[Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
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rien ne s'oppose à la nuit
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Mon avis:
« Et puis, comme des dizaines d’auteurs avant moi, j’ai essayé d’écrire ma mère.
Il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti.
Parfois, je rêve au livre que j’écrirai après, délivrée de celui-ci. »
Un auteur a comparé l’écriture d’un livre à un accouchement douloureux.
Il y a la gestation, longue, parfois difficile à vivre, et puis au bout le « résultat » et celui-ci est rarement ce qu’on avait imaginé.
Écrire un « avis » sur un livre est aussi un cheminement, ne pas trop en dire, mais donner son ressenti.
Au moment de partager mes impressions sur « Rien ne s’oppose à la nuit », je suis à deux doigts de me taire, de ne rien en dire. Sans doute parce que ce livre m’a interpellée.
Delphine de Vigan a « raconté » sa mère, Lucile.
Elle a « négocié avec elle-même » et accepté l’idée d’écrire ce livre.
L’homme qu’elle aime lui a dit « quel besoin avais tu d’écrire ça ? » Elle a répondu qu’elle ne pouvait rien écrire d’autre…
Il lui fallait faire ce parcours, seule avec elle-même, pour pouvoir continuer sa route. Elle a interrogé la famille, demandé à chacun d’accompagner sa démarche.
Tout au long de son récit, elle parle de sa mère, le plus souvent elle l’appelle Lucile (était-ce une façon de s’en « détacher » pour mieux la raconter ?)
Elle explique la douleur de sa mère qui les a construits, habités, façonnés.
Elle développe son « besoin » d’écriture, sa nécessité de mettre des mots sur la vie de sa mère pour mieux la connaître même si …. « L’écriture ne peut rien, elle interroge la mémoire, permet de poser des questions… »
Je viens de finir ce livre, je suis restée, volontairement, en retrait, de peur que son histoire me "bouffe", me prenne les tripes...
Alors pourquoi l'ai je lue?
Pour comprendre comment elle avait cheminé vers la guérison ....
« Et puis, comme des dizaines d’auteurs avant moi, j’ai essayé d’écrire ma mère.
Il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti.
Parfois, je rêve au livre que j’écrirai après, délivrée de celui-ci. »
Un auteur a comparé l’écriture d’un livre à un accouchement douloureux.
Il y a la gestation, longue, parfois difficile à vivre, et puis au bout le « résultat » et celui-ci est rarement ce qu’on avait imaginé.
Écrire un « avis » sur un livre est aussi un cheminement, ne pas trop en dire, mais donner son ressenti.
Au moment de partager mes impressions sur « Rien ne s’oppose à la nuit », je suis à deux doigts de me taire, de ne rien en dire. Sans doute parce que ce livre m’a interpellée.
Delphine de Vigan a « raconté » sa mère, Lucile.
Elle a « négocié avec elle-même » et accepté l’idée d’écrire ce livre.
L’homme qu’elle aime lui a dit « quel besoin avais tu d’écrire ça ? » Elle a répondu qu’elle ne pouvait rien écrire d’autre…
Il lui fallait faire ce parcours, seule avec elle-même, pour pouvoir continuer sa route. Elle a interrogé la famille, demandé à chacun d’accompagner sa démarche.
Tout au long de son récit, elle parle de sa mère, le plus souvent elle l’appelle Lucile (était-ce une façon de s’en « détacher » pour mieux la raconter ?)
Elle explique la douleur de sa mère qui les a construits, habités, façonnés.
Elle développe son « besoin » d’écriture, sa nécessité de mettre des mots sur la vie de sa mère pour mieux la connaître même si …. « L’écriture ne peut rien, elle interroge la mémoire, permet de poser des questions… »
Je viens de finir ce livre, je suis restée, volontairement, en retrait, de peur que son histoire me "bouffe", me prenne les tripes...
Alors pourquoi l'ai je lue?
Pour comprendre comment elle avait cheminé vers la guérison ....
Cassiopée- Admin
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Ce n'est pas mon livre préféré de l'écrivain.je trouve que c'est un livre autobiographie sur sa famille et la raison qu'elle est devenu écrivain.Peut-être c'est une thérapie pour elle?
Note:6/10
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angele13127- Grand sage du forum
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Ah mais j'avais oublié de donner mon avis !
Je l'ai lu il y a déjà quelques temps mais c'est un livre qui m'a énormément touchée, un vrai coup de coeur. En général je ne lis pas trop ce genre de livres, les histoires vraies et tristes me font peur. Mais j'ai fait exception parce que j'aime beaucoup cet auteur et parce qu'on ne m'avait dit que du bien de ce livre ! Je ne regrette pas de l'avoir lu.
Au-delà d'une tragédie familiale c'est aussi un très beau livre rempli de l'amour d'une fille pour sa mère, c'est un très bel hommage. Vraiment très émouvant ! Un coup de coeur pour moi.
Je l'ai lu il y a déjà quelques temps mais c'est un livre qui m'a énormément touchée, un vrai coup de coeur. En général je ne lis pas trop ce genre de livres, les histoires vraies et tristes me font peur. Mais j'ai fait exception parce que j'aime beaucoup cet auteur et parce qu'on ne m'avait dit que du bien de ce livre ! Je ne regrette pas de l'avoir lu.
Au-delà d'une tragédie familiale c'est aussi un très beau livre rempli de l'amour d'une fille pour sa mère, c'est un très bel hommage. Vraiment très émouvant ! Un coup de coeur pour moi.
yaki- Grand sage du forum
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
J'ai acheté ce livre au hazard, je n'avais plus rien à lire en vacances. Je ne connaissais pas l'auteur mais le titre m'a accroché.
Ce livre me laisse un sentiment double : normalement ce genre d'histoire ne me passionne pas, pourtant il est tellement bien ecrit que j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Malgré le sujet très lourd, le style est très agréable, le choix des mots toujours juste. Moi qui pensait ne pas arriver à la moitié, je me suis surprise à le finir rapidement.
Je vais en tout cas lire d'autres livres de cette auteur!
Ce livre me laisse un sentiment double : normalement ce genre d'histoire ne me passionne pas, pourtant il est tellement bien ecrit que j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Malgré le sujet très lourd, le style est très agréable, le choix des mots toujours juste. Moi qui pensait ne pas arriver à la moitié, je me suis surprise à le finir rapidement.
Je vais en tout cas lire d'autres livres de cette auteur!
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
J'avais bien aimé "No et moi". Je voulais poursuivre la découverte de cette auteure et avec ce beau roman, je suis comblée. Quel beau récit, malgré la difficulté du sujet ! Ce roman relate la vie d’une famille nombreuse qui a du faire face à des drames connus ou cachés
Le roman débute avec le suicide de LUCILLE, la mère de l’auteure.
Elle nous fait suivre le parcours de cette famille, avec ses incohérences ses joies, ses peines.
L’on se demande comment l’on peut faire face à une accumulation de « catastrophes » sans y perdre son âme. Le courage, les désespoirs de LUCILLE sont merveilleusement décrits, quelle force chez cette femme « bipolaire » qui arrive à cinquante ans à reprendre ses études et une activité qui lui accordera un répit.
Très beau roman, difficile, qui ne peut pas laissé indifférent.
Le roman débute avec le suicide de LUCILLE, la mère de l’auteure.
Elle nous fait suivre le parcours de cette famille, avec ses incohérences ses joies, ses peines.
L’on se demande comment l’on peut faire face à une accumulation de « catastrophes » sans y perdre son âme. Le courage, les désespoirs de LUCILLE sont merveilleusement décrits, quelle force chez cette femme « bipolaire » qui arrive à cinquante ans à reprendre ses études et une activité qui lui accordera un répit.
Très beau roman, difficile, qui ne peut pas laissé indifférent.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
j'aime beaucoup cet auteur, j'ai déjà lu No et moi et Les heures souterraines, je note celui-ci pour plus tard.
Merci
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lili78- Grand sage du forum
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Lorsque j'ai terminé ce livre j'ai ressenti un profond malaise pendant plusieurs jours après, comme s'il me collait à la peau. Il faisait écho avec mon enfance , mon histoire. J'ai été émue par cet auteur qui a su se construire malgrès une mère "différente". J'ai conseillé ce livre à plusieurs personnes de mon entourage. Je vous le conseille donc aussi.
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Je viens d'achever la lecture de ce livre (2e de mon challenge) et j'en ai été profondément touchée.
Depuis le décès de ma mère, j'ai du mal à lire des livres qui aborde le sujet de la relation mère/fille, et ce livre m'a chamboulée. Je ne regrette pas sa lecture, mais il m'a rappelé certains passages, certaines interrogations sans réponses de ma propre histoire avec ma mère. En fait, ce livre m'a touchée d'un peu trop près pour que ce soit un véritable coup de coeur.
J'ai adoré l'écriture que j'ai trouvé magnifique. J'avais déjà lu "No et moi" de cette auteur, mais je n'avais pas le souvenir de tant de poésie dans l'écriture.
"J'ai essayé d'écrire ma mère." Rien que cette petite phrase, si simple, est tellement belle.
Cette famille a eu plus que son lot de tristesse et de souffrance. On se demande même comment on peut en supporter tant. "J'ignore si ces douleurs s'additionnent ou se multiplient, mais je pense que, pour une même famille, cela commence à faire beaucoup."
Lucile a eu une vie difficile, et un destin hors du commun. Indéniablement, "Rien ne s'oppose à la nuit" est un très bel hommage de Delphine de Vigan à sa mère.
"Sans doute avais-je envie de rendre un hommage à Lucile, de lui offrir un cercueil de papier - car, de tous, il me semble que ce sont les plus beaux - et un destin de personnage". Pari réussi.
Depuis le décès de ma mère, j'ai du mal à lire des livres qui aborde le sujet de la relation mère/fille, et ce livre m'a chamboulée. Je ne regrette pas sa lecture, mais il m'a rappelé certains passages, certaines interrogations sans réponses de ma propre histoire avec ma mère. En fait, ce livre m'a touchée d'un peu trop près pour que ce soit un véritable coup de coeur.
J'ai adoré l'écriture que j'ai trouvé magnifique. J'avais déjà lu "No et moi" de cette auteur, mais je n'avais pas le souvenir de tant de poésie dans l'écriture.
"J'ai essayé d'écrire ma mère." Rien que cette petite phrase, si simple, est tellement belle.
Cette famille a eu plus que son lot de tristesse et de souffrance. On se demande même comment on peut en supporter tant. "J'ignore si ces douleurs s'additionnent ou se multiplient, mais je pense que, pour une même famille, cela commence à faire beaucoup."
Lucile a eu une vie difficile, et un destin hors du commun. Indéniablement, "Rien ne s'oppose à la nuit" est un très bel hommage de Delphine de Vigan à sa mère.
"Sans doute avais-je envie de rendre un hommage à Lucile, de lui offrir un cercueil de papier - car, de tous, il me semble que ce sont les plus beaux - et un destin de personnage". Pari réussi.
chichie- Membre connaisseur
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Date d'inscription : 08/04/2011
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Mon avis :
Décidément, les livres de Delphine de Vigan ce n'est pas mon truc. Je n'accroche définitivement pas à son style d'écriture. J'avais tenté avec "No et moi" il y a quelques années, je n'avais pas aimé du tout. J'ai voulu retenter l'aventure, une nouvelle fois c'est l'échec.
Je ne sais pas pourquoi mais je m'ennuie avec ses romans, je suis allée au bout car je l'ai lu pour le challenge 2012/2013 mais ce livre ne m'a pas fait vibrer malgré un thème intéressant.
Décidément, les livres de Delphine de Vigan ce n'est pas mon truc. Je n'accroche définitivement pas à son style d'écriture. J'avais tenté avec "No et moi" il y a quelques années, je n'avais pas aimé du tout. J'ai voulu retenter l'aventure, une nouvelle fois c'est l'échec.
Je ne sais pas pourquoi mais je m'ennuie avec ses romans, je suis allée au bout car je l'ai lu pour le challenge 2012/2013 mais ce livre ne m'a pas fait vibrer malgré un thème intéressant.
audreyzaz- Grand sage du forum
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Localisation : Région parisienne (92)
Genre littéraire préféré : Un peu de tout
Date d'inscription : 03/06/2008
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
dommege Audreyzaz, il y a des accroches qui ne se font pas...
Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Je ne suis pas allée au bout de ce livre, pourtant j'ai adoré la 1° partie, mais la seconde traine en longueur, on nous répète toujours la même chose.
La première partie nous raconte la vie de Liane, la grand mère, une femme des années 50, moderne, plusieurs grossesses successives ne semble pas la faire veillir, au contraire elle reste dynamique malgré les douleurs que cette famille va connaitre.
Le seconde partie nous relate la vie de Lucille, la fille ainée, qui va sombrer dans la folie, les deuils et les malheurs vont continuer de pleuvoir, la narratrice ( l'auteur) nous fait part de sa vie avec une mère instable.
Cette seconde partie est moins prenant, trop biographique et répétitif, je suis allée au bout mais je n'ai plus envie d'aller au dela et de lire la 3°, j'ai peut être tord mais j'assume ; j'ai l'impression que j'en apprendrais pas plus. Même quand un secret nous est révélé, on reste dans le doute, d'où ce sentiment de ne pas avancer.
Encore une fois je constate que je n'accroche pas trop aux biographies, à part celle qui sont historiques et encore!
La première partie nous raconte la vie de Liane, la grand mère, une femme des années 50, moderne, plusieurs grossesses successives ne semble pas la faire veillir, au contraire elle reste dynamique malgré les douleurs que cette famille va connaitre.
Le seconde partie nous relate la vie de Lucille, la fille ainée, qui va sombrer dans la folie, les deuils et les malheurs vont continuer de pleuvoir, la narratrice ( l'auteur) nous fait part de sa vie avec une mère instable.
Cette seconde partie est moins prenant, trop biographique et répétitif, je suis allée au bout mais je n'ai plus envie d'aller au dela et de lire la 3°, j'ai peut être tord mais j'assume ; j'ai l'impression que j'en apprendrais pas plus. Même quand un secret nous est révélé, on reste dans le doute, d'où ce sentiment de ne pas avancer.
Encore une fois je constate que je n'accroche pas trop aux biographies, à part celle qui sont historiques et encore!
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Mon avis
Ce livre où l'auteure raconte, deux ans après sa mort, sa mère Lucile, bipolaire, fragile, hantée par un passé trop lourd à porter m'a laissé une impression mitigée.
La première partie raconte l'enfance de Lucile, petite fille d'une beauté saisissante, silencieuse au milieu du vacarme d'une famille nombreuse, unie et solaire en apparence mais sur laquelle plusieurs ombres planent.
Cette première partie est à mon sens magnifiquement écrite. L'auteur restitue avec justice, à petite touches impressionnistes, anecdotes et faits marquants toute la richesse de la vie intérieure de cette enfant singulière et solitaire. On est troublés, émus, mélancoliques, révoltés parfois.
Et puis Lucile grandit, s'émancipe, sombre peu a peu dans la folie et devient mère de Delphine. Son histoire devient racontée par les yeux de cette dernière et se faisant perd de sa "cohérence littéraire". Delphine narre les grandes époques de sa vie, les moments où tout à basculé. Mais par pudeur, par manque de recul, pour protéger ceux qui restent Delphine passe sous silence -parfois volontairement parfois non- des aspects fondamentaux de la vie de Lucile. Dans cette seconde partie on ne sait plus qui est Lucile ni ce qui motive ses actions. On entrevoit ce que fut la vie de Delphine dans laquelle Lucile bien que tenant un rôle central est resté aussi énigmatique qu'insaisissable. Même si l'enchaînement des faits est là, implacable on n'arrive pas à percevoir le grain de sable qui a entraîné Lucile dans la folie.
Ce livre est partie intégrante du processus de deuil de Delphine, elle alterne d'ailleurs les épisodes sur la vie de Lucile avec des éléments auto référents ou elle décrit la genèse du livre, ses propres sentiments en l'écrivant et son travail de recherche et de synthèse. Même si j'ai trouvé ce travail et cette réflexion non dénués d'intérêt, même si les qualités littéraires indéniables de Delphine et son histoire poignante ont su séduire le grand public, j'ai trouvé ce livre très largement bancal. Le fait est que Delphine a écrit ce livre pour elle et non pour ses lecteurs et qu'on ne peut réellement en apprécier la portée si on a pas connu -personnellement- Lucile.
Ce livre où l'auteure raconte, deux ans après sa mort, sa mère Lucile, bipolaire, fragile, hantée par un passé trop lourd à porter m'a laissé une impression mitigée.
La première partie raconte l'enfance de Lucile, petite fille d'une beauté saisissante, silencieuse au milieu du vacarme d'une famille nombreuse, unie et solaire en apparence mais sur laquelle plusieurs ombres planent.
Cette première partie est à mon sens magnifiquement écrite. L'auteur restitue avec justice, à petite touches impressionnistes, anecdotes et faits marquants toute la richesse de la vie intérieure de cette enfant singulière et solitaire. On est troublés, émus, mélancoliques, révoltés parfois.
Et puis Lucile grandit, s'émancipe, sombre peu a peu dans la folie et devient mère de Delphine. Son histoire devient racontée par les yeux de cette dernière et se faisant perd de sa "cohérence littéraire". Delphine narre les grandes époques de sa vie, les moments où tout à basculé. Mais par pudeur, par manque de recul, pour protéger ceux qui restent Delphine passe sous silence -parfois volontairement parfois non- des aspects fondamentaux de la vie de Lucile. Dans cette seconde partie on ne sait plus qui est Lucile ni ce qui motive ses actions. On entrevoit ce que fut la vie de Delphine dans laquelle Lucile bien que tenant un rôle central est resté aussi énigmatique qu'insaisissable. Même si l'enchaînement des faits est là, implacable on n'arrive pas à percevoir le grain de sable qui a entraîné Lucile dans la folie.
Ce livre est partie intégrante du processus de deuil de Delphine, elle alterne d'ailleurs les épisodes sur la vie de Lucile avec des éléments auto référents ou elle décrit la genèse du livre, ses propres sentiments en l'écrivant et son travail de recherche et de synthèse. Même si j'ai trouvé ce travail et cette réflexion non dénués d'intérêt, même si les qualités littéraires indéniables de Delphine et son histoire poignante ont su séduire le grand public, j'ai trouvé ce livre très largement bancal. Le fait est que Delphine a écrit ce livre pour elle et non pour ses lecteurs et qu'on ne peut réellement en apprécier la portée si on a pas connu -personnellement- Lucile.
Dernière édition par Mangore le Mer 5 Sep 2012 - 14:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Je ne suis pas tout à fait d'accord, Mangore : cette histoire ne concerne pas que Delphine, on n'a pas besoin d'avoir connu personnellement Lucile pour apprécier ce roman (car c'est bien un roman, il y a bien un travail de construction narrative, de relecture des faits, une réflexion sur le métier d'écrivain, qui ne manque pas du tout d'intérêt comme vous le soulignez) D'ailleurs je ne pense pas que l'éditeur l'aurait publié s'il s'agissait d'une histoire nombriliste. Et quoi qu'on en dise, un écrivain écrit certes de la façon la plus authentique et la plus personnelle possible, surtout quand il s'agit de l'intime, mais il écrit pour être publié, et Delphine de Vigan est passée par ce média qu'est le livre publié. Avec un certain succès d'ailleurs.
Ce roman peut intéresser tout le monde car tout le monde a une famille, plusieurs peuvent se reconnaître dans cette histoire de grande famille. Combien aussi qui souffrent ou ont souffert des mêms problèmes psychologiques que Lucile et Delphine...
Je ne suis pas du tout adepte de l'autofiction, je ne pense pas qu'l s'agisse de cela ici, mais j'ai vraiment énormément apprécié ce roman. Je comprends cependant qu'il puisse gêner certains lecteurs.
Ce roman peut intéresser tout le monde car tout le monde a une famille, plusieurs peuvent se reconnaître dans cette histoire de grande famille. Combien aussi qui souffrent ou ont souffert des mêms problèmes psychologiques que Lucile et Delphine...
Je ne suis pas du tout adepte de l'autofiction, je ne pense pas qu'l s'agisse de cela ici, mais j'ai vraiment énormément apprécié ce roman. Je comprends cependant qu'il puisse gêner certains lecteurs.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
J'ai trouvé ce livre (je ne peux me résoudre à employer le mot de roman) intéressant et bien écrit. Il m'a touché aussi d'un point de vue personnel même si ça n'a pas de place dans ma critique. MAIS je l'ai trouvé très largement incomplet et manquant de fil conducteur (ou de "colle narrative" si tu préfères) des lors que l'auteur apparaît dans l'histoire et que son point de vue prédomine.
Rien que la non évocation des raisons de l'échec du mariage de Lucile par exemple...
C'est vraiment l'impression que j'en ai retiré, que ce livre n'était pas complet en lui même (comme le serait un "vrai" roman ou un vrai chef d'œuvre) et qu'il avait beaucoup plus à offrir à ceux qui connaissaient et aimaient Lucile.
Rien que la non évocation des raisons de l'échec du mariage de Lucile par exemple...
C'est vraiment l'impression que j'en ai retiré, que ce livre n'était pas complet en lui même (comme le serait un "vrai" roman ou un vrai chef d'œuvre) et qu'il avait beaucoup plus à offrir à ceux qui connaissaient et aimaient Lucile.
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Mangore, certaines choses qui ne sont pas dite ici le son dans son roman "jour sans faim" son premier roman que l'auteur avait publié sous pseudo. D'ailleurs Delphine de Vigan le dit dans ce livre qu'elle ne développe pas certains passage car déjà évoqué des année plus tôt.
Je suis plus de l'avis de Adtraviata. On a tous une famillle, une histoire plus où moins compliqué. C'est pour cela que ce livre nous touche. On ne peux pas raconter une vie entière en un livre, on est obligé de faire des coupures, des censures.
Ce livre reste une de mes belles lectures de l'année 2012.
Je suis plus de l'avis de Adtraviata. On a tous une famillle, une histoire plus où moins compliqué. C'est pour cela que ce livre nous touche. On ne peux pas raconter une vie entière en un livre, on est obligé de faire des coupures, des censures.
Ce livre reste une de mes belles lectures de l'année 2012.
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
J'ai toujours du mal à donner un avis sur un ouvrage aussi autiobiographique et intime. Impression mitigée à la fin de cette lecture mais plus par l'atmosphère qui s'en dégage. En effet, Delphine nous narre la vie de sa mère Lucile, bipolaire, qui s'est suicidée deux ans plus tôt.
Dans la 1ère partie, l'auteure raconte sa mère, enfant singulière, d'une beauté saisissante et si silencieuse dans une famille nombreuse. Dans la seconde partie, Lucile s'émancipe, se marie devient mère de Delphine et Manon. L'auteure raconte alors sa vie avec une mère atteinte de graves troubles pilaires.
Sur la forme, le style, j'ai beaucoup aimé, j'aime cette écriture poétique, touchante.
Sur la démarche, Delphine de Vigan explique bien qu'elle ne peut faire autrement que d'écrire ce livre, qu'il doit sortir d'elle pour qu'elle puisse faire son deuil, dire au revoir à sa mère. Elle avoue aussi passer sous silence certains moments importants de la vie de sa mère, par respect pour elle ou des personnes toujours vivantes et parce qu'il y a des choses qui ne peuvent être dites ou écrites.
Elle nous livre ici l'histoire de sa mère, vu à travers ses yeux à elle, Delphine, à partir de tous les témoignages qu'elle a pu recueillir, en y mêlant son ressenti et ses propres souvenirs. Elle est très lucide sur la partialité de certains souvenirs.
Sur le fond de l'histoire, je ressens un profond malaise dès le moment où l'auteur révèle un élément fondamental qui fait basculer la vie de Lucile et je n'ai pu me défaire de ce sentiment par la suite.
Ce n'est pas un coups de coeur pour moi, mais je trouve que c'est tout de même un vibrant message d'amour de l'auteur à sa mère.
Ma note : 6/10
Dans la 1ère partie, l'auteure raconte sa mère, enfant singulière, d'une beauté saisissante et si silencieuse dans une famille nombreuse. Dans la seconde partie, Lucile s'émancipe, se marie devient mère de Delphine et Manon. L'auteure raconte alors sa vie avec une mère atteinte de graves troubles pilaires.
Sur la forme, le style, j'ai beaucoup aimé, j'aime cette écriture poétique, touchante.
Sur la démarche, Delphine de Vigan explique bien qu'elle ne peut faire autrement que d'écrire ce livre, qu'il doit sortir d'elle pour qu'elle puisse faire son deuil, dire au revoir à sa mère. Elle avoue aussi passer sous silence certains moments importants de la vie de sa mère, par respect pour elle ou des personnes toujours vivantes et parce qu'il y a des choses qui ne peuvent être dites ou écrites.
Elle nous livre ici l'histoire de sa mère, vu à travers ses yeux à elle, Delphine, à partir de tous les témoignages qu'elle a pu recueillir, en y mêlant son ressenti et ses propres souvenirs. Elle est très lucide sur la partialité de certains souvenirs.
Sur le fond de l'histoire, je ressens un profond malaise dès le moment où l'auteur révèle un élément fondamental qui fait basculer la vie de Lucile et je n'ai pu me défaire de ce sentiment par la suite.
Ce n'est pas un coups de coeur pour moi, mais je trouve que c'est tout de même un vibrant message d'amour de l'auteur à sa mère.
Ma note : 6/10
Fleya- Grand expert du forum
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
J'ai trouvé ce livre magnifique, ce genre de livre qui vous donne un supplément d'âme.
Je n'en parlerai pas d'avantage car je l'ai lu juste avant de vous connaitre et c'est grâce à ce livre que j'ai rencontré "partage lecture", en faisant des recherches plus poussées sur l'auteure.
Si je devais le noter ce serait grand coup de cœur, mais je n'étais pas encore inscrite.
Je n'en parlerai pas d'avantage car je l'ai lu juste avant de vous connaitre et c'est grâce à ce livre que j'ai rencontré "partage lecture", en faisant des recherches plus poussées sur l'auteure.
Si je devais le noter ce serait grand coup de cœur, mais je n'étais pas encore inscrite.
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
L'auteure éprouve une souffrance incommensurable au décès de sa mère, elle doit absolument se soulager de tous ces drames et tout naturellement l'écriture s'impose: c'est sa thérapie et comme toute thérapie le travail est long et pénible.
C'est une chance de pouvoir mettre des mots sur le chagrin, la culpabilité... de se libérer.
Car ne se sentait-elle pas à tort un peu responsable de l'état de Lucile?
Dans cette famille ne l'étaient-ils pas tous un peu?
J'ai apprécié le récit simple, sincère, très pudique, mais qui ne m'a pas spécialement bouleversé.
C'est une chance de pouvoir mettre des mots sur le chagrin, la culpabilité... de se libérer.
Car ne se sentait-elle pas à tort un peu responsable de l'état de Lucile?
Dans cette famille ne l'étaient-ils pas tous un peu?
J'ai apprécié le récit simple, sincère, très pudique, mais qui ne m'a pas spécialement bouleversé.
chocolette- Grand sage du forum
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Certains livres font surgir ou resurgir des sentiments très profondément enfouis en soi. Ces romans là nous touchent plus que d'autres. Notre vécu est différent, ces différences nous rendent plus ou moins réceptifs à ce genre de récit.
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Tenir debout de Mélissa da Costa
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
pour ma part, j'ai également adoré ce livre.
j'ai aimé sa structure, le fait qu'elle revienne de temps en temps sur le présent pour noter ses impressions pendant l'écriture du livre.
Son histoire de famille est bouleversante, et on se demande comment elle a pu ressortir "presque indemne" de ce chaos...
On apprend des choses sur la maladie des "bipolaire" qui est encore mal comprise dans notre société, (surtout par la famille des malades...)
Bref super roman mais qui ne laisse pas indifférent (j'étais pas très joyeuse pendant les 3 jours où je l'ai lu !)
j'ai aimé sa structure, le fait qu'elle revienne de temps en temps sur le présent pour noter ses impressions pendant l'écriture du livre.
Son histoire de famille est bouleversante, et on se demande comment elle a pu ressortir "presque indemne" de ce chaos...
On apprend des choses sur la maladie des "bipolaire" qui est encore mal comprise dans notre société, (surtout par la famille des malades...)
Bref super roman mais qui ne laisse pas indifférent (j'étais pas très joyeuse pendant les 3 jours où je l'ai lu !)
Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Rien ne s'oppose à la nuit porte en lui deux défis. Le premier consiste à rendre hommage à Lucile, souvent portée aux nues pour sa beauté et condamnée plus tard pour sa folie et sa grande difficulté à s'occuper de ses filles. Pari réussi pour Delphine de Vigan qui voulait "donner à sa mère un destin de personnage". Que ses frères et soeurs se rassurent, on s'attache à Lucile ainsi qu'à sa famille, on ne la jugera pas.
L'auteur écrit sur sa mère, sur la nuit qu'elle porte en elle. Pour cela, elle lit, se relit, confronte les témoignages, archive ... Elle cherche à mettre de la transparence dans le noir, à expliquer l'irrationnel. C'est là le deuxième défi, elle sait que c'est impossible. Effectivement, pas plus qu'elle nous ne parviendrons à décrypter les messages de Lucile, à comprendre ses délires, ses visions paranoïaques. C'est ce deuxième aspect, cette chronique de l'échec annoncé, qui m'a le plus intéressée dans ce roman et qui a forcé mon admiration. Et c'est à mon sens ce qui prouve que ce livre a été écrit pour être lu. La psychothérapie n'a pas abouti, ce n'est donc pas elle qui justifie l'entreprise ambitieuse de Delphine de Vigan. Merci à elle d'avoir persisté et de nous avoir offert ce texte !
L'auteur écrit sur sa mère, sur la nuit qu'elle porte en elle. Pour cela, elle lit, se relit, confronte les témoignages, archive ... Elle cherche à mettre de la transparence dans le noir, à expliquer l'irrationnel. C'est là le deuxième défi, elle sait que c'est impossible. Effectivement, pas plus qu'elle nous ne parviendrons à décrypter les messages de Lucile, à comprendre ses délires, ses visions paranoïaques. C'est ce deuxième aspect, cette chronique de l'échec annoncé, qui m'a le plus intéressée dans ce roman et qui a forcé mon admiration. Et c'est à mon sens ce qui prouve que ce livre a été écrit pour être lu. La psychothérapie n'a pas abouti, ce n'est donc pas elle qui justifie l'entreprise ambitieuse de Delphine de Vigan. Merci à elle d'avoir persisté et de nous avoir offert ce texte !
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
j'ai terminé ce roman cette nuit au boulot, plus moyen de le lâcher ( heureusement c'était calme )
un très beau livre , bien écrit, intimiste ,autobiographique , bouleversant que je recommande fortement, une histoire familiale avec ces moments de joies, mais également, la maladie ( la mère est bipolaire) et la volonté de se battre,la relation mère/fille, de lourds secrets de famille,des suicides, ... et comment vivre avec le poids de ses souffrances...Un livre intense, avec un gros travail de recherches de témoignages auprès des membres de sa famille
a lire absolument!!
un très beau livre , bien écrit, intimiste ,autobiographique , bouleversant que je recommande fortement, une histoire familiale avec ces moments de joies, mais également, la maladie ( la mère est bipolaire) et la volonté de se battre,la relation mère/fille, de lourds secrets de famille,des suicides, ... et comment vivre avec le poids de ses souffrances...Un livre intense, avec un gros travail de recherches de témoignages auprès des membres de sa famille
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juju- Grand expert du forum
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
Voilà mon prochain achat...après "No et moi" du même auteur évidemment.
A vous redire mon ressenti
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Invité- Invité
Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
moi aussi je pense que je vais m'acheter " no et moi" cette année
juju- Grand expert du forum
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Re: [Vigan, Delphine (de)] Rien ne s'oppose à la nuit
C’est le troisième roman que je lis de Delphine De Vigan, et mon inclination est grandissante.
Je pense que Delphine De Vigan est un peu magicienne, elle m’a complètement ensorcelée avec ce roman grandiose, difficile à écrire certes, mais tellement salvateur.
Je trouve que c’est une chance de pouvoir écrire pour guérir de sa famille, d’arriver au bout de son travail et de pouvoir appréhender les choses de façon différente.
C’est un roman fort, émouvant, très touchant, un gros coup de cœur.
Je pense que Delphine De Vigan est un peu magicienne, elle m’a complètement ensorcelée avec ce roman grandiose, difficile à écrire certes, mais tellement salvateur.
Je trouve que c’est une chance de pouvoir écrire pour guérir de sa famille, d’arriver au bout de son travail et de pouvoir appréhender les choses de façon différente.
C’est un roman fort, émouvant, très touchant, un gros coup de cœur.
lili78- Grand sage du forum
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