[Saintcrow, Lilith] Danny Valentine - Tome 1: Le baiser du démon
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[Saintcrow, Lilith] Danny Valentine - Tome 1: Le baiser du démon
Titre : Le baiser du démon
Série : Danny Valentine
Auteurs :Lilith Saintcrow
Genre : urban fantasy/ SF
Édition : orbit
traduction:Célia Chazel
Nombre de page : 348
quatrième de couverture:
Danny Valentine – tempérament de feu et nerfs d’acier – est nécromancienne. Elle loue ses services au plus offrant et ressuscite les morts comme personne. Pourtant elle se serait bien passée de ce contrat avec Lucifer lui-même. Mais comment refuser, et espérer rester en vie ? Engagée pour tuer le fugitif Santino, démon de son état, Danny se voit affublée pour garde du corps d’un autre démon en qui elle n’a pas confiance, et de deux médiums. Cela dit dans cette affaire, ce n’est pas d’amis dont elle a besoin, mais plutôt d’un miracle. Car la dernière fois qu’elle a rencontré l’invincible Santino… elle a failli mourir !
mon avis :
Quand on a lu la quatrième de couverture on s’attend à un ersatz d’Anita Blake. Oui elle est nécromancienne, son travail aussi consiste à réveiller les morts pour leur poser des questions, pour la police ou pour un avocat. C’est une fille qui a mauvais caractère et qui est armée. Mais ce sont les seules choses où elles se ressemblent ! Dante Valentine évolue dans un monde très différent de celui d’Anita…
Notre histoire commence avec Japhrimel un démon, qui frappe à la porte de Danny pour lui « proposer » de venir discuter avec son maitre. Lucifer propose une mission à Danny. Un démon a réussi à s’échapper des enfers avec un objet qui appartient à Lucifer, ce dernier souhaite que Danny, tue le démon et lui rapporte son bien. Il met à la disposition de la nécromancienne, Japhrimel en tant que « familier » ( c'est moi ou ça fait un peu "chat noir" d'une sorcière??) pour assurer sa protection pendant qu’elle accomplit la mission.
Dans ce livre on a un vrai mélange de genres et c’est ça qui m’a vraiment surprise. C’est de la dark fantasy mélangé à de la S-F. Quand j’ai lu la quatrième de couverture je ne m’attendais pas à ça !!! Le monde de Danny est plein d’objets très technologiques (ex : il n’y a plus d’argent liquide, les voitures ne roulent pas, elles volent, …)
J’ai trouvé sympa aussi que Danny se tourne vers les dieux égyptiens, vers Anubis en particulier, normal c’est une nécromancienne !!
Pour l’écriture, j’ai lu ce livre très rapidement. Donc il m’a plu, je ne me suis pas ennuyée c’est sûr. Mais j’ai eu du mal avec les technologies, certain objets sont à peine décrits donc j’ai eu du mal à les « visualiser » ou juste à comprendre à quoi ils servaient … les descriptions en général, m’ont manqué … surtout au niveau des sentiments, j’aime lire surtout car contrairement à un film, on peut ressentir les personnages, savoir ce qu’ils pensent, ce qu’ils ressentent. Mais là je pense que l’auteure a fait trop de mystère, en particulier sur Japhrimel, il veut à plusieurs reprises s’exprimer sans le pouvoir, c’était très frustrant …
Pour conclure,
Ce livre aurait pu être un énorme coup de cœur, mais non …et c’est vraiment dommage, mais le manque de descriptions m’a empêché de m’immerger complètement dans cette histoire.
Spoiler:
- Spoiler:
- surtout la fin j’aurais voulu voir plus de désespoir sur Dante en découvrant la mort de Japhr, mais j’ai eu le même sentiment que durant tout le livre, j’ai attendu que quelque chose explose en eux … mais rien …
Malgré tout, je vais lire le tome suivant dés que possible !!! J’ai adoré cette histoire le principe du mélange S-F/fantasy qui est vraiment une bonne idée !! Ça change. L’histoire m’a beaucoup plu, c’est un livre qu’une fois commencé, on ne peut plus le reposer !!je le conseille !!
J’espère ne pas m'être trop étendue …
Invité- Invité
Re: [Saintcrow, Lilith] Danny Valentine - Tome 1: Le baiser du démon
J'attendais qu'il sorte en poche : c'est chose faite et maintenant qu'en plus, je sais ce que tu en penses, il ne va pas tarder à rejoindre ma Pal , Zébuline !
Invité- Invité
Re: [Saintcrow, Lilith] Danny Valentine - Tome 1: Le baiser du démon
Il y a différentes façon d'appréhender et d'estimer ce livre et, surtout, le style dans lequel il est écrit; Malheureusement, à mes yeux, aucune n'est réellement positive. Certes, à la base, on est face à un roman de Bit-lit tout ce qu'il y a de plus classique: un monde avec du fantastique, une héroïne dotée de pouvoirs impressionnants, des méchants costaud, de l'action,... bref, la sauce habituelle. Sauf que...
Sauf que voilà: on dirait que, si l'on a bien donné la liste des ingrédients à Lilith Saintcrow, il semblerait que l'on ait oublié de donner les dosages ou même la recette. Du coup, on a mélangé au petit bonheur la chance, chauffé et réchauffé à gauche et à droite, rajouté quelques grammes de ceci ou de cela, secoué une bonne fois le tout, avant de le remélanger et de le servir, en espérant que ce serait bon. Statistiquement, d'ailleurs, la possibilité existait. Quel dommage qu'elle ne se soit pas concrétisée. Parce que, sincèrement, lorsque les frites sont rôties à la broche, le steak servi cru et arrosé de vinaigrette, et la salade passée à la friteuse, votre repas est bien peu satisfaisant, alors que sur le papier, il était si prometteur.
Et c'est bien là le problème: le livre à tout (ou presque) pour plaire, mais la sauce, malgré tout, ne prend pas (promis, j'arrête avec les comparaisons culinaires). Les idées de bases sont très bonnes, il y a effectivement une bonne dose d'action, ainsi que du potentiel pour du suspens et de la tension. Du potentiel seulement, car jamais ceux-ci ne se concrétiseront. La faute à une chose: le récit est brouillon, bien trop brouillon. On passe d'une discussion à un flash-back dans la mémoire de l'héroïne à une scène d'action, le tout en une poignée de paragraphes décousus et compressés, tellement l'auteure semble désireuse de raconter son histoire vite vite, comme si elle avait un quota de mots. Du coup, au lieu de prendre le temps, et les chapitres nécessaires pour bien planter son histoire, ses décors et ses personnages, elle lance le tout dans un grand sac et le secoue en espérant que cela tienne miraculeusement la route. Et le miracle n'a pas lieu.
Dès lors, nous subissons une histoire dont les changements de rythme n'ont ni queue ni tête, et sont extrêmement perturbant. Les personnages aussi en pâtissent, car ils sont tous quasi unidimensionnels, l'héroïne comprise; Celle-ci semble passer d'un traumatisme à un autre: abandonnée à la naissance, maltraitée dans son enfance, son amie la plus proche sauvagement assassinée sous ses yeux, … On hésite entre du Dickens dépressif ou du Caliméro.
L’unidimensionnalité se poursuit encore plus au niveau des émotions : Dante, l’héroïne, est en permanence en colère. Tout le temps. Quelqu’un dit ou fait quelque chose ? Elle s’énerve. Elle se plante ? Elle s’énerve. Il ne se passe rien ? Elle s’énerve. Probable que quand la serveuse dans le resto lui amène son plat, elle s’énerve aussi. Je lui recommanderais bien une thérapie, mais je crains de savoir comment elle réagirait en l’entendant…
Elle s’énerve tellement souvent et à tel point que, finalement, cela nous arrive à nous aussi. Peut-être bien les seules fois où l’on a de l’empathie pour elle d’ailleurs, mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose… Et dire qu’elle parle de ne pas perdre « le peu d’amis qu’elle a ». Moi, en tout cas, je sais pourquoi elle n’en a pas plus, et je suis même surpris qu’elle en ait autant.
Point positif tout de même, on ne se retrouve pas, comme c’est trop souvent le cas, avec des scènes « olé olé » durant 10 pages. Probablement pas le temps de les traiter, et c’est tant mieux : vu son caractère de cochon, les seuls hommes susceptibles de coucher avec elle doivent avoir un amour déraisonnable pour la souffrance et le masochisme, et 10 pages de coups de fouets, là, c’est sûr, j’aurais reposé le livre avant la fin.
Ceci dit, sur le fond, l’histoire en elle-même (lorsqu’on l’a dégagée du désordre général) est pas mauvaise. Mais aurait tout aussi bien pu tenir en deux tomes. Car là, l’impression de lire un livre dont la touche « avance rapide » a été bloquée par un petit malicieux est relativement désagréable, et fait que ne survivent plus au final que les clichés du genre.
Et des clichés n’ont jamais suffi pour faire un récit qui tient la route, même dans le roman photo…
Ma note:/ 4/10
Sauf que voilà: on dirait que, si l'on a bien donné la liste des ingrédients à Lilith Saintcrow, il semblerait que l'on ait oublié de donner les dosages ou même la recette. Du coup, on a mélangé au petit bonheur la chance, chauffé et réchauffé à gauche et à droite, rajouté quelques grammes de ceci ou de cela, secoué une bonne fois le tout, avant de le remélanger et de le servir, en espérant que ce serait bon. Statistiquement, d'ailleurs, la possibilité existait. Quel dommage qu'elle ne se soit pas concrétisée. Parce que, sincèrement, lorsque les frites sont rôties à la broche, le steak servi cru et arrosé de vinaigrette, et la salade passée à la friteuse, votre repas est bien peu satisfaisant, alors que sur le papier, il était si prometteur.
Et c'est bien là le problème: le livre à tout (ou presque) pour plaire, mais la sauce, malgré tout, ne prend pas (promis, j'arrête avec les comparaisons culinaires). Les idées de bases sont très bonnes, il y a effectivement une bonne dose d'action, ainsi que du potentiel pour du suspens et de la tension. Du potentiel seulement, car jamais ceux-ci ne se concrétiseront. La faute à une chose: le récit est brouillon, bien trop brouillon. On passe d'une discussion à un flash-back dans la mémoire de l'héroïne à une scène d'action, le tout en une poignée de paragraphes décousus et compressés, tellement l'auteure semble désireuse de raconter son histoire vite vite, comme si elle avait un quota de mots. Du coup, au lieu de prendre le temps, et les chapitres nécessaires pour bien planter son histoire, ses décors et ses personnages, elle lance le tout dans un grand sac et le secoue en espérant que cela tienne miraculeusement la route. Et le miracle n'a pas lieu.
Dès lors, nous subissons une histoire dont les changements de rythme n'ont ni queue ni tête, et sont extrêmement perturbant. Les personnages aussi en pâtissent, car ils sont tous quasi unidimensionnels, l'héroïne comprise; Celle-ci semble passer d'un traumatisme à un autre: abandonnée à la naissance, maltraitée dans son enfance, son amie la plus proche sauvagement assassinée sous ses yeux, … On hésite entre du Dickens dépressif ou du Caliméro.
L’unidimensionnalité se poursuit encore plus au niveau des émotions : Dante, l’héroïne, est en permanence en colère. Tout le temps. Quelqu’un dit ou fait quelque chose ? Elle s’énerve. Elle se plante ? Elle s’énerve. Il ne se passe rien ? Elle s’énerve. Probable que quand la serveuse dans le resto lui amène son plat, elle s’énerve aussi. Je lui recommanderais bien une thérapie, mais je crains de savoir comment elle réagirait en l’entendant…
Elle s’énerve tellement souvent et à tel point que, finalement, cela nous arrive à nous aussi. Peut-être bien les seules fois où l’on a de l’empathie pour elle d’ailleurs, mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose… Et dire qu’elle parle de ne pas perdre « le peu d’amis qu’elle a ». Moi, en tout cas, je sais pourquoi elle n’en a pas plus, et je suis même surpris qu’elle en ait autant.
Point positif tout de même, on ne se retrouve pas, comme c’est trop souvent le cas, avec des scènes « olé olé » durant 10 pages. Probablement pas le temps de les traiter, et c’est tant mieux : vu son caractère de cochon, les seuls hommes susceptibles de coucher avec elle doivent avoir un amour déraisonnable pour la souffrance et le masochisme, et 10 pages de coups de fouets, là, c’est sûr, j’aurais reposé le livre avant la fin.
Ceci dit, sur le fond, l’histoire en elle-même (lorsqu’on l’a dégagée du désordre général) est pas mauvaise. Mais aurait tout aussi bien pu tenir en deux tomes. Car là, l’impression de lire un livre dont la touche « avance rapide » a été bloquée par un petit malicieux est relativement désagréable, et fait que ne survivent plus au final que les clichés du genre.
Et des clichés n’ont jamais suffi pour faire un récit qui tient la route, même dans le roman photo…
Ma note:/ 4/10
Invité- Invité
Re: [Saintcrow, Lilith] Danny Valentine - Tome 1: Le baiser du démon
Je te rassure: ceci n'est que mon opinion personnelle. Si quelqu'un en a une autre perception, ou y a vu quelque chose qui m'a échappé, tant mieux pour lui, et tant pis pour moi .
Mais en l'état, je ne suis guère convaincu... (c'est le moins que l'on puisse dire ).
Mais en l'état, je ne suis guère convaincu... (c'est le moins que l'on puisse dire ).
Invité- Invité
Re: [Saintcrow, Lilith] Danny Valentine - Tome 1: Le baiser du démon
Ce n'est pas ça !!! Je suis à chaque fois étonnée par tes commentaires, tu vois des choses que je ne vois pas !! Dans ma lecture j'ai senti que quelque chose n'allait pas mais je n'ai pas réussi à mettre le doigt dessus, alors que l'histoire m'a plus dans l'ensemble, c'est pour ça !!!
Invité- Invité
Re: [Saintcrow, Lilith] Danny Valentine - Tome 1: Le baiser du démon
je suis à chaque fois étonné par tes commentaires, tu voit des choses que je ne voie pas
Chhhhhhhhhhhhht!!! Je suis parvenu à faire croire aux docteurs que mes hallucinations étaient parties:twisted: .
Plus sérieusement, c'est peut-être aussi une question de ce que chacun regarde et recherche dans un livre. Si tu te focalises sur d'autres choses que moi, ce qui me dérange profondément ne sera peut-être qu'un léger désagrément à tes yeux, et vice-versa, simplement parce que nous n'accordons pas la même importance aux mêmes choses. Résultat, ici, j'ai pu mettre le doigt sur ce qui "clochait", alors que, pour toi, ces points étaient peut-être secondaires. Mais les situations peuvent surement s'inverser. Tout dépend de où se situent les points faibles du livre, et de qui le lit .
Invité- Invité
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