[Brink, André] Une saison blanche et sèche
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[Brink, André] Une saison blanche et sèche
Titre: une saison Blanche et sèche
Auteur: André Brink
Nombre de pages: 370
Editions: Nouveau cabinet Cosmopolite chez Stock(Avril 1994)
Traduit par Robert Fouques Duparc
Quelques mots sur l'auteur:
André Brink est un écrivain sud-africain, né le 29 mai 1935 à Vrede, d'expressions afrikaans et anglaise. En 1980, il obtint le prix Médicis étranger pour son roman Une saison blanche et sèche.
Quatrième de couverture:
Dans la moiteur des nuits orageuses de Pretoria, Ben Du Toit découvre un monde tout proche et pourtant si loin de sa vie d'Afrikaner. Peu à peu, il ouvre des yeux incrédules sur un système qu'il cautionne par ignorance et par lâcheté et qui entretient une communauté, un peuple, dans le désespoir et la résignation. La naïveté de Ben est telle qu'il croit encore à une justice où toute notion de couleur ou de race serait abolie, mais dans les années quatre-vingt en Afrique du Sud, l'espoir est un privilège de Blanc. Loin d'avoir voulu faire de son personnage un héros acquis à une cause humanitaire, André Brink dépeint un homme révolté qui se battra pour comprendre pourquoi les services de police peuvent en toute impunité tuer des hommes parce qu'ils sont noirs. Dans le pays de l'apartheid, les moyens pour préserver la sécurité d'État sont expéditifs, Ben l'apprendra à ses dépens. L'ouvrage, interdit en Afrique du Sud dès sa publication, recèle aujourd'hui toute la force d'un témoignage et demeure, malgré un contexte politique heureusement pacifié, d'une bouleversante humanité.
Mon avis:
Ce livre me laisse une impression de rencontre ratée.
J’ai apprécié le fond, l’histoire en filigrane qui m’a fait découvrir l’Afrique du Sud, Soweto, l’apartheid, les conditions de vie des personnes à peau noire, celles des Afrikaners, les humiliations cachées, les abus du pouvoir, la loi du silence lorsqu’on creuse un peu et qu’on « dérange » …
Mais je n’ai pas apprécié l’écriture, la forme, la façon dont l’auteur s’exprime.
Ce qui fait que ce roman ne m’a pas émue, touchée, et cela représente au niveau de la lecture, un gros manque pour moi.
A mon sens, André Brink est resté « observateur ». D’autres écrivains ont dépeint des faits sans donner leur avis mais leur style m’avait intéressée. Là, ce n’est pas le cas. L’écriture m’a semblé lisse, sans « force » intérieure, comme si tout était décrit de la même manière, sur le même ton …. Même dans les faits graves, rien ne s’emballe … rien ne me prend « aux tripes » … Et que c’est dommage !
Ben Du Toit avait pourtant tout pour me plaire : la volonté, le charisme de celui qui ne lâche rien malgré les intimidations, l’envie de comprendre, de réussir ou d’autres ont échoué …
« Je sais seulement que je ne peux plus m’arrêter. Je vais devenir fou si je ne peux pas croire en ce que je fais. »
Et malheureusement, son aventure ne m’a pas captivée …
Les personnages secondaires m’ont presque plus intéressée que lui, sans doute parce que je n’ai pas réussi à m’attacher à ses pas, à partager sa quête de vérité …
La femme de Gordon m’a touchée, habitée par la peur et malgré tout désireuse de s’en sortir, d’agir …
« A la longue, on finit par être fatigué d’avoir peur…. »
Cette phrase, lue dans la troisième partie, me donnerait presqu’envie de dire que c’est cette partie qui m’a le plus passionnée mais peut-être m’étais-je tout simplement, habituée au style de l’auteur ….
J’ai lu que ce livre avait été interdit, en Afrique du Sud, lorsqu’il est sorti, sans doute parce qu’il mettait le doigt sur des problèmes vitaux bien réels …. Le prix qu’il a obtenu serait-il un choix politique ?
J’ai apprécié le fond, l’histoire en filigrane qui m’a fait découvrir l’Afrique du Sud, Soweto, l’apartheid, les conditions de vie des personnes à peau noire, celles des Afrikaners, les humiliations cachées, les abus du pouvoir, la loi du silence lorsqu’on creuse un peu et qu’on « dérange » …
Mais je n’ai pas apprécié l’écriture, la forme, la façon dont l’auteur s’exprime.
Ce qui fait que ce roman ne m’a pas émue, touchée, et cela représente au niveau de la lecture, un gros manque pour moi.
A mon sens, André Brink est resté « observateur ». D’autres écrivains ont dépeint des faits sans donner leur avis mais leur style m’avait intéressée. Là, ce n’est pas le cas. L’écriture m’a semblé lisse, sans « force » intérieure, comme si tout était décrit de la même manière, sur le même ton …. Même dans les faits graves, rien ne s’emballe … rien ne me prend « aux tripes » … Et que c’est dommage !
Ben Du Toit avait pourtant tout pour me plaire : la volonté, le charisme de celui qui ne lâche rien malgré les intimidations, l’envie de comprendre, de réussir ou d’autres ont échoué …
« Je sais seulement que je ne peux plus m’arrêter. Je vais devenir fou si je ne peux pas croire en ce que je fais. »
Et malheureusement, son aventure ne m’a pas captivée …
Les personnages secondaires m’ont presque plus intéressée que lui, sans doute parce que je n’ai pas réussi à m’attacher à ses pas, à partager sa quête de vérité …
La femme de Gordon m’a touchée, habitée par la peur et malgré tout désireuse de s’en sortir, d’agir …
« A la longue, on finit par être fatigué d’avoir peur…. »
Cette phrase, lue dans la troisième partie, me donnerait presqu’envie de dire que c’est cette partie qui m’a le plus passionnée mais peut-être m’étais-je tout simplement, habituée au style de l’auteur ….
J’ai lu que ce livre avait été interdit, en Afrique du Sud, lorsqu’il est sorti, sans doute parce qu’il mettait le doigt sur des problèmes vitaux bien réels …. Le prix qu’il a obtenu serait-il un choix politique ?
Cassiopée- Admin
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Nombre de messages : 16858
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Brink, André] Une saison blanche et sèche
Euh...je suis toute seule et il y a deux votes?
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16858
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Brink, André] Une saison blanche et sèche
Non, Cassiopée tu n'est pas toute seule; Je donnerais mon avis cette après-midi, car j'ai adorée ce livre comme aussi 3 autres de BRINK et son style me plait également, peut-être parce que j'ai une culture allemande, plus (simple, qui appelle un chat un chat et moins sophistiquée que la culture Française). A plus tard.
Invité- Invité
[Brink, André} Une saison blanche et sèche
voila mon avis:
Ce livre traite de l'éveil d'un homme 'normal', bon chrétien, bon père de famille, Professeur dans un collège pour Blancs; pas tellement courageux - nous sommes au pays de l'apartheid - en Afrique du Sud - éveil a la conscience, que dans ce pays, la justice n'est pas la même pour les Noirs et pour les Blancs.
Comme c'est un homme juste, il voudrait, que la justice de son pays soit aussi bien appliqué a l'homme noir, qui balaie dans son collège et qu'il connait bien, que pour n'importe quel citoyen Blanc.
Il affronte par sa volonté d'obtenir justice, l’incompréhension de sa Femme, ses collègues et de son Supérieur du collège, ainsi que de son Pasteur qui lui conseille même de se contenter de prier et laisser DIEU faire.
Ce livre parle aussi de solitude, car a partir du moment ou l'on ne veut plus faire partie du Troupeau et que l'on nage en contresens, on se retrouve isolé et souvent même rejeté par ses amis et parfois même de sa propre famille. Très souvent uniquement par peur, de perdre son acquis et de sa petite vie tranquille.
Au contraire de CASSIOPÉE, ce livre est un coup de cœur pour moi, car je trouve dans ce style d'observateur que BRINK emploie au début, quand cet homme ne se sent pas encore concerné personnellement un grand intérêt.
Ce style change a partir du moment ou l'homme s'engage complètement dans sa lutte et on ressent toute la peur, mais aussi le besoin, de vouer sa vie a quelque chose, qui a beaucoup de valeur et qui fait, qu'elle vaut le coup d'être vécue.
Il y a des phrases, qui m'ont marquée plus que d'autres: je cite: "une fois dans sa vie, juste une fois, on devrait avoir suffisamment la foi en quelque chose pour tout risquer pour ce quelque chose.
Une autre: Seul; seul jusqu’au bout. Moi. Stanley, Mélanie. Chacun entre nous. Mais avoir eu la chance de nous rencontrer, de nous toucher fugitivement les mains, n'est - ce pas la chose la plus belle qui soit?
Je trouve ce roman superbe et je mets un
10/10
Ce livre traite de l'éveil d'un homme 'normal', bon chrétien, bon père de famille, Professeur dans un collège pour Blancs; pas tellement courageux - nous sommes au pays de l'apartheid - en Afrique du Sud - éveil a la conscience, que dans ce pays, la justice n'est pas la même pour les Noirs et pour les Blancs.
Comme c'est un homme juste, il voudrait, que la justice de son pays soit aussi bien appliqué a l'homme noir, qui balaie dans son collège et qu'il connait bien, que pour n'importe quel citoyen Blanc.
Il affronte par sa volonté d'obtenir justice, l’incompréhension de sa Femme, ses collègues et de son Supérieur du collège, ainsi que de son Pasteur qui lui conseille même de se contenter de prier et laisser DIEU faire.
Ce livre parle aussi de solitude, car a partir du moment ou l'on ne veut plus faire partie du Troupeau et que l'on nage en contresens, on se retrouve isolé et souvent même rejeté par ses amis et parfois même de sa propre famille. Très souvent uniquement par peur, de perdre son acquis et de sa petite vie tranquille.
Au contraire de CASSIOPÉE, ce livre est un coup de cœur pour moi, car je trouve dans ce style d'observateur que BRINK emploie au début, quand cet homme ne se sent pas encore concerné personnellement un grand intérêt.
Ce style change a partir du moment ou l'homme s'engage complètement dans sa lutte et on ressent toute la peur, mais aussi le besoin, de vouer sa vie a quelque chose, qui a beaucoup de valeur et qui fait, qu'elle vaut le coup d'être vécue.
Il y a des phrases, qui m'ont marquée plus que d'autres: je cite: "une fois dans sa vie, juste une fois, on devrait avoir suffisamment la foi en quelque chose pour tout risquer pour ce quelque chose.
Une autre: Seul; seul jusqu’au bout. Moi. Stanley, Mélanie. Chacun entre nous. Mais avoir eu la chance de nous rencontrer, de nous toucher fugitivement les mains, n'est - ce pas la chose la plus belle qui soit?
Je trouve ce roman superbe et je mets un
10/10
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Une saison blanche et sèche
C'est interessant d'avoir deux avis complétement divergents ! merci à toutes les deux pour ce bon moment !
BESMAR- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 1204
Age : 60
Localisation : Au Quebec
Emploi/loisirs : agente de gestion du personnel en invalidité- loisirs : lecture, rénovations-bricolage-décoration.
Genre littéraire préféré : Policiers (PD James, Connelly,Reich), romans historiques, aventure, tres peu de fiction sinon toute lecture m'interesse !!mon coup de coeur actuel est "L'Élégance du Hérisson" de Mureil Barberry
Date d'inscription : 18/07/2010
Re: [Brink, André] Une saison blanche et sèche
J'ai bien aimé ce livre. Je laisserai un commentaire quand je serai un peu plus inspiré
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Une saison blanche et sèche
Donc pour moi un vrai coup de coeur.
Dés le début du livre l'auteur nous élimine tout espoir de sortie vers le haut. On comprend que l'on va suivre la descente aux enfers d'un homme. L'interet du livre ne reside pas dans le suspens qu'il pourrait y avoir mais bien par la denonciation d'un régime. A aucun moment il est laissé une chance d'esperer au lecteur.. la mort de tous les personnage est cousue de fil blanc. Le style de l'auteur accentue ce sentiment d'impuissance et finalement de fatalité devant un système implacable.
On trouve une ambiance particulièrement pesante: tout le monde est plus ou moins ou courant mais tout le monde se tait. Les efforts vains d'un homme qui voit petit à petit son monde éloigné.. jusqu'à sa femme qui rêvait de le voir un jour en héros. Mais lui même a eu besoin de voir son ami noir disparaitre pour se rebeller contre un système auquel il apporte sa pierre (en enseignant aux enfants l'histoire des afrikaans)
Ma note: 17/20
Dés le début du livre l'auteur nous élimine tout espoir de sortie vers le haut. On comprend que l'on va suivre la descente aux enfers d'un homme. L'interet du livre ne reside pas dans le suspens qu'il pourrait y avoir mais bien par la denonciation d'un régime. A aucun moment il est laissé une chance d'esperer au lecteur.. la mort de tous les personnage est cousue de fil blanc. Le style de l'auteur accentue ce sentiment d'impuissance et finalement de fatalité devant un système implacable.
On trouve une ambiance particulièrement pesante: tout le monde est plus ou moins ou courant mais tout le monde se tait. Les efforts vains d'un homme qui voit petit à petit son monde éloigné.. jusqu'à sa femme qui rêvait de le voir un jour en héros. Mais lui même a eu besoin de voir son ami noir disparaitre pour se rebeller contre un système auquel il apporte sa pierre (en enseignant aux enfants l'histoire des afrikaans)
Ma note: 17/20
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Une saison blanche et sèche
Première rencontre avec cet auteur et première impression, j'ai tout de suite trouvé une écriture qui m'a plu, des qualités littéraires, une force, un souffle qu'on ne retrouve pas si souvent.
Par contre il m'a fallu un petit temps d'adaptation avant de pouvoir rentrer pleinement dans l'histoire.
Ensuite le livre gagne en qualité et en intensité au fur et à mesure de son avancé. Des réflexions intéressantes. Ce livre est une chute perpétuelle et irrémédiable. Un combat vain, inutile et pourtant fondamentale pour ses convictions et enfin un renoncement final inéluctable. Pas étonnant qu'André Brink nous cite Camus.
J'aime le style et j'ai trouvé dans ce livre de très beaux passages notamment le passage où le héros, Ben, passe une nuit de camp avec Mélanie et son père.
Même si c'est une lecture éprouvante, je l'ai beaucoup apprécié. Un auteur à rapprocher aussi de son compatriote J.M. Coetzee. Deux très bon auteurs sud africain.
7/10
Par contre il m'a fallu un petit temps d'adaptation avant de pouvoir rentrer pleinement dans l'histoire.
Ensuite le livre gagne en qualité et en intensité au fur et à mesure de son avancé. Des réflexions intéressantes. Ce livre est une chute perpétuelle et irrémédiable. Un combat vain, inutile et pourtant fondamentale pour ses convictions et enfin un renoncement final inéluctable. Pas étonnant qu'André Brink nous cite Camus.
J'aime le style et j'ai trouvé dans ce livre de très beaux passages notamment le passage où le héros, Ben, passe une nuit de camp avec Mélanie et son père.
Même si c'est une lecture éprouvante, je l'ai beaucoup apprécié. Un auteur à rapprocher aussi de son compatriote J.M. Coetzee. Deux très bon auteurs sud africain.
7/10
Sarfre- Grand expert du forum
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Nombre de messages : 505
Age : 48
Localisation : Metz
Emploi/loisirs : Informatique
Genre littéraire préféré : Romans classiques, contemporains; Sciences humaines; Fantasy; Policier, Thriller.
Date d'inscription : 14/01/2011
Re: [Brink, André] Une saison blanche et sèche
J'ai lu ce livre il ya longtemps déjà, il avait été un véritable coup de coeur pour moi, il m'avait tellement bouleversé que j'avais lu coup sur coup deux autres livres du meme auteur traitant du meme sujet. Il est terrible de constater que des hommes jusqu'à nos jours puissent penser et croire qu'ils sont supérieurs aux autres juste de par la couleur de leur peau. Aberrant!
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Une saison blanche et sèche
Mon avis
1982. Dans cette histoire Ben DuToit rappelle l’histoire originelle de L’Afrique du Sud blanche, l’exil des huguenots français et leur transformation en “ Africains “, mais souligne aussi l’idée de bâtir et de protéger, ce qui annonce le rôle moral de celui-ci ; protection aux faibles et construction d’une nouvelle nation. L’Afrique du Sud offre en contraste à l’affrontement atroce des hommes des descriptions à couper le souffle, immensité des espaces, plateaux désertiques, terre rouge et rochers, épineux et animaux sauvages , paysage dominé par toutes les créatures. C’est aussi l’exemple donné par l’importance donnée au monde noir avec les représentants de la majorité opprimée en Afrique du Sud, ceux qui survivent, ceux qui collaborent, ceux qui servent, ceux qui sont tués, un petit peuple protestataire. Des dizaines de victimes massacrées parmi lesquelles Jonathan, puis son père qui veut obstinément donner une sépulture décente à son fils, ensuite Robert, le second fils abattu sur la frontière, des drames qui entraînent d’autres drames. Et par un engrenage poignant, Ben Du Toit qui cherche la vérité sur les victimes sera dissuadé, ensuite persécuté puis traqué et pourchassé. Ce roman puissant est construit progressivement dans une intensité dramatique jusqu’au dénouement dramatique. Un roman que j’ai relu avec toujours la même émotion et que je recommande…..5/5
1982. Dans cette histoire Ben DuToit rappelle l’histoire originelle de L’Afrique du Sud blanche, l’exil des huguenots français et leur transformation en “ Africains “, mais souligne aussi l’idée de bâtir et de protéger, ce qui annonce le rôle moral de celui-ci ; protection aux faibles et construction d’une nouvelle nation. L’Afrique du Sud offre en contraste à l’affrontement atroce des hommes des descriptions à couper le souffle, immensité des espaces, plateaux désertiques, terre rouge et rochers, épineux et animaux sauvages , paysage dominé par toutes les créatures. C’est aussi l’exemple donné par l’importance donnée au monde noir avec les représentants de la majorité opprimée en Afrique du Sud, ceux qui survivent, ceux qui collaborent, ceux qui servent, ceux qui sont tués, un petit peuple protestataire. Des dizaines de victimes massacrées parmi lesquelles Jonathan, puis son père qui veut obstinément donner une sépulture décente à son fils, ensuite Robert, le second fils abattu sur la frontière, des drames qui entraînent d’autres drames. Et par un engrenage poignant, Ben Du Toit qui cherche la vérité sur les victimes sera dissuadé, ensuite persécuté puis traqué et pourchassé. Ce roman puissant est construit progressivement dans une intensité dramatique jusqu’au dénouement dramatique. Un roman que j’ai relu avec toujours la même émotion et que je recommande…..5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Brink, André] Une saison blanche et sèche
L'Afrique du Sud, les années 80, l'Apartheid, les émeutes de Soweto qui ont laissées un malaise dans le pays, et Ben Du Toit réalise que la justice de son pays n'est pas la même selon son appartenance ethnique…
Sa vie bascule lorsqu'il décide de prouver que son jardinier est une victime.
C'est toute l'histoire de L’Afrique du Sud, construite par des hollandais, qui pour Du Toit est remise en question. Professeur d'histoire, il sait à quel point son peuple s'est battu pour la liberté. Il ne conçoit pas que son pays puisse être injuste. Il ne sait pas ce que représente l'apartheid, il le découvre.
J'ai aimé cette vision de l'intérieur même, cette vision d'un blanc, cette découverte des horreurs, de l'injustice. J'ai aimé sa colère, son désir d'aller jusqu'au bout…ce désir plus fort que la mort, plus fort que la vie, plus fort que sa vie.
Sa vie bascule lorsqu'il décide de prouver que son jardinier est une victime.
C'est toute l'histoire de L’Afrique du Sud, construite par des hollandais, qui pour Du Toit est remise en question. Professeur d'histoire, il sait à quel point son peuple s'est battu pour la liberté. Il ne conçoit pas que son pays puisse être injuste. Il ne sait pas ce que représente l'apartheid, il le découvre.
J'ai aimé cette vision de l'intérieur même, cette vision d'un blanc, cette découverte des horreurs, de l'injustice. J'ai aimé sa colère, son désir d'aller jusqu'au bout…ce désir plus fort que la mort, plus fort que la vie, plus fort que sa vie.
joëlle- Modérateur
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Nombre de messages : 9708
Localisation : .
Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Brink, André] Une saison blanche et sèche
J'ai lu ce livre il y a quelques temps et j'avais bien aimé.
Invité- Invité
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