[Signol, Christian] Bleus sont les étés

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Titre: Bleus sont les étés

Auteur: Signol Christian

Editions: Albin Michel 1998

Livre de poche: 220 pages

4 é de couverture:

Berger sur son causse natal qu'il n'a jamais quitté, le vieil Aurélien se désole de devoir mourir sans descendance, dans un hameau presque déserté.
L'arrivée d'une famille de vacanciers parisiens bouleverse sa vie. Entre le jeune Benjamin et lui se noue une complicité immédiate. Le jeune Garçon ne le quitte plus, découvre auprès de lui les secrets de la nature et la beauté du monde.
Pour Aurélien, Benjamin représente le fils qu'il n'a jamais eu. Somment accepteraient-ils, l'été fin i, de se séparer?
Ce drame simple et fort d'une filiation impossible que nous conte ici l'auteur de 'La promesse des sources' et des 'Vignes de Sainte-Colombe.

Mon ressentie:

Encore un livre coup de Cœur. Livre sur la solitude réelle, sur le manque de descendance et le besoin de transmettre l'amour de son travail et de son pays de la part du vieil Aurélien ainsi que de l'amour que lui portait son père qui a toujours été un exemple pour lui et
pour Benjamin certainement le vague souvenir d'un Grand-père qui l'avait élevé a la campagne jusqu’à l'age de trois ans, car c'est un enfant adopté, vivant a Paris et qui n'accepte que peu cette façon de vivre.
Quand il rencontre le vieux Berger et son petit troupeau dans ce beau et dur pays des Causses, c'est pour lui une révélation et la passion que peut ressentir sans conditions un enfant pour ce qu'il a vécu d'une certaine façon dans sa tout petite enfance.
Les parents adoptives de l'enfant ont du mal a accepter cet attachement inconditionnel car ils estiment, qu'il est trop passionnel et que le Garçon devrait vivre surtout la vie qu'ils lui proposent en ville, car il y a aussi l’école a suivre et tout l'avenir de l'enfant a la clef.
Le Garçon et Aurélien ne voient pas si loin et les parents n'ont certainement pas non plus la bonne méthode afin de raisonner l'enfant.
Ils emmènent finalement l'enfant après une ultime fugue et Aurélien, qui est a la fin de sa vie finit pas rejoindre son père qu'il a tant aimé
Ce qui m'a frappée le plus dans ce livre, c'est l'amour que portait Aurélien a son propre père et par la celui pour ses Bêtes et son pays, malgré la vie simple et isolée qu'il a du mener.
Un livre fort et écrit sans sentimentalisme, avec comme toujours ces superbes déscriptions de la nature pas Christian Signol.
10/10

Je ne sais pas si je le lirai, mais en tout cas j'adore ta critique.

Merci ISA, tu es peut-être un peu jeune pour t’intéresser a ce genre de lecture, mais vois tu, dans notre société actuelle qui va dans tous les sens, il est bon de rappeler, qu'il y a un monde, ou il y a eu, très différent, proche de la nature et donc de la terre qui nous nourrit - ou devrait nous nourrir, et qu'il ne faut pas oublier, car il est la source même de l'humanité.

Comme je l'ai dit dans un autre post, j'ai pris ce livre pour ma mère, qui aime beaucoup Christian Signol. D'après ton résumé je suis sûre qu'elle va aimer. Il est vrai qu'il raconte beaucoup la nature, les choses simples et moins simples de la vie, et de la valeur de tout ce qui nous entoure. Belle critique Christa

OUI christa noel on s'attache à Aurélien vieil homme solitaire de Causse qui voit en Benjamin, le petit parisien qui vient en vacances, l’enfant qu’il n’a jamais eu.
La découverte par l'enfant de la nature et de l'amitié pour ce vieil homme est touchante. Les parents en prennent ombrage et séparent les deux amis !!!!

Quel contraste entre la vie simple , l'amour des siens, le respect de la nature, la simplicité de ce vieil homme et l'incompréhension des parents de l'enfant.