[Eggers, Dave] Le grand Quoi
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[Eggers, Dave] Le grand Quoi
[Eggers, Dave] Le grand Quoi
[Eggers, Dave]
Le grand Quoi
Gallimard juin 2009
624 pages
4ème de couverture
« Valentino n'a pas huit ans lorsqu'il est contraint de fuir Marial Bai, son village natal, traqué par les cavaliers arabes, ces miliciens armés par Khartoum. Comme des dizaines de milliers d'autres gosses, le jeune Soudanais va parcourir à pied des centaines de kilomètres pour échapper au sort des enfants soldats et des esclaves. Valentino passera ensuite plus de dix ans dans des camps de réfugiés en Ethiopie et au Kenya, avant d'obtenir un visa pour l'Amérique.
Ironie du sort, son départ était prévu le 11 septembre 2001. Quelques jours plus tard, il s'envolera enfin pour Atlanta. Dans une nouvelle jungle – urbaine cette fois – Valentino l'Africain découvre une face inattendue du racisme. Cette nouvelle existence pourrait bien se révéler aussi périlleuse que la survie dans des contrées ravagées par la guerre. À mi-chemin entre le roman picaresque et le récit d'apprentissage, ce livre est avant tout le fruit d'un échange. Eggers l'Américain a passé des centaines d'heures à écouter Valentino l'Africain se raconter. Au service d'une tradition orale, la plume impertinente de Dave Eggers fait mouche et insuffle à ce récit une dimension épique, qui rappelle celle de Mark Twain. »
Mon résumé
Le roman commence par la fin, lorsque Achak Deng devenu Valentino suite à un baptême est enfin installé à Atlanta et qu’il est victime d’un cambriolage. Mais c’est surtout sa vie que l’on va suivre grâce à Dave Eggers qui écoutera le récit de Valentino pendant de longues semaines. Ce garçon qui a tout perdu, était alors âgé de huit ans lorsque son voyage interminable a commencé, comme d’ailleurs des milliers d’enfant qui ont fui lors de la guerre du Soudan. Mais je reviens à Valentino qui a parcouru tant de kilomètres et fut exposé à mille dangers, un véritable enfer ou il vu des enfants dévorés par des lions, les balles tirées sur tout ce qui bouge, la peur d’être pris pour esclave ou devenir un enfant-soldat du SPLA, la maladie, la soif et la faim. donc longue fuite , des grappes d’enfants espérant atteindre l’Ethiopie, pensant arriver dans un pays de rêve, que va fuir Valentino jusqu’à parvenir au Kenya. Tous ces kilomètres parcourus semblent sortir d’un miracle et pourtant....Valentino l’africain s’en sort , on le retrouve à Atlanta des années plus tard, mais là ,aussi la vie n’est guère facile, le racisme, la violence y ont toujours leur place, mais qui sait ? Peut-être qu’un jour Valentino et ses pareils trouveront leur place aussi ?
Mon avis
De ce récit, l’auteur en a fait un roman, avec son style particulier, il a réussi à y intégrer un peu de fiction...Mais il n’empêche que ce récit est une odyssée cruelle et sanglante, la guerre du Soudan qui se dévoile et le destin de ces enfants perdus., Des moments forts, passionnants, poignants et parfois insoutenables, qui nous font pénétrer dans le vécu de Valentino, des faits cruels et horribles mais un miracle constant qui le sauve, une voix qu’on écoute et qui donne l’impression d’un dialogue avec Valentino.... Des évènements et des personnages survolés tels que le Darfour, Oussama Ben Laden, le SPLA, les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, le 11 septembre et bien d’autres...Le titre du livre nous renvoie à une histoire maintes fois entendues racontée par son père à Achak-Valentino. Un livre que je recommande vivement car comme dit Valentino dans la préface, il est une forme de combat, pour lui c’est lutter pour renforcer sa foi,son espoir et sa croyance envers l’humanité...5/5
Le grand Quoi
Gallimard juin 2009
624 pages
4ème de couverture
« Valentino n'a pas huit ans lorsqu'il est contraint de fuir Marial Bai, son village natal, traqué par les cavaliers arabes, ces miliciens armés par Khartoum. Comme des dizaines de milliers d'autres gosses, le jeune Soudanais va parcourir à pied des centaines de kilomètres pour échapper au sort des enfants soldats et des esclaves. Valentino passera ensuite plus de dix ans dans des camps de réfugiés en Ethiopie et au Kenya, avant d'obtenir un visa pour l'Amérique.
Ironie du sort, son départ était prévu le 11 septembre 2001. Quelques jours plus tard, il s'envolera enfin pour Atlanta. Dans une nouvelle jungle – urbaine cette fois – Valentino l'Africain découvre une face inattendue du racisme. Cette nouvelle existence pourrait bien se révéler aussi périlleuse que la survie dans des contrées ravagées par la guerre. À mi-chemin entre le roman picaresque et le récit d'apprentissage, ce livre est avant tout le fruit d'un échange. Eggers l'Américain a passé des centaines d'heures à écouter Valentino l'Africain se raconter. Au service d'une tradition orale, la plume impertinente de Dave Eggers fait mouche et insuffle à ce récit une dimension épique, qui rappelle celle de Mark Twain. »
Mon résumé
Le roman commence par la fin, lorsque Achak Deng devenu Valentino suite à un baptême est enfin installé à Atlanta et qu’il est victime d’un cambriolage. Mais c’est surtout sa vie que l’on va suivre grâce à Dave Eggers qui écoutera le récit de Valentino pendant de longues semaines. Ce garçon qui a tout perdu, était alors âgé de huit ans lorsque son voyage interminable a commencé, comme d’ailleurs des milliers d’enfant qui ont fui lors de la guerre du Soudan. Mais je reviens à Valentino qui a parcouru tant de kilomètres et fut exposé à mille dangers, un véritable enfer ou il vu des enfants dévorés par des lions, les balles tirées sur tout ce qui bouge, la peur d’être pris pour esclave ou devenir un enfant-soldat du SPLA, la maladie, la soif et la faim. donc longue fuite , des grappes d’enfants espérant atteindre l’Ethiopie, pensant arriver dans un pays de rêve, que va fuir Valentino jusqu’à parvenir au Kenya. Tous ces kilomètres parcourus semblent sortir d’un miracle et pourtant....Valentino l’africain s’en sort , on le retrouve à Atlanta des années plus tard, mais là ,aussi la vie n’est guère facile, le racisme, la violence y ont toujours leur place, mais qui sait ? Peut-être qu’un jour Valentino et ses pareils trouveront leur place aussi ?
Mon avis
De ce récit, l’auteur en a fait un roman, avec son style particulier, il a réussi à y intégrer un peu de fiction...Mais il n’empêche que ce récit est une odyssée cruelle et sanglante, la guerre du Soudan qui se dévoile et le destin de ces enfants perdus., Des moments forts, passionnants, poignants et parfois insoutenables, qui nous font pénétrer dans le vécu de Valentino, des faits cruels et horribles mais un miracle constant qui le sauve, une voix qu’on écoute et qui donne l’impression d’un dialogue avec Valentino.... Des évènements et des personnages survolés tels que le Darfour, Oussama Ben Laden, le SPLA, les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, le 11 septembre et bien d’autres...Le titre du livre nous renvoie à une histoire maintes fois entendues racontée par son père à Achak-Valentino. Un livre que je recommande vivement car comme dit Valentino dans la préface, il est une forme de combat, pour lui c’est lutter pour renforcer sa foi,son espoir et sa croyance envers l’humanité...5/5
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