[Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
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Votre avis sur "La Voleuse de Livres" de Markus Zusak
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je viens de le commencer, j'ai un peu de mal à accrocher, mais vos critiques m'encouragent à continuer!
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Oui, moi aussi au début j'ai eu un peu de mal, mais il faut le temps de prendre le rythme, après ça se laisse très bien lire.titibus a écrit:Je viens de le commencer, j'ai un peu de mal à accrocher, mais vos critiques m'encouragent à continuer!
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Oui, je suis maintenant complètement plongée dedans et il n'est plus question de le lâcher...
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Il aurait été bien dommage en effet de m’arrêter à ma première impression. Cette histoire est bouleversante. Si l'idée de la mort comme narratrice est déroutante au départ, on se surprend ensuite à trouver agréable qu'elle reprenne l'histoire en main régulièrement, elle arrive à se rendre presque sympathique, c'est très étrange comme impression. Je ne vais pas raconter l'histoire, ça a déjà été fait dans ce sujet. Comme pour beaucoup d'autres ici, ça a été une claque pour moi de découvrir la guerre du côté des civils allemands. Je n'aurais jamais imaginé qu'ils aient pu souffrir comme ça au sein de leur propre pays. Les personnages sont très attachants, tous, mais j'ai eu un coup de cœur pour cette mère nourricière, qui dit sans cesse des insultes à défaut de savoir dire des mots d'amour. J'ai aimé cette relation très particulière et compliquée entre elle et cette petite fille. C'est un livre plein de misère, de malheur, de drame, de richesse , de bonheur et d'espoir. C'est magnifique, tout simplement.
J'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur la vie de Liesel après. C'est mon problème, j'ai toujours beaucoup de mal à admettre qu'un livre que j'ai aimé est terminé!
J'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur la vie de Liesel après. C'est mon problème, j'ai toujours beaucoup de mal à admettre qu'un livre que j'ai aimé est terminé!
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Il m’a fallu dépasser les 50 premières pages pour véritablement entrer dans l’histoire. Puis j’ai fait la connaissance de Hans, un homme discret, bon et honnête, de Liesel et Rudy, un petit duo fort sympathique, de Max « Maxi Taxi », sans oublier Rosa et sa cuillère en bois. La Mort prend la plume pour nous conter une histoire très émouvante, parfois même un peu poétique « Les mots murmurés glissèrent sur le lit et tombèrent en pluie sur le sol. » La fin est bouleversante, elle nous arracherait presque une larme, « une larme d’amitié, qui en séchant deviendra une graine… »
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
J'ai terminé hier soir ce très beau livre...
Livre écrit de façon originale. Effectivement, la narratrice est "la Mort". L'histoire de Liesel, orpheline, recueillie par une famille adoptive en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale est très émouvante. Un autre regard sur une partie de la population allemande pendant le nazisme.
Très belle histoire, j'ai fait une très belle découverte avec ce livre tant par les sujets abordés que par la manière très originale dont il est écrit.
Livre écrit de façon originale. Effectivement, la narratrice est "la Mort". L'histoire de Liesel, orpheline, recueillie par une famille adoptive en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale est très émouvante. Un autre regard sur une partie de la population allemande pendant le nazisme.
Très belle histoire, j'ai fait une très belle découverte avec ce livre tant par les sujets abordés que par la manière très originale dont il est écrit.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
je l'ai dans ma bibliothèque, je n'ai pas encore eu le temps de le lire mais quand je l'ai vu...je l'ai acheté sans réfléchir car le titre et la couverture me parlai et en règle générale quand je fais ça, je suis rarement déçue...donc maintenant je vais prendre le temps de le lire et vous dirai quoi
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je viens de le terminer, et même si je ne trouve pas que cette narratrice particulière apporte beaucoup, j'ai vraiment apprécié les liens qui se tissent entre les différents personnages et la façon dont le rapport aux mots (sous toutes ses formes) est dépeint de ce livre!
Piplo- Membre assidu
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Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Très beau livre, merci de me l'avoir fait decouvrir! C'est la premiere fois que je lis un livre sur un village allemand sous Hitler, ou la plupart des allemand subissent plus que n'approuvent, meme si certain y trouvent leur compte .
L'histoire de Liesel est très belle, mais si dure, meme si elle a la chance de rencontrer des gens formidables qui l'aident à se reconstruire. C'est un personnage tres attachant, si attachant que la mort elle meme s'y interesse...
C'est aussi un livre sur le pouvoir des mots, les mots qui permettent à Hitler de prendre le pouvoir et persuader toute une population que les Juifs ne sont pas dignes de vivre, les mots qui rassurent quand Liesel fait la lecture pendant le bombardement, les mots qui sauvent quand max lutte contre la mort, les mots comme un cadeau que Max offre à Liesel en lui ecrivant une magnifique histoire, ces mots qui peuvent engendrer le meilleur comme le pire, que Liesel aime plus que tout et deteste aussi parfois...
Vraiment pour moi un livre comme on en lit trop peu, qui laisse une trace dans le coeur et l'esprit et qu'on ne referme jamais totalement.
L'histoire de Liesel est très belle, mais si dure, meme si elle a la chance de rencontrer des gens formidables qui l'aident à se reconstruire. C'est un personnage tres attachant, si attachant que la mort elle meme s'y interesse...
C'est aussi un livre sur le pouvoir des mots, les mots qui permettent à Hitler de prendre le pouvoir et persuader toute une population que les Juifs ne sont pas dignes de vivre, les mots qui rassurent quand Liesel fait la lecture pendant le bombardement, les mots qui sauvent quand max lutte contre la mort, les mots comme un cadeau que Max offre à Liesel en lui ecrivant une magnifique histoire, ces mots qui peuvent engendrer le meilleur comme le pire, que Liesel aime plus que tout et deteste aussi parfois...
Vraiment pour moi un livre comme on en lit trop peu, qui laisse une trace dans le coeur et l'esprit et qu'on ne referme jamais totalement.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
superbe ce livre m'a fait vibré à travail cette pille fille liesel et ce livre m'a aussi une approche de la mort différente plus acceptable ....
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Mon avis :
Comme à chaque fois qu’un livre m’a particulièrement emballée, je ne sais pas par où commencer, les mots me manquent pour exprimer mon ressenti de la façon la plus juste possible, je manque de vocabulaire et aucune phrase ne me satisfait totalement. Je commencerai donc ainsi : lisez-le ! C’est la meilleure manière de comprendre ce que je ressens et de le ressentir à votre tour ^^ Il est difficile de mettre des mots sur des émotions, il faut les vivre et c’est ce que j’ai fait pendant toute ma lecture : j’ai vécu l’histoire de Liesel. Vous l’aurez deviné, c’est un énorme coup de cœur. Je me suis immergée dans le texte dès les premiers mots de l’auteur et ensuite, impossible de décrocher…
La narratrice n’est autre que la Mort elle-même et pourtant, je l’ai trouvé d’une douceur incroyable. Elle observe les êtres humains et notamment la voleuse de livres, cette petite fille d’à peine neuf ans qui arrive chez les Hubermann, « abandonnée » par sa mère (on comprend vite que c’est un abandon nécessaire plus que volontaire, pour protéger ses enfants, les éloigner du danger mais lequel ?) et sans son frère, mort pendant le trajet. La Mort va s’attacher à elle et nous raconte donc son histoire mais le récit s’inscrit aussi dans l’Histoire. Nous sommes en Allemagne à l’aube et pendant la Seconde Guerre Mondiale. Nous vivons donc les événements côté allemand, leur quotidien mais aussi la montée de l’antisémitisme jusqu’à l’enfermement et l’extermination des Juifs dans les camps, le rationnement, les raids aériens, la guerre, Stalingrad, les Jeunesses Hitlériennes et la propagande pro-nazie, etc… Néanmoins, le texte ne m’a jamais paru trop dur, trop choquant (à part la dernière partie, juste avant l’épilogue, qui m’a réellement bouleversée : j’ai pleuré comme une madeleine du début à la fin) car c’est à travers les yeux d’une enfant que l’on découvre tout cela. Le tout est donc aussi recouvert d’un voile d’insouciance et d’innocence propre à cet âge. Le quotidien de Liesel est fait de tristesse parfois mais aussi et surtout de petits et grands bonheurs comme l’apprentissage de la lecture avec Hans, son père adoptif au regard argent bienveillant, généreux jusqu’à se perdre comme quand il repeint les murs des habitants de confession juive par exemple ou les parties de football, les tournées de linge et les vols dans les vergers en compagnie de son meilleur ami, Rudy Steiner ou les cadeaux de Max… Ce que j’essaye de dire, c’est que tout n’est pas noir pendant ces temps de guerre et l’auteur nous fait passer par toute une palette d’émotions, du rire aux larmes avec une facilité déconcertante. Les personnages sont attachants. J’ai adoré Liesel et Rudy, l’amoureux qui n’ose pas se déclarer, prêt à tout pour elle mais aussi prêt à prendre la défense de toute personne victime d’injustice comme Tommy Müller, Max, le boxeur juif qui n’a pas renoncé et tient à la vie plus que tout mais est aussi rongé par la culpabilité qui vient le hanter pendant son sommeil, tout comme le frère de Liesel vient la visiter pendant la nuit, Hans, bien sûr mais aussi Rosa, qui jure comme un charretier mais ne manque pas de cœur, a les épaules solides et sur qui on peut compter en cas de coups durs et enfin la Mort, qui pour moi est un personnage à part entière du roman. Elle m’a vraiment touchée. On sent que sa tâche ingrate lui pèse, que c’est un fardeau lourd à porter, on ne peut que partager son incompréhension face aux horreurs dont sont capables les humains. Elle ne fait que transporter les âmes, leur offrir un repos mérité, apaiser leur souffrance mais ce n’est pas elle qui les tue, ils s’en chargent très bien tout seuls ! Enfin, c’est aussi un roman sur le pouvoir des mots, pouvoir que découvrira Liesel en apprenant à lire : ils peuvent tantôt rassembler, contrôler les foules, leur faire partager une même pensée, endoctriner, apaiser, blesser, réconforter ou même tuer…
Comme à chaque fois qu’un livre m’a particulièrement emballée, je ne sais pas par où commencer, les mots me manquent pour exprimer mon ressenti de la façon la plus juste possible, je manque de vocabulaire et aucune phrase ne me satisfait totalement. Je commencerai donc ainsi : lisez-le ! C’est la meilleure manière de comprendre ce que je ressens et de le ressentir à votre tour ^^ Il est difficile de mettre des mots sur des émotions, il faut les vivre et c’est ce que j’ai fait pendant toute ma lecture : j’ai vécu l’histoire de Liesel. Vous l’aurez deviné, c’est un énorme coup de cœur. Je me suis immergée dans le texte dès les premiers mots de l’auteur et ensuite, impossible de décrocher…
La narratrice n’est autre que la Mort elle-même et pourtant, je l’ai trouvé d’une douceur incroyable. Elle observe les êtres humains et notamment la voleuse de livres, cette petite fille d’à peine neuf ans qui arrive chez les Hubermann, « abandonnée » par sa mère (on comprend vite que c’est un abandon nécessaire plus que volontaire, pour protéger ses enfants, les éloigner du danger mais lequel ?) et sans son frère, mort pendant le trajet. La Mort va s’attacher à elle et nous raconte donc son histoire mais le récit s’inscrit aussi dans l’Histoire. Nous sommes en Allemagne à l’aube et pendant la Seconde Guerre Mondiale. Nous vivons donc les événements côté allemand, leur quotidien mais aussi la montée de l’antisémitisme jusqu’à l’enfermement et l’extermination des Juifs dans les camps, le rationnement, les raids aériens, la guerre, Stalingrad, les Jeunesses Hitlériennes et la propagande pro-nazie, etc… Néanmoins, le texte ne m’a jamais paru trop dur, trop choquant (à part la dernière partie, juste avant l’épilogue, qui m’a réellement bouleversée : j’ai pleuré comme une madeleine du début à la fin) car c’est à travers les yeux d’une enfant que l’on découvre tout cela. Le tout est donc aussi recouvert d’un voile d’insouciance et d’innocence propre à cet âge. Le quotidien de Liesel est fait de tristesse parfois mais aussi et surtout de petits et grands bonheurs comme l’apprentissage de la lecture avec Hans, son père adoptif au regard argent bienveillant, généreux jusqu’à se perdre comme quand il repeint les murs des habitants de confession juive par exemple ou les parties de football, les tournées de linge et les vols dans les vergers en compagnie de son meilleur ami, Rudy Steiner ou les cadeaux de Max… Ce que j’essaye de dire, c’est que tout n’est pas noir pendant ces temps de guerre et l’auteur nous fait passer par toute une palette d’émotions, du rire aux larmes avec une facilité déconcertante. Les personnages sont attachants. J’ai adoré Liesel et Rudy, l’amoureux qui n’ose pas se déclarer, prêt à tout pour elle mais aussi prêt à prendre la défense de toute personne victime d’injustice comme Tommy Müller, Max, le boxeur juif qui n’a pas renoncé et tient à la vie plus que tout mais est aussi rongé par la culpabilité qui vient le hanter pendant son sommeil, tout comme le frère de Liesel vient la visiter pendant la nuit, Hans, bien sûr mais aussi Rosa, qui jure comme un charretier mais ne manque pas de cœur, a les épaules solides et sur qui on peut compter en cas de coups durs et enfin la Mort, qui pour moi est un personnage à part entière du roman. Elle m’a vraiment touchée. On sent que sa tâche ingrate lui pèse, que c’est un fardeau lourd à porter, on ne peut que partager son incompréhension face aux horreurs dont sont capables les humains. Elle ne fait que transporter les âmes, leur offrir un repos mérité, apaiser leur souffrance mais ce n’est pas elle qui les tue, ils s’en chargent très bien tout seuls ! Enfin, c’est aussi un roman sur le pouvoir des mots, pouvoir que découvrira Liesel en apprenant à lire : ils peuvent tantôt rassembler, contrôler les foules, leur faire partager une même pensée, endoctriner, apaiser, blesser, réconforter ou même tuer…
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
alexielle36 pour ce beau résumé, j'ai moi aussi beaucoup aimé de livre. Sur la même période j'ai lu "Seul dans Berlin" de Hans FALLADA
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
J'ai déjà noté Seul dans Berlin dans ma lal et avait lu la fiche présente sur le forum avec beaucoup d'intérêt
Merci, Creuse
Merci, Creuse
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je ne comprends pourquoi ce livre est classé dans la "littérature jeunesse". C'est un conte, soit ! mais de plus de 600 pages qui relatent la seconde guerre mondiale vu par les yeux de la Mort et par ceux d'une enfant... c'est une écriture simple mais qui laisse passer énormément d'émotions, les personnages sont attachants, même la mort est miséricordieuse contrairement à la folie des hommes.
Alors, oui c'est un livre pour enfant, enfin pour grands enfants que nous sommes toujours et qui voulons croire encore et toujours à la fin heureuse d'une histoire...
Alors, oui c'est un livre pour enfant, enfin pour grands enfants que nous sommes toujours et qui voulons croire encore et toujours à la fin heureuse d'une histoire...
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Ah oui tiens, il est classé dans littérature jeunesse, je n'avais jamais remarqué... Il n'a pas grand chose à faire là, en effet .
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
alexielle63 a écrit:Mon avis :
Comme à chaque fois qu’un livre m’a particulièrement emballée, je ne sais pas par où commencer, les mots me manquent pour exprimer mon ressenti de la façon la plus juste possible, je manque de vocabulaire et aucune phrase ne me satisfait totalement. Je commencerai donc ainsi : lisez-le !
C'est exactement ce que j'avais envie d'écrire.
J'ai voté : coup de cœur
Après avoir lu les premières pages, un peu déroutantes, on entre dans l'histoire de Liesel, 10 ans, qui est confiée à une famille allemande.
Nous sommes en janvier 1939 et la guerre n'a pas encore débuté.
Liesel va découvrir son nouvel univers et se faire un ami, Rudy.
Ils vont devenir inséparables, et traverser ensemble les 4 années suivantes, jusqu'à l'épilogue, en 1943.
J'ai trouvé intéressant de vivre la guerre côté allemand.
Mais ce que j'ai le plus apprécié, c'est de vivre le quotidien de ces deux enfants qui deviennent adolescents, Liesel et Rudy.
J'ai partagé leur incompréhension face au monde des adultes et leur complicité au quotidien pour trouver à manger ou faire face aux injustices dont ils sont victimes.
Cela m'a rappelé Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee.
Ici, ce ne sont pas les Noirs qui sont les boucs émissaires, ce sont les Juifs.
Mais pour les enfants, ce sont avant tout des hommes, qui peuvent devenir des amis comme le sera Max, le boxeur juif.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Liesel, sa capacité à faire face aux difficultés et ses ruses pour réussir à garder les secrets.
N'hésitez pas à lire son histoire.
Une mention particulière également pour le livre écrit et dessiné par Max, qui se trouve au milieu du récit ; je l'ai trouvé très touchant.
J'ai noté cette phrase :
Bien sûr, la mort fait partie de la guerre, mais lorsqu'elle touche quelqu'un que l'on a vu vivre et respirer près de soi, tout vacille.
PS. Je comprends que le livre soit classé en littérature jeunesse car je pense le faire lire à ma fille, qui va avoir 13 ans.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Merci d'avoir attiré mon attention Virgule, comme je l'ai dit, je le note.
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Tenir debout de Mélissa da Costa
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Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
De rien. C'est vraiment un très beau livre.
Le début est un peu "bizarre" mais il faut continuer jusqu'à l'arrivée de Liesel dans sa nouvelle famille.
Le début est un peu "bizarre" mais il faut continuer jusqu'à l'arrivée de Liesel dans sa nouvelle famille.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je confirme, c'est un très beau roman. Et pour une fois, la Mort est présentée sous une autre facette. J'ai été intriguée par le titre et par la phrase d'introduction: "Quand la mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l'écouter. " Bref, je ne suis pas déçue. ^^
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Merci d'avoir parlé très régulièrement de ce livre sur le site car je n'en n'avais jamais entendu parlé et j'ai ainsi pu passer un très bon moment de lecture.
Beaucoup d'humanité et d'amour dans cette histoire tragique qui se passe dans une période tragique.
L'écriture est simple et belle et la mort (le narrateur) nous fait moins peur quand elle nous parle de sa manière de prendre l'âme des gens.
Beaucoup d'humanité et d'amour dans cette histoire tragique qui se passe dans une période tragique.
L'écriture est simple et belle et la mort (le narrateur) nous fait moins peur quand elle nous parle de sa manière de prendre l'âme des gens.
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Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Je suis contente de savoir que ce livre t'a plu aussi, Françoise.
Il semble que nous ayons un peu les mêmes goûts.
Il semble que nous ayons un peu les mêmes goûts.
Invité- Invité
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
C'est vrai que l'on a un peu les mêmes lectures et quand je vois ta LAL, je suis effectivement dans le même registre et donc tes critiques me donne souvent l'idée de ce qui pourrait plaire ou pas.
Françoise- Membre connaisseur
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Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Ce livre fut un réel coup de coeur!
J'ai tout de suite aimé le style, le ton utilisé par la mort pour raconter cette histoire. Je le trouvais à la fois onirique et terre à terre. Et inhabituel, aussi. Cette mort, qui en fait ne “tue” pas les gens, mais recueille leur âme. Cette mort, épuisée par tout le travail que lui impose la folie des hommes. Cette mort, dépitée, qui aspire à un peu de repos. Qui porte les âmes des enfants contre son coeur, comme pour les protéger, une dernière fois.
Et de poésie, de bijoux d'imagination, ce livre en est emprunt de bout en bout. Une bataille de boules de neiges dans une cave. Un Juif qui vole des regards au ciel quand il est le plus sombre, quand il menace d'exploser sous les bombes ennemies.
Un homme qui écrit à une petite fille l'histoire de sa vie, avec des jolis dessins presque comme des enfants, et des mots aussi simples que touchants.
Un papa qui apprend à lire à sa fille. Et les mots qui la sauvent. Ça m'a rappelée Wuthering Heights, où la narration aidait aussi à guérir, à survivre, presque. Ici, les histoires sauvent carrément des vies.
Une mère adoptive qui traite sa fille de bâtarde, et qui donne pourtant à ce mot tellement d'amour.
Ce livre est terriblement poignant, et je suis heureuse d'avoir eu accès à tant de poésie, pendant toute la lecture!
J'ai tout de suite aimé le style, le ton utilisé par la mort pour raconter cette histoire. Je le trouvais à la fois onirique et terre à terre. Et inhabituel, aussi. Cette mort, qui en fait ne “tue” pas les gens, mais recueille leur âme. Cette mort, épuisée par tout le travail que lui impose la folie des hommes. Cette mort, dépitée, qui aspire à un peu de repos. Qui porte les âmes des enfants contre son coeur, comme pour les protéger, une dernière fois.
Et de poésie, de bijoux d'imagination, ce livre en est emprunt de bout en bout. Une bataille de boules de neiges dans une cave. Un Juif qui vole des regards au ciel quand il est le plus sombre, quand il menace d'exploser sous les bombes ennemies.
Un homme qui écrit à une petite fille l'histoire de sa vie, avec des jolis dessins presque comme des enfants, et des mots aussi simples que touchants.
Un papa qui apprend à lire à sa fille. Et les mots qui la sauvent. Ça m'a rappelée Wuthering Heights, où la narration aidait aussi à guérir, à survivre, presque. Ici, les histoires sauvent carrément des vies.
Une mère adoptive qui traite sa fille de bâtarde, et qui donne pourtant à ce mot tellement d'amour.
Ce livre est terriblement poignant, et je suis heureuse d'avoir eu accès à tant de poésie, pendant toute la lecture!
Re: [Zusak, Markus] La Voleuse de Livres
Ça doit faire des années que ce livre est dans ma PAL... Il serait temps que je me décide à l'en sortir !
Invité- Invité
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