[Miralles, Francesc] L'amour en minuscule
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l'amour en minuscules
[Miralles, Francesc] L'amour en minuscule
L'amour en minuscule
Roman
341 pages édité au fleuve noir en septembre 2011
résumé
Samuel de Juan est un professeur d'allemand solitaire qui aime se réfugier dans la littérature et la musique classique. De sa bulle, il ne s'échappe que pour donner ses cours à l'université. Mais au lendemain d'un réveillon du nouvel an, la visite inattendue d'un chat vient bouleverser ses habitudes. En rapportant le félin à son voisin, Samuel fait la connaissance de Titus, un vieux rédacteur bourru. Le premier domino vient de basculer entraînant dans sa chute un second... Car cette première rencontre est annonciatrice de bien d'autres tout aussi surprenantes. Bientôt, Samuel croise le chemin d'un savant lunatique et celui d'une belle femme mystérieuse. Sa petite vie paisible se mue alors en une véritable aventure initiatique.
Mon ressenti
J’aime les chats et j’aime l’idée que ces derniers peuvent bousculer le destin ou la destiné de certains d’entre nous : ne dit-on pas qu ‘un chat choisit son propriétaire et sa maison !
C’est l’histoire d’un solitaire dont la vie est un vrai ron ron. Cultivé, râleur, professeur en fac, tout est calculé pour faire moins de vague possible… jusqu’au jour où un chaton frappe à sa porte… à partir de là, comme les dominos qui succèdent sur une figure, Samuel va changer de lunette et découvrir le monde, les autres, sous un autre angle.
C’est une naissance à la vie, à l’épanouissement de soi et à tout âge tout peut encore arriver… si vous n’en êtes pas convaincu prenez un chat….
J’ai aimé cette histoire sans prétention qui distille doucement son message d’humanité et de bien être.
A découvrir
Roman
341 pages édité au fleuve noir en septembre 2011
résumé
Samuel de Juan est un professeur d'allemand solitaire qui aime se réfugier dans la littérature et la musique classique. De sa bulle, il ne s'échappe que pour donner ses cours à l'université. Mais au lendemain d'un réveillon du nouvel an, la visite inattendue d'un chat vient bouleverser ses habitudes. En rapportant le félin à son voisin, Samuel fait la connaissance de Titus, un vieux rédacteur bourru. Le premier domino vient de basculer entraînant dans sa chute un second... Car cette première rencontre est annonciatrice de bien d'autres tout aussi surprenantes. Bientôt, Samuel croise le chemin d'un savant lunatique et celui d'une belle femme mystérieuse. Sa petite vie paisible se mue alors en une véritable aventure initiatique.
Mon ressenti
J’aime les chats et j’aime l’idée que ces derniers peuvent bousculer le destin ou la destiné de certains d’entre nous : ne dit-on pas qu ‘un chat choisit son propriétaire et sa maison !
C’est l’histoire d’un solitaire dont la vie est un vrai ron ron. Cultivé, râleur, professeur en fac, tout est calculé pour faire moins de vague possible… jusqu’au jour où un chaton frappe à sa porte… à partir de là, comme les dominos qui succèdent sur une figure, Samuel va changer de lunette et découvrir le monde, les autres, sous un autre angle.
C’est une naissance à la vie, à l’épanouissement de soi et à tout âge tout peut encore arriver… si vous n’en êtes pas convaincu prenez un chat….
J’ai aimé cette histoire sans prétention qui distille doucement son message d’humanité et de bien être.
A découvrir
Dernière édition par Nephtys le Dim 16 Oct - 21:23, édité 1 fois (Raison : correction titre)
Pinky- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Miralles, Francesc] L'amour en minuscule
"L'amour en minsucules", le titre a accroché mon regard quand il s'est posé dessus au détour d'un rayon. Plein de promesses, je crois que j'ai acheté ce livre, rien que pour son titre et pour sa couverture, simple et sans fioritures, comportant juste un chat. La simplicité qui en ressortait m'a séduite et me voilà embarquée dans la vie de Samuel de Juan.
Ce livre a été un véritable bonheur à lire!
L'écriture était simple, sachant m'entraîner sans que je ne m'en rende compte, pour mon plus grand plaisir évidemment. Des chapitres courts qui se succèdent parfaitement bien, avec des titres amusants et divertissants, amenant le sujet du dit chapitre. Un style fluide, bref, tout ce que j'aime en lisant un livre.
L'histoire quant à elle est mignonne comme tout. Mignon, c'est le mot qui me revient chaque fois que je pense à ce livre.
Nous nous retrouvons plongé dans la vie de ce prof d'allemand vivant en Espagne qui est solitaire dans sa vie mais qui va devoir s'ouvrir au monde. Et tout cela grâce à un chat à qui il donne à boire du lait!! La vie ne tient qu'à des détails et c'est ce que nous montre l'auteur à travers cet ouvrage.
De fil en aiguille, Samuel va rencontrer différents personnages qui vont tous avoir une incidence sur sa vie personnelle, de son voisin du dessus, à la vétérinaire en passant par le client du café qui ne reste sur place que dix-sept minutes précisément. Le savant fou également joue son rôle ainsi que cette fille splendide connue par notre héros dans son enfance.
Les péripéties vont s'enchaîner les unes après les autres, simplement, comme ce qui nous arrive à nous dans la vie de tous les jours, surtout si on a un savant fou dans nos connaissances! De fil en aiguille, Samuel va s'ouvrir aux autres pour le plus grand plaisir des lecteurs qui s'est attaché à ce personnage singulier.
Dans ce livre, de nombreuses références sont faites sur des écrivains allemands, des descriptions que j'aurai pu trouver longue et inintéressante, comme bien souvent dans les livres quand ça n'apporte rien à l'histoire. Mais pas cette fois-ci! Je n'ai pas éprouvé de longueurs, au contraire. Ce livre reste rythmé et amène de nombreux sourires.
Résultat, un très bon moment de lecture, un livre mignon comme tout, sans prise de tête avec un "héros" attachant. Je le recommande pour ceux qui aiment ces lectures simples
Ce livre a été un véritable bonheur à lire!
L'écriture était simple, sachant m'entraîner sans que je ne m'en rende compte, pour mon plus grand plaisir évidemment. Des chapitres courts qui se succèdent parfaitement bien, avec des titres amusants et divertissants, amenant le sujet du dit chapitre. Un style fluide, bref, tout ce que j'aime en lisant un livre.
L'histoire quant à elle est mignonne comme tout. Mignon, c'est le mot qui me revient chaque fois que je pense à ce livre.
Nous nous retrouvons plongé dans la vie de ce prof d'allemand vivant en Espagne qui est solitaire dans sa vie mais qui va devoir s'ouvrir au monde. Et tout cela grâce à un chat à qui il donne à boire du lait!! La vie ne tient qu'à des détails et c'est ce que nous montre l'auteur à travers cet ouvrage.
De fil en aiguille, Samuel va rencontrer différents personnages qui vont tous avoir une incidence sur sa vie personnelle, de son voisin du dessus, à la vétérinaire en passant par le client du café qui ne reste sur place que dix-sept minutes précisément. Le savant fou également joue son rôle ainsi que cette fille splendide connue par notre héros dans son enfance.
Les péripéties vont s'enchaîner les unes après les autres, simplement, comme ce qui nous arrive à nous dans la vie de tous les jours, surtout si on a un savant fou dans nos connaissances! De fil en aiguille, Samuel va s'ouvrir aux autres pour le plus grand plaisir des lecteurs qui s'est attaché à ce personnage singulier.
Dans ce livre, de nombreuses références sont faites sur des écrivains allemands, des descriptions que j'aurai pu trouver longue et inintéressante, comme bien souvent dans les livres quand ça n'apporte rien à l'histoire. Mais pas cette fois-ci! Je n'ai pas éprouvé de longueurs, au contraire. Ce livre reste rythmé et amène de nombreux sourires.
Résultat, un très bon moment de lecture, un livre mignon comme tout, sans prise de tête avec un "héros" attachant. Je le recommande pour ceux qui aiment ces lectures simples
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"La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs."
Arunachala Ramaiya
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Elyuna- Modérateur
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Re: [Miralles, Francesc] L'amour en minuscule
ça a l'air sympa, je le rajoute sur ma liste
lili78- Grand sage du forum
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Localisation : chez moi
Emploi/loisirs : Bibliothécaire / lecture, cuisine, jardinage, balades
Genre littéraire préféré : un peu de tout suivant mes humeurs
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: [Miralles, Francesc] L'amour en minuscule
Sans doute le livre est-il arrivé au bon moment pour moi, comme tous les événements qui s'enchaînent dans la vie de Samuel, après que le chat, qui sera baptisé Mishima, ait réussi à se faufiler dans la vie de ce vieux célibataire à la vie bien rangée, sans aucune surprise. C'est le battement d'aile (le baiser) du papillon inaugural...
Je ne détaillerai pas tous les incidents, rencontres, accidents, coïncidences, gaffes, minuscules ou rocambolesques, complètement fortuits ou diaboliquement orchestrés par... la Lune, peut-être ? Il suffit de savoir, comme Samuel en fait l'expérience, que dès qu'on ouvre vraiment les yeux sur les choses et surtout les personnes qui nous entourent, dès qu'on se laisse porter par les événements, tout eut arriver. Alors Titus, le vieil homme rédacteur de livres "spirituels", Valdemar le savant lunatique, Gabriela la disquaire, Meritxell la vétérinaire et jusqu'à Mademoiselle Je-Sais-Tout l'étudiante de Samuel, de foutraques ou irritants, deviennent des personnages remarquables, différents et reconnus ar Samuel dans leur différence. De vrais personnages de roman que l'auteur fait apparaître, éloigne, fait revenir de différentes manières, au gré de son histoire qu'il mène non pas au gré du hasard, mais suivant un scénario plein d'humour et de fantaisie, dont j'ai adoré la délicieuse fin.
Ce que j'ai beaucoup aimé aussi, c'est le côté européen (et aussi japonais, dans une moindre mesure) du roman : si nous nous promenons (tantôt tranquillement, tantôt fiévreusement) dans les rues de Barcelone en compagnie de Samuel (en évitant les Ramblas, trop pleines de touristes, et en privilégiant les ruelles et les cafés ) nous vivons aussi ses aventures, ses émotions en symbiose avec ses sujets de cours de littérature allemande : la mélancolie de Werther, les aspirations de Kafka, le théâtre social de Brecht, les Romances sans paroles de Mendelssohn tissent des échos à ses pensées, à ses rencontres. La littérature, miroir et clé de compréhension de nos vies...
L'auteur Francesc Miralles est lui-même un écrivain et un journaliste spécialisé en psychologie et en spiritualité, paraît-il. Si ses "recettes" ou ses sources sont sensibles, dans ce conte moderne garanti sans crime, sans méchanceté, sans drame familial ni secret d'aucune sorte sinon celui du bonheur au quotidien, il donne le sourire, il fait du bien, avec une belle élégance. Et puis un roman où le hasard prend les traits d'un chat facétieux ne peut pas être mauvais...
"Je repensai aux maillons d'amour en minuscules qui avaient fait naître mes espoirs les plus fous : l'assiette de lait > le chat > Titus > le rail (courbe) > Gabriela > la terrasse > Valdemar > Ravel > Mendelssohn > Gabriela > Titus (exploration) > la terrasse > Valdemar > Mendelssohn (deux Gondoliers ?) > Gabriela...
Une solitude très peuplée, en effet. Et par ailleurs assez musicale. Où donc me conduirait cet enchaînement de causes et d'effets ? Et la Lune ? Que venait donc faire la Lune dans cette histoire ?" (p. 154)
Je ne détaillerai pas tous les incidents, rencontres, accidents, coïncidences, gaffes, minuscules ou rocambolesques, complètement fortuits ou diaboliquement orchestrés par... la Lune, peut-être ? Il suffit de savoir, comme Samuel en fait l'expérience, que dès qu'on ouvre vraiment les yeux sur les choses et surtout les personnes qui nous entourent, dès qu'on se laisse porter par les événements, tout eut arriver. Alors Titus, le vieil homme rédacteur de livres "spirituels", Valdemar le savant lunatique, Gabriela la disquaire, Meritxell la vétérinaire et jusqu'à Mademoiselle Je-Sais-Tout l'étudiante de Samuel, de foutraques ou irritants, deviennent des personnages remarquables, différents et reconnus ar Samuel dans leur différence. De vrais personnages de roman que l'auteur fait apparaître, éloigne, fait revenir de différentes manières, au gré de son histoire qu'il mène non pas au gré du hasard, mais suivant un scénario plein d'humour et de fantaisie, dont j'ai adoré la délicieuse fin.
Ce que j'ai beaucoup aimé aussi, c'est le côté européen (et aussi japonais, dans une moindre mesure) du roman : si nous nous promenons (tantôt tranquillement, tantôt fiévreusement) dans les rues de Barcelone en compagnie de Samuel (en évitant les Ramblas, trop pleines de touristes, et en privilégiant les ruelles et les cafés ) nous vivons aussi ses aventures, ses émotions en symbiose avec ses sujets de cours de littérature allemande : la mélancolie de Werther, les aspirations de Kafka, le théâtre social de Brecht, les Romances sans paroles de Mendelssohn tissent des échos à ses pensées, à ses rencontres. La littérature, miroir et clé de compréhension de nos vies...
L'auteur Francesc Miralles est lui-même un écrivain et un journaliste spécialisé en psychologie et en spiritualité, paraît-il. Si ses "recettes" ou ses sources sont sensibles, dans ce conte moderne garanti sans crime, sans méchanceté, sans drame familial ni secret d'aucune sorte sinon celui du bonheur au quotidien, il donne le sourire, il fait du bien, avec une belle élégance. Et puis un roman où le hasard prend les traits d'un chat facétieux ne peut pas être mauvais...
"Je repensai aux maillons d'amour en minuscules qui avaient fait naître mes espoirs les plus fous : l'assiette de lait > le chat > Titus > le rail (courbe) > Gabriela > la terrasse > Valdemar > Ravel > Mendelssohn > Gabriela > Titus (exploration) > la terrasse > Valdemar > Mendelssohn (deux Gondoliers ?) > Gabriela...
Une solitude très peuplée, en effet. Et par ailleurs assez musicale. Où donc me conduirait cet enchaînement de causes et d'effets ? Et la Lune ? Que venait donc faire la Lune dans cette histoire ?" (p. 154)
Invité- Invité
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