[Radge, Anne B.] La Tour d'Arsenic
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VOTRE AVIS
[Radge, Anne B.] La Tour d'Arsenic
Anne B.RAGDE, La Tour d'Arsenic.
522 pages
Editeur : Balland (20 octobre 2011)
ISBN-10 : 2353151361
ISBN-13 : 978-2353151363
QUATRIEME DE COUVERTURE :
Norvège : la vieille Amalie Thygesen, dite Malie, ancienne chanteuse de cabaret à la gloire éphémère, rend son dernier souffle dans une maison de retraite. Tandis que sa petite fille, Therese, plie ses bagages sur l'instant pour rejoindre le lieu des obsèques - et se laisse prendre dans un tourbillon de souvenirs drôles, tendres, émouvants, le reste de la famille chante l'heure de la libération : débarrassés de la vieille femme fantasque au caractère trop bien dessiné, les uns et les autres vont pouvoir se jeter sur les biens immobiliers et vendre les babioles qui, pour eux, ne valent pas la peine d'être gardés. Comprenant mal ce manque de compassion et de respect pour sa grand-mère, Therese va découvrir, au fil des objets qui ont fait la vie de Malie et des confidences récoltées, qui a été cette femme qu'elle croyait si bien connaître... Une femme que sa propre fille, Ruby, la mère de Malie, détestait cordialement, et que beaucoup craignaient. Comment peut-on susciter chez ses proches des sentiments aussi contradictoires ?
MON AVIS :
Alors que Therese apprend avec tristesse la disparition de sa grand-mère adorée, elle constate avec effarement que sa mère et son oncle ne cachent pas leur joie et leur soulagement. Loin d'afficher une mine de circonstance, ils se partagent sans état d’âme les quelques biens qu’elle leur laisse en héritage et se remémorent leur enfance marquée par l'indifférence de cette mère égocentrique et fantasque...
Pourquoi et comment la mort d'un proche peut susciter autant de sentiments contradictoires ? C'est toute la problématique du roman d'Anne B.Ragde qui signe ici une surprenante et déroutante saga familiale. Dans un tourbillon d'anecdotes et de souvenirs tour à tour drôles, tendres ou douloureux, l'auteur fouille sans scrupule le passé de chacun de ses personnages et dissèque les mensonges et les non-dits d'une famille danoise sur plusieurs générations. Au fil des pages et des confidences, le lecteur découvre des petits secrets, comme il en existe dans toutes les familles, mais aussi des tragédies et des drames beaucoup plus intimes... De sa plume trempée d'acide (ou d'arsenic...), Anne B.Ragde dresse une galerie de portraits écrits sans complaisance et rappelle, non sans humour, que la famille peut aussi être un poison redoutable...
Re: [Radge, Anne B.] La Tour d'Arsenic
De rien, je me suis régalée avec ce roman d'Anne Ragde ! Je me suis déjà procuré le premier tome de sa trilogie des Neshov ! Ce genre de littérature, c'est de saison !
Re: [Radge, Anne B.] La Tour d'Arsenic
J'ai failli arrêter au milieu du roman, trop cruel. Des vies au-delà du supportable, enfin un espoir avec l'enfance du jeune Thygesen MOGENS, (après avoir lu 394 pages, avec peine) espoir qui s'estompe très vite. Puis on retombe dans la misère et j'ai perdu le fil de l'histoire, car lu en diagonale, je n'en pouvais plus !!!!
Je pense que la construction du roman y est pour quelque chose, pour moi il n'y a pas de suite logique.
Je pense que la construction du roman y est pour quelque chose, pour moi il n'y a pas de suite logique.
Invité- Invité
[Radge Anne B.] la tour d'arsenic
LA TOUR D'ARSENIC
Roman, édité chez 10/18 en janvier 2013
499 pages
Résumé
Norvège : la vieille Amalie Thygesen, dite Malie, ancienne chanteuse de cabaret à la gloire éphémère, rend son dernier souffle dans une maison de retraite. Tandis que sa petite fille, Thérèse, plie ses bagages sur l'instant pour rejoindre le lieu des obsèques - et se laisse prendre dans un tourbillon de souvenirs drôles, tendres, émouvants, le reste de la famille chante l'heure de la libération : débarrassés de la vieille femme fantasque au caractère trop bien dessiné, les uns et les autres vont pouvoir se jeter sur les biens immobiliers et vendre les babioles qui, pour eux, ne valent pas la peine d'être gardés. Comprenant mal ce manque de compassion et de respect pour sa grand-mère, Thérèse va découvrir, au fil des objets qui ont fait la vie de Malie et des confidences récoltées, qui a été cette femme qu'elle croyait si bien connaître... Une femme que sa propre fille, Ruby, la mère de Malie, détestait cordialement, et que beaucoup craignaient. Comment peut-on susciter chez ses proches des sentiments aussi contradictoires ?
Anne Birkefeldt Ragde est née en Norvège en 1957. Auréolée dans son pays d’origine des très prestigieux prix Riksmål (équivalent du Goncourt français), prix des Libraires et prix des Lecteurs pour sa « Trilogie des Neshov » (La Terre des mensonges, La Ferme des Neshov et L’Héritage impossible), Anne B. Ragde est une romancière à succès, déjà traduite en 20 langues, qui a vendu à ce jour des millions d’exemplaires. Après Un jour glacé en enfer, Zona frigida et La tour d'arsenic, son dernier roman, Je m'appelle Lotte et j'ai huit ans, a paru aux éditions Balland.
Mon ressenti
J’ai adoré ce voyage dans le temps de 1920 à aujourd’hui. Tout y est, l’évolution et la construction de ces hommes et de ces femmes se nourrissant d’envies, bâtissant des rêves, mais c’est aussi parfois le temps des désillusions, de l’amertume, des rêves brisés…
Le livre est composé de 6 parties :
- Deux consacrées au présent, le début et la fin du livre : c’est Thérèse, petite-fille d’Amalie) qui présente sa famille et parle de son fils…
- La deuxième partie commence avec l'enfance de Ruby (fille d’Amélie et mère de Thérèse, grand-mère de Nathan) au moment de la Seconde Guerre Mondiale jusqu'à la naissance de sa fille Thérèse.
- La troisième partie Amalie a vingt-cinq ans, elle a quitté depuis quelques années la maison familiale, elle est comédienne, chanteuse. C’est aussi la période de sa rencontre avec Morgens qui deviendra son mari.
- Quatrième et cinquième partie : c’est l'enfance de Morgens puis l'enfance d’Amalie qui est dévoilée, le lecteur découvre aussi par la même occasion leurs parents respectifs.
-
Comment chacun trace sa vie en faisant des choix qui ouvrent ou ferment des portes ? C’est le cycle de la vie. Nous sommes tous y confrontés : devenir Femme et Homme pour transmettre à son tour à une autre génération. Nous ne sommes pas issus de rien, nous avons tous reçu un héritage qui parfois nous englue dans le présent.
J’ai beaucoup aimé cette histoire qui nous amène à revisiter nos propres chaînes ou liens, qui tel un miroir nous renvoie à nos propres choix, à notre propre construction.
Comme d’habitude, cette auteure nous conte avec maestria sans aucun jugement, ni préjugé, cette histoire d’hommes et de femmes bousculés par la volonté et la ténacité d’une femme. Elle nous amène à fouiller le passé de ses personnages et dissèque la trame des mensonges, des non-dits, des blessures et des amours de chacun d’eux. Elle lève le voile sur la manière dont nous pouvons nous représenter les personnes que nous côtoyons comme les membres de notre famille. Connaissons-nous les personnes qui nous sont proches ? Comment faisons nous ou défaisons nous l’histoire à notre avantage ?
Un livre à découvrir
Roman, édité chez 10/18 en janvier 2013
499 pages
Résumé
Norvège : la vieille Amalie Thygesen, dite Malie, ancienne chanteuse de cabaret à la gloire éphémère, rend son dernier souffle dans une maison de retraite. Tandis que sa petite fille, Thérèse, plie ses bagages sur l'instant pour rejoindre le lieu des obsèques - et se laisse prendre dans un tourbillon de souvenirs drôles, tendres, émouvants, le reste de la famille chante l'heure de la libération : débarrassés de la vieille femme fantasque au caractère trop bien dessiné, les uns et les autres vont pouvoir se jeter sur les biens immobiliers et vendre les babioles qui, pour eux, ne valent pas la peine d'être gardés. Comprenant mal ce manque de compassion et de respect pour sa grand-mère, Thérèse va découvrir, au fil des objets qui ont fait la vie de Malie et des confidences récoltées, qui a été cette femme qu'elle croyait si bien connaître... Une femme que sa propre fille, Ruby, la mère de Malie, détestait cordialement, et que beaucoup craignaient. Comment peut-on susciter chez ses proches des sentiments aussi contradictoires ?
Anne Birkefeldt Ragde est née en Norvège en 1957. Auréolée dans son pays d’origine des très prestigieux prix Riksmål (équivalent du Goncourt français), prix des Libraires et prix des Lecteurs pour sa « Trilogie des Neshov » (La Terre des mensonges, La Ferme des Neshov et L’Héritage impossible), Anne B. Ragde est une romancière à succès, déjà traduite en 20 langues, qui a vendu à ce jour des millions d’exemplaires. Après Un jour glacé en enfer, Zona frigida et La tour d'arsenic, son dernier roman, Je m'appelle Lotte et j'ai huit ans, a paru aux éditions Balland.
Mon ressenti
J’ai adoré ce voyage dans le temps de 1920 à aujourd’hui. Tout y est, l’évolution et la construction de ces hommes et de ces femmes se nourrissant d’envies, bâtissant des rêves, mais c’est aussi parfois le temps des désillusions, de l’amertume, des rêves brisés…
Le livre est composé de 6 parties :
- Deux consacrées au présent, le début et la fin du livre : c’est Thérèse, petite-fille d’Amalie) qui présente sa famille et parle de son fils…
- La deuxième partie commence avec l'enfance de Ruby (fille d’Amélie et mère de Thérèse, grand-mère de Nathan) au moment de la Seconde Guerre Mondiale jusqu'à la naissance de sa fille Thérèse.
- La troisième partie Amalie a vingt-cinq ans, elle a quitté depuis quelques années la maison familiale, elle est comédienne, chanteuse. C’est aussi la période de sa rencontre avec Morgens qui deviendra son mari.
- Quatrième et cinquième partie : c’est l'enfance de Morgens puis l'enfance d’Amalie qui est dévoilée, le lecteur découvre aussi par la même occasion leurs parents respectifs.
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Comment chacun trace sa vie en faisant des choix qui ouvrent ou ferment des portes ? C’est le cycle de la vie. Nous sommes tous y confrontés : devenir Femme et Homme pour transmettre à son tour à une autre génération. Nous ne sommes pas issus de rien, nous avons tous reçu un héritage qui parfois nous englue dans le présent.
J’ai beaucoup aimé cette histoire qui nous amène à revisiter nos propres chaînes ou liens, qui tel un miroir nous renvoie à nos propres choix, à notre propre construction.
Comme d’habitude, cette auteure nous conte avec maestria sans aucun jugement, ni préjugé, cette histoire d’hommes et de femmes bousculés par la volonté et la ténacité d’une femme. Elle nous amène à fouiller le passé de ses personnages et dissèque la trame des mensonges, des non-dits, des blessures et des amours de chacun d’eux. Elle lève le voile sur la manière dont nous pouvons nous représenter les personnes que nous côtoyons comme les membres de notre famille. Connaissons-nous les personnes qui nous sont proches ? Comment faisons nous ou défaisons nous l’histoire à notre avantage ?
Un livre à découvrir
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Radge, Anne B.] La Tour d'Arsenic
il me semblait aussi avoir déjà vu un avis sur ce livre sur le forum, mais je ne l'ai pas retrouvé avec la touche rechercher... Problèmes ce matin avec le forum, tout est rentré dans l'ordre maintenant. Je suis désolée Alexielle et te remercie
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Radge, Anne B.] La Tour d'Arsenic
Pas de souci, Pinky mais en fait, tu n'avais pas mis la bonne orthographe je pense. C'est pour cela qu'il n'est pas apparu quand tu as fait "rechercher". Tu avais noté dans ton titre RADGE or il s'agit de RAGDE Ce n'est pas toujours évident avec les noms nordiques...
Invité- Invité
Re: [Radge, Anne B.] La Tour d'Arsenic
oui cela me ressemble bien, merci de ton aide Alexielle
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
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