[Loubière, Sophie] L'enfant aux cailloux

Je me le note.

Le résumé me fait un peu penser au film Paranoïak ou un ado doit rester chez lui car il a un bracelet electronique du coup il observe son voisin qui se révèle être un tueur en série.
Bon y a pas vraiment de ressemblance mais juste le petit côté espion de ses voisins ^^.

Je crois que la comparaison s'arrête là en effet !

Je le note, il m'intéresse!

ingrid59 a écrit:C'est bien de rester raisonnable, Binou ! Moi qui ne fais que craquer encore et encore, je devrais en prendre de la graine ! Toutefois, celui-ci m'a été prêté par ma soeur et je regrette presque de ne pas l'avoir à demeure dans ma bibliothèque tellement il en vaut la peine ! C'est un thriller formidable comme on en lit malheureusement trop peu !

raisonnable MOI ????? Tu rigoles !!! Avec une PAL d'environ 250 livres et qui grossit encore de jour en jour ??? Mais c'est très gentil Ingrid de me faire croire que je suis raisonnable Je garderai mes quelques rares illusions comme ça

Je n'avais pas vu ta PAL, Binou ! Du coup, j'ai réparé mon erreur et je suis allée y jeter un petit coup d'oeil... Je comprends mieux pourquoi tu es hilare ! En effet, tu n'es pas si raisonnable !

lecture pour le challenge. Coup de cœur

Elsa Préau a eu une enfance difficile, elle s’est mariée, a consacré sa vie à son fils et à son métier d’institutrice. Aujourd’hui elle est à la retraite et après avoir passé un temps dans le sud de la France, elle réintègre sa maison et fait connaissance avec de nouveaux voisins. Voisins qui ont tout l’air d’être maltraitant vis-à-vis d’un enfant inexistant au yeux de la société. En parallèle de ce cas supposé de maltraitance, Elsa mène une vie très solitaire, a une relation tendue avec son fils mais porte un grand intérêt au bien être de son petit fils : Bastien.
Tout au long de l’histoire mes sentiments à l’encontre d’Elsa n’ont cessé de changer, c’est ce qui est très fort dans ce roman. Au moment précis où l’on pense avoir trouvé la vérité un rebondissement nous fait changer complètement de point de vue. C’est Stupéfiant ! Le suspens nous tient tout au long du récit et nous pousse à continuer la lecture encore plus loin. Alors Elsa Préau héroïne ou folle à lier ? Moi j’ai été bluffé !

Sophie Loubière, j'adorais son émission "Dernier parking avant la plage" sur France Inter l'été

lili78, merci pour cet avis qui me donne envie de lire ce livre.
Je ne l'ai pas mis dans mon challenge car je voulais rester modeste.
Mais il me tente bien.

Si tu avances bien dans ton challenge, tu peux toujours en ajouter, Virgule... Pour moi, ça n'a pas raté l'année dernière, je suis partie avec 3 titres et arrivée avec une dizaine. Les critiques vont se succéder et tu auras envie de lire de plus en plus de livres...
J'ai bien envie de noter celui-ci également...

C'est un roman qui se dévore tant il est passionnant ! Bonne lecture et bon challenge à toutes !

Ingrid, tu me pousses du côté de la pente fatale...

C'est pas grave Pistou, laisse-toi aller, la pente sera moins vertigineuse

Voilà, j'allais dire la même chose !

je suis très tentée mais comme d'hab j'attendrai qu'il sorte en poche

Je me suis laissée happer dès les premières pages de ce roman.

Juillet 1946, réunion de famille, Gérard, ses parents, son oncle et sa fille, ses grands-parents, les adultes commentent les événements puis la cousine de Gérard, Elsa déclare « Papa, hier soir, j’ai vu maman » ce qui jette un froid dans l’assemblée. Alors que la fillette insiste, le père renvoie sa fille dans sa chambre sans plus d’explication. Quel est ce mystère ?

Août 1959, septembre 1961, août 1974, août 1979, août 1997, des bribes de vie d’Elsa et Gérard.

Puis Mme Préau revient chez elle avec son fils MARTIN, médecin et là tout s’enchaîne. L’on pénètre par petites touches dans la vie de cette femme très particulière. Sa solitude lui fait entendre des sons dans sa maison, agit de façon assez extravagante. On découvre qu’elle n’apprécie pas sa belle fille. A chaque fois qu’elle voit son fils, de façon très rapide et l’on sent un malaise entre eux, elle demande des nouvelles de son petit-fils et n’obtient pas de réponses. Elle finit par s’intéresser à ses voisins et se persuade que l’un des enfants est maltraité. Elle mène son enquête, effectue des démarches auprès de organismes officiels, le commissariat, prend des photos de cet enfant que tout le monde déclare « inexistant ». Tout cela sans résultat. Jusqu’à ce que…. A vous de découvrir le fin mot de ce roman psychologique que j’ai trouvé fabuleux. Je l’ai lu en quelques heures.

Alors là je ne suis pas loin du coup de coeur , oh et puis si j'y suis.
Ce livre je l'ai dévoré. Elsa est une vieille dame au passé trouble qui s'ennuie toute seule dans sa grande maison familiale. Du coup elle regarde chez ses voisins mais quelque chose ne va pas dans cette famille ... Qui est ce petit garçon qui ne joue qu'avec de la terre et des cailloux? Pourquoi sa soeur et son frère l'ignorent-t-il?
Elsa est-elle folle ou est-ce que ce petit garçon existe réellement?
L'auteur réussit à nous troubler; On ne sais plus qui croire: Elsa qui est sûre d'avoir raison, les services sociaux qui disent que l'enfant n'existe pas ? Jusqu'a la fin on reste scotché.

Même si l'auteure semble très jolie, ce roman ne m'a pas intéressé plus que cela.
Nous nous retrouvons dans une société essayant de cacher ses symptômes d'agisme mais qui n'y parvient pas.
La vieillesse est montrée comme paranoïaque et médicamentée, ce qui est vraisemblablement le cas dans nos sociétés dites développées. Même la richesse ne parvient pas à vous éviter ces dérives.
L'histoire d'une vieille dame sortant légèrement du cadre social aurait pu s'avérer intéressante, mais la prose de l'auteure n'a pas su m'accrocher et m'intéresser.

Ma cote: 2/5.

Désolée que vous n'ayez pas accroché à ce roman ! C'est vrai que le troisième âge n'y sont pas dépeints de manière flatteuse...

Je l'ai repéré dans la catalogue de Québec Loisirs, vaut-il la peine d'être acheté ou juste loué à la médiathèque?

Personnellement, je l'ai adoré ! Je dirais qu'il vaut la peine d'être acheté !

Salsera15 a écrit:Je l'ai repéré dans la catalogue de Québec Loisirs, vaut-il la peine d'être acheté ou juste loué à la médiathèque?

Personnellement, j'aurais dû lire autre chose.

À 23 ans, je crois que tu peux attendre quelques années (oui mais qui sait?) avant de lire ce roman. S'il ne devient pas un incontournable de la littérature, ce qui ne devrait pas se produire, tu pourras l'oublier facilement.

Bigre, le moins que l'on puisse dire, c'est que vos avis divergent...

Bon...c'est vrai que les avis divergent!

Mon avis:

Sophie Loubière a réussi à me captiver dès les premières lignes de son roman et je n’avais aucune envie de le poser.
De plus, dans l’édition que j’ai lue, la police de caractères était bien lisible et de ce fait la lecture confortable.
De l’enfance maltraitée à la difficulté de vieillir seule avec ses souvenirs (qu’on mélange avec le présent) en passant par le rôle des enseignants, des parents et des voisins… plusieurs sujets sont évoqués.
Ils le sont tous avec délicatesse, finesse et pas mal de réalisme.
L’écriture est à la fois profonde et légère; profonde par le propos, dur parfois, évoquant des situations douloureuses, légère parce que l’auteur n’essaie pas de nous noyer sous un vocabulaire ostentatoire ou des analyses psychologiques trop lourdes.
Tout cela reste très abordable, agréable à lire bien que le fond reste grave.
Un roman que je conseille et un auteur à suivre !