[Donoghue, Emma] Room

Titre : Room
Auteur : Emma Donoghue
Traduction : Virginie Buhl
Éditeur : Stock
Date de parution : 24/08/2011
Collection : La Cosmopolite
Nombre de pages : 401


Quelques mots sur l’auteur :

Room est le septième roman d’Emma Donoghue. Il a été dans la shortlist du Booker Prize. Née en 1969 à Dublin, elle vit aujourd’hui au Canada. Elle est la mère de deux enfants.

Quatrième de couverture :

Sur le point de fêter ses cinq ans, Jack a les préoccupations des petits garçons de son âge. Ou presque. Il ne pense qu’à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l’entoure, comptant sur sa mère pour répondre à toutes ses questions. Cette mère occupe dans sa vie une place immense, d’autant plus qu’il habite seule avec elle dans une pièce unique, depuis sa naissance.
Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais Ma fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec ce personnage. Jusqu’au jour où elle réalise que l’enfant grandit, et qu’elle ne va pouvoir continuer longtemps à entretenir l’illusion d’une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s’enfuir.
Mais l’enfant va-t-il réussir à trouver des repères loin de leur univers ? Quel accueil lui réservera le monde extérieur, lui l’enfant né de la captivité d’une femme ?

Mon avis :

Il a l'air très bien, je le rajoute sur ma liste, pour 2012 !

Une bien jolie critique Cassiopée, je l'ai lu aussi, et pour moi c'est presque un coup de coeur, à lire sans modération.
Un style d'écriture très différent de tout ce que j'ai pu lire jusqu'à présent, déroutant au départ, mais j'ai vite été captivée.

J'ai adoré ! c'est un coup de coeur pour moi, et si Emma Donoghue écrit autre chose, je n'hésiterai pas !

moi aussi, j'ai été déroutée pendant les premières pages, mais je ne regrette absolument pas de m'être accrochée, le jeu en valait la chandelle ...
C'est un drame psychologique, où se mêlent l'amour d'une mère et de son enfant, la solitude extrème, le développement ( en huis clôt )d'un enfant jusqu'à l'âge de 5 ans, la curieuse relation avec un ... et tout ce dont je ne peux pas parler ...
Toute la force de ce livre réside dans les petits points de suspension !
Une seule solution : le lire !

ps : si quelqu'un est intéressé par la version anglaise, je la tiens à votre disposition, c'est une erreur d'achat de ma part, il somnole dans les rayonnages de ma bibliothèque, en attendant une adoption potentielle ...

Je suis une voix très discordante par rapport à ce livre, j'en ai bien conscience et j'assume : je n'ai pas pu, j'ai laissé tomber au bout d'une centaine de pages. Et je ne parviens pas bien à m'expliquer pourquoi...

Il y en a d'autres un peu obscures, je crois, mais il y a quand même des raisons propres au livre qui m'ont fait abandonner Room : j'ai vraiment eu du mal à me faire au langage enfantin de Jack, la sauce n'a pas pris, je n'ai pas fait l'effort de dépasser mon agacement (franchement, dans le genre "Histoire vue du point de vue d'un enfant", Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est une référence infiniment plus forte à mes yeux - même si je compare deux romans très différents, et que je me montre ainsi assez tendancieuse...)

Par exemple - et vous pouvez aussi me traiter de naïve - quand j'ai compris, au bout de deux allusions au moins, ce qu'était le "Doudou-lait" ,j'ai été vraiment choquée. Et cette prévention participe aussi de mon impression générale sur ce livre, que je trouve très glauque. Peut-être que c'était insupportable pour moi de savoir ce qui est vraiment arrivé à cette femme, qui se fait systématiquement abuser toutes les nuits par "le grand méchant Nick", peut-être qu'une histoire qui touche à une mère et à son enfant me touche de trop près et que je me suis protégée en l'abandonnant... Peut-être aussi, tout simplement, ce n'était pas le bon moment.

Rencontre ratée donc...

Au début de ma lecture j’ai été un peu dérouté, j’ai eu du mal à m’habituer aux propos de l’enfant, car c’est avec son regard que l’on découvre les événements. La façon dont il nomme les choses : Monsieur tapis, Madame table… m’ont vite lassé (voire complètement agacé). Puis, une fois dépassé ce premier sentiment, je me suis énormément attachée aux deux personnages, la mère et le fils.

J’ai trouvé le travail de l’auteur tout à fait remarquable, puisque l’on voit les protagonistes d’abord enfermés entre quatre murs puis on les voit catapultés dans le monde réel avec tout ce que cela comporte de changement pour la mère et de nouveauté pour l’enfant. C’est tout à fait prodigieux, je n’ai jamais envisagé les choses sous cet aspect.

Roman qui est extrêmement criant de vérité.

Il me tente depuis un moment celui . Je vais le rajouter à ma Làl.

Pour moi, ce livre fut un véritable coup de coeur!
C'est vrai que l'écriture est très particuliere, il faut quelques pages pour s'y habituer.
Je trouves cette histoire poignante et bouleversante! J'étais été émue en lisant ce livre..

J'en profite pour renouveler ma proposition : j'offre à celui (ou celle ) qui le voudra, un exemplaire de Room en anglais, d'occasion ( erreur d'achat sur Amazone ). Je demande juste les frais de port, rien d'autre.

Offre obsolète : Mission accomplie !

Room n’est pas un livre basé sur le sensationnalisme. L’histoire est racontée simplement, sans déballage constant de drames, ni voyeurisme. Je l’ai trouvé pourtant tout aussi terrifiant qu’un témoignage réel. C'est un roman qui se révèle finalement fort intéressant grâce à sa narration (et son point de vue) unique.

Comme plusieurs d'entre vous j'ai d'abord été agacée par le langage enfantin utilisé, comme d'autres j'ai fini par me laisser attendrir par ce gamin et par rentrer dans sa tragique histoire.

J'ai adoré! Je l'ai commencé sans connaître l'histoire, parce que la couverture me plaisait Et j'en suis ravie, j'ai pu comprendre petit à petit le contexte, le pourquoi de cette écriture....
Je me suis beaucoup attachée aux personnages. Il fait partie de ces livres que je dévore, mais que j'aimerais lire moins vite pour garder le plaisir plus longtemps!

J'ai pas aimé car le début du livre trop de détail sur la vie dans la piece par contre apres c'etait plus interressant.Je pense que je voulais savoir plus le psychologie de l'après car le sujet est intérressant mais je n'ai pas accroché

c'est une histoire poignante et je ne regrette absolument pas cette lecture.
J'aimerais voir le film prochainement !

Une claque dans la gueule ! Oui, oui, j’assume !
Ce n’est pas un coup de cœur, mais j’ai beaucoup apprécié !
 
Ce livre n’est pas basé sur le voyeurisme, le pathos ou le sensationnel.
Le narrateur de ce livre, c’est Jack, un enfant de cinq ans qui raconte sa vie quotidienne. Tout d’abord dans un huis clos enfermé dans LA Chambre. Mais il n’a connu que ça… Pour lui, c’est son monde. Sa maison, là où il se sent bien avec sa maman.
Dans les premières pages du livre, il nous raconte son univers… Il décrit tout pour planter le décor (passez ces pages, vous serez happé par l’histoire J si si, je vous assure) Madame Table, Monsieur Lit, Madame Plante, etc. c’est touchant sa manière de voir les choses … Avec sa maman, ils ont une vie bien rodée et bien remplie dans leur petite chambre. Jusqu’au jour où le Dehors vient faire son apparition !
Sa maman n’y tient plus, elle veut sortir… On se rend compte que rien n’est innocent dans la vie quotidienne qu’elle a rodée avec son fils…
 
L'auteure a su adopter le ton qu’il faut, pour se glisser facilement et avec beaucoup de justesse dans la tête d'un petit homme de cinq ans. Jack regarde la situation avec ses yeux d'enfant, il essaie de comprendre les actions et réactions des adultes, cependant il n'y parvient pas toujours.
 
L’auteure traite des thèmes plus que difficile ! L’enferment, l’enlèvement d’une jeune fille qui donne naissance à un enfant en captivité, la soif de liberté, la possibilité ou non de pouvoir élever un enfant qu’avec de l’amour et un huis clos, la reconstruction de soi après une telle épreuve…
 
C’est avec un tout autre style qu’Emma DONOGHUE nous embarque dans une folle histoire. Une fois passé les quelques premières pages, nous sommes happé dans l’histoire de ce petit bonhomme, un peu perdu dans les évènements qui jalonnent sa vie…
 
Je vous souhaite une bonne découverte !
 
Pour les curieux qui souhaitent en savoir plus… voici un extrait de l’article du journal « Le Monde » :
 
« Au départ, il y a l'affaire Josef Fritzl, du nom de cet électricien fou qui, en Autriche, séquestra sa propre fille (lire). Donoghue avoue en avoir fait son point de départ. Mais son point de départ seulement. Très vite, elle a mêlé -cette histoire à celle, tout aussi insensée, de Natascha Kampusch, autre jeune femme autrichienne qui passa huit années de captivité dans une cache en sous-sol, sans lumière naturelle, dans la maison de son ravisseur.
Et puis son imagination a fait le reste. Une étudiante kidnappée sur un campus, un viol, et un petit garçon de 5 ans, Jack, né en captivité, voilà ce que serait sa trame. "Et c'est tout... ! Je ne voulais pas que mon histoire soit le décalque d'un quelconque fait divers, insiste la romancière. C'est pourquoi je l'ai située aussi loin que possible de l'Europe[i]. L'Amérique était un décor parfait... jusqu'à ce que se produise, en Californie, une histoire à peu près analogue à la mienne !" »[/i]