[Quint, Michel] Les amants de Francfort
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[Quint, Michel] Les amants de Francfort
Les amants de Francfort / Michel Quint – Ed. Héloïse d’Ormesson, 233 p.
Présentation de l'éditeur : " La nuit où Lena et Florent devinrent amants, un double meurtre fut commis dans leur hôtel de Francfort. " De l'Allemagne qui lui a pris son père, Florent Vallin ne veut pas entendre parler. Mais après un passage obligé à Francfort où une brune incendiaire se trouve sur son chemin, le jeune éditeur à succès décide d'exhumer un passé familial douloureux. Sur les deux rives du Rhin, de Paris à Berlin, entre jeux de masque et secrets de coeur, il s'engouffre dans une époque sanglante où la bande à Baader et les anciens nazis avaient pignon sur rue. Quand l'Histoire rejoint l'histoire, Florent ne peut plus esquiver sa quête de la vérité - à la vie, à la mort. Un thriller hypnotique en hommage aux ombres du passé.
Ma critique : A l’occasion de la foire du livre à Franfort, Florent Vallin, petit éditeur parisien, se rend pour la première fois en Allemagne. Son père y a été assassiné, probablement par un membre de la Faction Armée Rouge, alors que Florent avait 3 ans. Florent y rencontre Léna dont il tombe très amoureux alors qu’un meurtre est commis dans leur hôtel. De retour en France, il apprend que sa femme, dont il est séparé, est atteinte d’une maladie incurable. Pour ces derniers jours elle souhaite que Florent éclaircissent les zones d’ombres du passé de son grand-père, travailleur pour le STO pendant la seconde guerre mondiale. Ses découvertes vont se révéler surprenantes.
Difficile de résumer ce roman foisonnant qui navigue entre enquête, critique du monde de l’édition, histoire franco-allemande et secrets familiaux. Les personnages sont hauts en couleur : Clémence, l’ex-femme dont la mémoire prend l’eau, Zina, la secrétaire roumaine, Léna, l’amante flamboyante,… Et les personnages secondaires, comme les personnages principaux, ont tous leur importance dans l’histoire. On les suit avec intérêt dans l’enquête et dans leurs quêtes personnelles. Le tout est écrit avec un style vivant, très rythmé, efficace.
Un agréable moment de lecture.
Présentation de l'éditeur : " La nuit où Lena et Florent devinrent amants, un double meurtre fut commis dans leur hôtel de Francfort. " De l'Allemagne qui lui a pris son père, Florent Vallin ne veut pas entendre parler. Mais après un passage obligé à Francfort où une brune incendiaire se trouve sur son chemin, le jeune éditeur à succès décide d'exhumer un passé familial douloureux. Sur les deux rives du Rhin, de Paris à Berlin, entre jeux de masque et secrets de coeur, il s'engouffre dans une époque sanglante où la bande à Baader et les anciens nazis avaient pignon sur rue. Quand l'Histoire rejoint l'histoire, Florent ne peut plus esquiver sa quête de la vérité - à la vie, à la mort. Un thriller hypnotique en hommage aux ombres du passé.
Ma critique : A l’occasion de la foire du livre à Franfort, Florent Vallin, petit éditeur parisien, se rend pour la première fois en Allemagne. Son père y a été assassiné, probablement par un membre de la Faction Armée Rouge, alors que Florent avait 3 ans. Florent y rencontre Léna dont il tombe très amoureux alors qu’un meurtre est commis dans leur hôtel. De retour en France, il apprend que sa femme, dont il est séparé, est atteinte d’une maladie incurable. Pour ces derniers jours elle souhaite que Florent éclaircissent les zones d’ombres du passé de son grand-père, travailleur pour le STO pendant la seconde guerre mondiale. Ses découvertes vont se révéler surprenantes.
Difficile de résumer ce roman foisonnant qui navigue entre enquête, critique du monde de l’édition, histoire franco-allemande et secrets familiaux. Les personnages sont hauts en couleur : Clémence, l’ex-femme dont la mémoire prend l’eau, Zina, la secrétaire roumaine, Léna, l’amante flamboyante,… Et les personnages secondaires, comme les personnages principaux, ont tous leur importance dans l’histoire. On les suit avec intérêt dans l’enquête et dans leurs quêtes personnelles. Le tout est écrit avec un style vivant, très rythmé, efficace.
Un agréable moment de lecture.
yaki- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 1611
Age : 47
Localisation : Yvelines
Emploi/loisirs : Lecture, scrapbooking, balades,...
Genre littéraire préféré : Romans contemporains
Date d'inscription : 10/06/2008
Re: [Quint, Michel] Les amants de Francfort
j'ai du mal à me décider concernant ce livre,
merci Yaki pour cet éclairage
merci Yaki pour cet éclairage
Pinky- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Quint, Michel] Les amants de Francfort
« Baiser dans un hôtel de Francfort au moment de la Foire du livre, s’y faire assassiner, c’est encore de la littérature, ne t’en déplaise… »
Voilà, nous sommes au cœur du sujet ! La Grand’messe, la Buchnesse de Francfort. Mais est-ce de la littérature ou du commerce, de l’authentique ou du m’as-tu vu ?
Florent, jeune éditeur français indépendant y vient pour la première fois. Pour des raisons familiales il n’est jamais allé en Allemagne où sont père s’est fait tuer dans des circonstances apparemment politiques (nous sommes en pleine période de la Bande à Bader). Il aimerait que ce passage à Francfort lui donne la clé de sa mort. Il loge dans l’hôtel où il faut être vu, rencontre les personnes qu’il faut. Sa rencontre fortuite ? (im)prévue avec Lena une belle brune émoustillante, peu farouche, directrice de la branche littérature étrangère d’une grande maison d’édition va tout chambouler.
Des personnages semblent le diriger comme ce Fitz, grand ordonnateur, voulant se donner un rôle à la Méphisto, Sandor, mythomane ?
Il ne faudrait tout de même pas oublier qu’un crime a été commis dans cet hôtel ! Pourtant, ce n’est pas le principal du bouquin. Michel Quint décrit avec brio, cynisme cette diaspora « littéraire », l’atmosphère de cette grand’messe du livre. Dès le début, il nous donne, dans le désordre, les pièces du puzzle qu’elles soient nauséabondes, sulfureuses, politiques, historiques. Petit à petit, tout s’imbrique et la fin, qui ne se laisse deviner que dans les dernières pages est surprenante.
Un livre qui allie folie sensuelle, bribes d’une histoire pas si lointaine où il est question de S.T.O., d’anciens nazis, de la bande à Bader. Un roman tortueux, sur fond de recherche paternelle, sur fond historique tourmenté, qui parle d’un monde de l’édition plus bling-bling que littéraire. Un bon Michel Quint avec son humour, son second degré. Oui je sais et je le répète, je suis totalement partiale et j’assume !
Un bon point pour la couverture marrante avec le couple avec sa tronchede cake de livre
Voilà, nous sommes au cœur du sujet ! La Grand’messe, la Buchnesse de Francfort. Mais est-ce de la littérature ou du commerce, de l’authentique ou du m’as-tu vu ?
Florent, jeune éditeur français indépendant y vient pour la première fois. Pour des raisons familiales il n’est jamais allé en Allemagne où sont père s’est fait tuer dans des circonstances apparemment politiques (nous sommes en pleine période de la Bande à Bader). Il aimerait que ce passage à Francfort lui donne la clé de sa mort. Il loge dans l’hôtel où il faut être vu, rencontre les personnes qu’il faut. Sa rencontre fortuite ? (im)prévue avec Lena une belle brune émoustillante, peu farouche, directrice de la branche littérature étrangère d’une grande maison d’édition va tout chambouler.
Des personnages semblent le diriger comme ce Fitz, grand ordonnateur, voulant se donner un rôle à la Méphisto, Sandor, mythomane ?
Il ne faudrait tout de même pas oublier qu’un crime a été commis dans cet hôtel ! Pourtant, ce n’est pas le principal du bouquin. Michel Quint décrit avec brio, cynisme cette diaspora « littéraire », l’atmosphère de cette grand’messe du livre. Dès le début, il nous donne, dans le désordre, les pièces du puzzle qu’elles soient nauséabondes, sulfureuses, politiques, historiques. Petit à petit, tout s’imbrique et la fin, qui ne se laisse deviner que dans les dernières pages est surprenante.
Un livre qui allie folie sensuelle, bribes d’une histoire pas si lointaine où il est question de S.T.O., d’anciens nazis, de la bande à Bader. Un roman tortueux, sur fond de recherche paternelle, sur fond historique tourmenté, qui parle d’un monde de l’édition plus bling-bling que littéraire. Un bon Michel Quint avec son humour, son second degré. Oui je sais et je le répète, je suis totalement partiale et j’assume !
Un bon point pour la couverture marrante avec le couple avec sa tronche
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