[Duroy, Lionel] Colères
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colères
[Duroy, Lionel] Colères
COLÈRES
Roman autobiographique
211 pages édité chez Julliard en mars 2011
Résumé
A l'écart de tout lieu commun, loin des bégaiements de la morale ordinaire, dire ce qui est vrai. Pour la première fois, Lionel Duroy a écrit dans l'urgence. À travers les personnages de son roman, il a tenté de saisir, au moment même où ils les éprouvaient, les sentiments violents qui nous traversent quand nous sommes confrontés à des conflits douloureux avec les personnes qui nous sont le plus proches. Ici, et dans le même mouvement, un enfant et la femme aimée. " Comment avons-nous pu rater à ce point notre propre aventure familiale ", écrit-il, " alors qu'à chaque instant nous avons eu le sentiment de bien faire ? " Doit-on vivre pour écrire ? Doit-on écrire pour vivre ? Ces questions hantent Lionel Duroy depuis toujours. Inlassablement, il écrit pour déchiffrer ce chaos d'émotions, de sensations dans lequel le plongent les événements de sa vie. Il écrit pour ne pas faiblir. Pour ne céder ni à la facilité, ni au découragement. Pour refuser les compromis. Il faut traquer le mot, ciseler la phrase, trouver la musique qui permet de creuser au plus profond, d'atteindre au plus intime de soi-même l'endroit où le plaisir est le plus vif et la douleur la plus intolérable.
Biographie de l'auteur : Longtemps journaliste à Libération et à l’Événement du jeudi, Lionel Duroy est l'auteur d'une dizaine de romans publiés aux Éditions Julliard, dont Méfiez-vous des écrivains, Priez pour nous, Le Cahier de Turin et, bien sûr, Le Chagrin.
Mon ressenti
Comme le titre l’indique c’est un livre sur la colère, ce sentiment qui nous ronge de l’intérieur, qui nous angoisse tout en nous tenant sur les dents, nous rend agressif ou qui nous tient en vie… ce sont ces émanations, que l’auteur essaye de comprendre et de mettre en mot.
Il est en colère contre son fils aîné, jeune adulte de 26 ans… contre lui-même, surtout. Ce n’est pas un livre sur les règlements de comptes, c’est le cheminement de la compréhension pour désamorcer cette colère. L’auteur se questionne au lieu d’accuser, de juger ou de condamner. Il explore et part à la rencontre de ce sentiment qui parfois le noie et s’aperçoit que sa colère ne date d’aujourd’hui…
La colère est universelle, je connais bien ce sentiment qui peut me retourner complètement. J’ai appris à le gérer un peu mieux, à l’accepter aussi et à le reconnaître. Au travers du livre, je ne peux que faire des ponts avec ce que je vis ou vécu… un parent qui ressent de la colère contre son enfant est aussi universel ! Reconnaître que je suis aussi responsable de ce qui m’oppose à lui ou à l’autre, c’est faire la moitié du chemin. C’est reconnaître aussi l’autre dans la relation.
J’ai moins aimé la fin qu’il propose, peut être parce que je « n’aurai pas fait cela comme ça », mais ce n’est pas ma vie, ni mon histoire ! Feindre est un terme qui revient souvent, peut être le masque est nécessaire à la survie de l’homme (je suis très partagée avec cette idée ! peut-être parce que j’ai l’habitude de trop dire les choses et que je me protège un peu moins ?), Lionel poursuit sa réflexion sur la nécessité d’écrire qui le protège mais le révèle tout autant : « Je vais écrire, comme je l'ai toujours fait, pour ne pas succomber sous le poids des événements [...] pour ne pas mourir d'accablement, me dis-je. »
A découvrir
Roman autobiographique
211 pages édité chez Julliard en mars 2011
Résumé
A l'écart de tout lieu commun, loin des bégaiements de la morale ordinaire, dire ce qui est vrai. Pour la première fois, Lionel Duroy a écrit dans l'urgence. À travers les personnages de son roman, il a tenté de saisir, au moment même où ils les éprouvaient, les sentiments violents qui nous traversent quand nous sommes confrontés à des conflits douloureux avec les personnes qui nous sont le plus proches. Ici, et dans le même mouvement, un enfant et la femme aimée. " Comment avons-nous pu rater à ce point notre propre aventure familiale ", écrit-il, " alors qu'à chaque instant nous avons eu le sentiment de bien faire ? " Doit-on vivre pour écrire ? Doit-on écrire pour vivre ? Ces questions hantent Lionel Duroy depuis toujours. Inlassablement, il écrit pour déchiffrer ce chaos d'émotions, de sensations dans lequel le plongent les événements de sa vie. Il écrit pour ne pas faiblir. Pour ne céder ni à la facilité, ni au découragement. Pour refuser les compromis. Il faut traquer le mot, ciseler la phrase, trouver la musique qui permet de creuser au plus profond, d'atteindre au plus intime de soi-même l'endroit où le plaisir est le plus vif et la douleur la plus intolérable.
Biographie de l'auteur : Longtemps journaliste à Libération et à l’Événement du jeudi, Lionel Duroy est l'auteur d'une dizaine de romans publiés aux Éditions Julliard, dont Méfiez-vous des écrivains, Priez pour nous, Le Cahier de Turin et, bien sûr, Le Chagrin.
Mon ressenti
Comme le titre l’indique c’est un livre sur la colère, ce sentiment qui nous ronge de l’intérieur, qui nous angoisse tout en nous tenant sur les dents, nous rend agressif ou qui nous tient en vie… ce sont ces émanations, que l’auteur essaye de comprendre et de mettre en mot.
Il est en colère contre son fils aîné, jeune adulte de 26 ans… contre lui-même, surtout. Ce n’est pas un livre sur les règlements de comptes, c’est le cheminement de la compréhension pour désamorcer cette colère. L’auteur se questionne au lieu d’accuser, de juger ou de condamner. Il explore et part à la rencontre de ce sentiment qui parfois le noie et s’aperçoit que sa colère ne date d’aujourd’hui…
La colère est universelle, je connais bien ce sentiment qui peut me retourner complètement. J’ai appris à le gérer un peu mieux, à l’accepter aussi et à le reconnaître. Au travers du livre, je ne peux que faire des ponts avec ce que je vis ou vécu… un parent qui ressent de la colère contre son enfant est aussi universel ! Reconnaître que je suis aussi responsable de ce qui m’oppose à lui ou à l’autre, c’est faire la moitié du chemin. C’est reconnaître aussi l’autre dans la relation.
J’ai moins aimé la fin qu’il propose, peut être parce que je « n’aurai pas fait cela comme ça », mais ce n’est pas ma vie, ni mon histoire ! Feindre est un terme qui revient souvent, peut être le masque est nécessaire à la survie de l’homme (je suis très partagée avec cette idée ! peut-être parce que j’ai l’habitude de trop dire les choses et que je me protège un peu moins ?), Lionel poursuit sa réflexion sur la nécessité d’écrire qui le protège mais le révèle tout autant : « Je vais écrire, comme je l'ai toujours fait, pour ne pas succomber sous le poids des événements [...] pour ne pas mourir d'accablement, me dis-je. »
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Pinky- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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