[Brink, André] Un instant dans le vent
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[Brink, André} Un instant dans le vent
[Brink, André] Un instant dans le vent
Titre: Un instant dans le vent.
Édition : Stock – Livre de Poche
Parution : 1978 pour cette traduction de Robert Fouques Duparc
ISBN : 2 – 253 – 03570 – X
351 pages
Quatrième de couverture :
L’expédition conduite par Erik Larsson a l’intérieur du continent sud-africain se termine par un désastre : le guide se suicide, les porteurs s’enfuient, les deux Blancs qui l’avaient conçue meurent.
Elisabeth Larsson reste seule survivante, au milieu de l’immense Veld. Apparaît Adam, un Esclave en fuite, qui a suivi le convoi de loin.
Cette femme blanche, cet homme noir que tout sépare, vont cheminer ensemble des mois, vers ce qu’ils appellent encore la civilisation. Mais le vrai cheminement s’accomplit en Eux –mêmes à la rencontre l’un de l’autre et de l’amour qui va les unir.
On retrouve dans un instant dans le vent la même langue somptueuse, le même amour passionné de la terre africaine et la même condamnation des rigueurs de l’Apartheid que dans les autres romans d’André Brink.
Mon Ressenti : Un Hymne vibrant de L’amour, La Liberté, La reconnaissance de l’autre malgré la différence d’éducation et de condition humaine à surmonter : L’un est noir et Esclave en fuite et l’autre est une Femme blanche, et de l’absolu de ce pays immense et a cette époque pratiquement vierge de toute exploration en 1746.
L’écriture de Brink est magnifique et passionné. Un des plus merveilleux écrit sur l’amour que j’ai lu jusqu'à présent.
Les errances, plein de privations et de danger de ces deux êtres si dissemblables et qui pourtant vont se rapprocher l’un de l’autre et se reconnaitre comme simplement un homme et une femme ayant d’abord besoin pour survivre l’un de l’autre, car Adam est le seul a connaître ce grand pays, ce que l’on peut trouver a manger, chasser et qui en suite ne sont plus que l’Amour l’un pour l’autre.
L’espoir, q’ une fois au CAP, qu’ils veuillent rejoindre et qu’ils appellent encore ‘la Civilisation, la Liberté serra accordée a Adam, car finalement il a sauvé Elisabeth d’une mort certaine, et qu’ils pourront vivre désormais ensembles et être libre, les pousse – surtout Elisabeth – Adam est plus réaliste – à rejoindre cette ville pour se faire reconnaître.
Un coup de Foudre absolu pour moi comme déjà 2 autres livres d’André Brink
Note : 10/10
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Un instant dans le vent
J'ai dû lire une cinquantaine de pages et j'ai reposé le livre car je n'y trouvais aucun intérêt.
En fait, dès le 1er paragraphe, je me suis rendue compte que j'avais été trompée par le résumé en 4ème de couverture : je croyais à une histoire contemporaine, je me suis retrouvée plongée au 18ème siècle....
D'autre part, je m'attendais à un livre d'aventure, d'actions et j'ai été déçue dès les premières pages : la généalogie des 2 personnages principaux n'est pas d'un intérêt extrême et lorsque l'auteur nous "impose" le descriptif exhaustif du contenu des différents chariots, j'ai commencé à m'interroger sur l'intérêt de ma lecture.
J'ai quand même poursuivi un peu en me disant que certains livres sont comme des "diesels", il faut leur laisser le temps de démarrer mais je n'ai pas accroché au style d'écriture de l'auteur et à la 50ième page, j'ai pensé que j'avais mieux à lire ...
A la lecture de l'avis de Christa noel, je me dis que je n'ai peut être pas été suffisamment patiente mais je n'ai pas envie d'y retourner ... :<|G:
En fait, dès le 1er paragraphe, je me suis rendue compte que j'avais été trompée par le résumé en 4ème de couverture : je croyais à une histoire contemporaine, je me suis retrouvée plongée au 18ème siècle....
D'autre part, je m'attendais à un livre d'aventure, d'actions et j'ai été déçue dès les premières pages : la généalogie des 2 personnages principaux n'est pas d'un intérêt extrême et lorsque l'auteur nous "impose" le descriptif exhaustif du contenu des différents chariots, j'ai commencé à m'interroger sur l'intérêt de ma lecture.
J'ai quand même poursuivi un peu en me disant que certains livres sont comme des "diesels", il faut leur laisser le temps de démarrer mais je n'ai pas accroché au style d'écriture de l'auteur et à la 50ième page, j'ai pensé que j'avais mieux à lire ...
A la lecture de l'avis de Christa noel, je me dis que je n'ai peut être pas été suffisamment patiente mais je n'ai pas envie d'y retourner ... :<|G:
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Un instant dans le vent
la lecture du sondage est on ne peut plus contrastée!
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Un instant dans le vent
odile a écrit:j'ai été déçue dès les premières pages : la généalogie des 2 personnages principaux n'est pas d'un intérêt extrême et lorsque l'auteur nous "impose" le descriptif exhaustif du contenu des différents chariots, j'ai commencé à m'interroger sur l'intérêt de ma lecture.
En fait les premières pages et notamment la description du contenu du chariot mais aussi des Mémoires et du journal d'Elisabeth sont pleines d'ironie : on ressent le sarcasme du narrateur/ auteur quant aux observations faites par les "personnages" lors de leur expédition... La suite est différente, dans le ton et également quant à l'intervention du narrateur : il est plus absent, ce sont avant tout les personnages qui "parlent", tantôt Elisabeth tantôt Adam (on a d'ailleurs du mal à savoir qui s'exprime, souvent...).
Je ne l'ai pas terminé : j'en suis à un peu moins de la moitié et pour l'instant, je suis mitigée, Odile... On verra bien, je vais essayer d'aller au bout...
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Un instant dans le vent
Pour ma part, j'aime beaucoup les différents approches d'un livre et on sent complètement la différence entre une culture dit 'Anglo-saxonne- et une Latine.
Il faut savoir, que l'auteur BRINK est un descendant direct des BOERS avec une Grand-Mère esclave malais. Il appartenait dans sa jeunesse a une communauté pratiquante ultra-calviniste appelée ironiquement, éteignoirs' tellement ils étaient sévères et ce n'est que plus tard, qu'il s'est détaché de tout cela, c'est très engagée contre l'Apartheid avec quelques autres écrivains de l'Afrique du Sud.
En tout cas, cet Auteur me plait infiniment. Cela change des livres plus que légères, ou superficielles, que l'on trouve souvent aujourd'hui.
Il faut savoir, que l'auteur BRINK est un descendant direct des BOERS avec une Grand-Mère esclave malais. Il appartenait dans sa jeunesse a une communauté pratiquante ultra-calviniste appelée ironiquement, éteignoirs' tellement ils étaient sévères et ce n'est que plus tard, qu'il s'est détaché de tout cela, c'est très engagée contre l'Apartheid avec quelques autres écrivains de l'Afrique du Sud.
En tout cas, cet Auteur me plait infiniment. Cela change des livres plus que légères, ou superficielles, que l'on trouve souvent aujourd'hui.
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Un instant dans le vent
D'autant que, de ce que j'ai vu jusqu'ici, ce n'est pas seulement un réquisitoire contre l'esclavage mais aussi contre la vision des femmes comme des objets, des possessions dont on fait ce que l'on veut, que l'on "utilise" et que l'on jette ensuite comme un kleenex. Finalement, Elisabeth et Adam ne sont pas si différents que cela : ils essayent tous les deux de se libérer de leur condition...
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Re: [Brink, André] Un instant dans le vent
Ce que je ressens dans tous les livres de BRINK. Et c'est aussi pour cela que ses écrits me touchent. Il parle aussi de l’inégalité, du mépris de ce qui est différent. Ce qui me plait aussi, ce sont ses récits sur la vie des premiers Hollandais, donc 'Farmers' et leur vie, qui se sont installée en Afrique du Sud et qui finalement ont aboutie a créer l'Apartheid. Oui, ADAM et ELISABETH ne sont pas différents dans leur aspirations.
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Re: [Brink, André] Un instant dans le vent
Mon avis :
Dans les premières pages, l'auteur nous parle de l'expédition et des circonstances dans lesquelles vont se rencontrer deux êtres aux antipodes socialement parlant l'un de l'autre, Elisabeth, femme blanche de bonne famille, mariée à Alexis Larsson, explorateur et Adam, esclave noir en fuite. Il remonte à leurs origines, passage pas très intéressant et qui déroute quelque peu et au comment cette histoire est venue à ses oreilles : grâce aux Mémoires d'Erik Larsson, lesquelles là encore sont dénuées d'intérêt car il s'agit surtout d'un catalogue des possessions de l'expédition et des découvertes réalisées. On ressent alors l'ironie poindre dans le style de l'auteur et j'avoue que je me suis régalée. Il va donc nous dévoiler cette histoire à travers les voix d'Adam et d'Elisabeth. La narration se fait donc essentiellement à la première personne du singulier, avec quelques interventions éparses de l'auteur. Par contre, aucune indication sur qui prend la parole, ce qui pose souvent problème. Je me suis souvent demandé qui d'Adam ou d'Elisabeth s'exprimait mais, au bout d'un moment, la difficulté s'amoindrit... J'ai aimé le style de l'auteur, très imagé. Moi qui ne suis pas friande de descriptions car j'ai beaucoup de mal à me représenter les lieux décrits, ici, je me suis surprise à « voir » les paysages défiler sous mes yeux, grâce à la plume de l'auteur, souvent très poétique je trouve, même lorsqu'il évoque des horreurs (comme le massacre des éléphants dans la forêt). Le livre peut être divisé en trois grandes parties : la rencontre plutôt houleuse au départ entre Adam et Elisabeth, le répit sur leur île, avant le retour à la civilisation et le retour au Cap. On se rend assez rapidement compte qu'il s'agit également pour nos deux héros d'une quête initiatique, à la recherche d'eux-mêmes et à la découverte de l'autre, celui que l'on craint ou que l'on méprise parce qu'il n'a pas la même couleur de peau. Ils ont finalement beaucoup de points communs tant au niveau de leur statut social : l'esclave et la femme ont une condition très proche, prisonniers tous d'eux de leur statut qui les enferme, les fait dépendre d'un autre qui leur est supérieur, jamais totalement libres de leur mouvement mais aussi au niveau du caractère : tous deux refusent cette condition, sont épris de liberté, farouchement indépendants, parfois arrogants. Ce sont des rebelles qui luttent pour retrouver la liberté dont on les a privés et petit à petit, ils vont se rapprocher. La deuxième partie marque une évolution dans leurs relations mais également en eux-mêmes : ils sont désormais libres de vivre comme ils l'entendent, loin des convenances et du qu'en-dira-t-on, libres d'être enfin eux-mêmes. Ils vont se redécouvrir intérieurement. C'est le retour à la nature (dans tous les sens du terme d'ailleurs), un instant de répit avant le grand départ, le retour vers la civilisation. Le tout est vraiment très long, finalement assez « statique » : ils avancent vers leur but, font des pauses et repartent, et cela du début à la fin du récit. J'ai décroché à la troisième partie, là je n'en pouvais plus, ça devenait ennuyeux.
Une fois que l'on sait où l'auteur veut en venir, je trouve que le récit n'a plus d’intérêt et qu'il aurait gagné à être écourté, j'ai tenu autant que j'ai pu car je me suis attachée aux personnages mais là, je dis stop ! J'abandonne donc à la page 252 (sur 318).
Dans les premières pages, l'auteur nous parle de l'expédition et des circonstances dans lesquelles vont se rencontrer deux êtres aux antipodes socialement parlant l'un de l'autre, Elisabeth, femme blanche de bonne famille, mariée à Alexis Larsson, explorateur et Adam, esclave noir en fuite. Il remonte à leurs origines, passage pas très intéressant et qui déroute quelque peu et au comment cette histoire est venue à ses oreilles : grâce aux Mémoires d'Erik Larsson, lesquelles là encore sont dénuées d'intérêt car il s'agit surtout d'un catalogue des possessions de l'expédition et des découvertes réalisées. On ressent alors l'ironie poindre dans le style de l'auteur et j'avoue que je me suis régalée. Il va donc nous dévoiler cette histoire à travers les voix d'Adam et d'Elisabeth. La narration se fait donc essentiellement à la première personne du singulier, avec quelques interventions éparses de l'auteur. Par contre, aucune indication sur qui prend la parole, ce qui pose souvent problème. Je me suis souvent demandé qui d'Adam ou d'Elisabeth s'exprimait mais, au bout d'un moment, la difficulté s'amoindrit... J'ai aimé le style de l'auteur, très imagé. Moi qui ne suis pas friande de descriptions car j'ai beaucoup de mal à me représenter les lieux décrits, ici, je me suis surprise à « voir » les paysages défiler sous mes yeux, grâce à la plume de l'auteur, souvent très poétique je trouve, même lorsqu'il évoque des horreurs (comme le massacre des éléphants dans la forêt). Le livre peut être divisé en trois grandes parties : la rencontre plutôt houleuse au départ entre Adam et Elisabeth, le répit sur leur île, avant le retour à la civilisation et le retour au Cap. On se rend assez rapidement compte qu'il s'agit également pour nos deux héros d'une quête initiatique, à la recherche d'eux-mêmes et à la découverte de l'autre, celui que l'on craint ou que l'on méprise parce qu'il n'a pas la même couleur de peau. Ils ont finalement beaucoup de points communs tant au niveau de leur statut social : l'esclave et la femme ont une condition très proche, prisonniers tous d'eux de leur statut qui les enferme, les fait dépendre d'un autre qui leur est supérieur, jamais totalement libres de leur mouvement mais aussi au niveau du caractère : tous deux refusent cette condition, sont épris de liberté, farouchement indépendants, parfois arrogants. Ce sont des rebelles qui luttent pour retrouver la liberté dont on les a privés et petit à petit, ils vont se rapprocher. La deuxième partie marque une évolution dans leurs relations mais également en eux-mêmes : ils sont désormais libres de vivre comme ils l'entendent, loin des convenances et du qu'en-dira-t-on, libres d'être enfin eux-mêmes. Ils vont se redécouvrir intérieurement. C'est le retour à la nature (dans tous les sens du terme d'ailleurs), un instant de répit avant le grand départ, le retour vers la civilisation. Le tout est vraiment très long, finalement assez « statique » : ils avancent vers leur but, font des pauses et repartent, et cela du début à la fin du récit. J'ai décroché à la troisième partie, là je n'en pouvais plus, ça devenait ennuyeux.
Une fois que l'on sait où l'auteur veut en venir, je trouve que le récit n'a plus d’intérêt et qu'il aurait gagné à être écourté, j'ai tenu autant que j'ai pu car je me suis attachée aux personnages mais là, je dis stop ! J'abandonne donc à la page 252 (sur 318).
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Un instant dans le vent
Merci Alexielle pour ton ressentie.
Il est vrai, que ce livre est longue et les descriptions minutieuses,
mais a-t- on vraiment envie de quitter le paradis en sachant absolument - surtout en ce qui concerne ADAM- ce qui vous attend lorsque vous revenez a la "civilisation"?
Il est vrai, que ce livre est longue et les descriptions minutieuses,
mais a-t- on vraiment envie de quitter le paradis en sachant absolument - surtout en ce qui concerne ADAM- ce qui vous attend lorsque vous revenez a la "civilisation"?
Invité- Invité
Re: [Brink, André] Un instant dans le vent
Mon avis
C’est avec un style somptueux et chaleureux qu’André Brink va nous faire accompagner Elisabeth restée seule dans une forêt désertique et Adam, un esclave en fuite. Nous allons suivre leurs péripéties au cours de leur long cheminement pour rejoindre le Cap, qu’ils appellent la civilisation. Car ils vont cheminer ensemble pendant des mois mais surtout en eux-mêmes car une véritable passion naît entre eux, une passion qui certes les aidera car ils la vivent avec une incroyable intensité. L’auteur laisse encore une fois deviner l’amour pour son pays et en même temps une belle histoire d’amour qui engendre l’espoir chez ces deux êtres en détresse. Il faudra de longs mois d’errance pour qu’ils arrivent au Cap, Elisabeth avait promis qu’elle intercéderait pour la clémence envers Adam, qui lui en a toujours douté, Lequel des deux aura-t-il raison ? Un bon roman que j’ai beaucoup apprécié malgré les longues descriptions qui ne m’ont nullement ennuyée car cela fait partie du long chemin parcouru par les deux héros que j’ai trouvé attachants, cependant j’aurais préféré une autre fin……4,5/5
C’est avec un style somptueux et chaleureux qu’André Brink va nous faire accompagner Elisabeth restée seule dans une forêt désertique et Adam, un esclave en fuite. Nous allons suivre leurs péripéties au cours de leur long cheminement pour rejoindre le Cap, qu’ils appellent la civilisation. Car ils vont cheminer ensemble pendant des mois mais surtout en eux-mêmes car une véritable passion naît entre eux, une passion qui certes les aidera car ils la vivent avec une incroyable intensité. L’auteur laisse encore une fois deviner l’amour pour son pays et en même temps une belle histoire d’amour qui engendre l’espoir chez ces deux êtres en détresse. Il faudra de longs mois d’errance pour qu’ils arrivent au Cap, Elisabeth avait promis qu’elle intercéderait pour la clémence envers Adam, qui lui en a toujours douté, Lequel des deux aura-t-il raison ? Un bon roman que j’ai beaucoup apprécié malgré les longues descriptions qui ne m’ont nullement ennuyée car cela fait partie du long chemin parcouru par les deux héros que j’ai trouvé attachants, cependant j’aurais préféré une autre fin……4,5/5
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