufragés, ce ne sont pas de malheureux clandestins, non, ce sont deux victimes d’un meurtre, deux étrangers également, dont on ne tardera pas à découvrir l’identité et la nationalité. La collaboration avec un enquêteur venu de Riga est aussi l’occasion de montrer la différence entre les deux pays, ou plutôt la différence de vision. Si le major Liepa clame son amour de la liberté et pointe du doigt les richesses de la Suède, Wallander est bien placé pour connaître la réalité du pays, et son quota de misère. Et après le départ du major, le lecteur aurait pu croire, tout comme Wallander, que l’affaire était définitivement close – en moins de cent pages. C’est mal connaître, pour le coup, Henning Mankell. Ce n’était que la fin de l’acte I.
En effet, un second acte, puis un troisième, se dérouleront sous les yeux du lecteur. Pour mener à bien sa quête, Wallander utilisera les méthodes de Rydberg, son mentor disparu. Il devra à la fois se méfier des apparences, se méfier tout court de la moindre parole, du moindre geste, et, paradoxalement, faire confiance aveuglément à des inconnus, sur la foi de son intuition, de son empathie devrai-je dire. Ce que cette affaire lui apportera ? Il serait plus juste de noter ce qu’il y perdra. La Lettonie n’est pas la Suède, cocon bienfaisant et protecteur.
Je n’ai qu’une envie après cette lecture : enchaîner avec une autre valeur sûre du polar.
Lire un roman d’Henning Mankell présente un gros avantage pour moi : la certitude de ne pas être déçue. Il sait magnifiquement doser ses effets. Je ne prendrai qu’un seul exemple : je me plains souvent que la vie privée des policiers envahit les enquêtes, au point que l’on se retrouve davantage avec un roman sur les policiers et leurs états d’âme qu’avec un véritable récit policier. Rien de tel ici. Wallander est un enquêteur qui a une vie privée, une fille, qu’il espère heureuse, un père, qu’il voit régulièrement, en bref, une vie après le travail, qui inclut la préparation de ses repas, et le linge à laver, mais ces faits l’humanisent, expliquent l’enquêteur pugnace qu’il est, et ne prennent jamais le pas sur l’enquête proprement dite. Il est un juste milieu à trouver entre l’enquêteur aussi déshumanisé que le tueur, et le flic dont la vie de famille prend le pas sur le travail (voir Julie Lescaut, même s’il s’agit d’une défunte série télévisée).
Justement, revenons à l’enquête, d’un genre particulier : deux cadavres viennent s’échouer dans un canot, sur la côte, et ce ne sont pas des naufragés, ce ne sont pas de malheureux clandestins, non, ce sont deux victimes d’un meurtre, deux étrangers également, dont on ne tardera pas à découvrir l’identité et la nationalité. La collaboration avec un enquêteur venu de Riga est aussi l’occasion de montrer la différence entre les deux pays, ou plutôt la différence de vision. Si le major Liepa clame son amour de la liberté et pointe du doigt les richesses de la Suède, Wallander est bien placé pour connaître la réalité du pays, et son quota de misère. Et après le départ du major, le lecteur aurait pu croire, tout comme Wallander, que l’affaire était définitivement close – en moins de cent pages. C’est mal connaître, pour le coup, Henning Mankell. Ce n’était que la fin de l’acte I.
En effet, un second acte, puis un troisième, se dérouleront sous les yeux du lecteur. Pour mener à bien sa quête, Wallander utilisera les méthodes de Rydberg, son mentor disparu. Il devra à la fois se méfier des apparences, se méfier tout court de la moindre parole, du moindre geste, et, paradoxalement, faire confiance aveuglément à des inconnus, sur la foi de son intuition, de son empathie devrai-je dire. Ce que cette affaire lui apportera ? Il serait plus juste de noter ce qu’il y perdra. La Lettonie n’est pas la Suède, cocon bienfaisant et protecteur.
Je n’ai qu’une envie après cette lecture : enchaîner avec une autre valeur sûre du polar.
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Mankell, Henning] Kurt Wallander - Tome 3: Les chiens de Riga
Je n'ai que moyennement apprécié cet opus.
Bien que cela soit intéressant de découvrir la situation de la Lettonie en 1991, je me suis parfois ennuyée dans de trop longues descriptions.
L'action s'accélère à la fin mais cela ne sauve pas l'ensemble.
Des lourdeurs dans le style et des répétitions sont assez dérangeantes. Et, encore une fois, une obsession pour donner l'heure en permanence.
Je vous cite un passage, juste sur une demi page :
"...Il était quatre heures du matin lorsqu'il se recoucha... Le réveille-matin indiquait sept heures quarante-six....Il arriva au commissariat à huit heures moins trois minutes..."
Les précisions comme "moins trois minutes" ou plus tard "passé de sept minutes" deviennent ridicules.
Bref, pas convaincue et pas sûre d'avoir envie de continuer à lire la série.
Bien que cela soit intéressant de découvrir la situation de la Lettonie en 1991, je me suis parfois ennuyée dans de trop longues descriptions.
L'action s'accélère à la fin mais cela ne sauve pas l'ensemble.
Des lourdeurs dans le style et des répétitions sont assez dérangeantes. Et, encore une fois, une obsession pour donner l'heure en permanence.
Je vous cite un passage, juste sur une demi page :
"...Il était quatre heures du matin lorsqu'il se recoucha... Le réveille-matin indiquait sept heures quarante-six....Il arriva au commissariat à huit heures moins trois minutes..."
Les précisions comme "moins trois minutes" ou plus tard "passé de sept minutes" deviennent ridicules.
Bref, pas convaincue et pas sûre d'avoir envie de continuer à lire la série.
Dulcie- Grand expert du forum
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