[Collectif] Des nouvelles du Celsa

C'est une belle aventure pour ces 7 jeunes filles et un sacré coup de poker, pardon, de nez creux, pour Kyklos !!!!

Ces critiques, peu habituelles sont très intéressantes. Merci à vous de nous les transmettre, j'ai pris du plaisir à les lire .

Kyklos a vraiment découvert 4 jeunes auteures pleines de promesses et qui ont tout d'une grande !!!

Bravo à tous, vos articles sont vraiment réussis !

Un travail laborieux où il m'a été difficile de développer mais j'ai apprécier aussi de sortir de ce que l'on fait habituellement.
Bravo pour vos critiques les filles

S.L.

Pour ne pas être influencée je n'avais pas lu vos articles avant de poster le mien ... Bravo à toutes, l'exercice n'était pas simple mais au final chacune a su jouer le jeu et ces articles sont très sympathiques...Bravo .

Un énorme merci à KYKLOS et au forum pour cette découverte et ce "jeu d'écriture".

Un partenariat original, à nouveau, entre les Editions Kyklos et le forum Partage Lecture et pour nous lecteurs un challenge, donner notre avis sur l'ensemble de ce livre sous forme d'articles de presse. Grand merci et j'espère pouvoir être à la hauteur du pari, tant mes compétitrices et compétiteurs semblent exceller en cet exercice.

Exercice littéraire difficile que celui de réussir à écrire un récit se voulant bref, éviter le piège de se lancer dans celui de l'écriture d'un roman et surtout rester dans l'actualité même si le genre littéraire que sont les nouvelles qui vont du quotidien au fantastique, du récit d’anecdotes à celui de vies, est probablement celui qui est le plus porteur et le plus diversifié.
Pouvoir à la fois susciter l’intérêt de son lecteur sur des thèmes suffisamment concrets et dérouler l’intrigue sur un moment et dans un temps limité. C’est la mission que confie le CELSA à sept étudiantes et dont les œuvres sont publiées par les Editions Kyklos , mettant en application la politique de recherches de textes et d’auteurs originaux, dans le bon sens du mot.
Etonnant de voir dans ce recueil le double symbolisme du chiffre Sept (souvent présent dans le genre littéraire que sont les nouvelles) et le fait que nous n’ayons ici que des auteurs féminines (tant le genre littéraire fut longtemps masculin)

Exercice réussi tant l’éclectisme des genres, l’écriture variante et la plume de Sophie Dupin de Saint Cyr (« Pelure d’Oignon »), Laurence Gardella (« Salaud de Deacon, pauvre Bridget »), Justine Richard (« Espoir et Spire »), Sophie Peltier-Le Dinh (« Les Silences de Minh »), Marianne Barret (« L’Eclipse ») Clara Melot (« Pomme de Discorde ») et Noémie Fachan (« Démon du Jeu ») nous permettent de trouver ici des histoires allant du monde réel au monde virtuel, en passant par le fantastique.
Au cœur de l’ensemble, la vie, sous toutes ses formes (joies, tristesse, quotidien) et des thèmes actuels.

Chaque lecteur doit pouvoir, ici, trouver chaussure à son pied.

De l’humain et du sentiment avec « L’éclipse » où jamais un texte n’a été aussi proche et vrai que cette approche sensible et intimiste des réflexions et sentiments d’une jeune femme devenue veuve accidentellement face à son deuil et sa lente ré adaptation. Un style poignant et de qualité.
Humaine avec ses accès de tragédie encore dans « Pomme de Discorde »cette nouvelle au sein du monde des forains avec le conflit de deux hommes autour d’une enfant et le sentiment de culpabilité mis en avant.
Du fantastico – comique avec les malheurs de Saint Expédit, dans « Salaud de Deacon, pauvre Bridget » qui, à force d’interférer dans les couples réunionnais, va déchoir.
Du réalisme avec le thème de l’exclusion avec l’histoire de ce clochard et de sa mascotte et source de bénéfice, le lapin Pelure d’Oignon, dont l’attachement va le plonger dans une succession d’aventures abracadabrantes et violentes qui sert Sophie Dupin de Saint – Cyr pour faire le procès d’une société sans valeur et de famille, pour le moins destructrice.
On ne peut pas, non plus, rester insensible, tant le thème de l’intégration des victimes de guerre et réfugiés politiques étrangers à la société française et celui de la résilience restent brulants et actuels à cette histoire de Minh, réfugié vietnamien au parcours exemplaire mais tourmenté.
Retour au fantastique quotidien avec le petit texte très évocateur et très géométrique de cette famille d’agriculteur de l’est de la France au rythme séculaire, dont le cadre de vie strictement bordé amène la fille de la famille à vouloir s’évader, tout en poésie.
La famille ou plutôt le manque de famille à l’affiche encore avec « Démon du Jeu » où la recherche d’une famille idéale, à l’écoute et aux soins de ses enfants, va pousser deux enfants à des extrémités impensables mais hélas très en phase avec nos sociétés modernes où les univers virtuels sur Internet font florès et font disparaître toute forme de réalisme chez nos plus jeunes enfants qui s’y réfugient.

Amour, famille, ,Thanos e t Thanatos, résilience, violences quotidiennes et plaies de l’époque moderne, toutes les facettes et le registre des nouvelles (Maupassant, Borges, Poe…) sont à la page de ces sept nouveaux talents servi par des styles différents mais complémentaires et trempés dans une plume très sensitive et sensible. Un nouveau plaisir de lecture chez cet éditeur.

Du renouveau dans les nouvelles

Au début il y avait une école prestigieuse, des centaines de manuscrits et un éditeur novateur à l'arrivée on retrouve sept auteures de talent minutieusement sélectionnées et des lecteurs émerveillés...

Vous ne savez pas quoi offrir à votre nièce pour Noël? Des nouvelles du Celsa aux éditions Kyklos est fait pour vous.

Dans cet ouvrage elle trouvera des aventures toutes différentes les unes des autres et des personnages atypiques hauts en couleur :
Elle s'éprendra d'un vagabond dont on ignore tout, mais dont l'humanité subjugue.
Elle verra comment, à vouloir faire le bien, il est possible de se mettre à dos une horde de femme et de mettre sans dessus dessous l'harmonie d'un village créole.
Elle sera aspirée dans le cercle à la fois conventionnel et décalé de la famille Brest.
Le silence de Minh lui fera le dessin d'une vie à construire seule, de par ses choix, et l’éclipse lui démontrera que la lumière vient toujours après l'obscurité.
Enfin elle découvrira le poids de la culpabilité sur les épaules d'un homme et la façon dont une adolescente à qui la vie déplait, s'en réinvente une virtuelle en pilotage automatique.

Ainsi vous lui offrirez des diamants à l'état brut qu'il faut suivre car ils sont très prometteurs.

Vous n'avez pas de nièce? qu'à cela ne tienne offrez-vous le!

Des nouvelles balayant tous les âges et un grand nombre de thèmes, permettant au lecteur de passer par des états d'esprits différents.
Un ouvrage qui permet de découvrir de nouveau auteur et leur mettant le pied à l'étrier afin qu'elles nous fassent voyager avec elles.

Vous êtes-vous déjà félicité de concours de circonstances? Du hasard -pour les plus suspicieux- au destin -pour les plus fanatiques? Découvrir quelque chose qui ne laisse pas d'intermédiaire. La peur et la joie mêlées. Comme lorsqu'on retrouve une fortune oubliée au fond de ses poches. Ou l'alcool au cœur de ce vil chocolat. Des nouvelles du Celsa, ça été mon astéroïde, atterri en plein dans ma boîte aux lettres grâce à Partage Lecture et aux éditions Kyklos.
Première crainte: Sorbonne, littérature, nom d'auteur à particule... Devrais-je déjà m'apitoyer d'assister à un recueil d'élite? De ceux qu'on lit sans comprendre juste parce que c'est conforme à l'idée que les hautes sphères doivent rester inaccessibles. La première nouvelle était déterminante, et elle a tout de suite mis un terme à mes tergiversations : « Pelure d’oignon », tout un programme. Ma préférence à moi -comme disait l’autre- dans ce recueil : un vrai bouleversement, avec ses phrases dévastatrices et immorales et c’est bien ça que je recherche dans l’exercice de la nouvelle, cette rapidité de ton, l’engagement obligatoire si l’on veut, en si peu de pages, capter, mâcher et recracher le lecteur. C’est parti pour un grand sept, car tel est le nombre d’histoires qui nous sont contées. Une, je suis déjà essoufflée.
La seconde est dans un registre différent, sous l’angle omniscient de Saint Expédit qui assiste au défilé des prières des déshérités de la société réunionnaise. J’ai trouvé cette nouvelle un peu indigeste car trop longue, pas assez mouvementée bien qu’agréable dans la forme et régressive (mes souvenirs des Antilles et de ses macrelles remontent à la surface…). La fin est prévisible, presque digne d’un fabliau. J’ai repris mon souffle, redevient mitigée. La troisième nouvelle explore elle-aussi une atmosphère de village, au sein de la paysannerie. Elle est plus fouillée, les mots acides et tranchés, conformes au carcan que s’impose ses habitants qui cuvent au creux de cette vallée. On découvre la vie d’une famille qui perpétue la tradition de culture de choux, version brassicacée du « métro-boulot-dodo ». La finition est magistrale, la fille cédera comme la vie lui a été imposé, étouffante.
La quatrième nouvelle rejoint la seconde, exotique, et, pour ma part, moins transcendante. On traite ici du traitement du vécu, sa transmission à travers la filiation, ici ce vietnamien traumatisé et presque muet qui apprend, au fil du temps, à céder du temps et de la parole. Je n’étais peut-être pas dans l’optique voyageuse, ou alors, malgré de beaux mots, n’étaient-ils pas suffisants pour me faire planer ? Toujours est-il que je suis en plein grand huit, je varie les hauteurs. La cinquième nouvelle n’est pas originale, puisqu’une femme devient veuve et doit pourtant continuer à vivre. Mais petit à petit, cette « Eclipse » s’insinue en nous, on la comprend, on aperçoit les mots qui s’amorcent. Pas de pathos, pas de clichés, ici l’intérêt c’est presque une vérité, celle de savoir comment gérer et dépasser cette réalité du deuil, de connaître l’oubli, la multiplicité des sentiments. C’est une belle histoire, l’auteur m’a investi. Une sensation surprenante.
La nouvelle suivante est une des plus courtes, une des plus pertinentes. Nous sommes dans un lieu de vie : la fête foraine. Radicalement opposée ! Beaucoup de vie, de cris et de jeux. C’est le croisement de plusieurs personnages, avec leurs secrets et leurs attentes, et comme tout bonne histoire, l’élément perturbateur qui les relient. Une fois le décor planté tout s’accélère, le rythme forain nous attrape, on est baladés de l’un à l’autre, on halète, suffoque et reste estomaqué. Quelle puissance dans les portraits, dans le rythme ! Enfin, la dernière nouvelle clôt agréablement cette masse réelle de fictions via le thème du virtuel. Contemporaine, intéressante pour les néophytes ou « newbies » de l’informatique. J’oserai presque, de part son côté révolte sociale et ses personnages contemporains, un rapprochement avec les romans américains qui analyse les rapports humains comme démembrés, écorchés. C’est ça ici, pas bouleversant, presque banal, inquiétant. On voit la vie actuelle, celle que l’on partage et que l’on comprend. Là est l’inquiétude. En tout cas, depuis, je bannis les post-it des rapports humains (si si, faites-moi confiance).
Alors voilà. J’ai aimé ce livre. J’ai aimé ces femmes –quelle hégémonie !-. Toutes ces fictions ne sont que des décortications humaines, des êtres perdus ; la place et le désenchantement de l’espoir. C’est l’apogée du nihilisme, fervent, à contredire. J’espère faire encore d’aussi belles découvertes littéraires telles que celle-ci, et surtout, j’ose croire, à mon tour, découvrir à nouveau les mots de ces auteurs, imposants, de celles-là.


dans "Mot à Mot", n° 3425, Décembre 2011

Merci pour ce partenariat, mon premier, qui a été pour le coup un excellent moment de lecture. J'ai pu apercevoir la prolifération des articles, je vais de ce pas les lire

Bonsoir!!

Merci aux retardataires de mettre leur avis en ligne au plus vite!
Ce serait dommage de pénaliser les membres en perdant de notre crédibilité auprès des éditeurs à cause des retards répétés.

Nous comptons sur ceux qui doivent encore donner un "papier" pour le faire rapidement.

Merci

Voici mon article :

C’est un challenge original que j’ai voulu tenter avec les Editions Kyklos et le forum Partage Lecture, celui de rédiger mon article sous forme d’article de journal, place à la lecture !

Nouvelle Génération d'auteurs

L’université de la Sorbonne est une des plus grandes écoles de France, une des plus reconnues. De nombreux étudiants ont alors décidé de mettre leur talent à l’épreuve en participant au concours de nouvelles du CELSA. Sept participantes (et oui 7 filles) ont alors été retenues pour l’originalité de leur nouvelle. Des nouvelles ayant chacune un titre spécial (Pelure d’oignons, Pauvre Bridget, Pomme de Discorde, etc.), un genre différent, une écriture différente. Chaque future auteur a une écriture particulière, envoutante ou non, et discute de thèmes plus ou moins connus ou actuels de la société. Certaines histoires plairont aux lecteurs, d’autres non. Certaines plairont à l’un mais pas à l’autre. L’important c’est que toutes ses auteurs aient un incroyable talent et qu’il soit reconnu par le plus grand nombre.
Les Editions Kyklos sont également au centre de l’attention, car c’est la maison d’édition qui a l’honneur de présenter ses auteurs à la France entière, une maison d’édition géniale qui recherche toujours de jeunes talents, et que je remercie très chaleureusement.
Alors vous aussi, n’hésitez pas à découvrir, les artistes de demain !

L'édito de Lili

Quel plaisir de lire un recueil de nouvelles aussi frais. Des histoires d'amitié entre un humain et un animal entre autre. Je me suis plongée dans cette lecture en me disant : "Bon ok encore des étudiants qui griffonnent 2 ou 3 mots comme ça..." Et bien j'ai était agréablement surprise par ces auteures (Et oui ce sont 7 filles!!) qui arrivent à jouer avec des mots simple pour en faire de belles histoires.Merci à Partage lecture et aux éditions Kyklos pour ce très bon moment de lecture. Et encore désolé pour le retard. Lili

Et voici (grand) temps de désigner les gagnants:

dans l'ordre:

Sarah 2a
Loubhi49
takac
Cassiopée
skritt
maily 7

Félicitation à tous les participants, qui nous ont bien compliqué la vie en écrivant des textes tels qu'il fut bien difficile de se prononcer.

Chacun des gagnants peut choisir un livre dans le catalogue de Kyklos et communiquer son choix à Thot. En outre, Sara2a remporte une entrée à la foire du livre de Paris.

Bravo Sara!!!

Bravo à tous pour vos superbes articles, la récompense est bien méritée Profite bien de ton entrée Sara2a

Félicitations aux heureux lauréats, et surtout à Sara2a : vous avez fait du bon travail.
Ce fut agréable de lire vos articles.

Merci à tous la lecture était sympa et l'exercice d'écriture très ludique ,que du plaisir, bravo à tous les autres lauréats .

Je dois cependant décliner l'invitation à la foire du livre, je suis beaucoup trop loin de la capitale . ( Un autre membre pourra en profiter à ma place et nous faire un "reportage"avec photos, interviews, etc, etc :<4^: ) .

Un grand Bravo à Sara !!!! Et aux dauphins

EDIT : j'ai oublié : un grand merci

Félicitations Sara2a et également à tous les participants!!! Une belle expérience

Un grand bravo aux gagnants et sincères félicitations

Bravo Sara et merci à tous pour ces articles!

Je découvre ce post, bravo à tout le monde, pour ma part je brûle de trouver une nouvelle perle chez cet Editeur qui m'a toujours emballé....

Et surtout merci à Thot et au forum